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[[Image:Immeuble Lavirotte 2007.jpg|thumb|[[Immeuble Lavirotte]], 29, avenue Rapp, Paris.]]
'''Jules Lavirotte'''<ref>Né Jules Joseph Aimé Lavirotte.</ref>, né le {{date|25|mars|1864|en architecture}} à [[Lyon]], où il est mort le {{date|1er|mars|1929|en architecture}}<ref>Sous la direction de Catherine Chevillot et Laure de Margerie, ''La Sculpture au {{s-|XIX|e}}. Mélanges pour Anne Pingeot'', Paris, éditions Nicolas Chaudun, 2008, {{p.|348}}, note 5.</ref>, est un [[architecte]] [[France|français]] représentatif de l'[[Art nouveau]].
'''Jules Lavirotte'''<ref>Né Jules Marie Aimé Lavirotte.</ref>, né le {{date|25|mars|1864|en architecture}} à [[Lyon]], où il est mort le {{date|1er|mars|1929|en architecture}}<ref>[http://www.fondsenligne.archives-lyon.fr/v2/ark:/18811/bf4fe2295ae3ebb1f154cf715d8792b7 Archives municipales de Lyon, {{7e}} arrondissement, année 1929, acte de décès {{numéro|311}}, cote 2E2604]</ref>, est un [[architecte]] [[France|français]] représentatif de l'[[Art nouveau]].


== Biographie ==
== Biographie ==
Jules Lavirotte commence ses études à l'[[École nationale supérieure des beaux-arts de Lyon|École des beaux-arts de Lyon]], et les poursuit à l'[[École des beaux-arts de Paris]], dans l'atelier de [[Paul Blondel]].
Jules Lavirotte commence ses études à l'[[École nationale supérieure des beaux-arts de Lyon|École des beaux-arts de Lyon]] et les poursuit à l'[[École des beaux-arts de Paris]], dans l'atelier de [[Paul Blondel]].


Jules Lavirotte est reconnu comme un des maîtres de l'[[Art nouveau]] dans un style très imaginatif et singulier. Il a orné ses immeubles avec un symbolisme parfois érotique exubérant. En collaboration avec le céramiste [[Alexandre Bigot (céramiste)|Alexandre Bigot]], il a couvert certaines de ses façades de panneaux de [[Grès utilisé en poterie|grès flammé]] : en témoignent son immeuble au 29, de l'[[avenue Rapp]], ou le [[Céramic Hôtel]] au 34, [[avenue de Wagram]] à [[Paris]]. Il développe ce style jusqu'en [[1906]], époque où sa manière s'assagit pour l'hôtel particulier du 23, [[avenue de Messine]] à Paris. Les principaux édifices de sa période Art nouveau se trouvent tous dans le même quartier parisien, ce qui permet de voir facilement dans quelle mesure son style a évolué.
Jules Lavirotte est reconnu comme un des maîtres de l'[[Art nouveau]] dans un style très imaginatif et singulier. Il a orné ses immeubles avec un symbolisme exubérant, parfois d'inspiration érotique. En collaboration avec le céramiste [[Alexandre Bigot (céramiste)|Alexandre Bigot]], il a couvert certaines de ses façades de panneaux de [[Grès utilisé en poterie|grès flammé]], comme en témoignent l'[[immeuble Lavirotte]] situé au 29, [[avenue Rapp]] et le [[Céramic Hôtel]] au 34, [[avenue de Wagram]], à [[Paris]]. Il développe ce style jusqu'en 1906, époque où sa manière s'assagit, avec l'hôtel particulier du 23, [[avenue de Messine]] à Paris. Les principaux édifices de sa période Art nouveau se trouvent tous dans le même quartier parisien, ce qui permet d'observer facilement l'évolution de son style.


Il fait appel à la collaboration de sculpteurs comme [[Théobald-Joseph Sporrer]], [[Firmin Michelet]], [[Alfred Jean Halou]], [[Jean-Baptiste Larrivé]]<ref>Revue ''La Construction moderne'', 19 avril 1902.</ref> et [[Léon Binet (sculpteur)|Léon Binet]].
Il fait appel à la collaboration de sculpteurs comme [[Théobald-Joseph Sporrer]], [[Firmin Michelet]], [[Alfred Jean Halou]], [[Jean-Baptiste Larrivé]]<ref>Revue ''La Construction moderne'', 19 avril 1902.</ref> et [[Léon Binet(sculpteur)|Léon Binet]].


Il remporte trois [[concours de façades de la ville de Paris]].
Il remporte trois [[concours de façades de la ville de Paris]].
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== Réalisations ==
== Réalisations ==
=== Paris ===
=== Paris ===
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[[Fichier:XDSC 7288-29-av-Rapp-paris-7.jpg|thumb|Entrée de l'[[immeuble Lavirotte]] au 29, avenue Rapp, à Paris.]]
[[Fichier:XDSC 7288-29-av-Rapp-paris-7.jpg|thumb|Entrée de l'[[immeuble Lavirotte]] au 29, avenue Rapp, à Paris.]]
[[Fichier:Céramic Hôtel.jpg|thumb|Détail de la façade du [[Céramic Hôtel]] au 34, avenue de Wagram, à Paris.]]
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* [[1898 en architecture|1898]] : [[immeuble de rapport]], 151, [[rue de Grenelle]], [[7e arrondissement de Paris|7{{e}}]].
* [[1898 en architecture|1898]] : [[immeuble de rapport]], 151, [[rue de Grenelle]], [[7e arrondissement de Paris|7{{e}}]].
* [[1899 en architecture|1899]] : hôtel Monttessuy, 12, [[rue Sédillot]], [[7e arrondissement de Paris|7{{e}}]] (devenu depuis le [[lycée italien Leonardo da Vinci]]), cet hôtel fut élevé sur une parcelle de terrain qui jouxte le square Rapp.
* [[1899 en architecture|1899]] : hôtel Monttessuy, 12, [[rue Sédillot]], [[7e arrondissement de Paris|7{{e}}]] (devenu depuis le [[lycée italien Leonardo da Vinci]]), cet hôtel fut élevé sur une parcelle de terrain qui jouxte le square Rapp.
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* [[1901 en architecture|1901]] : [[immeuble Lavirotte]], [[immeuble de rapport]], 29, [[avenue Rapp]], [[7e arrondissement de Paris|7{{e}}]], lauréat du concours 1901 de façades de la ville de Paris, grès flambé d'[[Alexandre Bigot (céramiste)|Alexandre Bigot]], sculptures de [[Théobald-Joseph Sporrer]], [[Firmin Michelet]], [[Alfred Jean Halou]] et [[Jean-François Larrivé]]. La façade sur rue et la toiture sont inscrites monument historique par arrêté du [[16 octobre]] [[1964]] et labellisé « [[Label « Patrimoine du XXe siècle »|patrimoine du {{s-|XX|e}}]]<ref>{{Mérimée|PA00088782}}.</ref> ».
* [[1901 en architecture|1901]] : [[immeuble Lavirotte]], [[immeuble de rapport]], 29, [[avenue Rapp]], [[7e arrondissement de Paris|7{{e}}]], lauréat du concours 1901 de façades de la ville de Paris, grès flambé d'[[Alexandre Bigot (céramiste)|Alexandre Bigot]], sculptures de [[Théobald-Joseph Sporrer]], [[Firmin Michelet]], [[Alfred Jean Halou]] et [[Jean-François Larrivé]]. La façade sur rue et la toiture sont inscrites monument historique par arrêté du {{date|16 octobre 1964}} et labellisé « [[Label « Patrimoine du XXe siècle »|patrimoine du {{s-|XX}}]]<ref>{{Mérimée|PA00088782}}.</ref> ».
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* [[1906 en architecture|1906]] : maison à petits loyers, 169, [[boulevard Lefebvre]], [[15e arrondissement de Paris|15{{e}}]].
* [[1906 en architecture|1906]] : maison à petits loyers, 169, [[boulevard Lefebvre]], [[15e arrondissement de Paris|15{{e}}]].
* [[1906 en architecture|1906]] : hôtel particulier et maison de rapport, 23, [[avenue de Messine]] et [[rue de Messine]], [[8e arrondissement de Paris|8{{e}}]], grès flammés d'[[Alexandre Bigot (céramiste)|Alexandre Bigot]], sculptures de [[Léon Binet (sculpteur)|Léon Binet]].
* [[1906 en architecture|1906]] : hôtel particulier et maison de rapport, 23, [[avenue de Messine]] et [[rue de Messine]], [[8e arrondissement de Paris|8{{e}}]], grès flammés d'[[Alexandre Bigot (céramiste)|Alexandre Bigot]], sculptures de [[Léon Binet (sculpteur)|Léon Binet]]. Lauréat du concours de 1907 de façades de la ville de Paris.
* [[1908 en architecture|1908]] : aménagements intérieurs et transformations, 46, [[rue de la Faisanderie]], [[16e arrondissement de Paris|16{{e}}]].
* [[1908 en architecture|1908]] : aménagements intérieurs et transformations, 46, [[rue de la Faisanderie]], [[16e arrondissement de Paris|16{{e}}]].


=== Banlieue ===
=== Île-de-France ===
* [[1907 en architecture|1907]] : villa Dupont, 2, rue Balzac, [[Franconville (Val-d'Oise)|Franconville]].
* [[1907 en architecture|1907]] : villa Dupont, 2, rue Balzac, [[Franconville (Val-d'Oise)|Franconville]] ([[Val-d'Oise]]).
* [[1920 en architecture|1920]] : école départementale primaire et professionnelle, [[Vitry-sur-Seine]] (Val-de-Marne).

=== Saône-et-Loire ===
* [[1914 en architecture|1914]] : Hôtel des Postes de Mâcon, 4, rue Paul-Gateaud, [[Mâcon]].

=== Haute-Savoie ===
* [[1910 en architecture|1910]] : Établissement des eaux minérales du [[Villa du Châtelet|Châtelet]] (aujourd'hui disparu), 29, quai Paul-Léger, [[Évian-les-Bains]].
* [[1912 en architecture|1912]] : Grand hôtel du [[Villa du Châtelet|Châtelet]] (aujourd'hui Résidence du Parc), 20, avenue des Grottes, [[Évian-les-Bains]].<gallery>
Fichier:Grand Hôtel du Châtelet -Evian.jpg|Façade nord du Grand hôtel du Châtelet (1912), devenu Hôtel du Parc en 1936 puis Résidences du Parc en 1975.
Fichier:Châtelet Grande Buvette.jpg|Façade de l'établissement des Eaux minérales du Châtelet à Évian.
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== Notes et références ==
== Notes et références ==
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== Pour approfondir ==
== Pour approfondir ==
{{Autres projets|commons=Category:Jules Lavirotte}}

=== Bibliographie ===
=== Bibliographie ===
* {{Article |langue=fr |prénom1=Bruno |nom1=Montamat |titre=Jules Lavirotte (1864-1929) ou l’Art nouveau symboliste |périodique=Les Cahiers de la recherche architecturale urbaine et paysagère |date=2021-03-23 |issn=2606-7498 |doi=10.4000/craup.6556 |lire en ligne=https://journals.openedition.org/craup/6556 }}.
*  Olivier Barancy et Yves Lavirotte, ''Jules Lavirotte. L'audace d'un architecte de l'Art nouveau'', Édition AJLA, 2017, {{nb p.|160}} {{ISBN|979-1069901278}}.
* {{ouvrage |auteur = Olivier Barancy et Yves Lavirotte |titre=Jules Lavirotte. L'audace d'un architecte de l'Art nouveau |éditeur=Éditions AJLA |année=2017 |pages totales=160 |ISBN=979-1069901278}}.

=== Liens connexes ===


=== Articles connexes ===
* [[:Catégorie:Bâtiment de Jules Lavirotte]]
* [[Art nouveau à Paris]]
* [[Art nouveau à Paris]]


=== Liens externes ===
=== Liens externes ===
* {{autorité}}
* {{autorité}}
*{{Commons-inline|Category:Jules Lavirotte}}
* [http://perso.numericable.fr/~gv1900/1900_lavirotte2.htm Jules Lavirotte et l'Art nouveau]
* [http://perso.numericable.fr/~gv1900/1900_lavirotte2.htm Jules Lavirotte et l'Art nouveau]
* [http://lartnouveau.com/artistes/lavirotte.htm lartnouveau.com] - Photos de réalisations de Jules Lavirotte à Paris et en France.
* [http://lartnouveau.com/artistes/lavirotte.htm lartnouveau.com] - Photos de réalisations de Jules Lavirotte à Paris et en France.
* [https://www.parismuseescollections.paris.fr/fr/musee-carnavalet/oeuvres/23-avenue-de-messine#infos-principales « 23, avenue de Messine » (vue de l'immeuble, ne comptant alors que deux étages, photographié entre 1916 et 1922)], ''[[Musée Carnavalet|Musée Carnavalet, Histoire de Paris]]''.

{{Portail|architecture|Art nouveau|Paris}}
{{Portail|architecture|Art nouveau|Paris}}


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[[Catégorie:Architecte de l'Art nouveau]]
[[Catégorie:Architecte de l'Art nouveau]]
[[Catégorie:Naissance en mars 1864]]
[[Catégorie:Naissance en mars 1864]]
[[Catégorie:Naissance à Lyon]]
[[Catégorie:Naissance dans le 3e arrondissement de Lyon]]
[[Catégorie:Décès en mars 1929]]
[[Catégorie:Décès en mars 1929]]
[[Catégorie:Décès à Lyon]]
[[Catégorie:Décès dans le 7e arrondissement de Lyon]]
[[Catégorie:Personnalité enterrée au cimetière de Loyasse]]
[[Catégorie:Décès à 64 ans]]
[[Catégorie:Personnalité inhumée au cimetière de Loyasse]]

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Jules Lavirotte
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Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom de naissance
Jules Marie Aimé LavirotteVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Fratrie
Conjoint
Jane de Montchenu (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Mouvement
Maître
Personne liée
Œuvres principales
signature de Jules Lavirotte
Signature

Jules Lavirotte[1], né le à Lyon, où il est mort le [2], est un architecte français représentatif de l'Art nouveau.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jules Lavirotte commence ses études à l'École des beaux-arts de Lyon et les poursuit à l'École des beaux-arts de Paris, dans l'atelier de Paul Blondel.

Jules Lavirotte est reconnu comme un des maîtres de l'Art nouveau dans un style très imaginatif et singulier. Il a orné ses immeubles avec un symbolisme exubérant, parfois d'inspiration érotique. En collaboration avec le céramiste Alexandre Bigot, il a couvert certaines de ses façades de panneaux de grès flammé, comme en témoignent l'immeuble Lavirotte situé au 29, avenue Rapp et le Céramic Hôtel au 34, avenue de Wagram, à Paris. Il développe ce style jusqu'en 1906, époque où sa manière s'assagit, avec l'hôtel particulier du 23, avenue de Messine à Paris. Les principaux édifices de sa période Art nouveau se trouvent tous dans le même quartier parisien, ce qui permet d'observer facilement l'évolution de son style.

Il fait appel à la collaboration de sculpteurs comme Théobald-Joseph Sporrer, Firmin Michelet, Alfred Jean Halou, Jean-Baptiste Larrivé[3] et Léon Binet.

Il remporte trois concours de façades de la ville de Paris.

Réalisations[modifier | modifier le code]

Paris[modifier | modifier le code]

Immeuble Lavirotte, 29, avenue Rapp, Paris.
Entrée de l'immeuble Lavirotte au 29, avenue Rapp, à Paris.
Détail de la façade du Céramic Hôtel au 34, avenue de Wagram, à Paris.
Le 23, avenue de Messine et le 6, rue de Messine.

Île-de-France[modifier | modifier le code]

Saône-et-Loire[modifier | modifier le code]

  • 1914 : Hôtel des Postes de Mâcon, 4, rue Paul-Gateaud, Mâcon.

Haute-Savoie[modifier | modifier le code]

  • 1910 : Établissement des eaux minérales du Châtelet (aujourd'hui disparu), 29, quai Paul-Léger, Évian-les-Bains.
  • 1912 : Grand hôtel du Châtelet (aujourd'hui Résidence du Parc), 20, avenue des Grottes, Évian-les-Bains.
  • Façade nord du Grand hôtel du Châtelet (1912), devenu Hôtel du Parc en 1936 puis Résidences du Parc en 1975.
    Façade nord du Grand hôtel du Châtelet (1912), devenu Hôtel du Parc en 1936 puis Résidences du Parc en 1975.
  • Façade de l'établissement des Eaux minérales du Châtelet à Évian.
    Façade de l'établissement des Eaux minérales du Châtelet à Évian.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Né Jules Marie Aimé Lavirotte.
  2. Archives municipales de Lyon, 7e arrondissement, année 1929, acte de décès no 311, cote 2E2604
  3. Revue La Construction moderne, 19 avril 1902.
  4. Notice no PA00088782, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  5. Notice no PA00088808, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Bruno Montamat, « Jules Lavirotte (1864-1929) ou l’Art nouveau symboliste », Les Cahiers de la recherche architecturale urbaine et paysagère,‎ (ISSN 2606-7498, DOI 10.4000/craup.6556, lire en ligne).
  •  Olivier Barancy et Yves Lavirotte, Jules Lavirotte. L'audace d'un architecte de l'Art nouveau, Éditions AJLA, , 160 p. (ISBN 979-1069901278).

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]