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| siège (ville) = [[Issy-les-Moulineaux]]
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| produits = Chaînes de télévision, web radio, production audiovisuelle, édition
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| filiales = Télévision : [[Arte]] (disponible également via [[Arte Deutschland TV]]) et [[TV5 Monde]] (3,29%) <br /> Radio : [[Arte radio|Arte Radio]] <br /> Production et autres : [[Arte France Cinéma]] et Arte France Développement (Arte Studio et Arte Éditions)
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'''Arte France''' est une société [[France|française]] d’édition de programmes de [[télévision]] créée le {{date|27 février 1986|à la télévision}} sous le nom '''La Sept'''. Devenue le pôle français de la chaîne franco-allemande [[Arte]] à la création de cette dernière le {{date|30 avril 1991|à la télévision}}, elle prend le nom '''La Sept-Arte''' le {{date|27 septembre 1993|à la télévision}}, puis son nom actuel le {{date|1 août 2000|à la télévision}}.
'''Arte France''' est une société [[France|française]] d’édition de programmes de [[télévision]] créée le {{date|27 février 1986|à la télévision}} sous le nom '''La Sept'''. Devenue le pôle français de la chaîne franco-allemande [[Arte]] à la création de cette dernière le {{date|30 avril 1991|à la télévision}}, elle prend le nom '''La Sept-Arte''' le {{date|27 septembre 1993|à la télévision}}, puis son nom actuel le {{date|1 août 2000|à la télévision}}.


La société possède des filiales dans le cinéma avec [[Arte France Cinéma]], la radio avec [[Arte radio|Arte Radio]] et l’édition (livre ou multimédia) et la production avec Arte France Développement. Elle a également participé ou participe encore au financement de chaînes françaises et internationales telle que [[TV5 Monde]].
La société possède des filiales dans le cinéma avec [[Arte France Cinéma]], la radio avec [[Arte radio|Arte Radio]], l’édition (livre ou multimédia), ainsi que dans la production avec Arte France Développement. Elle a également participé ou participe encore au financement de chaînes françaises et internationales telle que [[TV5 Monde]].


== Histoire de la société ==
== Histoire de la société ==
=== La Sept (1986-1992) ===
=== La Sept (1986-1992) ===
[[Fichier:La Sept 1986 logo.png|vignette|Logo de La Sept (du 30 mai 1989 au 30 mai 1992).]]
[[Fichier:La Sept 1986 logo.png|vignette|Logo de La Sept (du 31 mai 1989 au 25 avril 1992).]]


==== Projet ====
==== Projet ====
Dans les années 1980, le [[paysage audiovisuel français]] est en plein bouleversement avec une libéralisation menant à l’apparition d’opérateurs privés ([[Canal+]], [[La Cinq]], [[TV6 (France)|TV6]] et [[TF1]]). Dès 1984, [[François Mitterrand]], alors [[président de la République française|président de la République]], a l’idée d’une chaîne culturelle et éducative à vocation européenne<ref name="INA">{{Lien web |url=http://fresques.ina.fr/jalons/impression/fiche-media/InaEdu05129/naissance-d-arte-television-franco-allemande.html |titre=Naissance d'Arte, télévision franco-allemande |site=le site de l'[[Institut national de l'audiovisuel|Ina]] |consulté le=4 décembre 2015}}.</ref>. Le {{date-|14 novembre 1984}}, [[Georges Fillioud]], secrétaire d’État chargé des Techniques de la communication dans le [[gouvernement Laurent Fabius]], charge [[Pierre Desgraupes]], ancien PDG d’[[Antenne 2]], d’imaginer un nouveau programme de télévision publique de dimension européenne destiné à être diffusé par le futur satellite [[TDF 1 et 2|TDF 1]]. En {{date-|juin 1985}}, Desgraupes remet le rapport « Canal 1 », et le mois suivant, le gouvernement annonce la création d’une nouvelle chaîne de service public inspirée du rapport<ref name="Lefort">{{Article |auteur=Pierre Lefort |titre=La Sept et le projet de chaîne culturelle européenne |périodique=[[Relations internationales (revue)|Relations internationales]] |numéro=126 |éditeur=[[Presses universitaires de France]] |année=2006 |pages=97-110 |isbn=9782130556565 |lire en ligne=https://www.cairn.info/revue-relations-internationales-2006-2-page-97.htm}}.</ref>.
Dans les années 1980, le [[paysage audiovisuel français]] est en plein bouleversement avec une libéralisation menant à l’apparition d’opérateurs privés ([[Canal+]], [[La Cinq]], [[TV6 (France)|TV6]] et [[TF1]]). Dès 1984, [[François Mitterrand]], alors [[président de la République française|président de la République]], a l’idée d’une chaîne culturelle et éducative à vocation européenne<ref name="INA">{{Lien web |url=http://fresques.ina.fr/jalons/impression/fiche-media/InaEdu05129/naissance-d-arte-television-franco-allemande.html |titre=Naissance d'Arte, télévision franco-allemande |site=[[Institut national de l'audiovisuel|Ina]] |consulté le=4 décembre 2015}}.</ref>. Le {{date-|14 novembre 1984}}, [[Georges Fillioud]], secrétaire d’État chargé des Techniques de la communication dans le [[gouvernement Laurent Fabius]], charge [[Pierre Desgraupes]], ancien PDG d’[[Antenne 2]], d’imaginer un nouveau programme de télévision publique de dimension européenne destiné à être diffusé par le futur satellite [[TDF 1 et 2|TDF 1]]. En {{date-|juin 1985}}, Desgraupes remet le rapport de la chaîne culturelle européenne « Canal 1 »<ref>[https://www.lemonde.fr/archives/article/1985/07/11/canal-1-une-television-culturelle-pour-400-millions-d-europeens_2738494_1819218.html CANAL 1 : une télévision culturelle pour 400 millions d'Européens-Le Monde-11/07/1985]</ref>{{,}}<ref>[https://www.lemonde.fr/archives/article/1985/09/11/le-promoteur-du-projet-canal-1-souhaite-la-constitution-rapide-d-une-entite-juridique-autonome-pour-la-chaine-europeenne-a-television-nouvelle-structure-nouvelle_2740325_1819218.html Le promoteur du projet Canal 1 souhaite la constitution rapide d'une entité juridique autonome pour la chaîne européenne." A télévision nouvelle, structure nouvelle "-Le Monde-11/09/1985]</ref>. Le mois suivant, le gouvernement annonce la création d’une nouvelle chaîne de service public inspirée du rapport<ref name="Lefort">{{Article |auteur=Pierre Lefort |titre=La Sept et le projet de chaîne culturelle européenne |périodique=[[Relations internationales (revue)|Relations internationales]] |numéro=126 |éditeur=[[Presses universitaires de France]] |année=2006 |pages=97-110 |isbn=9782130556565 |lire en ligne=https://www.cairn.info/revue-relations-internationales-2006-2-page-97.htm}}.</ref>.


Le {{date-|27 février 1986}}, La Sept, pour « Société d’Édition de Programmes de Télévision », est créée. Elle est détenue à 45 % par [[France Régions 3|FR3]], à 25 % par l’État français, à 15 % par [[Radio France]] et à 15 % par l’[[Institut national de l'audiovisuel|INA]]<ref name="10ans">{{pdf}}{{Lien web |url=http://www.arte.tv/sites/fr/corporate/files/1992-2001_ARTE_10ans_FR.pdf |titre=1991-2001 : Arte 10 ans |site=le site d'Arte |date=avril 2001 |consulté le=4 décembre 2015}}.</ref>. [[Bernard Faivre d'Arcier|Bernard Faivre d’Arcier]] est le président du directoire jusqu’à l’automne où il se voit remplacé par [[Georges Duby]], historien au [[Collège de France]]. En {{date-|novembre 1986}}, la société se dote d’un Comité des programmes ouvert aux représentants des chaînes publiques européennes. Le {{date-|23 mars 1987}}, La Sept signe un premier accord de coopération avec la [[ZDF]] ([[Allemagne]]). Entre 1987 et 1988, de nombreux autres accords sont signés avec l’[[ARD]] (Allemagne), la [[Radio-télévision belge de la Communauté française|RTBF]] ([[Belgique]]), la [[Société suisse de radiodiffusion et télévision|SSR]] ([[Suisse]]), la [[Danmarks Radio]] ([[Danemark]]), la [[Sveriges Television|SVT]] ([[Suède]]), [[Channel 4]] ([[Royaume-Uni]]), l’[[Österreichischer Rundfunk|ORF]] ([[Autriche]]), la [[Radio Televisión Española|RTVE]] ([[Espagne]]) et l’[[Ellinikí Radiofonía Tileórasi|ERT]] ([[Grèce]])<ref name="Lefort"/>.
Le {{date-|27 février 1986}}, La Sept, pour « Société d’Édition de Programmes de Télévision », est créée. Elle est détenue à 45 % par [[France Régions 3|FR3]], à 25 % par l’État français, à 15 % par [[Radio France]] et à 15 % par l’[[Institut national de l'audiovisuel|INA]]<ref name="10ans">{{pdf}}{{Lien web |url=http://www.arte.tv/sites/fr/corporate/files/1992-2001_ARTE_10ans_FR.pdf |titre=1991-2001 : Arte 10 ans |site=le site d'Arte |date=avril 2001 |consulté le=4 décembre 2015}}.</ref>. [[Bernard Faivre d'Arcier|Bernard Faivre d’Arcier]] est le président du directoire jusqu’à l’automne où il se voit remplacé par [[Georges Duby]], historien au [[Collège de France]]. En {{date-|novembre 1986}}, la société se dote d’un Comité des programmes ouvert aux représentants des chaînes publiques européennes. Le {{date-|23 mars 1987}}, La Sept signe un premier accord de coopération avec la [[ZDF]] ([[Allemagne]]). Entre 1987 et 1988, de nombreux autres accords sont signés avec l’[[ARD]] (Allemagne), la [[Radio-télévision belge de la Communauté française|RTBF]] ([[Belgique]]), la [[Société suisse de radiodiffusion et télévision|SSR]] ([[Suisse]]), la [[Danmarks Radio]] ([[Danemark]]), la [[Sveriges Television|SVT]] ([[Suède]]), [[Channel 4]] ([[Royaume-Uni]]), l’[[Österreichischer Rundfunk|ORF]] ([[Autriche]]), la [[Radio Televisión Española|RTVE]] ([[Espagne]]) et l’[[Ellinikí Radiofonía Tileórasi|ERT]] ([[Grèce]])<ref name="Lefort"/>.


Le {{date-|14 mars 1989}}, La Sept devient la « Société européenne de programmes de télévision » et change de statut pour devenir diffuseur en plus de producteur de programmes<ref name="INA"/>{{,}}<ref name="Lefort"/>. En avril, elle reçoit l’autorisation du [[Conseil supérieur de l'audiovisuel (France)|CSA]] d’émettre sur un canal du satellite [[TDF 1 et 2|TDF 1]]<ref>{{Lien web |url=http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000340285&categorieLien=id |titre=Décision européenne du 20 avril 1989 {{n°|89-46}} du CSA |site=legifrance.gouv.fr |consulté le=4 décembre 2015}}.</ref>.
Le {{date-|14 mars 1989}}, La Sept devient la « Société européenne de programmes de télévision » et change de statut pour devenir diffuseur en plus de producteur de programmes<ref name="INA"/>{{,}}<ref name="Lefort"/>. En avril, elle reçoit l’autorisation du [[Conseil supérieur de l'audiovisuel (France)|CSA]] d’émettre sur un canal du satellite [[TDF 1 et 2|TDF 1]]<ref>{{Lien web |url=http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000340285&categorieLien=id |titre=Décision européenne du 20 avril 1989 {{n°|89-46}} du CSA |site=legifrance.gouv.fr |consulté le=4 décembre 2015}}.</ref>.

==== Le Consortium européen pour la télévision commerciale ====
Créé en mars 1986 et né de la volonté de diverses productions européennes de travailler ensemble, le Consortium européen pour la télévision commerciale réunit la Fininvest, [[Robert Maxwell]], Beta Taurus et la SEPC (holding des participations françaises au capital de la Cinq)<ref name="Le rendez-vous annuel de Monte-Carlo 1993 : le mirage du marché unique">{{Lien web|titre=Le rendez-vous annuel de Monte-Carlo 1993 : le mirage du marché unique|url=https://www.lemonde.fr/archives/article/1989/02/26/le-rendez-vous-annuel-de-monte-carlo-1993-le-mirage-du-marche-unique_4111191_1819218.html|périodique=[[Le Monde]]|date=26 février 1989}} L'Italie, en revanche, depuis l'arrivée de Silvio Berlusconi et ses trois… Beta-Taurus et de coproduire avec des chaines françaises et italiennes.</ref>. Au départ, il doit gérer la diffusion satellitaire de La Cinq et de [[La Sept]], la future chaîne culturelle via TDF 1<ref name="Le satellite de télévision directe : la CLT écartée au profit d'un consortium européen">{{Lien web|titre=Le satellite de télévision directe : la CLT écartée au profit d'un consortium européen|url=https://www.lemonde.fr/archives/article/1986/03/12/le-satellite-de-television-directe-la-clt-ecartee-au-profit-d-un-consortium-europeen_2923403_1819218.html|périodique=[[Le Monde]]|date=12 mars 1986}}</ref>{{,}}<ref name="Un coup de force européen">{{Lien web|titre=Un coup de force européen|url=https://www.lemonde.fr/archives/article/1986/03/13/un-coup-de-force-europeen_3144423_1819218.html|périodique=[[Le Monde]]|date=13 mars 1986}}</ref>{{,}}<ref name="La saga de la Cinq (suite et fin)">{{Lien web|url=https://www.law.kuleuven.be/apps/jura/public/art/24n2/vandenbeylaardt.pdf|titre=La saga de la Cinq (suite et fin) de Lise Vandenbeylaardt Universite de Liège |site=law.kuleuven.be}} Dossier satellite T.D.F. 1: Le gouvernement, le 11 mars 1986, a cinq jours des élections législatives attribua deux des canaux disponibles du satellite T.D.F. 1 au Consortium européen pour la télévision commerciale. Cette société réunit le groupe Fininvest, Maxwell, la Société allemande Beta taurus et la S.E.P.C., holding des participations françaises au capital de la Cinq. "T.D.F. 1 transmettra la Cinq et la future septième chaine a vocation culturelle. Ces quatre canaux sont attribues pour une durée de 16 ans au prix de 55 millions de francs par an et par canal" (Le Monde du 13 mars 1986).</ref>. Mais le gouvernement Chirac met fin à ce projet<ref name="PROTESTATIONS DU GOUVERNEMENT LUXEMBOURGEOIS ET DE LA HAUTE AUTORITÉ">{{Lien web|titre=PROTESTATIONS DU GOUVERNEMENT LUXEMBOURGEOIS ET DE LA HAUTE AUTORITÉ|url=https://www.lemonde.fr/archives/article/1986/03/17/protestations-du-gouvernement-luxembourgeois-et-de-la-haute-autorite_2921864_1819218.html|périodique=[[Le Monde]]|date=17 mars 1986}}</ref>.


==== Début de la diffusion ====
==== Début de la diffusion ====
1989 : début de diffusion, via le satellite TDF 1<ref name="10ans"/>{{,}}<ref>{{Lien web |url=http://www.ina.fr/video/CAB89021415 |titre=Lancement de La Sept |site=le site de l'Ina |date=31 mai 1989 |consulté le=4 décembre 2015}}.</ref>, le {{date-|30 mai 1989}}, touchant un nombre de téléspectateurs très réduit<ref>{{Lien web|langue=FR|titre=Histoire d'entreprises : Arte, une aventure franco-allemande|date=03/09/2013|url=http://www.histoire-entreprises.fr/he-le-magazine/arte-une-aventure-franco-allemande|consulté le=03/06/2019}}.</ref>. Puis s’ajoute la diffusion via les réseaux câblés européens et les réseaux hertziens d’Europe de l’Est à la suite d’accords passés par la chaine<ref name="Lefort"/>.
1989 : début de diffusion, via le satellite TDF 1<ref name="10ans"/>{{,}}<ref>{{Lien web |url=http://www.ina.fr/video/CAB89021415 |titre=Lancement de La Sept |site=le site de l'Ina |date=31 mai 1989 |consulté le=4 décembre 2015}}.</ref>, le {{date-|31 mai 1989}}, touchant un nombre de téléspectateurs très réduit<ref>{{Lien web|langue=FR|titre=Histoire d'entreprises : Arte, une aventure franco-allemande|date=03/09/2013|url=http://www.histoire-entreprises.fr/he-le-magazine/arte-une-aventure-franco-allemande|consulté le=03/06/2019}}.</ref>. Puis s’ajoute la diffusion via les réseaux câblés européens et les réseaux hertziens d’Europe de l’Est à la suite d’accords passés par la chaine<ref name="Lefort"/>.


1990 : augmentation importante de la couverture de La Sept par la reprise de ses programmes sur [[France Régions 3|FR3]] le samedi de 15h à minuit, à la demande de [[Jérôme Clément]], président de La Sept<ref name=lesoir.be2>{{lien web |titre=FR3 : La grille Chancel|url= http://www.lesoir.be/archive/recup/%252Ffr3-la-grille-chancel_t-19900122-Z02A4N.html |consulté le=|site=lesoir.be}}</ref> du {{date-|3 février 1990}}<ref name="10ans"/> au {{date-|25 avril 1992}}, dans le cadre de ''La Sept sur la 3''<ref name="La Sept sur la 3">{{Lien web |auteur= Olivier Millot |titre= Aux origines d'Arte… était la Sept |url= http://www.telerama.fr/television/aux-origines-d-arte-etait-la-sept,67589.php |site= telerama.fr |date= 6 avril 2011 |consulté le= }}</ref>.
1990 : augmentation importante de la couverture de La Sept par la reprise de ses programmes sur [[France Régions 3|FR3]] le samedi de 15h à minuit, à la demande de [[Jérôme Clément]], président de La Sept<ref name=lesoir.be2>{{lien web |titre=FR3 : La grille Chancel|url= http://www.lesoir.be/archive/recup/%252Ffr3-la-grille-chancel_t-19900122-Z02A4N.html |site=lesoir.be}}</ref> du {{date-|3 février 1990}}<ref name="10ans"/> au {{date-|25 avril 1992}}, dans le cadre de ''La Sept sur la 3''<ref name="La Sept sur la 3">{{Lien web |auteur= Olivier Millot |titre= Aux origines d'Arte… était la Sept |url= http://www.telerama.fr/television/aux-origines-d-arte-etait-la-sept,67589.php |site= telerama.fr |date= 6 avril 2011 }}</ref>.


==== Programmes emblématiques ====
==== Programmes emblématiques ====
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* ''[[Tours du monde, tours du ciel]]'', série de [[Robert Pansard-Besson]],
* ''[[Tours du monde, tours du ciel]]'', série de [[Robert Pansard-Besson]],
* ''[[Le dessous des cartes]]'', série de [[Jean-Christophe Victor]],
* ''[[Le dessous des cartes]]'', série de [[Jean-Christophe Victor]],
* ''[[Architectures]]'', série de [[Richard Copans]] et [[Stan Neumann]],
* ''[[Les Documents interdits]]'',
* ''[[Océaniques]]'', série de [[Pierre-André Boutang]],
* ''[[Océaniques]]'', série de [[Pierre-André Boutang]],
* ''[[Les Documents interdits]]'',
* ''[[La Ville Louvre]]'', documentaire de [[Nicolas Philibert]].
* ''[[La Ville Louvre]]'', documentaire de [[Nicolas Philibert]].


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Le {{date-|4 septembre 1991}}, La Sept crée [[Arte France Cinéma|La Sept Cinéma]], une société de production cinématographique. En {{date-|juillet 1992}}, elle fonde La Sept Vidéo, une société de production, d’édition et de commercialisation de vidéos<ref name="10ans"/>.
Le {{date-|4 septembre 1991}}, La Sept crée [[Arte France Cinéma|La Sept Cinéma]], une société de production cinématographique. En {{date-|juillet 1992}}, elle fonde La Sept Vidéo, une société de production, d’édition et de commercialisation de vidéos<ref name="10ans"/>.


Le {{date-|30 mai 1992}}, Arte commence sa diffusion par câble et satellite lors d’une soirée spéciale en direct de l’[[Opéra de Strasbourg]]. Le {{date-|26 septembre 1992}}, la chaîne étend sa visibilité en France en récupérant le {{5e|réseau}} hertzien terrestre français, jusqu’alors attribué à [[La Cinq]] qui vient de faire faillite<ref name="10ans"/>{{,}}<ref name="Histoireentreprise">{{Lien web |url=http://www.histoire-entreprises.fr/he-le-magazine/arte-une-aventure-franco-allemande/ |titre=Arte, une aventure franco-allemande |site=histoire-entreprises.fr |auteur=Aurélie Marx |date=11 septembre 2013 |consulté le=4 décembre 2015}}.</ref>. La Sept a perdu son rôle de diffuseur et n’est plus qu’une société d’édition de programmes de télévision intégrée à Arte.
Le {{date-|30 mai 1992}}, Arte commence sa diffusion par câble et satellite lors d’une soirée spéciale en direct de l’[[Opéra de Strasbourg]]. Le {{date-|28 septembre 1992}}, la chaîne étend sa visibilité en France en récupérant le {{5e|réseau}} hertzien terrestre français, jusqu’alors attribué à [[La Cinq]] qui vient de faire faillite<ref name="10ans"/>{{,}}<ref name="Histoireentreprise">{{Lien web |url=http://www.histoire-entreprises.fr/he-le-magazine/arte-une-aventure-franco-allemande/ |titre=Arte, une aventure franco-allemande |site=histoire-entreprises.fr |auteur=Aurélie Marx |date=11 septembre 2013 |consulté le=4 décembre 2015}}.</ref>. La Sept a perdu son rôle de diffuseur et n’est plus qu’une société d’édition de programmes de télévision intégrée à Arte.


=== La Sept-Arte (1993-2000) ===
=== La Sept-Arte (1993-2000) ===
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En {{date-|mai 1994}}, La Sept-Arte lance Arte Éditions, qui doit prolonger les programmes de la chaîne dans le domaine du livre et du multimédia<ref name="10ans"/>.
En {{date-|mai 1994}}, La Sept-Arte lance Arte Éditions, qui doit prolonger les programmes de la chaîne dans le domaine du livre et du multimédia<ref name="10ans"/>.


En 1994, une nouvelle chaîne publique voit le jour : [[La Cinquième]]. Le [[Liste des ministres français de la Communication|ministre de la Communication]] [[Nicolas Sarkozy]] impose alors la création le {{date-|1 décembre 1994}} d’un [[groupement d'intérêt économique|groupement d’intérêt économique]] (GIE) incluant La Sept-Arte et La Cinquième afin de faire des économies. À partir du {{date-|13 décembre 1994}}, les deux chaînes doivent se partager le canal {{n°|5}} : La Cinquième diffuse ses programmes de {{heure|3|}} à {{heure|19}} et Arte diffuse les siens le reste du temps<ref name="CinquièmeIna">{{Lien web |url=http://www.ina.fr/contenus-editoriaux/articles-editoriaux/la-cinquieme-la-chaine-de-la-connaissance/ |titre=La Cinquième, la chaîne de la connaissance |site=le site de l'Ina |date=4 décembre 2014 |consulté le=4 décembre 2015}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url=http://www.leparisien.fr/espace-premium/culture-loisirs/france-5-leur-doit-beaucoup-07-12-2014-4353601.php |titre=France 5 leur doit beaucoup |site=le site du [[Le Parisien|Parisien]] |date=7 décembre 1994 |consulté le=4 décembre 2015}}.</ref>.
En 1994, une nouvelle chaîne publique voit le jour : [[La Cinquième]]. Le [[Liste des ministres français de la Communication|ministre de la Communication]] [[Nicolas Sarkozy]] impose alors la création le {{date-|1 décembre 1994}} d’un [[groupement d'intérêt économique|groupement d’intérêt économique]] (GIE) incluant La Sept-Arte et La Cinquième afin de faire des économies. À partir du {{date-|13 décembre 1994}}, les deux chaînes doivent se partager le canal {{n°|5}} : La Cinquième diffuse ses programmes de {{heure|3|}} à {{heure|19}} et Arte diffuse les siens le reste du temps<ref name="CinquièmeIna">{{Lien web |url=http://www.ina.fr/contenus-editoriaux/articles-editoriaux/la-cinquieme-la-chaine-de-la-connaissance/ |titre=La Cinquième, la chaîne de la connaissance |site=Ina |date=4 décembre 2014 |consulté le=4 décembre 2015}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|url=http://www.leparisien.fr/espace-premium/culture-loisirs/france-5-leur-doit-beaucoup-07-12-2014-4353601.php |titre=France 5 leur doit beaucoup |site=[[Le Parisien]] |date=7 décembre 1994 |consulté le=4 décembre 2015}}.</ref>.


Le {{date-|24 juin 1996}}, la chaîne [[Festival (chaîne de télévision)|Festival]] (future [[France 4]]) fait ses débuts. La Sept-Arte en est actionnaire à hauteur de 11 %<ref>{{Lien web |url=http://www.liberation.fr/medias/1996/06/24/festival-fait-son-cinema-a-la-tele-la-chaine-des-avant-premieres-demarre-aujourd-hui-sur-le-cable_173529 |titre=Festival fait son cinéma à la télé |site=le site de [[Libération (journal)|Libération]] |auteur=Martine Esquirou |date=24 juin 1996 |consulté le=4 décembre 2015}}.</ref>.
Le {{date-|24 juin 1996}}, la chaîne [[Festival (chaîne de télévision)|Festival]] (future [[France 4]]) fait ses débuts. La Sept-Arte en est actionnaire à hauteur de 11 %<ref>{{Lien web |url=http://www.liberation.fr/medias/1996/06/24/festival-fait-son-cinema-a-la-tele-la-chaine-des-avant-premieres-demarre-aujourd-hui-sur-le-cable_173529 |titre=Festival fait son cinéma à la télé |site=[[Libération (journal)|Libération]] |auteur=Martine Esquirou |date=24 juin 1996 |consulté le=4 décembre 2015}}.</ref>.


Fin 1996, face à l’échec du GIE La Sept-Arte/La Cinquième en termes d’économies, le [[Ministère de la Culture (France)|ministre de la Culture]] [[Philippe Douste-Blazy]] envisage la création d’une nouvelle société dotée d’un budget propre<ref>{{Lien web |url=http://www.liberation.fr/medias/1996/08/31/cinquieme-arte-mariage-force-le-gouvernement-veut-rapprocher-les-deux-chaines-pour-faire-des-economi_178547 |titre=Cinquième-Arte, mariage forcé. |site=le site de Libération |auteur=Martine Esquirou |date=31 août 1996 |consulté le=4 décembre 2015}}.</ref>. Cette structure est mise en place par le [[Gouvernement Lionel Jospin|gouvernement Jospin]] après les [[élections législatives françaises de 1997]]<ref name="CinquièmeIna"/>.
Fin 1996, face à l’échec du GIE La Sept-Arte/La Cinquième en termes d’économies, le [[Ministère de la Culture (France)|ministre de la Culture]] [[Philippe Douste-Blazy]] envisage la création d’une nouvelle société dotée d’un budget propre<ref>{{Lien web |url=http://www.liberation.fr/medias/1996/08/31/cinquieme-arte-mariage-force-le-gouvernement-veut-rapprocher-les-deux-chaines-pour-faire-des-economi_178547 |titre=Cinquième-Arte, mariage forcé|site=Libération |auteur=Martine Esquirou |date=31 août 1996 |consulté le=4 décembre 2015}}.</ref>. Cette structure est mise en place par le [[Gouvernement Lionel Jospin|gouvernement Jospin]] après les [[élections législatives françaises de 1997]]<ref name="CinquièmeIna"/>.


Le {{date-|16 juillet 1998}}, La Sept Cinéma prend le nom d’[[Arte France Cinéma]]<ref name="10ans"/>.
Le {{date-|16 juillet 1998}}, La Sept Cinéma prend le nom d’[[Arte France Cinéma]]<ref name="10ans"/>.


En {{date-|septembre 1999}}, La Sept-Arte/La Cinquième devient actionnaire de la chaîne francophone internationale [[TV5 Monde]] à hauteur de 12,5 %. TV5 Monde diffuse quelques émissions d’Arte France qu’elle co-produit ou achète et dont elle réalise le sous-titrage en {{unité|13|langues}}<ref name="Arte20ans">{{pdf}}{{Lien web |url=http://www.arte.tv/sites/fr/corporate/files/1992-2010_ARTE_20ans_FR.pdf |titre=Arte 20 ans |site=le site d'Arte |consulté le=4 décembre 2015}}.</ref>{{,}}<ref name="ArteTV5">{{Lien web |url=http://pro.arte.tv/groupe-arte/international_tv5_monde/ |titre=Partenariat entre Arte France et TV5 Monde |site=le site d'Arte |consulté le=4 décembre 2015}}.</ref>.
En {{date-|septembre 1999}}, La Sept-Arte/La Cinquième devient actionnaire de la chaîne francophone internationale [[TV5 Monde]] à hauteur de 12,5 %. TV5 Monde diffuse quelques émissions d’Arte France qu’elle co-produit ou achète et dont elle réalise le sous-titrage en {{nobr|13 langues}}<ref name="Arte20ans">{{pdf}}{{Lien web |url=http://www.arte.tv/sites/fr/corporate/files/1992-2010_ARTE_20ans_FR.pdf |titre=Arte 20 ans |site=arte.tv|consulté le=4 décembre 2015}}.</ref>{{,}}<ref name="ArteTV5">{{Lien web |url=http://pro.arte.tv/groupe-arte/international_tv5_monde/ |titre=Partenariat entre Arte France et TV5 Monde |site=arte.tv|consulté le=4 décembre 2015}}.</ref>.


Au moment de la création du groupe [[France Télévisions]] en 2000, le [[Gouvernement Lionel Jospin|gouvernement Jospin]], sa [[Ministère de la Culture (France)|ministre de la Culture et de la Communication]] [[Catherine Trautmann]] et le directeur des chaînes publiques [[Marc Tessier]] veulent faire passer le groupement La Sept-Arte /[[La Cinquième]] dans le giron de la nouvelle holding publique. [[Jérôme Clément]], président du Comité de gérance d’Arte, obtient avec l’appui des Allemands qu’Arte soit maintenue en dehors de cette holding par un amendement voté au [[Sénat (France)|Sénat]] le {{date-|18 janvier 2000}}. La chaîne reste donc indépendante<ref>{{Lien web |url=http://www.culturecommunication.gouv.fr/Ministere/Histoire-du-ministere/Les-ministres/Catherine-Trautmann |titre=Catherine Trautmann |site=le site du [[Ministère de la Culture (France)|Ministère de la Culture]] |date=29 avril 2013 |consulté le=4 décembre 2015}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url=http://www.lepoint.fr/actualites-medias/2008-01-09/france-tele-sans-pub-arte-ne-se-sent-pas-inquietee/1253/0/217792 |titre=France Télé sans pub : Arte ne se sent pas inquiétée |site=le site du [[Le Point|Point]] |auteur=Emmanuel Berretta |date=9 janvier 2008 |consulté le=4 décembre 2015}}.</ref>{{,}}<ref>{{Ouvrage |auteur1=Marc Endeweld |titre=France Télévisions, Off the Record |sous-titre=Histoires secrètes d'une télé publique sous influences |éditeur=Éditions Flammarion |année= |pages totales=479 |isbn=978-2-08-125442-8 |isbn10=2081254425 |présentation en ligne=https://books.google.com/books?id=ZkKQVznJIGQC&pg=PT80&dq=arte+Catherine+Trautmann+ind%C3%A9pendante}}.</ref>, tandis que La Cinquième intègre France Télévisions le {{date-|2 août 2000}} et prend le nom de [[France 5]] le {{date-|7 janvier 2002}}<ref name="CinquièmeIna"/>.
Au moment de la création du groupe [[France Télévisions]] en 2000, le [[Gouvernement Lionel Jospin|gouvernement Jospin]], sa [[Ministère de la Culture (France)|ministre de la Culture et de la Communication]] [[Catherine Trautmann]] et le directeur des chaînes publiques [[Marc Tessier]] veulent faire passer le groupement La Sept-Arte /[[La Cinquième]] dans le giron de la nouvelle holding publique. [[Jérôme Clément]], président du Comité de gérance d’Arte, obtient avec l’appui des Allemands qu’Arte soit maintenue en dehors de cette holding par un amendement voté au [[Sénat (France)|Sénat]] le {{date-|18 janvier 2000}}. La chaîne reste donc indépendante<ref>{{Lien web |url=http://www.culturecommunication.gouv.fr/Ministere/Histoire-du-ministere/Les-ministres/Catherine-Trautmann |titre=Catherine Trautmann |site=[[Ministère de la Culture (France)|Ministère de la Culture]] |date=29 avril 2013 |consulté le=4 décembre 2015}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url=http://www.lepoint.fr/actualites-medias/2008-01-09/france-tele-sans-pub-arte-ne-se-sent-pas-inquietee/1253/0/217792 |titre=France Télé sans pub : Arte ne se sent pas inquiétée |site=le site du [[Le Point|Point]] |auteur=Emmanuel Berretta |date=9 janvier 2008 |consulté le=4 décembre 2015}}.</ref>{{,}}<ref>{{Ouvrage |auteur1=Marc Endeweld |titre=France Télévisions, Off the Record |sous-titre=Histoires secrètes d'une télé publique sous influences |éditeur=Éditions Flammarion |année= |pages totales=479 |isbn=978-2-08-125442-8 |isbn10=2081254425 |présentation en ligne=https://books.google.com/books?id=ZkKQVznJIGQC&pg=PT80&dq=arte+Catherine+Trautmann+ind%C3%A9pendante}}.</ref>, tandis que La Cinquième intègre France Télévisions le {{date-|2 août 2000}} et prend le nom de [[France 5]] le {{date-|7 janvier 2002}}<ref name="CinquièmeIna"/>.


=== Arte France (depuis 2000) ===
=== Arte France (depuis 2000) ===
Le {{date-|1 août 2000}}, La Sept-Arte prend le nom d’Arte France. Le {{date-|5 mars 2001}}, La Sept Vidéo change de nom pour celui d’Arte France Développement<ref name="10ans"/>.
Le {{date-|1 août 2000}}, La Sept-Arte prend le nom d’Arte France. Le {{date-|5 mars 2001}}, La Sept Vidéo change de nom pour celui d’Arte France Développement<ref name="10ans"/>.


En 2001, Arte France devient actionnaire à 25 % de l’[[Agence française de coopération médias]] (CFI), chargée d’aider le développement des médias des pays du Sud<ref>{{Lien web |url=http://www.cfi.fr/fr/content/linstitution |titre=CFI - L'institution |site=cfi.fr |consulté le=4 décembre 2015}}.</ref>. Une convention fixant le cadre de la collaboration est signée entre les deux sociétés le {{date-|23 février 2012}}<ref>{{Lien web |url=http://pro.arte.tv/2012/02/cfi-arte-france-signature-dune-convention-cadre-de-collaboration/ |titre=CFI / ARTE France : Signature d’une convention cadre de collaboration |site=le site d'Arte |date=24 février 2012 |consulté le=4 décembre 2015}}.</ref>. En {{date-|juin 2001}}, Arte France devient actionnaire à 15 % de la nouvelle chaîne culturelle canadienne francophone [[ICI ARTV|ARTV]]<ref name="Arte20ans"/>. Elle revend sa participation à [[Société Radio-Canada|Radio Canada]] le {{date-|14 mars 2015}}<ref>{{Lien web |url=http://www.lepoint.fr/bourse/arte-sort-de-ici-artv-nouveau-partenariat-avec-radio-canada-14-03-2015-1912791_81.php |titre=Arte sort de ICI-ARTV, nouveau partenariat avec Radio-Canada |site=le site du [[Le Point|Point]] |date=14 mars 2015 |consulté le=4 décembre 2015}}.</ref>.
En 2001, Arte France devient actionnaire à 25 % de l’[[Agence française de coopération médias]] (CFI), chargée d’aider le développement des médias des pays du Sud<ref>{{Lien web |url=http://www.cfi.fr/fr/content/linstitution |titre=CFI - L'institution |site=cfi.fr |consulté le=4 décembre 2015}}.</ref>. Une convention fixant le cadre de la collaboration est signée entre les deux sociétés le {{date-|23 février 2012}}<ref>{{Lien web |url=http://pro.arte.tv/2012/02/cfi-arte-france-signature-dune-convention-cadre-de-collaboration/ |titre=CFI / ARTE France : Signature d’une convention cadre de collaboration |site=arte.tv|date=24 février 2012 |consulté le=4 décembre 2015}}.</ref>. En {{date-|juin 2001}}, Arte France devient actionnaire à 15 % de la nouvelle chaîne culturelle canadienne francophone [[ICI ARTV|ARTV]]<ref name="Arte20ans"/>. Elle revend sa participation à [[Société Radio-Canada|Radio Canada]] le {{date-|14 mars 2015}}<ref>{{Lien web |url=http://www.lepoint.fr/bourse/arte-sort-de-ici-artv-nouveau-partenariat-avec-radio-canada-14-03-2015-1912791_81.php |titre=Arte sort de ICI-ARTV, nouveau partenariat avec Radio-Canada |site=[[Le Point]] |date=14 mars 2015 |consulté le=4 décembre 2015}}.</ref>.


En {{date-|septembre 2002}}, Arte France lance [[Arte radio|Arte Radio]], une [[webradio]] à la demande qui propose des formats courts (reportages, documentaires, créations sonores...)<ref name="Datesclés">{{Lien web |url=http://www.arte.tv/sites/fr/corporate/category/themes/les-dates-cles/ |titre=Dates clés |site=le site d'Arte |consulté le=4 décembre 2015}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url=http://arteradio.com/content/informations_contacts |titre=Informations |site=le site d'Arte Radio |consulté le=4 décembre 2015}}.</ref>.
En {{date-|septembre 2002}}, Arte France lance [[Arte radio|Arte Radio]], une [[webradio]] à la demande qui propose des formats courts (reportages, documentaires, créations sonores...)<ref name="Datesclés">{{Lien web |url=http://www.arte.tv/sites/fr/corporate/category/themes/les-dates-cles/ |titre=Dates clés |site=arte.tv|consulté le=4 décembre 2015}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url=http://arteradio.com/content/informations_contacts |titre=Informations |site=Arte Radio |consulté le=4 décembre 2015}}.</ref>.


En 2008, lors de création de la holding [[France Médias Monde|Audiovisuel extérieur de la France]] (AEF), Arte France réduit sa participation dans TV5 Monde à moins de 4 %<ref name="ArteTV5"/>.
En 2008, lors de création de la holding [[France Médias Monde|Audiovisuel extérieur de la France]] (AEF), Arte France réduit sa participation dans TV5 Monde à moins de 4 %<ref name="ArteTV5"/>.


Début juillet 2020, la présidente [[Véronique Cayla]] doit quitter son poste alors qu’elle arrive en fin de carrière à {{nombre|70|ans}}<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Bruno Patino nommé à la tête d'Arte France |url=https://www.lesechos.fr/tech-medias/medias/bruno-patino-nomme-a-la-tete-darte-france-1217502 |site=Les Echos |date=2020-06-22 |consulté le=2020-06-23}}</ref>. [[Bruno Patino]] est nommé à sa place à la tête d’Arte France<ref>{{Article |langue=fr |titre=Bruno Patino devient le nouveau président d’Arte France |périodique=Le Monde.fr |date=2020-06-22 |lire en ligne=https://www.lemonde.fr/economie/article/2020/06/22/bruno-patino-devient-le-nouveau-president-d-arte-france_6043792_3234.html |consulté le=2020-06-23 }}</ref>.
Début juillet 2020, la présidente [[Véronique Cayla]] doit quitter son poste alors qu’elle arrive en fin de carrière à {{nobr|70 ans}}<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Bruno Patino nommé à la tête d'Arte France |url=https://www.lesechos.fr/tech-medias/medias/bruno-patino-nomme-a-la-tete-darte-france-1217502 |site=Les Échos |date=2020-06-22 |consulté le=2020-06-23}}</ref>. [[Bruno Patino]] est nommé à sa place à la tête d’Arte France<ref>{{Article |langue=fr |titre=Bruno Patino devient le nouveau président d’Arte France |périodique=Le Monde.fr |date=2020-06-22 |lire en ligne=https://www.lemonde.fr/economie/article/2020/06/22/bruno-patino-devient-le-nouveau-president-d-arte-france_6043792_3234.html |consulté le=2020-06-23 }}</ref>.


=== Identité visuelle ===
=== Identité visuelle ===
Le premier habillage, conçu par Hélène Guétary, met en scène des personnages insolites, telles des sœurs jumelles, ou des moutons qui occupent les nuits de la chaîne pendant plus de {{nombre|15|ans}} pour accompagner les téléspectateurs dans leur sommeil. Cet interlude bénéficie d’une reconnaissance remarquable<ref>''Le choix d'Arte'', de Jérôme Clément, édition Grasset, 2011, {{p.|178}}.</ref>, et a même été commercialisé en vidéocassette<ref>{{Lien web | url = https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb38511276k | titre = Notice bibliographique | site = [[Bibliothèque nationale de France|BNF]]}}</ref>. [[Radio Nova]] signe la bande-son.
Le premier habillage, conçu par Hélène Guétary, met en scène des personnages insolites, telles des sœurs jumelles, ou des moutons qui occupent les nuits de la chaîne pendant plus de {{nobr|15 ans}} pour accompagner les téléspectateurs dans leur sommeil. Cet interlude bénéficie d’une reconnaissance remarquable<ref>''Le choix d'Arte'', de Jérôme Clément, édition Grasset, 2011, {{p.|178}}.</ref> et a même été commercialisé en vidéocassette<ref>{{Lien web | url = https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb38511276k | titre = Notice bibliographique | site = [[Bibliothèque nationale de France|BNF]]}}</ref>. [[Radio Nova]] signe la bande-son.


En janvier 1995, la chaîne change d’habillage et de charte graphique conçus par l’agence britannique Lambie-Naim & Company. La typographie du logo évolue pour être plus lisible, opte pour une couleur orange et s’affiche à l’écran avec un angle à 4 degrés.
En janvier 1995, la chaîne change d’habillage et de charte graphique conçus par l’agence britannique Lambie-Naim & Company. La typographie du logo évolue pour être plus lisible, opte pour une couleur orange et s’affiche à l’écran avec un angle à 4 degrés.
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Pour les vacances de Noël 2005, Hélène Guétary réalise un habillage mettant en scène des personnages de toutes origines chantant des chansons de Noël dans leurs langues et dans leurs tenues de fête traditionnelles.
Pour les vacances de Noël 2005, Hélène Guétary réalise un habillage mettant en scène des personnages de toutes origines chantant des chansons de Noël dans leurs langues et dans leurs tenues de fête traditionnelles.


Avec les nouvelles technologies, Arte doit évoluer son mode de diffusion numérique. Par conséquent, la chaîne lance le 6 septembre 2008 un habillage revisité par l’agence Luxlotusliner<ref>{{Lien web | url = https://www.arte.tv/sites/corporate/2008-2/ | titre = Cartouche aux couleurs vitaminées | site = arte.tv}}</ref> réalisé en [[Format 16/9|16/9]] et en haute définition. Chaque jingle montre un visage d’homme, de femme ou d’enfant regardant face à la caméra, tel un portrait photographique. La musique est signée Tibo Javoy et [[Keren Ann]], et supervisée par Nova Prod.
Avec les nouvelles technologies, Arte doit évoluer son mode de diffusion numérique. Par conséquent, la chaîne lance le 6 septembre 2008 un habillage revisité par l’agence Luxlotusliner<ref>{{Lien web | url = https://www.arte.tv/sites/corporate/2008-2/ | titre = Cartouche aux couleurs vitaminées | site = arte.tv}}</ref> réalisé en [[Format 16/9|16/9]] et en haute définition. Chaque jingle montre un visage d’homme, de femme ou d’enfant regardant face à la caméra, tel un portrait photographique. La musique est signée Tibo Javoy et [[Keren Ann]] et supervisée par Nova Prod.


Le 28 février 2011, Arte met en place un nouvel habillage et un logo qui se pare d’une couleur rouge tout en gardant sa forme<ref>{{Lien web | url = http://download.pro.arte.tv/archives/presse/3529190.pdf | titre = Communiqué de presse : Arte change d'habillage le 28 février | site = arte.tv | date = 7 février 2011}}</ref>.
Le 28 février 2011, Arte met en place un nouvel habillage et un logo qui se pare d’une couleur rouge tout en gardant sa forme<ref>{{Lien web | url = http://download.pro.arte.tv/archives/presse/3529190.pdf | titre = Communiqué de presse : Arte change d'habillage le 28 février | site = arte.tv | date = 7 février 2011}}</ref>.
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Fichier:La Sept 1986 logo.png|Logo de La Sept du 30 mai 1989 au 30 mai 1992.
Fichier:La Sept 1986 logo.png|Logo de La Sept du 30 mai 1989 au 30 mai 1992.
Fichier:ARTE logo 1989.png|Logo de La Sept-Arte du {{date-|30 mai 1992}} au {{date-|2 janvier 1995}}
Fichier:ARTE logo 1989.png|Logo de La Sept-Arte du {{date-|30 mai 1992}} au {{date-|2 janvier 1995}}
Fichier:Arte (1995-2011).svg|Ancien logo du 2 janvier 1995 au 3 janvier 2004.
Fichier:Arte-Logo.svg|Ancien logo du 2 janvier 1995 au 3 janvier 2004.
Fichier:Logo-arte-schief.svg|Ancien logo du {{date-|3 janvier 2004||}} au {{date-|28 février 2011}}.
Fichier:Logo-arte-schief.svg|Ancien logo du {{date-|3 janvier 2004||}} au {{date-|28 février 2011}}.
Fichier:Arte Logo 2011.svg|Ancien logo d'Arte du {{date-|28 février 2011}} au {{date-|25 mars 2017}}.
Fichier:Arte Logo 2011.svg|Ancien logo d'Arte du {{date-|28 février 2011}} au {{date-|25 mars 2017}}.
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=== Dirigeants ===
=== Dirigeants ===
==== Le Directoire ====
==== Le Directoire ====
Le Directoire assure la gestion de la société. Il est composé de trois membres nommés pour cinq ans : le président, le directeur général et le directeur de la gestion et de la coordination<ref name="OrganesDécision">{{Lien web |url=http://www.arte.tv/sites/fr/corporate/conseil-de-surveillance/ |titre=Les organes de décision |site=le site d'Arte |consulté le=4 décembre 2015}}.</ref>.
Le Directoire assure la gestion de la société. Il est composé de trois membres nommés pour cinq ans : le président, le directeur général et le directeur de la gestion et de la coordination<ref name="OrganesDécision">{{Lien web |url=http://www.arte.tv/sites/fr/corporate/conseil-de-surveillance/ |titre=Les organes de décision |site=arte.tv|consulté le=4 décembre 2015}}.</ref>.


{{Début de colonnes|taille=30}}
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* [[Georges Duby]] : {{date-|octobre 1986||}}<ref>{{Ouvrage |langue=fr |auteur1=Charles-M. de La Roncière |auteur2=Marie-Françoise Attard-Maraninchi |titre=Georges Duby |sous-titre=L'art et l'image : une anthologie |éditeur=Éditions Parenthèses |lieu=Marseille |année=2000 |pages totales=203 |isbn=978-2-86364-623-6 |isbn10=2863646230 |bnf=37646286r |présentation en ligne=https://books.google.com/books?id=HzHsLkR7TPYC&pg=PA167&dq=Jean-Loup+Arnaud+la+sept}}.</ref> - {{date-|janvier 1989||}} ;
* [[Georges Duby]] : {{date-|octobre 1986||}}<ref>{{Ouvrage |langue=fr |auteur1=Charles-M. de La Roncière |auteur2=Marie-Françoise Attard-Maraninchi |titre=Georges Duby |sous-titre=L'art et l'image : une anthologie |éditeur=Éditions Parenthèses |lieu=Marseille |année=2000 |pages totales=203 |isbn=978-2-86364-623-6 |isbn10=2863646230 |bnf=37646286r |présentation en ligne=https://books.google.com/books?id=HzHsLkR7TPYC&pg=PA167&dq=Jean-Loup+Arnaud+la+sept}}.</ref> - {{date-|janvier 1989||}} ;
* [[Jérôme Clément]]<ref group="N">[[Jérôme Clément]], président, est aussi président du Comité de gérance d'[[Arte]] GEIE du {{date-|1 mai 1991}} au {{date-|31 décembre 1998}} puis du {{date-|1 janvier 2003}} au {{date-|31 décembre 2006}} et vice-président du {{date-|1 janvier 1999}} au {{date-|31 décembre 2002}} puis du {{date-|1 janvier 2007}} au {{date-|31 décembre 2010}}.</ref> : {{date-|janvier 1989||}}<ref name="10ans"/> - {{date-|21 mars 2011||}} ;
* [[Jérôme Clément]]<ref group="N">[[Jérôme Clément]], président, est aussi président du Comité de gérance d'[[Arte]] GEIE du {{date-|1 mai 1991}} au {{date-|31 décembre 1998}} puis du {{date-|1 janvier 2003}} au {{date-|31 décembre 2006}} et vice-président du {{date-|1 janvier 1999}} au {{date-|31 décembre 2002}} puis du {{date-|1 janvier 2007}} au {{date-|31 décembre 2010}}.</ref> : {{date-|janvier 1989||}}<ref name="10ans"/> - {{date-|21 mars 2011||}} ;
* [[Véronique Cayla]]<ref group="N">[[Véronique Cayla]], présidente, est aussi présidente du Comité de gérance d'[[Arte]] GEIE du {{date-|1 janvier 2011}} au {{date-|31 décembre 2015}}.</ref> : {{date-|22 mars 2011||}}<ref name="10ans"/> - {{date-|04 juillet 2020||}}<ref>{{Lien web |url=https://www.lesechos.fr/26/10/2010/LesEchos/20792-144-ECH_veronique-cayla-prendra-la-tete-d-arte-france-en-2011.htm |titre=Véronique Cayla prendra la tête d'Arte France en 2011 |site=le site des Échos |auteur=Nathalie Silbert |date=26 octobre 2010 |consulté le=4 décembre 2015}}.</ref>.
* [[Véronique Cayla]]<ref group="N">[[Véronique Cayla]], présidente, est aussi présidente du Comité de gérance d'[[Arte]] GEIE du {{date-|1 janvier 2011}} au {{date-|31 décembre 2015}}.</ref> : {{date-|22 mars 2011||}}<ref name="10ans"/> - {{date-|04 juillet 2020||}}<ref>{{Lien web |url=https://www.lesechos.fr/26/10/2010/LesEchos/20792-144-ECH_veronique-cayla-prendra-la-tete-d-arte-france-en-2011.htm |titre=Véronique Cayla prendra la tête d'Arte France en 2011 |site=Les Échos |auteur=Nathalie Silbert |date=26 octobre 2010 |consulté le=4 décembre 2015}}.</ref>.
* [[Bruno Patino]]<ref group="N">[[Bruno Patino]], président, est aussi président du Comité de gérance d'[[Arte]] GEIE du {{date-|05 juillet 2020}}.</ref> : depuis le {{date-|05 juillet 2020||}}<ref>{{Lien web |url=https://www.arte.tv/sites/corporate/bruno-patino/.htm |titre=Bruno Patino |site=Arte Corporate |auteur=Arte |date=5 juillet 2020}}.</ref>.
* [[Bruno Patino]]<ref group="N">[[Bruno Patino]], président, est aussi président du Comité de gérance d'[[Arte]] GEIE du {{date-|05 juillet 2020}}.</ref> : depuis le {{date-|05 juillet 2020||}}<ref>{{Lien web |url=https://www.arte.tv/sites/corporate/bruno-patino/.htm |titre=Bruno Patino |site=arte.tv|date=5 juillet 2020}}.</ref>.
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* [[Victor Rocaries]]<ref group="N">[[Victor Rocaries]], directeur général, est aussi directeur des programmes d'[[Arte]] GEIE du {{date-|29 septembre 1993}} au {{date-|31 décembre 2004}} et directeur de la gestion du {{date-|1 janvier 2005}} au {{date-|31 décembre 2012}}.</ref> : 1992 - 1993
* [[Victor Rocaries]]<ref group="N">[[Victor Rocaries]], directeur général, est aussi directeur des programmes d'[[Arte]] GEIE du {{date-|29 septembre 1993}} au {{date-|31 décembre 2004}} et directeur de la gestion du {{date-|1 janvier 2005}} au {{date-|31 décembre 2012}}.</ref> : 1992 - 1993
* [[Hélène Font]] : 1993 - {{date-|19 mars 2001||}}
* [[Hélène Font]] : 1993 - {{date-|19 mars 2001||}}
* [[Jean Rozat]] : {{date-|20 mars 2001||}}<ref>{{Lien web |url=http://www.arte.tv/sites/fr/corporate/files/2001_RapportAnnuel_FR.pdf |format= pdf |titre= Rapport d'activité 2001 |site= le site d'Arte |date= août 2002 |consulté le= 5 décembre 2015}}.</ref> - {{date-|22 mars 2011||}}
* [[Jean Rozat]] : {{date-|20 mars 2001||}}<ref>{{Lien web |url=http://www.arte.tv/sites/fr/corporate/files/2001_RapportAnnuel_FR.pdf |format= pdf |titre= Rapport d'activité 2001 |site=arte.tv|date= août 2002 |consulté le= 5 décembre 2015}}.</ref> - {{date-|22 mars 2011||}}
* [[Anne Durupty]]<ref group="N">[[Anne Durupty]], directrice générale, est aussi vice-présidente du Comité de gérance d'[[Arte]] GEIE depuis le {{date-|1 janvier 2016}}.</ref> : {{date-|23 mars 2011}} - {{date-|31 juillet 2018}}<ref>{{Lien web |url= http://www.programme.tv/news/actu/8207-entree-en-fonction-de-veronique-cayla-a-la-tete-d-arte/ |titre= Entrée en fonction de Véronique Cayla à la tête d'Arte |site= le site de [[Télé 2 semaines]] |auteur= B.R. |date= 23 mars 2011 |consulté le= 5 décembre 2015}}.</ref>
* [[Anne Durupty]]<ref group="N">[[Anne Durupty]], directrice générale, est aussi vice-présidente du Comité de gérance d'[[Arte]] GEIE depuis le {{date-|1 janvier 2016}}.</ref> : {{date-|23 mars 2011}} - {{date-|31 juillet 2018}}<ref>{{Lien web |url= http://www.programme.tv/news/actu/8207-entree-en-fonction-de-veronique-cayla-a-la-tete-d-arte/ |titre= Entrée en fonction de Véronique Cayla à la tête d'Arte |site=[[Télé 2 semaines]] |auteur= B.R. |date= 23 mars 2011 |consulté le= 5 décembre 2015}}.</ref>
* [[Régine Hatchondo]] : {{date-|01 août 2018}} - {{date-|21 octobre 2020}}
* [[Régine Hatchondo]] : {{date-|01 août 2018}} - {{date-|21 octobre 2020}}
* [[Frédéric Béreyziat]] : depuis le {{date-|22 octobre 2020}} {{Fin de bloc solidaire}}
* [[Frédéric Béreyziat]] : depuis le {{date-|22 octobre 2020}} {{Fin de bloc solidaire}}
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==== Le Conseil de surveillance ====
==== Le Conseil de surveillance ====
Le Conseil de surveillance décide des grandes orientations stratégiques et économiques, et contrôle et nomme les membres du Directoire. Il est composé de onze membres qui se réunissent quatre fois par an<ref name="OrganesDécision"/>.
Le Conseil de surveillance décide des grandes orientations stratégiques et économiques. Il contrôle et nomme les membres du Directoire. Il est composé de onze membres qui se réunissent quatre fois par an<ref name="OrganesDécision"/>.


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'''Présidents du conseil de surveillance :'''
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* [[Georges Duby]] : {{date-|mars 1989}} – {{date-|30 juin 1993}} ;
* [[Georges Duby]] : {{date-|mars 1989}} – {{date-|30 juin 1993}} ;
* [[Bernard-Henri Lévy]] : depuis le {{date-|1 juillet 1993}}<ref>{{Lien web |url=https://www.lesechos.fr/01/07/1993/LesEchos/16423-117-ECH_bernard-henri-levy-nomme-president-du-conseil-de-surveillance-de-la-sept-arte.htm |titre=Bernard-Henri Lévy nommé président du conseil de surveillance de La Sept-Arte |site=le site de [[Les Échos]] |date=1 juillet 1993 |consulté le=4 décembre 2015}}.</ref>.
* [[Bernard-Henri Lévy]] : depuis le {{date-|1 juillet 1993}}<ref>{{Lien web |url=https://www.lesechos.fr/01/07/1993/LesEchos/16423-117-ECH_bernard-henri-levy-nomme-president-du-conseil-de-surveillance-de-la-sept-arte.htm |titre=Bernard-Henri Lévy nommé président du conseil de surveillance de La Sept-Arte |site=[[Les Échos]] |date=1 juillet 1993 |consulté le=4 décembre 2015}}.</ref>.
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'''Vice-présidents :'''
'''Vice-présidents :'''
* [[Michel Guy]] : 1989<ref>{{Lien web |url=http://www.culturecommunication.gouv.fr/Ministere/Histoire-du-ministere/Ressources-documentaires/Discours/Discours-de-ministres-depuis-1999/Frederic-Mitterrand-2009-2012/Articles-2009-2012/Hommage-a-Michel-Guy |titre=Hommage à Michel Guy |site=le site du [[Ministère de la Culture (France)|ministère de la Culture]] |date=24 novembre 2010 |consulté le=4 décembre 2015}}.</ref> - 1991 ;
* [[Michel Guy]] : 1989<ref>{{Lien web |url=http://www.culturecommunication.gouv.fr/Ministere/Histoire-du-ministere/Ressources-documentaires/Discours/Discours-de-ministres-depuis-1999/Frederic-Mitterrand-2009-2012/Articles-2009-2012/Hommage-a-Michel-Guy |titre=Hommage à Michel Guy |site=[[Ministère de la Culture (France)|ministère de la Culture]] |date=24 novembre 2010 |consulté le=4 décembre 2015}}.</ref> - 1991 ;
* [[Daniel Toscan du Plantier]]<ref group="N">[[Daniel Toscan du Plantier]], vice-président, est aussi vice-président de l'Assemblée générale d'[[Arte]] GEIE du {{date-|1 janvier 1991}} au {{date-|31 décembre 1998}}.</ref> : 1991 - {{date-|11 février 2003}}<ref>{{Lien web |url=http://archives.lesoir.be/cinema-toscan-du-plantier-meurt-d-une-crise-cardiaque-l_t-20030212-Z0MU0U.html |titre=Toscan du Plantier meurt d'une crise cardiaque |site=le site du Soir |auteur=Fabienne Bradfer |date=12 février 2003 |consulté le=5 décembre 2015}}.</ref> ;
* [[Daniel Toscan du Plantier]]<ref group="N">[[Daniel Toscan du Plantier]], vice-président, est aussi vice-président de l'Assemblée générale d'[[Arte]] GEIE du {{date-|1 janvier 1991}} au {{date-|31 décembre 1998}}.</ref> : 1991 - {{date-|11 février 2003}}<ref>{{Lien web |url=http://archives.lesoir.be/cinema-toscan-du-plantier-meurt-d-une-crise-cardiaque-l_t-20030212-Z0MU0U.html |titre=Toscan du Plantier meurt d'une crise cardiaque |site=Le Soir |auteur=Fabienne Bradfer |date=12 février 2003 |consulté le=5 décembre 2015}}.</ref> ;
* [[Nicolas Seydoux]]<ref group="N">[[Nicolas Seydoux]], vice-président, est aussi président de l'Assemblée générale d'[[Arte]] GEIE depuis le {{date-|1 janvier 2016}}.</ref> : depuis {{date-|avril 2003}}<ref>{{Lien web |url=https://www.lesechos.fr/03/04/2003/LesEchos/18880-158-ECH_nicolas-seydoux-alain-wieder.htm |titre=Nicolas Seydoux Alain Wieder |site=le site de Les Échos |date=3 avril 2003 |consulté le=5 décembre 2015}}.</ref>.
* [[Nicolas Seydoux]]<ref group="N">[[Nicolas Seydoux]], vice-président, est aussi président de l'Assemblée générale d'[[Arte]] GEIE depuis le {{date-|1 janvier 2016}}.</ref> : depuis {{date-|avril 2003}}<ref>{{Lien web |url=https://www.lesechos.fr/03/04/2003/LesEchos/18880-158-ECH_nicolas-seydoux-alain-wieder.htm |titre=Nicolas Seydoux Alain Wieder |site=Les Échos |date=3 avril 2003 |consulté le=5 décembre 2015}}.</ref>.
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=== Mission ===
=== Mission ===
Arte France, comme [[Arte Deutschland TV GmbH]], est chargée de concevoir, produire et acheter des programmes pour alimenter la grille d’[[Arte]]<ref name="polefrançais">{{Lien web |url=http://www.arte.tv/sites/fr/corporate/le-pole-francais/ |titre=Le pôle français, Arte France |site=le site d'Arte |consulté le=5 décembre 2015}}.</ref>. Les deux pôles doivent fournir respectivement 40 % des programmes et les chaînes européennes partenaires les 20 % restants<ref name="ConferenceProgrammes">{{Lien web |url=http://www.arte.tv/sites/fr/corporate/la-conference-des-programmes/ |titre=La Conférence des programmes |site=le site d'Arte |consulté le=30 novembre 2015}}.</ref>.
Arte France, comme [[Arte Deutschland TV GmbH]], est chargée de concevoir, produire et acheter des programmes pour alimenter la grille d’[[Arte]]<ref name="polefrançais">{{Lien web |url=http://www.arte.tv/sites/fr/corporate/le-pole-francais/ |titre=Le pôle français, Arte France |site=arte.tv|consulté le=5 décembre 2015}}.</ref>. Les deux pôles doivent fournir respectivement 40 % des programmes et les chaînes européennes partenaires les 20 % restants<ref name="ConferenceProgrammes">{{Lien web |url=http://www.arte.tv/sites/fr/corporate/la-conference-des-programmes/ |titre=La Conférence des programmes |site=arte.tv|consulté le=30 novembre 2015}}.</ref>.


=== Capital ===
=== Capital ===
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=== Siège social ===
=== Siège social ===
Le siège d’Arte France se situe au 8 rue Marceau à [[Issy-les-Moulineaux]], dans les [[Hauts-de-Seine]]<ref>{{Lien web |url=http://www.arte.tv/fr/adresses/2152984.html |titre=Adresses de la centrale et des pôles |site=le site d'Arte |consulté le=5 décembre 2015}}.</ref>.
Le siège d’Arte France se situe au 8 rue Marceau à [[Issy-les-Moulineaux]], dans les [[Hauts-de-Seine]]<ref>{{Lien web |url=http://www.arte.tv/fr/adresses/2152984.html |titre=Adresses de la centrale et des pôles |site=arte.tv|consulté le=5 décembre 2015}}.</ref>.


=== Budget ===
=== Budget ===
Le budget 2016 s’élève à {{nombre|270.15|millions}} d’€. Les recettes comprennent essentiellement la contribution audiovisuelle publique : 264,5 M d’€<ref>{{Lien web|langue=|format=|titre=Contrat d’objectifs et de moyens (COM) 2017 - 2021 - ARTE France|url=http://www2.assemblee-nationale.fr/static/14/comaffcult/COM%202017-2021%20ARTE%20France%20FINAL.pdf|site=assemblee-nationale.fr|date=|consulté le=28 août 2018|page=20}}</ref>. Les dépenses principales sont la production et l’achat de programmes : 149,25 M d’€, la subvention à Arte GEIE : 63,64 M d’€.
Le budget 2016 s’élève à {{nombre|270.15|millions}} d’€. Les recettes comprennent essentiellement la contribution audiovisuelle publique : 264,5 M d’€<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Contrat d’objectifs et de moyens (COM) 2017 - 2021 - ARTE France|url=http://www2.assemblee-nationale.fr/static/14/comaffcult/COM%202017-2021%20ARTE%20France%20FINAL.pdf|site=assemblee-nationale.fr|date=|consulté le=28 août 2018|page=20}}</ref>. Les dépenses principales sont la production et l’achat de programmes : 149,25 M d’€, la subvention à Arte GEIE : 63,64 M d’€.


== Activités ==
== Activités ==
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=== Radio ===
=== Radio ===
* [[Arte radio|Arte Radio]], [[webradio]] à la demande créée en {{date-|septembre 2002}} qui propose des format courts (reportages, documentaires, créations sonores…) dans sa sonothèque.
* [[Arte radio|Arte Radio]], [[webradio]] à la demande créée en {{date-|septembre 2002}} qui propose des formats courts (reportages, documentaires, créations sonores…) dans sa sonothèque.


=== Production et autres ===
=== Production et autres ===
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** Arte Studio, société proposant des moyens de conception, la réalisation et production de projets audiovisuels ;
** Arte Studio, société proposant des moyens de conception, la réalisation et production de projets audiovisuels ;
** Arte Éditions, société d’édition et de commercialisation de livres, DVD, CD et BD, créée en {{date-|mai 1994}} ;
** Arte Éditions, société d’édition et de commercialisation de livres, DVD, CD et BD, créée en {{date-|mai 1994}} ;

== Communication ==
=== Activité de lobbying en France ===
Pour l’année 2017, Arte France déclare à la [[Haute Autorité pour la transparence de la vie publique]] exercer des activités de [[Lobby|lobbying]] en France pour un montant qui n’excède pas {{Unité|50000|euros}}<ref>{{Lien web|titre=Fiche Organisation « Haute Autorité pour la transparence de la vie publique|url=https://www.hatvp.fr/fiche-organisation/?organisation=334689122##|site=hatvp.fr|consulté le=2018-6-3}}</ref>.

== Polémiques ==
=== Affaire Roswell ===
Lors de la première émission de ''[[L'Odyssée de l'étrange|L’Odyssée de l’étrange]]'' le {{date|21|juin|1995|à la télévision}} sur TF1, [[Jacques Pradel (journaliste)|Jacques Pradel]] annonce la sortie d’un film prouvant l’existence de l’extraterrestre de Roswell comportant des images publiées ensuite par le magazine [[VSD (magazine)|VSD]]<ref name="ARTE">{{Article|langue=fr|auteur=Béatrice Bocard|url=http://www.liberation.fr/medias/1995/08/31/les-martiens-contre-attaquent-mardi-arte-organisait-une-soiree-contre-les-extraterrestres-jacques-pr_140348|titre=Les Martiens contre-attaquent. Mardi, Arte organisait une soirée contre les extraterrestres, Jacques Pradel et la crédulité|périodique=Libération|lien périodique=Libération (journal)|site=liberation.fr|date=1995-08-31|consulté le=2019-06-23}}.</ref>. La chaîne ''Arte'' décide de dénoncer ce qu’elle considère comme un canular, en diffusant le {{date|29|août|1995|à la télévision}} une soirée intitulée ''Extraterrestres, la preuve''<ref>{{Lien web|url=http://inatheque.ina.fr/index.php?urlaction=doc&id_doc=TV/116503.001&form=tv&rang=2|titre=Fiche Ina.fr, Extraterrestres, la preuve|site=ina.fr|date=29/08/1995}}, ARTE, création originale, débat.</ref>. Avec un contre-document « pseudo-russe » réalisé par [[Jean-Teddy Filippe]] montrant lui aussi la dissection d’une chose venue de l’espace, suivi d’un débat animé par [[Michel Polac]]<ref name="ARTE"/>.

Après avoir commercialisé une cassette VHS sous le titre ''L’extra-terrestre de Roswell'', TF1 diffuse le {{date|23|octobre|1995|à la télévision}}<ref>{{Lien web|url=http://inatheque.ina.fr/index.php?urlaction=doc&id_doc=TV/153627.001&form=tv&rang=118|titre=Fiche Ina.fr, TF1 Spécial crash de Roswell, L'odyssée de l'étrange|site=ina.fr|date=23/10/1995}}.</ref> de larges extraits du film présenté par Ray Santilli comme la dissection de l’extra-terrestre de [[Affaire de Roswell|Roswell]]. Le film a été vendu à vingt-sept pays pour une somme totale estimée à trente millions de francs<ref>Anne Taverne, [http://www.liberation.fr/medias/1995/08/31/la-cassette-de-pradel-un-objet-vendeur-non-identifie-tf1-a-achete-le-film-de-la-pretendue-autopsie-d_140349 La cassette de Pradel, un Objet Vendeur Non Identifié. TF1 a acheté le film de la prétendue autopsie de l'E.T. de Roswell.], ''[[Libération (journal)|Libération]]'', {{date-|31 août 1995}}.</ref>{{,}}<ref>[http://archives.lesoir.be/le-squelette-de-roswell-debarque-a-tf1-un-os-moelleux-q_t-19951023-Z0A6GF.html Le Squelette de Roswell débarque à TF1 : un os (moelleux) que Jacques Pradel entend ronger jusqu'au bout], Meskens, Joëlle, ''archives.lesoir.be'', {{p.|18}}, {{date-|23 octobre 1995}}.</ref>.
À la suite de cette diffusion, l’émission a été décriée dans la presse<ref>Loïc Prigent, [http://www.liberation.fr/medias/1995/10/23/tf1-20h50-l-odyssee-de-l-etrange-magazine-surnaturel-jacques-pradel-sur-mars-et-ca-repart-apres-sa-v_146228 TF1, 20h50, «l'Odyssée de l'étrange». Magazine surnaturel. Jacques Pradel sur Mars et ça repart. Après sa vidéo sur «l'extra-terrestre» de Roswell, l'animateur insiste sur TF1.], ''liberation.fr'', {{date-|23 octobre 1995}}.</ref>. En 2005, Santilli avoua que le film était un faux, l’extra-terrestre ayant été fabriqué par John Humphreys<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://www.bbc.co.uk/manchester/content/articles/2006/04/07/070406_alien_interview_feature.shtml |titre=I made the Roswell alien |site=bbc.co.uk |consulté le=10 mai 2010}}.</ref>.

=== Documentaire sur l’antisémitisme ===
{{...}}


== Notes et références ==
== Notes et références ==
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=== Liens externes ===
=== Liens externes ===
* {{Autorité}}
{{Liens}}
* {{Dictionnaires}}
* {{Bases}}
* [http://www.artefrance.fr Site officiel]
* [http://www.arte-boutique.fr Arte Boutique]
* [http://www.arte-boutique.fr Arte Boutique]


{{Palette|Arte|France Télévisions|Radio France}}
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[[de:Arte#ARTE France]]
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Dernière version du 6 mars 2024 à 20:18

Arte France
logo de Arte France
Logo d'Arte France

Création
Dates clés  : Début des émissions de La Sept

 : Création d'Arte
 : Début des émissions d'Arte
 : Changement de nom pour La Sept-Arte
 : GIE avec La Cinquième
 : Changement de nom pour Arte France

Personnages clés Georges Duby, Jérôme Clément
Forme juridique Société anonyme à directoire et conseil de surveillance
Siège social Issy-les-Moulineaux
Drapeau de la France France
Direction Bruno Patino (président) / Frédéric Bereyziat (directeur général chargé des ressources)
Actionnaires France Télévisions (45 %)
État français (25 %)
Radio France (15 %)
INA (15 %)
Activité Télévision, radiodiffusion, édition, cinéma
Produits Chaînes de télévision, web radio, production audiovisuelle, édition
Sociétés sœurs Arte Deutschland TV
Filiales Télévision : Arte (disponible également via Arte Deutschland TV) et TV5 Monde (3,29%)
Radio : Arte Radio
Production et autres : Arte France Cinéma et Arte France Développement (Arte Studio et Arte Éditions)
SIREN 334689122[1]Voir et modifier les données sur Wikidata
TVA européenne FR08334689122Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web www.arte.tv/sites/corporate/en/the-french-member-arte-franceVoir et modifier les données sur Wikidata

Arte France est une société française d’édition de programmes de télévision créée le sous le nom La Sept. Devenue le pôle français de la chaîne franco-allemande Arte à la création de cette dernière le , elle prend le nom La Sept-Arte le , puis son nom actuel le .

La société possède des filiales dans le cinéma avec Arte France Cinéma, la radio avec Arte Radio, l’édition (livre ou multimédia), ainsi que dans la production avec Arte France Développement. Elle a également participé ou participe encore au financement de chaînes françaises et internationales telle que TV5 Monde.

Histoire de la société[modifier | modifier le code]

La Sept (1986-1992)[modifier | modifier le code]

Logo de La Sept (du 31 mai 1989 au 25 avril 1992).

Projet[modifier | modifier le code]

Dans les années 1980, le paysage audiovisuel français est en plein bouleversement avec une libéralisation menant à l’apparition d’opérateurs privés (Canal+, La Cinq, TV6 et TF1). Dès 1984, François Mitterrand, alors président de la République, a l’idée d’une chaîne culturelle et éducative à vocation européenne[2]. Le , Georges Fillioud, secrétaire d’État chargé des Techniques de la communication dans le gouvernement Laurent Fabius, charge Pierre Desgraupes, ancien PDG d’Antenne 2, d’imaginer un nouveau programme de télévision publique de dimension européenne destiné à être diffusé par le futur satellite TDF 1. En , Desgraupes remet le rapport de la chaîne culturelle européenne « Canal 1 »[3],[4]. Le mois suivant, le gouvernement annonce la création d’une nouvelle chaîne de service public inspirée du rapport[5].

Le , La Sept, pour « Société d’Édition de Programmes de Télévision », est créée. Elle est détenue à 45 % par FR3, à 25 % par l’État français, à 15 % par Radio France et à 15 % par l’INA[6]. Bernard Faivre d’Arcier est le président du directoire jusqu’à l’automne où il se voit remplacé par Georges Duby, historien au Collège de France. En , la société se dote d’un Comité des programmes ouvert aux représentants des chaînes publiques européennes. Le , La Sept signe un premier accord de coopération avec la ZDF (Allemagne). Entre 1987 et 1988, de nombreux autres accords sont signés avec l’ARD (Allemagne), la RTBF (Belgique), la SSR (Suisse), la Danmarks Radio (Danemark), la SVT (Suède), Channel 4 (Royaume-Uni), l’ORF (Autriche), la RTVE (Espagne) et l’ERT (Grèce)[5].

Le , La Sept devient la « Société européenne de programmes de télévision » et change de statut pour devenir diffuseur en plus de producteur de programmes[2],[5]. En avril, elle reçoit l’autorisation du CSA d’émettre sur un canal du satellite TDF 1[7].

Le Consortium européen pour la télévision commerciale[modifier | modifier le code]

Créé en mars 1986 et né de la volonté de diverses productions européennes de travailler ensemble, le Consortium européen pour la télévision commerciale réunit la Fininvest, Robert Maxwell, Beta Taurus et la SEPC (holding des participations françaises au capital de la Cinq)[8]. Au départ, il doit gérer la diffusion satellitaire de La Cinq et de La Sept, la future chaîne culturelle via TDF 1[9],[10],[11]. Mais le gouvernement Chirac met fin à ce projet[12].

Début de la diffusion[modifier | modifier le code]

1989 : début de diffusion, via le satellite TDF 1[6],[13], le , touchant un nombre de téléspectateurs très réduit[14]. Puis s’ajoute la diffusion via les réseaux câblés européens et les réseaux hertziens d’Europe de l’Est à la suite d’accords passés par la chaine[5].

1990 : augmentation importante de la couverture de La Sept par la reprise de ses programmes sur FR3 le samedi de 15h à minuit, à la demande de Jérôme Clément, président de La Sept[15] du [6] au , dans le cadre de La Sept sur la 3[16].

Programmes emblématiques[modifier | modifier le code]

Intégration dans Arte (1990-1992)[modifier | modifier le code]

Le , à la veille de la réunification allemande, un traité interétatique entre la France et les onze länder allemands établissant les fondements d’une Chaîne Culturelle Européenne (CCE) est signé à Berlin. Le , la chaîne « Arte », pour « Association relative à la télévision européenne », est créée sous la forme d’un groupement européen d’intérêt économique (GEIE). Le groupement est composé de deux pôles paritaires : La Sept en France et Arte Deutschland TV GmbH en Allemagne[6].

Le , La Sept crée La Sept Cinéma, une société de production cinématographique. En , elle fonde La Sept Vidéo, une société de production, d’édition et de commercialisation de vidéos[6].

Le , Arte commence sa diffusion par câble et satellite lors d’une soirée spéciale en direct de l’Opéra de Strasbourg. Le , la chaîne étend sa visibilité en France en récupérant le 5e réseau hertzien terrestre français, jusqu’alors attribué à La Cinq qui vient de faire faillite[6],[17]. La Sept a perdu son rôle de diffuseur et n’est plus qu’une société d’édition de programmes de télévision intégrée à Arte.

La Sept-Arte (1993-2000)[modifier | modifier le code]

Logo de La Sept-Arte du au

Le , La Sept change de nom pour celui de « La Sept-Arte »[6].

En , La Sept-Arte lance Arte Éditions, qui doit prolonger les programmes de la chaîne dans le domaine du livre et du multimédia[6].

En 1994, une nouvelle chaîne publique voit le jour : La Cinquième. Le ministre de la Communication Nicolas Sarkozy impose alors la création le d’un groupement d’intérêt économique (GIE) incluant La Sept-Arte et La Cinquième afin de faire des économies. À partir du , les deux chaînes doivent se partager le canal no 5 : La Cinquième diffuse ses programmes de h à 19 h et Arte diffuse les siens le reste du temps[18],[19].

Le , la chaîne Festival (future France 4) fait ses débuts. La Sept-Arte en est actionnaire à hauteur de 11 %[20].

Fin 1996, face à l’échec du GIE La Sept-Arte/La Cinquième en termes d’économies, le ministre de la Culture Philippe Douste-Blazy envisage la création d’une nouvelle société dotée d’un budget propre[21]. Cette structure est mise en place par le gouvernement Jospin après les élections législatives françaises de 1997[18].

Le , La Sept Cinéma prend le nom d’Arte France Cinéma[6].

En , La Sept-Arte/La Cinquième devient actionnaire de la chaîne francophone internationale TV5 Monde à hauteur de 12,5 %. TV5 Monde diffuse quelques émissions d’Arte France qu’elle co-produit ou achète et dont elle réalise le sous-titrage en 13 langues[22],[23].

Au moment de la création du groupe France Télévisions en 2000, le gouvernement Jospin, sa ministre de la Culture et de la Communication Catherine Trautmann et le directeur des chaînes publiques Marc Tessier veulent faire passer le groupement La Sept-Arte /La Cinquième dans le giron de la nouvelle holding publique. Jérôme Clément, président du Comité de gérance d’Arte, obtient avec l’appui des Allemands qu’Arte soit maintenue en dehors de cette holding par un amendement voté au Sénat le . La chaîne reste donc indépendante[24],[25],[26], tandis que La Cinquième intègre France Télévisions le et prend le nom de France 5 le [18].

Arte France (depuis 2000)[modifier | modifier le code]

Le , La Sept-Arte prend le nom d’Arte France. Le , La Sept Vidéo change de nom pour celui d’Arte France Développement[6].

En 2001, Arte France devient actionnaire à 25 % de l’Agence française de coopération médias (CFI), chargée d’aider le développement des médias des pays du Sud[27]. Une convention fixant le cadre de la collaboration est signée entre les deux sociétés le [28]. En , Arte France devient actionnaire à 15 % de la nouvelle chaîne culturelle canadienne francophone ARTV[22]. Elle revend sa participation à Radio Canada le [29].

En , Arte France lance Arte Radio, une webradio à la demande qui propose des formats courts (reportages, documentaires, créations sonores...)[30],[31].

En 2008, lors de création de la holding Audiovisuel extérieur de la France (AEF), Arte France réduit sa participation dans TV5 Monde à moins de 4 %[23].

Début juillet 2020, la présidente Véronique Cayla doit quitter son poste alors qu’elle arrive en fin de carrière à 70 ans[32]. Bruno Patino est nommé à sa place à la tête d’Arte France[33].

Identité visuelle[modifier | modifier le code]

Le premier habillage, conçu par Hélène Guétary, met en scène des personnages insolites, telles des sœurs jumelles, ou des moutons qui occupent les nuits de la chaîne pendant plus de 15 ans pour accompagner les téléspectateurs dans leur sommeil. Cet interlude bénéficie d’une reconnaissance remarquable[34] et a même été commercialisé en vidéocassette[35]. Radio Nova signe la bande-son.

En janvier 1995, la chaîne change d’habillage et de charte graphique conçus par l’agence britannique Lambie-Naim & Company. La typographie du logo évolue pour être plus lisible, opte pour une couleur orange et s’affiche à l’écran avec un angle à 4 degrés.

En janvier 2001, Arte lance un nouvel habillage signé de l’agence Razorfish. Les jingles identitaires mettent en scène des personnages de la vie quotidienne dans un esprit zen.

Le 3 janvier 2004, la chaîne lance un nouvel habillage plus dynamique, signé de l’agence allemande Velvet Mediendesign, qui a pour thème la « curiosité », d’où son nouveau slogan « Vivons curieux ». Les jingles identitaires mettent en scène des personnages dans des situations de curiosité. La bande son est toujours conçue par Nova Prod, sous la direction artistique de Catherine Lagarde[36].

Pour les vacances de Noël 2005, Hélène Guétary réalise un habillage mettant en scène des personnages de toutes origines chantant des chansons de Noël dans leurs langues et dans leurs tenues de fête traditionnelles.

Avec les nouvelles technologies, Arte doit évoluer son mode de diffusion numérique. Par conséquent, la chaîne lance le 6 septembre 2008 un habillage revisité par l’agence Luxlotusliner[37] réalisé en 16/9 et en haute définition. Chaque jingle montre un visage d’homme, de femme ou d’enfant regardant face à la caméra, tel un portrait photographique. La musique est signée Tibo Javoy et Keren Ann et supervisée par Nova Prod.

Le 28 février 2011, Arte met en place un nouvel habillage et un logo qui se pare d’une couleur rouge tout en gardant sa forme[38].

Le 25 mars 2017, la chaîne lance un nouvel habillage réalisé par l’agence britannique The Partners en coopération avec Lambie-Nairn. Le logo conserve sa forme et sa couleur, mais il s’affiche désormais en verticale et apparaît comme un aimant à l’écran.

Organisation[modifier | modifier le code]

Dirigeants[modifier | modifier le code]

Le Directoire[modifier | modifier le code]

Le Directoire assure la gestion de la société. Il est composé de trois membres nommés pour cinq ans : le président, le directeur général et le directeur de la gestion et de la coordination[39].

Présidents[40] :

Directeurs généraux[40] :

Le Conseil de surveillance[modifier | modifier le code]

Le Conseil de surveillance décide des grandes orientations stratégiques et économiques. Il contrôle et nomme les membres du Directoire. Il est composé de onze membres qui se réunissent quatre fois par an[39].

Présidents du conseil de surveillance :

Vice-présidents :

Mission[modifier | modifier le code]

Arte France, comme Arte Deutschland TV GmbH, est chargée de concevoir, produire et acheter des programmes pour alimenter la grille d’Arte[50]. Les deux pôles doivent fournir respectivement 40 % des programmes et les chaînes européennes partenaires les 20 % restants[51].

Capital[modifier | modifier le code]

Le capital d’Arte France est détenu conjointement par des entreprises publiques ou des organismes d’État[50] :

Siège social[modifier | modifier le code]

Le siège d’Arte France se situe au 8 rue Marceau à Issy-les-Moulineaux, dans les Hauts-de-Seine[52].

Budget[modifier | modifier le code]

Le budget 2016 s’élève à 270,15 millions d’€. Les recettes comprennent essentiellement la contribution audiovisuelle publique : 264,5 M d’€[53]. Les dépenses principales sont la production et l’achat de programmes : 149,25 M d’€, la subvention à Arte GEIE : 63,64 M d’€.

Activités[modifier | modifier le code]

Télévision[modifier | modifier le code]

Arte France participe au capital de plusieurs chaînes de télévision en France et à l’international :

  • Arte, chaîne franco-allemande à vocation culturelle européenne
    Détenue à parité par Arte France et Arte Deutschland TV GmbH ;
  • TV5 Monde, chaîne francophone internationale créée le
    Arte France est actionnaire à 12,5 % depuis 1999, sa participation étant réduite à 3,29 % en 2008.

Elle a également été par le passé au capital de plusieurs chaînes :

  • Arte Belgique, version belge d’Arte diffusée du à 2015 ;
  • Festival, chaîne thématique créée le et remplacée par France 4 le
    Arte France est actionnaire à 11 % jusqu’à sa disparition ;
  • ICI ARTV (ex-ARTV), chaîne culturelle québécoise créée le
    Arte France est actionnaire à 15 % à sa création et revend sa participation le .

Radio[modifier | modifier le code]

  • Arte Radio, webradio à la demande créée en qui propose des formats courts (reportages, documentaires, créations sonores…) dans sa sonothèque.

Production et autres[modifier | modifier le code]

  • Arte France Cinéma (ex-La Sept Cinéma), société de production cinématographique créée le  ;
  • Arte France Développement (ex-La Sept Vidéo), société créée en 1992 qui regroupe :
    • Arte Studio, société proposant des moyens de conception, la réalisation et production de projets audiovisuels ;
    • Arte Éditions, société d’édition et de commercialisation de livres, DVD, CD et BD, créée en  ;

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Jérôme Clément, président, est aussi président du Comité de gérance d'Arte GEIE du au puis du au et vice-président du au puis du au .
  2. Véronique Cayla, présidente, est aussi présidente du Comité de gérance d'Arte GEIE du au .
  3. Bruno Patino, président, est aussi président du Comité de gérance d'Arte GEIE du .
  4. Victor Rocaries, directeur général, est aussi directeur des programmes d'Arte GEIE du au et directeur de la gestion du au .
  5. Anne Durupty, directrice générale, est aussi vice-présidente du Comité de gérance d'Arte GEIE depuis le .
  6. Daniel Toscan du Plantier, vice-président, est aussi vice-président de l'Assemblée générale d'Arte GEIE du au .
  7. Nicolas Seydoux, vice-président, est aussi président de l'Assemblée générale d'Arte GEIE depuis le .

Références[modifier | modifier le code]

  1. Sirene, (base de données)Voir et modifier les données sur Wikidata
  2. a et b « Naissance d'Arte, télévision franco-allemande », sur Ina (consulté le ).
  3. CANAL 1 : une télévision culturelle pour 400 millions d'Européens-Le Monde-11/07/1985
  4. Le promoteur du projet Canal 1 souhaite la constitution rapide d'une entité juridique autonome pour la chaîne européenne." A télévision nouvelle, structure nouvelle "-Le Monde-11/09/1985
  5. a b c d et e Pierre Lefort, « La Sept et le projet de chaîne culturelle européenne », Relations internationales, Presses universitaires de France, no 126,‎ , p. 97-110 (ISBN 9782130556565, lire en ligne).
  6. a b c d e f g h i j k et l [PDF]« 1991-2001 : Arte 10 ans », sur le site d'Arte, (consulté le ).
  7. « Décision européenne du 20 avril 1989 no 89-46 du CSA », sur legifrance.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Le rendez-vous annuel de Monte-Carlo 1993 : le mirage du marché unique », Le Monde, L'Italie, en revanche, depuis l'arrivée de Silvio Berlusconi et ses trois… Beta-Taurus et de coproduire avec des chaines françaises et italiennes.
  9. « Le satellite de télévision directe : la CLT écartée au profit d'un consortium européen », Le Monde,
  10. « Un coup de force européen », Le Monde,
  11. « La saga de la Cinq (suite et fin) de Lise Vandenbeylaardt Universite de Liège », sur law.kuleuven.be Dossier satellite T.D.F. 1: Le gouvernement, le 11 mars 1986, a cinq jours des élections législatives attribua deux des canaux disponibles du satellite T.D.F. 1 au Consortium européen pour la télévision commerciale. Cette société réunit le groupe Fininvest, Maxwell, la Société allemande Beta taurus et la S.E.P.C., holding des participations françaises au capital de la Cinq. "T.D.F. 1 transmettra la Cinq et la future septième chaine a vocation culturelle. Ces quatre canaux sont attribues pour une durée de 16 ans au prix de 55 millions de francs par an et par canal" (Le Monde du 13 mars 1986).
  12. « PROTESTATIONS DU GOUVERNEMENT LUXEMBOURGEOIS ET DE LA HAUTE AUTORITÉ », Le Monde,
  13. « Lancement de La Sept », sur le site de l'Ina, (consulté le ).
  14. « Histoire d'entreprises : Arte, une aventure franco-allemande », (consulté le ).
  15. « FR3 : La grille Chancel », sur lesoir.be
  16. Olivier Millot, « Aux origines d'Arte… était la Sept », sur telerama.fr,
  17. Aurélie Marx, « Arte, une aventure franco-allemande », sur histoire-entreprises.fr, (consulté le ).
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  21. Martine Esquirou, « Cinquième-Arte, mariage forcé », sur Libération, (consulté le ).
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  26. Marc Endeweld, France Télévisions, Off the Record : Histoires secrètes d'une télé publique sous influences, Éditions Flammarion, 479 p. (ISBN 978-2-08-125442-8, présentation en ligne).
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Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]