« François-Zénon Collombet » : différence entre les versions

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Contenu supprimé Contenu ajouté
Mi Ga (discuter | contributions)
Ajout
Balise : Liens d’homonymie
Leag (discuter | contributions)
m v2.05 - Correction syntaxique (Balise <small> dans un texte déjà réduit - Orthographe et typographie)
 
(Une version intermédiaire par un autre utilisateur non affichée)
Ligne 1 : Ligne 1 :
{{À wikifier|date=novembre 2023}}
{{Voir homonymes|Collombet}}
{{Voir homonymes|Collombet}}
{{Infobox}}
{{Infobox}}


'''François-Zénon Collombet''' (1808-1853) est un écrivain français spécialisé dans l'histoire religieuse et du [[Lyonnais (province)|Lyonnais]].
'''François-Zénon Collombet''' (1808-1853) est un écrivain français spécialisé dans l'[[Histoire des religions|histoire religieuse]] et du [[Lyonnais (province)|Lyonnais]].


== Biographie ==
== Biographie ==


François-Zénon Collombet naît le 28 mars 1808 à [[Sièges|Sieges]] (Jura) de parents cultivateurs. La mort prématurée de sa mère dès son enfance le fait passer sous la tutelle de son oncle, l'abbé Comte, ancien curé d'Oyonnax et pénitencier de la chapelle de Fourvières, qui l'oriente vers une carrière ecclésiastique en le faisant intégrer le séminaire de Meximieux en 1822. En 1826, il étudie la philosophie à Belley et entre en 1827 au séminaire de Saint-Irénée de Lyon. Mais préférant la littérature grecque et latine et l'apprentissage des langues hébreu, anglais, italien, espagnol à la théologie, il abandonne sa vocation sacerdotale au profit de la littérature et de la rhétorique.
François-Zénon Collombet naît le 28 mars 1808 à [[Sièges|Sieges]] dans le [[Jura (département)|Jura]], de parents cultivateurs. La mort prématurée de sa mère dès son enfance le fait passer sous la tutelle de son oncle, l'abbé Comte, ancien curé d'[[Oyonnax]] et pénitencier de la [[Chapelle Saint-Thomas de Lyon|chapelle de Fourvière]], qui l'oriente vers une carrière ecclésiastique en le faisant intégrer le [[Séminaire (catholicisme)|séminaire]] de [[Meximieux]] en 1822. En 1826, il étudie la philosophie à [[Belley]] et entre en 1827 au [[Séminaire Saint-Irénée (Sainte-Foy-lès-Lyon)|séminaire Saint-Irénée]] de [[Lyon]]. Mais préférant la littérature grecque et latine et l'apprentissage des langues hébreu, anglais, italien, espagnol à la théologie, il abandonne sa vocation sacerdotale au profit de la littérature et de la rhétorique.


Ses premiers ouvrages, écrits en collaboration avec J. F. Grégoire, ami d'enfance rencontré à Meximieux, portent sur la biographie critique de poètes contemporains<ref>''Mélodies poétiques de la jeunesse'', 4 vol. in-8°</ref>, sur les martyrs de Lyon de la fin du second siècle et sur la vie de saints<ref>''Saint Vincent de Lérins et Saint Eucher de Lyon'', 1 vol. in-8°; Vie de saint Rambert, soldat et martyr au VIIe siècle, <small>[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k58086185 lire en ligne]</small></ref>. Ses écrits<ref>''Vie de Sainte Thérèse'', 1 vol. in-8°, <small>[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6221487v lire en ligne]</small>; ''Livre de Marie, Mère de Dieu'', 2 vol. in-8°; ''Histoire des Saintes du diocèse de Lyon'', 1 vol. in-8°</ref> présentent un caractère religieux que sa formation en séminaire lui a inculqué. Il se spécialise sur la littérature chrétienne du IVe et du Ve siècle<ref>''Histoire civile et religieuse des lettres latines au IVe et au Ve siècle'', 1 vol. in-8°, <small>[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9745659v lire en ligne]</small>; ''Histoire de saint Jérôme'', 2 vol. in-8°; ''Itinéraire de [[Rutilius Namatianus|Rutilus Namatianus]]'', 1 vol. in-8°</ref> et se livre à de nombreuses biographies<ref>''Notice critique sur les discours et les poésies de [[Louis de Fontanes|Fontanes]]'', 1 vol. in-8°; ''Notice biographique et littéraire sur [[Joseph Berchoux]]'', 1 vol. in-8°; ''Etudes sur les historiens lyonnais'', 2 vol. in-8°</ref>. Il collabore à la rédaction de biographies dans le ''Dictionnaire historique de [[François-Xavier de Feller|Feller]]'', dans la ''Biographie universelle de [[Louis-Gabriel Michaud|Michaud]]'' et dans la [[Revue du Lyonnais]].
Ses premiers ouvrages, écrits en collaboration avec {{Lien Wikidata|Jean-François Grégoire|texte=Jean-François Grégoire|langue=fr|id=Q97578603}}, ami d'enfance rencontré à Meximieux, portent sur la biographie critique de poètes contemporains<ref>''Mélodies poétiques de la jeunesse'', 4 vol. in-8°</ref>, sur les [[martyrs de Lyon]] de la fin du second siècle et sur la vie de saints<ref>''Saint Vincent de Lérins et Saint Eucher de Lyon'', 1 vol. in-8°; Vie de saint Rambert, soldat et martyr au {{s-|VII}}, [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k58086185 lire en ligne]</ref>. Ses écrits<ref>''Vie de Sainte Thérèse'', 1 vol. in-8°, [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6221487v lire en ligne] ; ''Livre de Marie, Mère de Dieu'', 2 vol. in-8°; ''Histoire des Saintes du diocèse de Lyon'', 1 vol. in-8°</ref> présentent un caractère religieux que sa formation en séminaire lui a inculqué. Il se spécialise sur la littérature chrétienne du IV{{E}} et du V{{E}} siècle<ref>''Histoire civile et religieuse des lettres latines au {{IVe}} et au {{s-|V}}'', 1 vol. in-8°, [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9745659v lire en ligne] ; ''Histoire de saint Jérôme'', 2 vol. in-8°; ''Itinéraire de [[Rutilius Namatianus|Rutilus Namatianus]]'', 1 vol. in-8°</ref> et se livre à de nombreuses biographies<ref>''Notice critique sur les discours et les poésies de [[Louis de Fontanes|Fontanes]]'', 1 vol. in-8°; ''Notice biographique et littéraire sur [[Joseph Berchoux]]'', 1 vol. in-8°; ''Études sur les historiens lyonnais'', 2 vol. in-8°</ref>. Il collabore à la rédaction de biographies dans le ''Dictionnaire historique de [[François-Xavier de Feller|Feller]]'', dans la ''Biographie universelle de [[Louis-Gabriel Michaud|Michaud]]'' et dans la [[Revue du Lyonnais]].


En 1848, l'Académie de Lyon met au concours l'éloge de Chateaubriand que la France venait de perdre. Collombet soumet son ouvrage ''Chateaubriand, sa vie et ses écrits'' mais ne remporte pas la médaille d'or.
En 1848, l'[[Académie des sciences, belles-lettres et arts de Lyon|Académie de Lyon]] met au concours l'éloge de [[François-René de Chateaubriand|Chateaubriand]] que la France vient de perdre. Collombet soumet son ouvrage ''Chateaubriand, sa vie et ses écrits'' mais ne remporte pas la médaille d'or.


Il entretient des relations avec des personnages lettrés de son époque comme [[Charles-Augustin Sainte-Beuve|Sainte-Beuve]], [[Frédéric Ozanam|Ozanam]], [[Jean-Marie-Vincent Audin|Audin]].
Il entretient des relations avec des personnages lettrés de son époque comme [[Charles-Augustin Sainte-Beuve|Sainte-Beuve]]<ref>{{Ouvrage|langue=FR|prénom1=Charles-Augustin|nom1=Sainte-Beuve|titre=Lettres inédites de Sainte-Beuve à Collombet, publiées par C. Latreille et M. Roustan|lieu=Paris|date=1903|lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9782033q|consulté le=2023-12-10}}</ref>, [[Frédéric Ozanam|Ozanam]], [[Jean-Marie-Vincent Audin|Audin]] ou [[Marceline Desbordes-Valmore|Desbordes-Valmore]]<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=MS. Ms 1751-54. Lettre autographe de Marceline Desbordes-Valmore à Zénon Collombet et écrite de Paris, 19 juillet 1843 |url=https://ccfr.bnf.fr/portailccfr/ark:/16871/004b2128537 |site=ccfr.bnf.fr |consulté le=2023-12-10}}</ref>.


Mais à 45 ans, atteint d'une maladie, il décède le 18 octobre 1853. En seulement 23 ans, sa bibliographie comporte un nombre important d'ouvrages.
Mais à 45 ans, atteint d'une maladie, il décède le 18 octobre 1853. En seulement 23 ans, sa bibliographie comporte un nombre important d'ouvrages.


== Sources ==
== Sources ==
* ''Notice biographique et littéraire sur François-Zénon Collombet'', auteur L'abbé Christophe, 1854, imprimerie d'Aimé Vingtrinier à Lyon, consultable à la [https://catalogue.bm-lyon.fr/ark:/75584/pf0001056603?posInSet=2&queryId=1f17f20d-0054-4a2a-a39e-3a93a1a69915 Bibliothèque municipale de Lyon], silo ancien, rayon SJ BC 566/101.
* Abbé Christophe, ''Notice biographique et littéraire sur François-Zénon Collombet'', 1854, imprimerie d'[[Aimé Vingtrinier]] à Lyon, consultable à la [https://catalogue.bm-lyon.fr/ark:/75584/pf0001056603?posInSet=2&queryId=1f17f20d-0054-4a2a-a39e-3a93a1a69915 Bibliothèque municipale de Lyon], silo ancien, rayon SJ BC 566/101.
* ''Nécrologie de François-Zénon Collombet'' rédigée par Léon Boitel, parue dans la Revue du Lyonnais de 1853 série 2-n°7 pp. 331 <small>([https://collections.bm-lyon.fr/PER00232380#page lire en ligne])</small>
* ''Nécrologie de François-Zénon Collombet'' rédigée par Léon Boitel, parue dans la ''Revue du Lyonnais'' de 1853 série 2-n°7 pp. 331 ([https://collections.bm-lyon.fr/PER00232380#page lire en ligne])


== Notes et références ==
== Notes et références ==

Dernière version du 2 mars 2024 à 14:06

François-Zénon Collombet
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 45 ans)
LyonVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité

François-Zénon Collombet (1808-1853) est un écrivain français spécialisé dans l'histoire religieuse et du Lyonnais.

Biographie[modifier | modifier le code]

François-Zénon Collombet naît le 28 mars 1808 à Sieges dans le Jura, de parents cultivateurs. La mort prématurée de sa mère dès son enfance le fait passer sous la tutelle de son oncle, l'abbé Comte, ancien curé d'Oyonnax et pénitencier de la chapelle de Fourvière, qui l'oriente vers une carrière ecclésiastique en le faisant intégrer le séminaire de Meximieux en 1822. En 1826, il étudie la philosophie à Belley et entre en 1827 au séminaire Saint-Irénée de Lyon. Mais préférant la littérature grecque et latine et l'apprentissage des langues hébreu, anglais, italien, espagnol à la théologie, il abandonne sa vocation sacerdotale au profit de la littérature et de la rhétorique.

Ses premiers ouvrages, écrits en collaboration avec Jean-François Grégoire (d) Voir avec Reasonator, ami d'enfance rencontré à Meximieux, portent sur la biographie critique de poètes contemporains[1], sur les martyrs de Lyon de la fin du second siècle et sur la vie de saints[2]. Ses écrits[3] présentent un caractère religieux que sa formation en séminaire lui a inculqué. Il se spécialise sur la littérature chrétienne du IVe et du Ve siècle[4] et se livre à de nombreuses biographies[5]. Il collabore à la rédaction de biographies dans le Dictionnaire historique de Feller, dans la Biographie universelle de Michaud et dans la Revue du Lyonnais.

En 1848, l'Académie de Lyon met au concours l'éloge de Chateaubriand que la France vient de perdre. Collombet soumet son ouvrage Chateaubriand, sa vie et ses écrits mais ne remporte pas la médaille d'or.

Il entretient des relations avec des personnages lettrés de son époque comme Sainte-Beuve[6], Ozanam, Audin ou Desbordes-Valmore[7].

Mais à 45 ans, atteint d'une maladie, il décède le 18 octobre 1853. En seulement 23 ans, sa bibliographie comporte un nombre important d'ouvrages.

Sources[modifier | modifier le code]

  • Abbé Christophe, Notice biographique et littéraire sur François-Zénon Collombet, 1854, imprimerie d'Aimé Vingtrinier à Lyon, consultable à la Bibliothèque municipale de Lyon, silo ancien, rayon SJ BC 566/101.
  • Nécrologie de François-Zénon Collombet rédigée par Léon Boitel, parue dans la Revue du Lyonnais de 1853 série 2-n°7 pp. 331 (lire en ligne)

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Mélodies poétiques de la jeunesse, 4 vol. in-8°
  2. Saint Vincent de Lérins et Saint Eucher de Lyon, 1 vol. in-8°; Vie de saint Rambert, soldat et martyr au VIIe siècle, lire en ligne
  3. Vie de Sainte Thérèse, 1 vol. in-8°, lire en ligne ; Livre de Marie, Mère de Dieu, 2 vol. in-8°; Histoire des Saintes du diocèse de Lyon, 1 vol. in-8°
  4. Histoire civile et religieuse des lettres latines au IVe et au Ve siècle, 1 vol. in-8°, lire en ligne ; Histoire de saint Jérôme, 2 vol. in-8°; Itinéraire de Rutilus Namatianus, 1 vol. in-8°
  5. Notice critique sur les discours et les poésies de Fontanes, 1 vol. in-8°; Notice biographique et littéraire sur Joseph Berchoux, 1 vol. in-8°; Études sur les historiens lyonnais, 2 vol. in-8°
  6. Charles-Augustin Sainte-Beuve, Lettres inédites de Sainte-Beuve à Collombet, publiées par C. Latreille et M. Roustan, Paris, (lire en ligne)
  7. « MS. Ms 1751-54. Lettre autographe de Marceline Desbordes-Valmore à Zénon Collombet et écrite de Paris, 19 juillet 1843 », sur ccfr.bnf.fr (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]