« Maurice Challe (1905-1979) » : différence entre les versions

	Maurice Prosper Félix Challe
	; Maurice Challe en 1961.
Naissance	5 septembre 1905; Le Pontet
Décès	18 janvier 1979 (à 73 ans); Paris (16e arrondissement)
Origine	France
Arme	Armée de l'air
Grade	Général d'armée aérienne
Années de service	1923 – 1961
Commandement	Bureau d'études et liaison
Conflits	Seconde Guerre mondiale; Guerre d'Algérie
Faits d'armes	Plan Challe; Putsch des généraux
Distinctions	Grand-croix de la Légion d'honneur
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Maurice Challe, né le 5 septembre 1905 au Pontet (Vaucluse) et mort le 18 janvier 1979^[1] à Paris (16^e arrondissement), est un aviateur et général français, grand-croix de la Légion d'honneur.

Il est le principal organisateur du putsch des généraux à Alger le 22 avril 1961.

Biographie[modifier | modifier le code]

Début de carrière[modifier | modifier le code]

Challe rejoint, en 1923, l'École militaire de Saint-Cyr et devient sous-lieutenant en 1925. Sorti de l'école (promotion Chevalier Bayard) il entre à l’École d'Application de l'Aéronautique où il reçoit une formation de pilote. En 1932, il est promu capitaine. En 1937, il rejoint l'École supérieure de guerre aérienne et termine en juillet 1939 sa formation d'officier d'état-major^[2].

Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

À la déclaration de guerre en septembre 1939 il est promu Commandant puis sert comme aviateur de l’État-major de la 8^e Armée avant d'être Chef de Section au C.Q.G. Air.

En 1940, Challe participe aux batailles aériennes dans le Nord de la France et il est promu officier de la Légion d'honneur.

En juillet 1940, il est détaché à la Commission d'Armistice de Wiesbaden.

Après l'armistice de juin 1940, il prend le commandement du groupe de reconnaissance 2/14 à Avignon. Après l'invasion de la « Zone libre » en novembre 1942 et la dissolution de l'Armée d'armistice, Challe entre dans l'Organisation de résistance de l'Armée, où il intègre le S.R « Air », expérience déterminante quand on sait l'importance du renseignement dans toute guerre.

Il constitue le réseau François-Villon.

En mai 1944, travaillant sous le nom de code de Guy, il transmet à Londres d'importants documents secrets de l'armée de l'air allemande. Après le débarquement de Normandie et la Libération, il devient inspecteur de la 2^e brigade de bombardement^[3].

Après-guerre[modifier | modifier le code]

En 1947, Challe est muté à l'état-major général de l'Armée de l'air. En 1949, il reçoit, comme général de brigade aérienne, le commandement de l'Armée de l'air dans le protectorat marocain. En 1953, il est nommé directeur de l'École supérieure de guerre aérienne. Promu général de division aérienne, il devient le chef de l'état-major des Forces armées en 1955. Après sa nomination comme général d'armée aérienne, il devient le 1^er octobre 1958 l'adjoint-air du général Raoul Salan durant la guerre d'Algérie.

Crise de Suez[modifier | modifier le code]

Il fait partie de la délégation française avec Maurice Bourgès-Maunoury et Christian Pineau lors de la réunion secrète tripartite de Sèvres (protocoles de Sèvres) préliminaire à l'« opération Mousquetaire » organisée en réaction à la nationalisation du canal de Suez par Gamal Abdel Nasser (colonel et chef d'État (Raïs) égyptien, qui fournissait une aide matérielle au FLN algérien).

Guerre d’Algérie[modifier | modifier le code]

Après la mutation du général Salan, il le remplace à Alger le 12 décembre 1958. Les opérations contre le FLN suivent alors ce qu'on appelle le « plan Challe ». En avril 1960 il est rappelé en métropole.

Commandant en chef du secteur Centre-Europe de l'OTAN (mai 1960-février 1961)[modifier | modifier le code]

En mai 1960, il est nommé Commandant en Chef Centre-Europe (CINCCENT) et prend le Commandement des Forces alliées en Centre-Europe (AFCENT) de l'OTAN, dont le quartier général est implanté à Fontainebleau. Il démissionne le 25 janvier 1961 car il désapprouve la politique d'autodétermination algérienne de la France^[4].

Putsch des généraux[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Putsch des généraux.

Le 11 avril 1961, Charles de Gaulle donne une conférence de presse dans laquelle il précise que la France ne fera aucun obstacle à la politique d'autodétermination algérienne et de l'Algérie comme d'un « État souverain ». Cette conférence décide Challe, sollicité depuis des semaines par un petit groupe de colonels en opération en Algérie pour être à la tête du putsch, à entrer dans le complot le 12 avril.

Le 20 avril 1961, il s'embarque incognito dans un avion de transport de troupes Noratlas et rejoint l'aéroport d'Alger-Maison Blanche. Son plan d'action prévoit de rallier l'armée d'Algérie, prendre Alger puis terminer la guerre d'Algérie, renvoyer en métropole les 200 000 appelés du contingent et redéployer les 300 000 soldats de métier, enfin mettre de Gaulle au pied du mur. Il s'installe dans la villa des Tagarins, PC des commandos de l'air^[5].

Le 22 avril 1961, à Alger avec ses pairs André Zeller (chargé de l'intendance), Edmond Jouhaud (chargé des relations avec la population) et en liaison avec Raoul Salan, il coorganise (avec Jean-Jacques Susini) et participe au putsch des généraux^[6]^.^[7].

Au bout de quatre jours et cinq nuits, Challe se rend, le coup d'état militaire ayant échoué. Il est emprisonné à Paris à la prison de la Santé.

Dernières années[modifier | modifier le code]

En même temps que Zeller, il est condamné le 31 mai 1961 par le Haut Tribunal militaire à quinze ans de détention et à la perte de ses droits civiques. Après avoir été détenu à Clairvaux et Tulle, il est libéré par anticipation le 22 décembre 1966 et amnistié par de Gaulle en 1968. Il publie ses souvenirs sous le titre Notre révolte^[8] et meurt le 18 janvier 1979. Son épouse Madeleine Mollard est décédée aux Saintes-Maries-de-la-Mer (Bouches-du-Rhône), le 22 août 1996.

Le général Challe est inhumé aux côtés de son épouse au cimetière des Saintes-Maries-de-la-Mer.

Distinctions[modifier | modifier le code]

Grand-croix de la Légion d'honneur (18 avril 1960)
Croix de guerre 1939-1945
Croix de la Valeur militaire
Médaille de la Résistance française avec rosette
Médaille commémorative de la guerre 1939-1945
Commandeur en chef de la Légion du Mérite (États-Unis)
King's Medal for Courage in the Cause of Freedom (Royaume-Uni)
Titulaire de 8 citations

Bibliographie[modifier | modifier le code]

" Le procès des Généraux Challe et Zeller - Texte intégral des débats ". Nouvelles Éditions Latines, Paris, 1961
Général Maurice Challe : Notre révolte (Presses de la Cité, 1968, 445 pages).

Références[modifier | modifier le code]

↑ Officiers généraux de l'armée de l'air (1933-2012), Service historique de la Défense, décembre 2014 (lire en ligne).
↑ Encyclopædia Universalis, « MAURICE CHALLE », sur Encyclopædia Universalis (consulté le 25 juin 2016)
↑ « challe », sur cavaliers.blindes.free.fr (consulté le 25 juin 2016).
↑ « Chronologie événements 1961 », dans Mémorial de notre temps, vol. V - 1961-1962-1963, Paris Match éditions Pierre Charron, 1971
↑ Pierre Abramovici, Le Putsch des généraux : De Gaulle contre l’armée (1958-1961), Fayard, 2011^{[réf. incomplète]}.
↑ Le Général Challe s'adresse aux Forces Françaises (22 avril 1961)
↑ « ᴴᴰ Appel du général Challe (1961) Guerre d'Algérie », 5 avril 2011 (consulté le 25 juin 2016)
↑ « Général Maurice Challe - Notre révolte », sur Bons Livres (consulté le 11 mai 2017)

Liens externes[modifier | modifier le code]

Ressource relative à la vie publique :
- Documents diplomatiques suisses 1848-1975
Ressource relative à la musique :
- MusicBrainz
Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
Notices d'autorité :
- VIAF
- ISNI
- BnF (données)
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- LCCN
- GND
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- WorldCat

[OGX-1] Officiers généraux de l'armée de l'air (1933-2012), Service historique de la Défense, décembre 2014 (lire en ligne).

[2] Encyclopædia Universalis, « MAURICE CHALLE », sur Encyclopædia Universalis (consulté le 25 juin 2016)

[3] « challe », sur cavaliers.blindes.free.fr (consulté le 25 juin 2016).

[4] « Chronologie événements 1961 », dans Mémorial de notre temps, vol. V - 1961-1962-1963, Paris Match éditions Pierre Charron, 1971

[5] Pierre Abramovici, Le Putsch des généraux : De Gaulle contre l’armée (1958-1961), Fayard, 2011^{[réf. incomplète]}.

[6] Le Général Challe s'adresse aux Forces Françaises (22 avril 1961)

[7] « ᴴᴰ Appel du général Challe (1961) Guerre d'Algérie », 5 avril 2011 (consulté le 25 juin 2016)

[8] « Général Maurice Challe - Notre révolte », sur Bons Livres (consulté le 11 mai 2017)

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 {{Infobox Personnalité militaire
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+'''Maurice Challe''', né le {{date de naissance|5|septembre|1905}} au [[Le Pontet (Vaucluse)|Pontet]] ([[Vaucluse (département)|Vaucluse]]) et mort le {{date de décès|18|janvier|1979}}<ref name= "OGX">{{ouvrage|titre= Officiers généraux de l'armée de l'air (1933-2012) |éditeur= Service historique de la Défense |année= Décembre 2014 |isbn=|lire en ligne= http://www.servicehistorique.sga.defense.gouv.fr/sites/default/files/Officiers%20g%C3%A9n%C3%A9raux%20Air.pdf}}.</ref> à Paris ({{16e|arrondissement}}),  est un aviateur et [[général]] [[France|français]], [[Liste des grands-croix de la Légion d'honneur|grand-croix de la Légion d'honneur]].
+Il est le principal organisateur du [[putsch des généraux]] à [[Alger]] le {{date|22 avril 1961}}.
 == Biographie ==
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 === [[Seconde Guerre mondiale]] ===
-À la déclaration de guerre en {{date-|septembre 1939}} il est promu Commandant puis sert comme aviateur de l’État-major de la 8éme Armée avant d'être Chef de Section au C.Q.G. Air.
+À la déclaration de guerre en {{date-|septembre 1939}} il est promu Commandant puis sert comme aviateur de l’État-major de la {{8e}} Armée avant d'être Chef de Section au C.Q.G. Air.
 En 1940, Challe participe aux batailles aériennes dans le Nord de la France et il est promu officier de la [[Ordre national de la Légion d'honneur|Légion d'honneur]].
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 En 1947, Challe est muté à l'[[Chef d'état-major de l'Armée de l'air (France)|état-major général de l'Armée de l'air]]. En 1949, il reçoit, comme [[général de brigade]] aérienne, le commandement de l'Armée de l'air dans le [[protectorat]] [[maroc]]ain. En 1953, il est nommé directeur de l'École supérieure de guerre aérienne. Promu [[général de division]] aérienne, il devient le chef de l'état-major des Forces armées en 1955. Après sa nomination comme [[général d'armée]] aérienne, il devient le {{date|1|octobre|1958}} l'adjoint-air du général [[Raoul Salan]] durant la [[guerre d'Algérie]].
-=== [[Crise du canal de Suez|Crise de Suez]] ===
+=== Crise de Suez ===
-Il fait partie de la délégation française avec [[Maurice Bourgès-Maunoury]] et [[Christian Pineau]] lors de la réunion secrète tripartite de [[Sèvres]] ([[protocoles de Sèvres]]) préliminaire à l'« [[opération Mousquetaire]] » organisée en réaction à la nationalisation du [[canal de Suez]] par [[Gamal Abdel Nasser]] ([[colonel]] et chef d'Etat (Raïs) [[Égypte|égyptien]], qui fournissait une aide matérielle au [[Front de libération nationale (Algérie)|FLN]] algérien).
+Il fait partie de la délégation française avec [[Maurice Bourgès-Maunoury]] et [[Christian Pineau]] lors de la réunion secrète tripartite de [[Sèvres]] ([[protocoles de Sèvres]]) préliminaire à l'« [[opération Mousquetaire]] » organisée en réaction à la [[nationalisation du canal de Suez]] par [[Gamal Abdel Nasser]] ([[colonel]] et chef d'État (Raïs) [[Égypte|égyptien]], qui fournissait une aide matérielle au [[Front de libération nationale (Algérie)|FLN]] algérien).
 === [[Guerre d'Algérie|Guerre d’Algérie]] ===
 [[File:Maurice Challe-portrait.jpg|vignette|Portrait de Maurice Challe.]]
-Après la mutation du général Salan, il le remplace à [[Alger]] le {{date-|12 décembre 1958}}. Les opérations contre le FLN suivent alors ce qu'on appelle le « [[plan Challe]] ». En {{date-|avril 1960}} il est rappelé en métropole et, jusqu'à sa démission volontaire (désapprouvant la [[Algérie française#Politique d'autodétermination (1959-1962)|politique d'autodétermination algérienne de la France]]) le {{date-|25 janvier 1961}}<ref>{{chapitre |titre chapitre=Chronologie événements 1961 |titre ouvrage=Mémorial de notre temps |éditeur=Paris Match éditions Pierre Charron |année=1971 |volume=V - 1961-1962-1963 |consulté le=17 août 2021}}</ref>, reçoit en tant que Commandant en Chef Centre-Europe (''CINC CENT''), le [[Grand Quartier général des puissances alliées en Europe|commandement des Forces alliées en Centre-Europe]] (AFCENT) de l'[[Organisation du traité de l'Atlantique nord|OTAN]], dont le quartier général est implanté à [[Fontainebleau]].
+Après la mutation du général Salan, il le remplace à [[Alger]] le {{date-|12 décembre 1958}}. Les opérations contre le FLN suivent alors ce qu'on appelle le « [[plan Challe]] ». En {{date-|avril 1960}} il est rappelé en métropole.
+=== Commandant en chef du secteur Centre-Europe de l'OTAN (mai 1960-février 1961)===
+En mai 1960, il est nommé Commandant en Chef Centre-Europe (CINCCENT) et prend le [[Allied Joint Force Command Brunssum#Histoire|Commandement des Forces alliées en Centre-Europe (AFCENT)]] de l'[[Organisation du traité de l'Atlantique nord|OTAN]], dont le quartier général est implanté à [[Fontainebleau]].  Il démissionne le {{date-|25 janvier 1961}} car il désapprouve la [[Algérie française#Politique d'autodétermination (1959-1962)|politique d'autodétermination algérienne de la France]]<ref>{{chapitre |titre chapitre=Chronologie événements 1961 |titre ouvrage=Mémorial de notre temps |éditeur=Paris Match éditions Pierre Charron |année=1971 |volume=V - 1961-1962-1963 |consulté le=17 août 2021}}</ref>.
-==== Putsch des généraux ====
+=== Putsch des généraux ===
 {{Article détaillé|Putsch des généraux}}
-Le {{date-|11 avril 1961}}, [[Charles de Gaulle]] donne une conférence de presse dans laquelle il précise que la France ne fera aucun obstacle à la [[Algérie française#Politique|politique d'autodétermination algérienne]] et de l'Algérie comme d'un « État souverain ». Cette conférence décide Challe, sollicité depuis des semaines par un petit groupe de colonels en opération en Algérie pour être à la tête du putsch, à rentrer dans le complot le {{date-|12 avril}}.
+Le {{date-|11 avril 1961}}, [[Charles de Gaulle]] donne une conférence de presse dans laquelle il précise que la France ne fera aucun obstacle à la [[Algérie française#Politique|politique d'autodétermination algérienne]] et de l'Algérie comme d'un « État souverain ». Cette conférence décide Challe, sollicité depuis des semaines par un petit groupe de colonels en opération en Algérie pour être à la tête du putsch, à entrer dans le complot le {{date-|12 avril}}.
-Le {{date|20|avril|1961}}, il s'embarque incognito dans un [[avion de transport]] de troupes [[Nord 2501|''Noratlas'']] et rejoint l'[[Aéroport d'Alger - Houari-Boumédiène|aéroport d'Alger-Maison Blanche]]. Son plan d'action prévoit de rallier l'armée d'Algérie, prendre Alger puis terminer la guerre d'Algérie, renvoyer en métropole les {{formatnum:200000}} appelés du contingent et redéployer les {{formatnum:300000}} soldats de métier, enfin mettre de Gaulle au pied du mur. Il s'installe dans la ''villa des Tagarins'', PC des [[Brigade aérienne des forces de sécurité et d'intervention|commandos de l'air]]<ref>[[Pierre Abramovici]], ''Le Putsch des généraux : De Gaulle contre l’armée (1958-1961)'', Fayard, 2011{{référence incomplète}}.</ref>.
+Le {{date|20|avril|1961}}, il s'embarque incognito dans un [[avion de transport]] de troupes [[Nord 2501|''Noratlas'']] et rejoint l'[[Aéroport d'Alger - Houari-Boumédiène|aéroport d'Alger-Maison Blanche]]. Son plan d'action prévoit de rallier l'armée d'Algérie, prendre Alger puis terminer la guerre d'Algérie, renvoyer en métropole les {{unité|200000|appelés}} du contingent et redéployer les {{unité|300000|soldats}} de métier, enfin mettre de Gaulle au pied du mur. Il s'installe dans la ''villa des Tagarins'', PC des [[Brigade aérienne des forces de sécurité et d'intervention|commandos de l'air]]<ref>[[Pierre Abramovici]], ''Le Putsch des généraux : De Gaulle contre l’armée (1958-1961)'', Fayard, 2011{{référence incomplète}}.</ref>.
 Le {{date|22|avril|1961}}, à Alger avec ses pairs [[André Zeller]] (chargé de l'intendance), [[Edmond Jouhaud]] (chargé des relations avec la population) et en liaison avec [[Raoul Salan]], il coorganise (avec [[Jean-Jacques Susini]]) et participe au [[putsch des généraux]]<ref>[http://home.nordnet.fr/jcpillon/piedgris/photovisiteur/appel-challe.jpg ''Le Général Challe s'adresse aux Forces Françaises'' (22 avril 1961)]</ref><sup>.</sup><ref>{{Lien web|titre=ᴴᴰ Appel du général Challe (1961) Guerre d'Algérie|url=https://www.youtube.com/watch?v=KLla4aA20xI|date=2011-04-05|consulté le=2016-06-25}}</ref>.
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 === Dernières années ===
-En même temps que Zeller, il est condamné le {{date|31|mai|1961}} par un le [[Haut Tribunal militaire]] à quinze ans de détention et à la perte de ses droits civiques. Après avoir été détenu à [[Clairvaux]] et [[Tulle]], il est libéré par anticipation le {{date-|22 décembre 1966}} et amnistié par de Gaulle en [[1968]]. Il publie ses souvenirs sous le titre ''Notre révolte''<ref>{{Lien web|langue=fr-fr|titre=Général Maurice Challe - Notre révolte|url=http://www.bons-livres.fr/livre/general-maurice-challe/2181-notre-revolte|site=Bons Livres|consulté le=2017-05-11}}</ref> et meurt le {{date|18|janvier|1979}}. Son épouse Madeleine Mollard est décédée aux [[Saintes-Maries-de-la-Mer]] ([[Bouches-du-Rhône]]), le {{date|22|août|1996}}.
+En même temps que Zeller, il est condamné le {{date|31|mai|1961}} par le [[Haut Tribunal militaire]] à quinze ans de détention et à la perte de ses droits civiques. Après avoir été détenu à [[Clairvaux]] et [[Tulle]], il est libéré par anticipation le {{date-|22 décembre 1966}} et amnistié par de Gaulle en [[1968]]. Il publie ses souvenirs sous le titre ''Notre révolte''<ref>{{Lien web|langue=fr-fr|titre=Général Maurice Challe - Notre révolte|url=http://www.bons-livres.fr/livre/general-maurice-challe/2181-notre-revolte|site=Bons Livres|consulté le=2017-05-11}}</ref> et meurt le {{date|18|janvier|1979}}. Son épouse Madeleine Mollard est décédée aux [[Saintes-Maries-de-la-Mer]] ([[Bouches-du-Rhône]]), le {{date|22|août|1996}}.
 Le général Challe est inhumé aux côtés de son épouse au cimetière des Saintes-Maries-de-la-Mer.
 == Distinctions ==
-* [[Image:Legion Honneur GC ribbon.svg|100px]] Grand'croix de la [[Ordre national de la Légion d'honneur|légion d’honneur]]
+* {{Déco Grand-croix de la Légion d'honneur}} ({{date-|18 avril 1960}})
-* [[Image:Croix de Guerre 1939-1945 ribbon.svg|100px]] [[Croix de guerre 1939-1945]]
+* {{Déco Croix de guerre 1939-1945}}
+* {{Déco Croix de la Valeur Militaire}}
-* [[Image:Medaille de la Resistance ribbon.svg|100px]] [[Médaille de la Résistance française|Médaille de la Résistance avec rosette]]
+* {{Déco Médaille de la Résistance française avec rosette}}
-* [[Image:Croix de la Valeur Militaire ribbon.svg|100px]] [[Croix de la Valeur militaire|Croix de la valeur militaire]]
+* {{Déco Médaille commémorative de la guerre 1939-1945}}
-* [[Image:US_Legion_of_Merit_Commander_ribbon.png|100px]] Commandeur de la [[Legion of Merit]] ([[États-Unis]])
+* {{Déco Legion of Merit C en Chef}} ([[États-Unis]])
-* [[Image:King's Medal for Courage.png|100px]] [[King's Medal for Courage in the Cause of Freedom]] ([[Royaume-Uni]])
+* {{Déco KMCCF}} ([[Royaume-Uni]])
 * Titulaire de 8 citations
-* medaille commemorative francaise de la guerre 39-45
 == Bibliographie ==
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 == Liens externes ==
-* {{liens}}
+{{liens}}
 {{Palette Guerre d'Algérie}}
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 {{DEFAULTSORT:Challe, Maurice}}
-[[Catégorie:Naissance au Pontet]]
+[[Catégorie:Naissance au Pontet (Vaucluse)]]
 [[Catégorie:Naissance en septembre 1905]]
 [[Catégorie:As de l'aviation français]]
 [[Catégorie:Résistant français]]
+[[Catégorie:Militaire français ayant participé au putsch des généraux du 21 avril 1961]]
 [[Catégorie:Grand-croix de la Légion d'honneur]]
 [[Catégorie:Général français du XXe siècle]]
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 [[Catégorie:Titulaire de la croix de la Valeur militaire]]
 [[Catégorie:Titulaire de la médaille de la Résistance française avec rosette]]
-[[Catégorie:Personnalité de la guerre d'Algérie]]
+[[Catégorie:Militaire français de la guerre d'Algérie]]
 [[Catégorie:Titulaire de la King's Medal for Courage in the Cause of Freedom]]
 [[Catégorie:Élève de l'École spéciale militaire de Saint-Cyr]]