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'''Nelson Goodman''' ({{date de naissance|7|août|1906}} - {{date de décès|25|novembre|1998}}) est un [[philosophe]], [[logicien]] et collectionneur d'[[Arts aux États-Unis|art américain]].


'''Nelson Goodman''' ({{date de naissance|7|août|1906}} ; † {{date de décès|25|novembre|1998}}), est un [[philosophe]], [[logicien]] et collectionneur d'art américain. Disciple de [[Clarence Irving Lewis]] et [[Rudolf Carnap|Carnap]], ami de [[Willard Van Orman Quine|Quine]], il appartient à la [[philosophie analytique]] et fait sien le credo [[nominalisme|nominaliste]] de ne jamais hypostasier des classes et des ensembles. Il est connu pour sa réflexion sur le [[problème de l'induction]] à travers laquelle il a développé, dans la tradition de la logique cognitive, un [[paradoxe de Goodman|paradoxe]] resté célèbre. Il se fait connaître aussi dans le cadre de l'[[esthétique analytique]] dont il est un des penseurs fondamentaux avec [[Arthur Danto|Danto]] et [[George Dickie|Dickie]].
Disciple de [[Clarence Irving Lewis]] et [[Rudolf Carnap|Carnap]], ami de [[Willard Van Orman Quine|Quine]], il appartient à la [[philosophie analytique]], la [[méréologie]] et fait sien le credo [[nominalisme|nominaliste]] de ne jamais considérer des classes et des ensembles comme ayant une réalité. Il est connu pour sa réflexion sur le [[problème de l'induction]] à travers laquelle il a développé un [[paradoxe de Goodman|paradoxe]] logique resté célèbre. Il se fait connaître aussi dans le cadre de l'[[esthétique analytique]] dont il est un des penseurs fondamentaux avec [[Arthur Danto]] et [[George Dickie]].


== Biographie ==
== Biographie ==
à [[Somerville (Massachusetts)|Somerville]] ([[Massachusetts]]) dans une famille juive, Nelson Goodman poursuit ses études à [[Université Harvard|Harvard]] où il est diplômé en 1928 et soutient une thèse de philosophie en 1941. Parallèlement, il gère une [[galerie d'art]] à [[Boston]]. Son expérience en tant que marchand d'art explique son penchant vers le domaine de l'[[esthétique]], où sa contribution est mieux reconnue qu'en logique et en [[philosophie analytique]].


Il enseigne à l'[[université de la Pennsylvanie]], durant la période 1946-1964, et compte parmi ses étudiants [[Noam Chomsky]] et [[Hilary Putnam]]. Se voyant refuser le contrôle du département de philosophie, il quitte ce poste et devient assistant de recherches au centre d'études cognitives de Harvard de 1962 à 1963, puis professeur dans diverses universités de 1964 à 1967, avant d'être nommé professeur de philosophie à Harvard en 1968, où il côtoie notamment [[Willard Van Orman Quine|W. V. Quine]]. Il est le compagnon de l'artiste Katharine Sturgis, et monte un projet d'éducation artistique nommé ''Project Zero''.
Diplômé de [[Université Harvard|Harvard]] en 1928, il y poursuivit une thèse de philosophie soutenue en 1941. Parallèlement, il géra une galerie d'art à Boston. Son expérience en tant que marchand d'art explique son penchant vers le domaine de l'esthétique, où sa contribution est mieux reconnue qu'en logique et en philosophie analytique.


On lui doit d'avoir contribué dans ''[[Langages de l'art]]'' à la réflexion esthétique et, plus précisément, à la théorie des systèmes symboliques ainsi qu'au questionnement sur la fonction et l'essence de l'art — à cet égard, sa thèse s'écarte significativement des théories développées notamment par [[Ernst Cassirer]] ou [[Erwin Panofsky]]. Un de ses apports les plus fameux porte sur les deux types d'exemplification : littérale ou métaphorique. Il appelle « expression » l'exemplification métaphorique.
Il enseigna à l'université de la Pennsylvanie, durant la période 1946-1964, et compta parmi ses étudiants [[Noam Chomsky]] et [[Hilary Putnam]]. Se voyant refuser le contrôle du département de philosophie, il quitta ce poste et fut assistant de recherches au centre d'études cognitives de Harvard de 1962 à 1963 ; puis professeur dans diverses universités de 1964 à 1967, avant d'être nommé professeur de philosophie à Harvard en 1968, où il côtoya notamment [[Willard Van Orman Quine|W. V. Quine]]. Il fut le compagnon de l'artiste Katharine Sturgis, et monta un projet d'éducation artistique nommé ''Project Zero''.


== Idées ==
On lui doit d'avoir contribué dans ''[[Langages de l'art]]'' à la réflexion esthétique et plus précisément, à la théorie des systèmes symboliques ainsi qu'au questionnement sur la fonction et l'essence de l'art — à cet égard, sa thèse s'écarte significativement des théories développées notamment par [[Ernst Cassirer]] ou [[Erwin Panofsky]]. Un de ses apports les plus fameux porte sur les deux types d'exemplification : littérale ou métaphorique. Il appelle « expression » l'exemplification métaphorique.
Dans ''Manières de faire des mondes''<ref>{{Ouvrage|auteur1=Nelson Goldman|titre=Manières de faire des mondes|éditeur=|année=2007|isbn=978-2-07-031830-8}}</ref>, Nelson Goodman traite notamment de la question de la vérité. Quand l'homme décrit le monde, il le fait à partir de lui-même, de ses croyances, de ses convictions et depuis sa culture. Bien qu'une conception du monde puisse être cohérente, rationnellement argumentée ou socialement partagée, elle ne sera jamais "vraie" au sens d'un absolu de vérité, elle sera temporairement vraisemblable. D'une certaine manière, la manière utilisée pour expliquer un phénomène est limitée dans une époque et une société.


Dans la pensée de Goodman, un physicien (Copernic, Newton, Einstein) n'est pas plus proche de la vérité, mais utilise une grammaire différente pour décrire le Réel. Là où Newton parle de forces, Einstein parlera d'espace, de temps ou de masse. Le langage pour décrire le monde est simplement différent, bien que le second ([[relativité générale]] de Einstein) permette des applications nouvelles, il n'est pas stricto sensu vrai.
== Œuvres ==


Selon la lecture de Goodman, le scientifique construit littéralement le vrai à partir de l'hypothétique<ref name=":0">{{Article |langue=Français |auteur1=Marie-Noëlle Doutreix |titre=La référence philosophique aux mondes, une mise en scène de la vérité |périodique=Revue de littérature générale et comparée |date=2014 |lire en ligne=https://journals.openedition.org/trans/1052#tocto1n3 |pages= }}</ref>. Ce qui fera dire à Marie-Noëlle Doutreix : {{citation|Néanmoins, la distinction entre le vrai et le faux ne correspond pas à celle entre les versions du monde correctes et incorrectes. Les sciences et les arts participent au même titre à la création de mondes et utilisent des procédés communs. Ainsi, le scientifique ajuste la vérité à sa mesure. Il décrète en découvrant, dessine en discernant. De plus, la vérité ne constitue pas une notion satisfaisante pour évaluer les mondes car ceux-ci ne consistent pas uniquement en propositions verbales. Goodman analyse les fonctions référentielles sans les hiérarchiser. Montrer et exemplifier peuvent être aussi importants que dénoter verbalement. De même, la vérité métaphorique acquiert sa valeur propre, indépendamment de la vérité littérale}}<ref name=":0" />.
=== Traduites en français ===


== Œuvres ==
*''Faits, fictions et prédictions'', tr. fr. M. Abran, Paris, Minuit, 1985.
=== Traduites en français ===
*''Reconceptions en philosophie, dans d'autres arts et dans d'autres sciences'', tr. fr. J.-P. Cometti et R. Pouivet, Paris, PUF, 1994, {{ISBN|978-2-13-046002-2}}
*''Faits, fictions et prédictions'', tr. fr. M. Abran, Paris, Minuit, 1985
*''La Structure de l'apparence'', traduction par Pierre Livet, Philippe Minh, Nancy Murzili coordonnée par Jean-Baptiste Rauzy, Paris, Vrin, 2004.
*''Esthétique et connaissance : pour changer de sujet'' (avec Catherine Elgin), tr. fr. J.-P R. Pouivet, [[Éditions de l'Éclat]], 1990
*''Langages de l'art : Une approche de la théorie des symboles'', tr. fr. J. Morizot, Paris, Hachette, 2005 {{ISBN|978-2-01-279255-5}}.
*''Manières de faire des mondes'', tr. fr. M.-D. Popelard, Paris, Gallimard, 2007, {{ISBN|978-2-07-031830-8}}
*''Reconceptions en philosophie, dans d'autres arts et dans d'autres sciences'', tr. fr. J.-P. Cometti et R. Pouivet, Paris, PUF, 1994 {{ISBN|978-2-13-046002-2}}
*''La Structure de l'apparence'', traduction par Pierre Livet, Philippe Minh, Nancy Murzili coordonnée par Jean-Baptiste Rauzy, Paris, Vrin, 2004
*''L'Art en théorie et en action'', tr. fr. J.-P. Cometti et R. Pouivet, Paris, Gallimard, 2009.
*''Langages de l'art : Une approche de la théorie des symboles'', tr. fr. J. Morizot, Paris, Hachette, 2005 {{ISBN|978-2-01-279255-5}}
*''Manières de faire des mondes'', tr. fr. M.-D. Popelard, Paris, Gallimard, 2007 {{ISBN|978-2-07-031830-8}}
*''L'Art en théorie et en action'', tr. fr. J.-P. Cometti et R. Pouivet, Paris, Gallimard, 2009


=== En anglais ===
=== En anglais ===
*{{en}} « The Calculus of Individuals and Its Uses » (with Henry S. Leonard), in ''Journal of Symbolic Logic 5'' (1940): 45-55.
*{{en}} « The Calculus of Individuals and Its Uses » (with Henry S. Leonard), in ''Journal of Symbolic Logic 5'' (1940): 45-55
*{{en}} ''A Study of Qualities''. Diss. Harvard U., 1941. Reprinted 1990, by Garland (New York), as part of its Harvard dissertations in Philosophy Series.
*{{en}} ''A Study of Qualities''. Diss. Harvard U., 1941. Reprinted 1990, by Garland (New York), as part of its Harvard dissertations in Philosophy Series
*{{en}} ''[[Steps Toward a Constructive Nominalism]]'', en collaboration avec W.V.O. Quine, ''Journal of Symbolic Logic'', 12 (1947): 105-122, reproduit dans Nelson Goodman, ''Problems and Projects'' (Bobbs-Merrill, 1972): 173-198. Lire en ligne : [http://www.ditext.com/quine/stcn.html ''Steps Toward a Constructive Nominalism'']
*{{en}} ''[[Steps Toward a Constructive Nominalism]]'', en collaboration avec W.V.O. Quine, ''Journal of Symbolic Logic'', 12 (1947): 105-122, reproduit dans Nelson Goodman, ''Problems and Projects'' (Bobbs-Merrill, 1972): 173-198. Lire en ligne : [http://www.ditext.com/quine/stcn.html ''Steps Toward a Constructive Nominalism'']
*{{en}} ''Fact, Fiction, and Forecast''. Cambridge, MA: Harvard UP, 1955. {{2nd}} ed. Indianapolis: Bobbs-Merrill, 1965. 3rd. ed. Indianapolis: Bobbs-Merrill, 1973. 4th ed. Cambridge, MA: Harvard UP, 1983.
*{{en}} ''Fact, Fiction, and Forecast''. Cambridge, MA: Harvard UP, 1955. {{2nd}} ed. Indianapolis: Bobbs-Merrill, 1965. 3rd. ed. Indianapolis: Bobbs-Merrill, 1973. 4th ed. Cambridge, MA: Harvard UP, 1983
*{{en}} ''Languages of Art: An Approach to a Theory of Symbols''. Indianapolis: Bobbs-Merrill, 1968. {{2nd}} ed. Indianapolis: Hackett, 1976. Based on his 1960-61 John Locke lectures.
*{{en}} ''Languages of Art: An Approach to a Theory of Symbols''. Indianapolis: Bobbs-Merrill, 1968. {{2nd}} ed. Indianapolis: Hackett, 1976. Based on his 1960-61 John Locke lectures
*{{en}} ''Problems and Projects''. Indianapolis: Bobbs-Merrill, 1972. Currently available from Hackett.
*{{en}} ''Problems and Projects''. Indianapolis: Bobbs-Merrill, 1972. Currently available from Hackett
*{{en}} ''Basic Abilities Required for Understanding and Creation in the Arts: Final Report'' (with David Perkins, Howard Gardner, and the assistance of Jeanne Bamberger et al.) Cambridge: Harvard University, Graduate School of Education: Project No. 9-0283, Grant No. OEG-0-9-310283-3721 (010), 1972.
*{{en}} ''Basic Abilities Required for Understanding and Creation in the Arts: Final Report'' (with David Perkins, [[Howard Gardner]], and the assistance of Jeanne Bamberger et al.) Cambridge: Harvard University, Graduate School of Education: Project No. 9-0283, Grant No. OEG-0-9-310283-3721 (010), 1972
*{{en}} ''Ways of Worldmaking''. Indianapolis: Hackett, 1978. Paperback: Indianapolis: Hackett, 1985.
*{{en}} ''Ways of Worldmaking''. Indianapolis: Hackett, 1978. Paperback: Indianapolis: Hackett, 1985
*{{en}} ''Of Mind and Other Matters''. Cambridge, MA: Harvard UP, 1984.
*{{en}} ''Of Mind and Other Matters''. Cambridge, MA: Harvard UP, 1984
*{{en}} ''Reconceptions in Philosophy and other Arts and Sciences'' (with Catherine Z. Elgin). Indianapolis: Hackett; London: Routledge, 1988. Paperback Edition, London: Routledge, Indianapolis: Hackett, 1990.
*{{en}} ''Reconceptions in Philosophy and other Arts and Sciences'' (with Catherine Z. Elgin). Indianapolis: Hackett; London: Routledge, 1988. Paperback Edition, London: Routledge, Indianapolis: Hackett, 1990

== Notes et références ==
{{Références}}


== Voir aussi ==
== Voir aussi ==
=== Bibliographie ===
=== Bibliographie ===
* {{Ouvrage|nom1=Cometti|et al.=oui|titre=Nelson Goodman|lieu=Bruxelles|éditeur=Revue internationale de philosophie|collection=Revue internationale de philosophie|année=1993|isbn=978-2-13-045950-7}}

* {{Ouvrage|nom1=Cometti|et al.=oui|titre=Nelson Goodman|lieu=Bruxelles|éditeur=Revue internationale de philosophie|collection=Revue internationale de philosophie|année=1993|isbn=978-2-1304-5950-7}}.
* {{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Dominique|nom1=Chateau|titre=La question de la question de l'art note sur l'esthétique analytique (Danto, Goodman et quelques autres|lieu=Saint-Denis|éditeur=Presses universitaires de Vincennes|année=1994|pages totales=156|isbn=978-2-910381-00-4}}
* [[Donald Davidson]], « Emeroses by other names », ''Journal of Philosophy'' 63 (24):778-780 (1966).
* {{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Dominique|nom1=Chateau|titre=La question de la question de l'art note sur l'esthétique analytique (Danto, Goodman et quelques autres|lieu=Saint-Denis|éditeur=Presses universitaires de Vincennes|année=1994|isbn=978-2-9103-8100-4}}
*Alexandre Declos, « Goodman », in M. Kristanek (dir.), ''L’Encyclopédie philosophique'', [https://encyclo-philo.fr/nelson-goodman-a/ lire en ligne]
* [[Donald Davidson]], « Emeroses by other names », ''Journal of Philosophy'' 63 (24):778-780 (1966).
* Paul Franceschi, « Une Solution pour le Paradoxe de Goodman », ''Dialogue'', Winter 2001, vol. 40, p. 99-123. [http://www.univ-corse.fr/~franceschi/GP.html Lire en ligne].
*Alexandre Declos, « L'énigme du 'vleu' et l'hyper-nominalisme de Goodman », ''Igitur'', vol. 10, n°1, p.1-27. [http://www.igitur.org/L-enigme-du-vleu-et-l-hyper]
* Paul Franceschi, « Une Solution pour le Paradoxe de Goodman », ''Dialogue'', Winter 2001, vol. 40, p. 99-123, [http://www.univ-corse.fr/~franceschi/GP.html lire en ligne]
* [[Gérard Genette]], ''L'Œuvre de l'art'', Le Seuil, 2010.
* [[Gérard Genette]], ''L'Œuvre de l'art'', Le Seuil, 2010
* [[Ian Hacking]], ''Le plus pur nominalisme. L'énigme de Goodman : « vleu » et usages de « vleu »'', Éditions L'Éclat, 1993.
* [[Ian Hacking]], ''Le Plus Pur Nominalisme. L'énigme de Goodman : « vleu » et usages de « vleu »'', Éditions L'Éclat, 1993
* {{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Pierre André|nom1=Huglo|titre=Le vocabulaire de Goodman|lieu=Paris|éditeur=Ellipses|année=2002|isbn=2-72980-982-1}}
* {{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Pierre André|nom1=Huglo|titre=Le vocabulaire de Goodman|lieu=Paris|éditeur=[[Éditions Ellipses|Ellipses]]|année=2002|pages totales=59|isbn=2-7298-0982-1}}
* Pierre-André Huglo, « Le divers et l'univers. Remarques sur ''Manières de faire des mondes'' de Nelson Goodman », ''Philopsis'', mai 2012. [http://www.philopsis.fr/spip.php?article233 Lire en ligne.]
* Pierre-André Huglo, « Le divers et l'univers. Remarques sur ''Manières de faire des mondes'' de Nelson Goodman », ''Philopsis'', {{date-|mai 2012}}, [http://www.philopsis.fr/spip.php?article233 lire en ligne]
* Caroline Jullien, ''Esthétique et mathématiques'', Presses Universitaires de Rennes, 2008, « Æsthetica ».
* Caroline Jullien, ''Esthétique et mathématiques'', [[Presses universitaires de Rennes|Presses Universitaires de Rennes]], 2008, « Æsthetica ».
* {{Ouvrage|prénom1=Jacques|nom1=Morizot|lien auteur1=Jacques Morizot|titre=La philosophie de l'art de Nelson Goodman|lieu=Nîmes|éditeur=J. Chambon|collection=Rayon Art|année=1996|isbn=978-2-8771-1146-1}}.
* {{Ouvrage|prénom1=Jacques|nom1=Morizot|lien auteur1=Jacques Morizot|titre=La philosophie de l'art de Nelson Goodman|lieu=Nîmes|éditeur=J. Chambon|collection=Rayon Art|année=1996|pages totales=255|isbn=978-2-87711-146-1}}
* Jacques Morizot, ''Goodman : modèles de la symbolisation avant la philosophie de l'art'', Vrin, 2012, « Essais d'art et de philosophie ».
* Jacques Morizot, ''Goodman : modèles de la symbolisation avant la philosophie de l'art'', Vrin, 2012, coll. « Essais d'art et de philosophie »
* {{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Jacques|nom1=Morizot|lien auteur1=Jacques Morizot|prénom2=Roger|nom2=Pouivet|titre=La philosophie de Nelson Goodman : repères|lieu=Paris|éditeur=J. Vrin|collection=Repères Philosophiques|année=2011|isbn=978-2-7116-2402-7}}.
* {{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Jacques|nom1=Morizot|lien auteur1=Jacques Morizot|prénom2=Roger|nom2=Pouivet|titre=La philosophie de Nelson Goodman|sous-titre=repères|lieu=Paris|éditeur=J. Vrin|collection=Repères Philosophiques|année=2011|pages totales=118|isbn=978-2-7116-2402-7|lire en ligne=https://books.google.com/books?id=7fCh8jd7X6EC&printsec=frontcover}}
* [[Paul Ricœur]], ''[[La métaphore vive]]'', Le Seuil, 1975 (VIIè partie).
* [[Paul Ricœur]], ''[[La Métaphore vive]]'', Le Seuil, 1975 ({{VIIe}} partie)
* Pierre Saint-Germier, « De l'induction à la métaphore : le cercle vertueux des pratiques et des projections chez Goodman », ''Tracés. Revue de sciences humaines'', n°7, 2004, p. 45-60. [http://traces.revues.org/2793 Lire en ligne].
* Pierre Saint-Germier, « De l'induction à la métaphore : le cercle vertueux des pratiques et des projections chez Goodman », ''Tracés. Revue de sciences humaines'', n° 7, 2004, p. 45-60, [http://traces.revues.org/2793 lire en ligne]
* {{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Bernard|nom1=Vouilloux|titre=Langages de l'art & relations transesthétiques|lieu=Paris|éditeur=Éditions de l'Éclat|collection=Tiré à part|année=1997|isbn=9782841620180}}.
* {{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Bernard|nom1=Vouilloux|titre=Langages de l'art & relations transesthétiques|lieu=Paris|éditeur=[[Éditions de l'Éclat]]|collection=Tiré à part|année=1997|pages totales=110|isbn=978-2-84162-018-0}}


=== Articles connexes ===
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=== Liens externes ===
=== Liens externes ===
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* [http://www.arpla.univ-paris8.fr/~canal2/archeo/morizot/index.HTML Présentation du travail de Goodman] (Université Paris 8)
* [http://www.arpla.univ-paris8.fr/~canal2/archeo/morizot/index.HTML Présentation du travail de Goodman] (université Paris 8)
* Jean-Pierre Cometti, ch. 2 : ''[http://www.lyber-eclat.net/lyber/cometti/2goodman.html Nelson Goodman à rebours]'' <small>(Pluralisme des versions, pluralisme des fins - Vérité et correction, connaissance et compréhension - Nelson Goodman en pragmatiste - Une esthétique sécularisée)</small> dans ''Le philosophe et la poule de Kircher'', 1997. {{ISBN|2-84162-017-4}}.
* Jean-Pierre Cometti, ch. 2 : [http://www.lyber-eclat.net/lyber/cometti/2goodman.html « Nelson Goodman à rebours »] <small>(Pluralisme des versions, pluralisme des fins - Vérité et correction, connaissance et compréhension - Nelson Goodman en pragmatiste - Une esthétique sécularisée)</small> dans ''Le Philosophe et la poule de Kircher'', 1997 {{ISBN|2-84162-017-4}}


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[[Catégorie:Décès en novembre 1998]]
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[[Catégorie:Décès à 92 ans]]
[[Catégorie:Docteur de l'université Harvard]]
[[Catégorie:Boursier Guggenheim]]

Dernière version du 20 février 2024 à 14:42

Nelson Goodman
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Naissance
Décès
Nationalité
Formation
École/tradition
Principaux intérêts
Idées remarquables
paradoxe de Goodman, étude des conditionnels contrefactuels, des notions d'art, de style, de métaphore, de monde, de vérité et de relativisme
Œuvres principales
La Structure de l'apparence, Faits, fictions et prédictions, Langages de l'art, Manières de faire des mondes
Influencé par
C. I. Lewis, Carnap, Kant, Hume, présocratiques
A influencé
Putnam, Catherine Elgin, Genette, Roger Pouivet, Jacques Morizot, Jean-Pierre Cometti, Paul Franceschi
Distinction

Nelson Goodman ( - ) est un philosophe, logicien et collectionneur d'art américain.

Disciple de Clarence Irving Lewis et Carnap, ami de Quine, il appartient à la philosophie analytique, la méréologie et fait sien le credo nominaliste de ne jamais considérer des classes et des ensembles comme ayant une réalité. Il est connu pour sa réflexion sur le problème de l'induction à travers laquelle il a développé un paradoxe logique resté célèbre. Il se fait connaître aussi dans le cadre de l'esthétique analytique dont il est un des penseurs fondamentaux avec Arthur Danto et George Dickie.

Biographie[modifier | modifier le code]

Né à Somerville (Massachusetts) dans une famille juive, Nelson Goodman poursuit ses études à Harvard où il est diplômé en 1928 et soutient une thèse de philosophie en 1941. Parallèlement, il gère une galerie d'art à Boston. Son expérience en tant que marchand d'art explique son penchant vers le domaine de l'esthétique, où sa contribution est mieux reconnue qu'en logique et en philosophie analytique.

Il enseigne à l'université de la Pennsylvanie, durant la période 1946-1964, et compte parmi ses étudiants Noam Chomsky et Hilary Putnam. Se voyant refuser le contrôle du département de philosophie, il quitte ce poste et devient assistant de recherches au centre d'études cognitives de Harvard de 1962 à 1963, puis professeur dans diverses universités de 1964 à 1967, avant d'être nommé professeur de philosophie à Harvard en 1968, où il côtoie notamment W. V. Quine. Il est le compagnon de l'artiste Katharine Sturgis, et monte un projet d'éducation artistique nommé Project Zero.

On lui doit d'avoir contribué dans Langages de l'art à la réflexion esthétique et, plus précisément, à la théorie des systèmes symboliques ainsi qu'au questionnement sur la fonction et l'essence de l'art — à cet égard, sa thèse s'écarte significativement des théories développées notamment par Ernst Cassirer ou Erwin Panofsky. Un de ses apports les plus fameux porte sur les deux types d'exemplification : littérale ou métaphorique. Il appelle « expression » l'exemplification métaphorique.

Idées[modifier | modifier le code]

Dans Manières de faire des mondes[1], Nelson Goodman traite notamment de la question de la vérité. Quand l'homme décrit le monde, il le fait à partir de lui-même, de ses croyances, de ses convictions et depuis sa culture. Bien qu'une conception du monde puisse être cohérente, rationnellement argumentée ou socialement partagée, elle ne sera jamais "vraie" au sens d'un absolu de vérité, elle sera temporairement vraisemblable. D'une certaine manière, la manière utilisée pour expliquer un phénomène est limitée dans une époque et une société.

Dans la pensée de Goodman, un physicien (Copernic, Newton, Einstein) n'est pas plus proche de la vérité, mais utilise une grammaire différente pour décrire le Réel. Là où Newton parle de forces, Einstein parlera d'espace, de temps ou de masse. Le langage pour décrire le monde est simplement différent, bien que le second (relativité générale de Einstein) permette des applications nouvelles, il n'est pas stricto sensu vrai.

Selon la lecture de Goodman, le scientifique construit littéralement le vrai à partir de l'hypothétique[2]. Ce qui fera dire à Marie-Noëlle Doutreix : « Néanmoins, la distinction entre le vrai et le faux ne correspond pas à celle entre les versions du monde correctes et incorrectes. Les sciences et les arts participent au même titre à la création de mondes et utilisent des procédés communs. Ainsi, le scientifique ajuste la vérité à sa mesure. Il décrète en découvrant, dessine en discernant. De plus, la vérité ne constitue pas une notion satisfaisante pour évaluer les mondes car ceux-ci ne consistent pas uniquement en propositions verbales. Goodman analyse les fonctions référentielles sans les hiérarchiser. Montrer et exemplifier peuvent être aussi importants que dénoter verbalement. De même, la vérité métaphorique acquiert sa valeur propre, indépendamment de la vérité littérale »[2].

Œuvres[modifier | modifier le code]

Traduites en français[modifier | modifier le code]

  • Faits, fictions et prédictions, tr. fr. M. Abran, Paris, Minuit, 1985
  • Esthétique et connaissance : pour changer de sujet (avec Catherine Elgin), tr. fr. J.-P R. Pouivet, Éditions de l'Éclat, 1990
  • Reconceptions en philosophie, dans d'autres arts et dans d'autres sciences, tr. fr. J.-P. Cometti et R. Pouivet, Paris, PUF, 1994 (ISBN 978-2-13-046002-2)
  • La Structure de l'apparence, traduction par Pierre Livet, Philippe Minh, Nancy Murzili coordonnée par Jean-Baptiste Rauzy, Paris, Vrin, 2004
  • Langages de l'art : Une approche de la théorie des symboles, tr. fr. J. Morizot, Paris, Hachette, 2005 (ISBN 978-2-01-279255-5)
  • Manières de faire des mondes, tr. fr. M.-D. Popelard, Paris, Gallimard, 2007 (ISBN 978-2-07-031830-8)
  • L'Art en théorie et en action, tr. fr. J.-P. Cometti et R. Pouivet, Paris, Gallimard, 2009

En anglais[modifier | modifier le code]

  • (en) « The Calculus of Individuals and Its Uses » (with Henry S. Leonard), in Journal of Symbolic Logic 5 (1940): 45-55
  • (en) A Study of Qualities. Diss. Harvard U., 1941. Reprinted 1990, by Garland (New York), as part of its Harvard dissertations in Philosophy Series
  • (en) Steps Toward a Constructive Nominalism, en collaboration avec W.V.O. Quine, Journal of Symbolic Logic, 12 (1947): 105-122, reproduit dans Nelson Goodman, Problems and Projects (Bobbs-Merrill, 1972): 173-198. Lire en ligne : Steps Toward a Constructive Nominalism
  • (en) Fact, Fiction, and Forecast. Cambridge, MA: Harvard UP, 1955. 2d ed. Indianapolis: Bobbs-Merrill, 1965. 3rd. ed. Indianapolis: Bobbs-Merrill, 1973. 4th ed. Cambridge, MA: Harvard UP, 1983
  • (en) Languages of Art: An Approach to a Theory of Symbols. Indianapolis: Bobbs-Merrill, 1968. 2d ed. Indianapolis: Hackett, 1976. Based on his 1960-61 John Locke lectures
  • (en) Problems and Projects. Indianapolis: Bobbs-Merrill, 1972. Currently available from Hackett
  • (en) Basic Abilities Required for Understanding and Creation in the Arts: Final Report (with David Perkins, Howard Gardner, and the assistance of Jeanne Bamberger et al.) Cambridge: Harvard University, Graduate School of Education: Project No. 9-0283, Grant No. OEG-0-9-310283-3721 (010), 1972
  • (en) Ways of Worldmaking. Indianapolis: Hackett, 1978. Paperback: Indianapolis: Hackett, 1985
  • (en) Of Mind and Other Matters. Cambridge, MA: Harvard UP, 1984
  • (en) Reconceptions in Philosophy and other Arts and Sciences (with Catherine Z. Elgin). Indianapolis: Hackett; London: Routledge, 1988. Paperback Edition, London: Routledge, Indianapolis: Hackett, 1990

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Nelson Goldman, Manières de faire des mondes, (ISBN 978-2-07-031830-8)
  2. a et b Marie-Noëlle Doutreix, « La référence philosophique aux mondes, une mise en scène de la vérité », Revue de littérature générale et comparée,‎ (lire en ligne)

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Cometti et al., Nelson Goodman, Bruxelles, Revue internationale de philosophie, coll. « Revue internationale de philosophie », (ISBN 978-2-13-045950-7)
  • Dominique Chateau, La question de la question de l'art note sur l'esthétique analytique (Danto, Goodman et quelques autres, Saint-Denis, Presses universitaires de Vincennes, , 156 p. (ISBN 978-2-910381-00-4)
  • Donald Davidson, « Emeroses by other names », Journal of Philosophy 63 (24):778-780 (1966).
  • Alexandre Declos, « Goodman », in M. Kristanek (dir.), L’Encyclopédie philosophique, lire en ligne
  • Alexandre Declos, « L'énigme du 'vleu' et l'hyper-nominalisme de Goodman », Igitur, vol. 10, n°1, p.1-27. [1]
  • Paul Franceschi, « Une Solution pour le Paradoxe de Goodman », Dialogue, Winter 2001, vol. 40, p. 99-123, lire en ligne
  • Gérard Genette, L'Œuvre de l'art, Le Seuil, 2010
  • Ian Hacking, Le Plus Pur Nominalisme. L'énigme de Goodman : « vleu » et usages de « vleu », Éditions L'Éclat, 1993
  • Pierre André Huglo, Le vocabulaire de Goodman, Paris, Ellipses, , 59 p. (ISBN 2-7298-0982-1)
  • Pierre-André Huglo, « Le divers et l'univers. Remarques sur Manières de faire des mondes de Nelson Goodman », Philopsis, , lire en ligne
  • Caroline Jullien, Esthétique et mathématiques, Presses Universitaires de Rennes, 2008, « Æsthetica ».
  • Jacques Morizot, La philosophie de l'art de Nelson Goodman, Nîmes, J. Chambon, coll. « Rayon Art », , 255 p. (ISBN 978-2-87711-146-1)
  • Jacques Morizot, Goodman : modèles de la symbolisation avant la philosophie de l'art, Vrin, 2012, coll. « Essais d'art et de philosophie »
  • Jacques Morizot et Roger Pouivet, La philosophie de Nelson Goodman : repères, Paris, J. Vrin, coll. « Repères Philosophiques », , 118 p. (ISBN 978-2-7116-2402-7, lire en ligne)
  • Paul Ricœur, La Métaphore vive, Le Seuil, 1975 (VIIe partie)
  • Pierre Saint-Germier, « De l'induction à la métaphore : le cercle vertueux des pratiques et des projections chez Goodman », Tracés. Revue de sciences humaines, n° 7, 2004, p. 45-60, lire en ligne
  • Bernard Vouilloux, Langages de l'art & relations transesthétiques, Paris, Éditions de l'Éclat, coll. « Tiré à part », , 110 p. (ISBN 978-2-84162-018-0)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]