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Abderrazak Abdelkader fut très actif dans la lutte antinazie dans les [[Levant (Proche-Orient)|pays du Levant]], au sein des [[Forces françaises libres]]. Membre du réseau clandestin de la résistance [[communiste]] en Syrie et au [[Liban]], il était en contact avec les réseaux de [[Palestine (État)|Palestine].
Abderrazak Abdelkader fut très actif dans la lutte antinazie dans les [[Levant (Proche-Orient)|pays du Levant]], au sein des [[Forces françaises libres]]. Membre du réseau clandestin de la résistance [[communiste]] en Syrie et au [[Liban]], il était en contact avec les réseaux de [[Palestine (État)|Palestine]], [[Juifs]] et [[Arabes]].


Après la [[Seconde Guerre mondiale]], il poursuivit la lutte en Palestine pour une Palestine libre .
Après la [[Seconde Guerre mondiale]], il poursuivit la lutte en Palestine contre [[Mohammed Amin al-Husseini|Hadj Mohammed Amin al-Husseini]] et les [[Frères musulmans]].


Dès [[1948]], il a apporté son aide à la [[Palmah]], la milice juive pour la création d’un [[État juif|État israélien]].


En [[1952]], il fait un séjour en [[Israël]] et étudie le rôle des [[kibboutz]]. Il fut volontaire pour y travailler. Plus tard, il envisagea le kibboutz comme moyen de développement de l’Algérie indépendante et démocratique.

En [[1952]], il fait un séjour en [[Israël)


Il rejoint le [[Front de libération nationale (Algérie)|F.L.N.]] algérien au sein duquel il occupe diverses responsabilités, notamment dans l'O.S. ([[Organisation spéciale (Algérie)|Organisation Spéciale]]) de la [[Fédération de France du FLN|Fédération de France]]. Rentré en Algérie en août 1962, il fonde avec d'autres militants le groupe marxiste léniniste d'Algérie. Il s'oppose résolument au régime [[Ahmed Ben Bella|Ben Bella]] et tente d'unifier l'opposition populaire<ref>{{Ouvrage|langue=FR|prénom1=Abd al Razzāq Auteur du texte|nom1=Abd al Qādir|titre=Le monde arabe à la veille d'un tournant / A. Razak Abdel Kader|date=1966|lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k33652251|consulté le=2021-08-04}}</ref>, il est arrêté en [[Kabylie]], en août 1963<ref>{{Article |langue=fr |titre=Le départ de l'ancien président du G.P.R.A. peut marquer la fin de l'ère " libérale " de la révolution |périodique=Le Monde.fr |date=1963-08-15 |lire en ligne=https://www.lemonde.fr/archives/article/1963/08/15/le-depart-de-l-ancien-president-du-g-p-r-a-peut-marquer-la-fin-de-l-ere-liberale-de-la-revolution_2220878_1819218.html |consulté le=2021-08-04 }}</ref>. Quelques mois plus tard, l’Algérie entama des démarches pour rapatrier de Syrie les cendres de l’émir Abdelkader, afin de cimenter la cohésion nationale. La famille y mit une condition : la libération de Abderrazak. Il fut libéré et expulsé vers la [[France]].
Il rejoint le [[Front de libération nationale (Algérie)|F.L.N.]] algérien au sein duquel il occupe diverses responsabilités, notamment dans l'O.S. ([[Organisation spéciale (Algérie)|Organisation Spéciale]]) de la [[Fédération de France du FLN|Fédération de France]]. Rentré en Algérie en août 1962, il fonde avec d'autres militants le groupe marxiste léniniste d'Algérie. Il s'oppose résolument au régime [[Ahmed Ben Bella|Ben Bella]] et tente d'unifier l'opposition populaire<ref>{{Ouvrage|langue=FR|prénom1=Abd al Razzāq Auteur du texte|nom1=Abd al Qādir|titre=Le monde arabe à la veille d'un tournant / A. Razak Abdel Kader|date=1966|lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k33652251|consulté le=2021-08-04}}</ref>, il est arrêté en [[Kabylie]], en août 1963<ref>{{Article |langue=fr |titre=Le départ de l'ancien président du G.P.R.A. peut marquer la fin de l'ère " libérale " de la révolution |périodique=Le Monde.fr |date=1963-08-15 |lire en ligne=https://www.lemonde.fr/archives/article/1963/08/15/le-depart-de-l-ancien-president-du-g-p-r-a-peut-marquer-la-fin-de-l-ere-liberale-de-la-revolution_2220878_1819218.html |consulté le=2021-08-04 }}</ref>. Quelques mois plus tard, l’Algérie entama des démarches pour rapatrier de Syrie les cendres de l’émir Abdelkader, afin de cimenter la cohésion nationale. La famille y mit une condition : la libération de Abderrazak. Il fut libéré et expulsé vers la [[France]].


Il retourna vivre en Israël s’installa dans le village de Migdal près de [[Tibériade]] et épousa une Israélienne, d'origine [[Histoire des juifs en Tunisie|juive tunisienne]] il a terminé sa vie dans une [[roulotte].
Il retourna vivre en Israël, s’installa dans le village de Migdal près de [[Tibériade]] et épousa une Israélienne, d'origine [[Histoire des juifs en Tunisie|juive tunisienne]] et [[Autriche|autrichienne]].


Il a ensuite tenté de s’installer dans un kibboutz, mais cela lui a été refusé et il a terminé sa vie dans une [[roulotte]], dans le village de [[Majdel]], un village {{refnec|algérien}} avant de devenir israélien. Tout au long de sa vie, il écrira des articles dans la presse à la gloire du [[sionisme]] et contre le [[Processus de paix israélo-palestinien|processus de paix]]<ref>{{Lien web |titre=L’arrière petit-fils de l’Emir Abdelkader est enterré dans un kibboutz en Israël {{!}} El Watan |url=https://www.elwatan.com/archives/idees/larriere-petit-fils-de-lemir-abdelkader-est-enterre-dans-un-kibboutz-en-israel-17-06-2011 |site=www.elwatan.com |consulté le=2021-08-04}}</ref>.
Abderrazak Abdelkader est enterré dans une modeste tombe dirigée vers le [[Plateau du Golan|Golan]]. Son nom n’est pas gravé, il y a une simple inscription « Dov Golan » et ses dates de naissance et de décès 1914 – 1998. Parmi les personnes qui lui rendirent hommage lors de son enterrement se trouvait [[Yitzhak Shamir]], ancien [[premier ministre d'Israël]]<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |prénom=Klod |nom=Frydman |titre=Razzak Abdelkader, prince arabe et humaniste pour la libération de la Palestine .

Abderrazak Abdelkader est enterré dans le cimetière du [[Afikim|kibboutz Afikim]], une modeste tombe dirigée vers le [[Plateau du Golan|Golan]]. Son nom n’est pas gravé, il y a une simple inscription « Dov Golan » et ses dates de naissance et de décès 1914 – 1998. Parmi les personnes qui lui rendirent hommage lors de son enterrement se trouvait [[Yitzhak Shamir]], ancien [[premier ministre d'Israël]]<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |prénom=Klod |nom=Frydman |titre=Razzak Abdelkader, prince arabe, sioniste et humaniste |url=https://mabatim.info/2020/08/17/razzak-abdelkader-prince-arabe-sioniste-et-humaniste/ |site=MABATIM.INFO |date=2020-08-17 |consulté le=2021-08-04}}</ref>.


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Dernière version du 19 février 2024 à 17:56

Abderrazak Abdelkader
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Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom dans la langue maternelle
رزاق عبد القادرVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom posthume
Dov Golan
Nationalités
Activité
Père
Mohamed-Saïd El-Hassani El-Djazairi
Parentèle
Abd el-Kader (arrière-grand-père)Voir et modifier les données sur Wikidata

Abderrazak Abdelkader est l'arrière petit-fils de l’émir Abdelkader et le fils de Muhammad Saïd al-Jazaïri. Il est né en 1914 à Damas et mort en 1998[1].

Biographie[modifier | modifier le code]

Famille[modifier | modifier le code]

Abderrazak Abdelkader grandit dans une famille faisant partie de la haute société syrienne, il étudie dans les écoles françaises dirigées par les prêtres catholiques assomptionnistes. Les frères de Abderrazak ont fait Saint-Cyr et sont devenus officiers supérieurs dans l’armée française. L’un d’eux a été tué en Indochine. Son père, Mohamed-Saïd El-Hassani El-Djazairi, vendit de nombreuses propriétés au Fonds national juif.

Politique[modifier | modifier le code]

Dans les années 1930, il se rapprocha du marxisme-léninisme.

En 1937, il se rendait fréquemment au kibboutz Ein Gev.

Abderrazak Abdelkader fut très actif dans la lutte antinazie dans les pays du Levant, au sein des Forces françaises libres. Membre du réseau clandestin de la résistance communiste en Syrie et au Liban, il était en contact avec les réseaux de Palestine, Juifs et Arabes.

Après la Seconde Guerre mondiale, il poursuivit la lutte en Palestine contre Hadj Mohammed Amin al-Husseini et les Frères musulmans.

Dès 1948, il a apporté son aide à la Palmah, la milice juive pour la création d’un État israélien.

En 1952, il fait un séjour en Israël et étudie le rôle des kibboutz. Il fut volontaire pour y travailler. Plus tard, il envisagea le kibboutz comme moyen de développement de l’Algérie indépendante et démocratique.

Il rejoint le F.L.N. algérien au sein duquel il occupe diverses responsabilités, notamment dans l'O.S. (Organisation Spéciale) de la Fédération de France. Rentré en Algérie en août 1962, il fonde avec d'autres militants le groupe marxiste léniniste d'Algérie. Il s'oppose résolument au régime Ben Bella et tente d'unifier l'opposition populaire[2], il est arrêté en Kabylie, en août 1963[3]. Quelques mois plus tard, l’Algérie entama des démarches pour rapatrier de Syrie les cendres de l’émir Abdelkader, afin de cimenter la cohésion nationale. La famille y mit une condition : la libération de Abderrazak. Il fut libéré et expulsé vers la France.

Il retourna vivre en Israël, s’installa dans le village de Migdal près de Tibériade et épousa une Israélienne, d'origine juive tunisienne et autrichienne.

Il a ensuite tenté de s’installer dans un kibboutz, mais cela lui a été refusé et il a terminé sa vie dans une roulotte, dans le village de Majdel, un village algérien[réf. nécessaire] avant de devenir israélien. Tout au long de sa vie, il écrira des articles dans la presse à la gloire du sionisme et contre le processus de paix[4].

Abderrazak Abdelkader est enterré dans le cimetière du kibboutz Afikim, une modeste tombe dirigée vers le Golan. Son nom n’est pas gravé, il y a une simple inscription « Dov Golan » et ses dates de naissance et de décès 1914 – 1998. Parmi les personnes qui lui rendirent hommage lors de son enterrement se trouvait Yitzhak Shamir, ancien premier ministre d'Israël[5].

Ouvrages[modifier | modifier le code]

  • Le conflit judéo-arabe (Juifs et Arabes face à l’avenir), F. Maspero, 1er janvier 1961.
  • Le monde arabe à la veille d’un tournant, F. Maspero , 1966, (ISBN 9782348038778).

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Abderrazak Abdelkader : le dindon de la farce des "nationalistes" algériens », sur www.lematindalgerie.com (consulté le )
  2. Abd al Razzāq Auteur du texte Abd al Qādir, Le monde arabe à la veille d'un tournant / A. Razak Abdel Kader, (lire en ligne)
  3. « Le départ de l'ancien président du G.P.R.A. peut marquer la fin de l'ère " libérale " de la révolution », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. « L’arrière petit-fils de l’Emir Abdelkader est enterré dans un kibboutz en Israël | El Watan », sur www.elwatan.com (consulté le )
  5. Klod Frydman, « Razzak Abdelkader, prince arabe, sioniste et humaniste », sur MABATIM.INFO, (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]