« Kick-boxing japonais » : différence entre les versions

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{{Voir homonymes|Kick boxing américain|Kick boxing}}
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{{Infobox Art martial
| nom = Kick-boxing japonais
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| légende = Combat de Kick-boxing
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Le '''kick-boxing japonais''' est appelé en anglais ''oriental kick-boxing'' (oriental-rules). Pour certains historiens, le mot [[kick-boxing]] aurait été inventé, au [[Japon]], dans les [[années 1950]] par des [[karatéka]]s ayant besoin de lutter avec un contact « total ».
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| '''Définition
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Dans les années 1950, au Japon, un pratiquant de kick-boxing de l’époque et l’étudiant en langues orientales, le birman [[Maung Gyi]], élève de grands experts birmans de [[bando (art martial)|bando]] fait connaître la [[boxe birmane]] ([[lethwei]]) à l’occasion des tournois d’[[arts martiaux]] japonais. Il est également élève du grand expert de [[karaté]], [[Gogen Yamaguchi]] dit « Le chat ». Maung Gyi combat au Japon sous différents noms puis émigre aux États-Unis en 1958 où il fera connaître les [[arts martiaux birmans]]. La presse outre-Manche lui accorde, avec deux de ses pairs, Comte Dante et Ray Scarica, la fondation du [[full-contact]] et du [[kick boxing américain]] (cf. la revue ''[[Black Belt (magazine)|Black Belt]]''{{référence incomplète}}).
[[Image: devie_genou.jpg|60px|left]]Le '''kick-boxing japonais''' est appelé en anglais ''oriental kick-boxing'' (oriental-rules). Pour certains historiens, le mot [[kick-boxing]] aurait été inventé, au [[Japon]], dans les [[années 1950]] par des [[karatéka]]s ayant besoin de lutter avec un contact « total ».


Pour d’autres, le kick-boxing japonais aurait été inventé, après les jeux olympiques de 1964, par l'organisateur de combats Osamu Noguchi, pour désigner une version japonaise du [[muay thaï|muaythaï]]. Celui-ci en voyage d’étude dans les pays du [[Sud-est asiatique]] s’inspira de ce qu’il voyait sur les rings [[Thaïlande|thaïlandais]]. Peu de temps après, grâce à l’enthousiasme de Kenji Kurosaki adepte de karaté [[kyokushinkai]] (forme autorisant les contacts) naissait le kick-boxing japonais (une boxe où le règlement permettait de frapper à [[coup de pied|coups de pied]], de [[coup de poing|poing]], de [[coup de genou|genou]] et de [[coup de coude|coude]], agrémenté de certaines [[Projection (technique de combat)|projection]]s de [[judo]]). Noguchi cherche un nom américain pour cette nouvelle discipline facile à retenir dans sa mémoire et puis ce fut le succès immédiat du « kick-boxing ». Après avoir créé son propre style de combat, Kenji Kurosaki met en place un célèbre camp d’entraînement, en 1969, le Méjiro-Gym de Tokyo. Ce dernier devient le pionnier du Kick-boxing des [[années 1970]]. Il eut pour élèves des pratiquants renommés comme Akio Fujihira, Toshio Tabata, Yoshiji Soéno, le Français Patrick Brizon, le Hollandais Jan Plas (célèbre entraîneur hollandais) et le brillant [[Toshio Fujiwara]] (légende du kick-boxing japonais, avec ses 129 victoires). Durant les premières années, les kick-boxeurs japonais venaient directement du karaté [[kyokushinkai]].
Dans les années 1950, au Japon, un pratiquant de kick-boxing de l’époque et l’étudiant en langues orientales, le birman [[Maung Gyi]], élève de grands experts birmans de [[bando]] fait connaître la [[boxe birmane]] ([[lethwei]]) à l’occasion des tournois d’[[arts martiaux]] japonais. Il est également élève du grand expert de [[karaté]], [[Gogen Yamaguchi]] dit « Le chat ». Maung Gyi combat au Japon sous différents noms puis émigre aux USA en 1958 où il fera connaître les [[arts martiaux birmans]]. La presse outre Manche lui accorde, avec deux de ses pairs, Comte Dante et Ray Scarica, la fondation du [[full-contact]] et du [[kick boxing américain]] (cf. la revue ''[[Black Belt (magazine)|Black Belt]]''{{référence incomplète}}).


La forme de kick-boxing la plus médiatique du monde depuis 1993 est celle pratiquée à l’occasion du célèbre tournoi du « [[K-1]] » qui réunit les meilleurs combattants de la planète. C'est Kazuyoshi Ishii, fondateur d'un style de karaté qui a l’a inventé. En particulier, ces règles de kick-boxing appelées « K1-rules » ou « oriental-rules » ont été édictées au Japon par des karatekas.
Pour d’autres, le kick-boxing japonais aurait été inventé, après les jeux olympiques de 1964, par l'organisateur de combats Osamu Noguchi, pour désigner une version japonaise du [[muay thaï|muaythaï]]. Celui-ci en voyage d’étude dans les pays du [[Sud-est asiatique]] s’inspira de ce qu’il voyait sur les rings [[Thaïlande|thaïlandais]]. Peu de temps après, grâce à l’enthousiasme de Kenji Kurosaki adepte de karaté [[kyokushinkai]] (forme autorisant les contacts) naissait le kick-boxing japonais (une boxe où le règlement permettait de frapper à [[coup de pied|coups de pied]], de [[coup de poing|poing]], de [[coup de genou|genou]] et de [[coup de coude|coude]], agrémenté de certaines [[projection]]s de [[judo]]). Noguchi cherche un nom américain pour cette nouvelle discipline facile à retenir dans sa mémoire et puis ce fut le succès immédiat du « kick-boxing ». Après avoir créé son propre style de combat, Kenji Kurosaki met en place un célèbre camp d’entraînement, en 1969, le Méjiro-Gym de Tokyo. Ce dernier devient le pionner du Kick-boxing des [[années 1970]]. Il eut pour élèves des pratiquants renommés comme Akio Fujihira, Toshio Tabata, Yoshiji Soéno, le Français Patrick Brizon, le Hollandais Jan Plas (célèbre entraîneur hollandais) et le brillant [[Toshio Fujiwara]] (légende du kick-boxing japonais, avec ses 129 victoires). Durant les premières années, les kick-boxeurs japonais venaient directement du karaté [[kyokushinkai]].

La forme de kick-boxing la plus médiatique du monde depuis 1973 est celle pratiquée à l’occasion du célèbre tournoi du « [[K-1]] » qui réunit les meilleurs combattants de la planète. C'est Kazuyoshi Ishii, fondateur d'un style de karaté qui a l’a inventé. En particulier, ces règles de kick-boxing appelées « K1-rules » ou « oriental-rules » ont été édictées au Japon par des karatekas.


== Grands champions du circuit [[K-1]] Grand Prix depuis son démarrage en 1993 au Japon ==
== Grands champions du circuit [[K-1]] Grand Prix depuis son démarrage en 1993 au Japon ==
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* [[Remy Bonjasky]] - Pays-Bas - vainqueur en 2003, 2004, 2008
* [[Remy Bonjasky]] - Pays-Bas - vainqueur en 2003, 2004, 2008
* [[Semmy Schilt]] - Pays-Bas - vainqueur en 2005, 2006, 2007, 2009
* [[Semmy Schilt]] - Pays-Bas - vainqueur en 2005, 2006, 2007, 2009
* [[Badr Hari]] - Maroc - K-1 Heavyweight (-100 kg) 2007


== Sources ==
== Sources ==
* Delmas Alain, 1 - ''Définition du Kick-Boxing (document de formation d’entraîneur)'', FFKBDA, 1999 – 2 - ''Lexique de la boxe et des autres boxes (document de formation d’entraîneur) '', 1981 – 2{{è}} mouture 2005
* Delmas Alain, 1 - ''Définition du Kick-Boxing (document de formation d’entraîneur)'', FFKBDA, 1999 – 2 - ''Lexique de la boxe et des autres boxes (document de formation d’entraîneur) '', 1981 – 2{{è}} mouture 2005
* Delmas Alain, Callière Jean-Roger, ''Histoire du Kick-Boxing (document de formation d’entraîneur)'', FFKBDA, 1998 – ''La ceinture noire du 1{{er}} au 6{{ème}} degré (document d'examen)'', FFKBDA, 1998
* Delmas Alain, Callière Jean-Roger, ''Histoire du Kick-Boxing (document de formation d’entraîneur)'', FFKBDA, 1998 – ''La ceinture noire du {{1er}} au {{6e|degré}} (document d'examen)'', FFKBDA, 1998
* Lombardo Patrick, ''Encyclopédie mondiale des arts martiaux'', Éditions E.M., Paris, 1997.
* Lombardo Patrick, ''Encyclopédie mondiale des arts martiaux'', Éditions E.M., Paris, 1997.


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Dernière version du 13 février 2024 à 00:08

Kick-boxing japonais
Sport de combat
Combat de Kick-boxing
Combat de Kick-boxing

Domaine Percussion
Forme de combat Boxe pieds-poings codifiée au Japon dans les années 1960
Pays d’origine Japon - 1964
Fondateur Maung Gyi – Osamu Noguchi
Dérive de Kick-boxing américain, Boxe birmane, Boxe thaïe, Full-contact
Pratiquants renommés Toshio Fujiwara (Japon), Peter Aerts ( NL), Badr Hari, Ernesto Hoost (NL), Remy Bonjasky (NL)
Fédération mondiale Site officiel du K-1

Le kick-boxing japonais est appelé en anglais oriental kick-boxing (oriental-rules). Pour certains historiens, le mot kick-boxing aurait été inventé, au Japon, dans les années 1950 par des karatékas ayant besoin de lutter avec un contact « total ».

Dans les années 1950, au Japon, un pratiquant de kick-boxing de l’époque et l’étudiant en langues orientales, le birman Maung Gyi, élève de grands experts birmans de bando fait connaître la boxe birmane (lethwei) à l’occasion des tournois d’arts martiaux japonais. Il est également élève du grand expert de karaté, Gogen Yamaguchi dit « Le chat ». Maung Gyi combat au Japon sous différents noms puis émigre aux États-Unis en 1958 où il fera connaître les arts martiaux birmans. La presse outre-Manche lui accorde, avec deux de ses pairs, Comte Dante et Ray Scarica, la fondation du full-contact et du kick boxing américain (cf. la revue Black Belt[réf. incomplète]).

Pour d’autres, le kick-boxing japonais aurait été inventé, après les jeux olympiques de 1964, par l'organisateur de combats Osamu Noguchi, pour désigner une version japonaise du muaythaï. Celui-ci en voyage d’étude dans les pays du Sud-est asiatique s’inspira de ce qu’il voyait sur les rings thaïlandais. Peu de temps après, grâce à l’enthousiasme de Kenji Kurosaki adepte de karaté kyokushinkai (forme autorisant les contacts) naissait le kick-boxing japonais (une boxe où le règlement permettait de frapper à coups de pied, de poing, de genou et de coude, agrémenté de certaines projections de judo). Noguchi cherche un nom américain pour cette nouvelle discipline facile à retenir dans sa mémoire et puis ce fut le succès immédiat du « kick-boxing ». Après avoir créé son propre style de combat, Kenji Kurosaki met en place un célèbre camp d’entraînement, en 1969, le Méjiro-Gym de Tokyo. Ce dernier devient le pionnier du Kick-boxing des années 1970. Il eut pour élèves des pratiquants renommés comme Akio Fujihira, Toshio Tabata, Yoshiji Soéno, le Français Patrick Brizon, le Hollandais Jan Plas (célèbre entraîneur hollandais) et le brillant Toshio Fujiwara (légende du kick-boxing japonais, avec ses 129 victoires). Durant les premières années, les kick-boxeurs japonais venaient directement du karaté kyokushinkai.

La forme de kick-boxing la plus médiatique du monde depuis 1993 est celle pratiquée à l’occasion du célèbre tournoi du « K-1 » qui réunit les meilleurs combattants de la planète. C'est Kazuyoshi Ishii, fondateur d'un style de karaté qui a l’a inventé. En particulier, ces règles de kick-boxing appelées « K1-rules » ou « oriental-rules » ont été édictées au Japon par des karatekas.

Grands champions du circuit K-1 Grand Prix depuis son démarrage en 1993 au Japon[modifier | modifier le code]

Coup de genou direct en sautant
  • Branko Cikatić (Branimir) - Croatie - vainqueur en 1993
  • Peter Aerts - Pays-Bas - vainqueur en 1994, 1995, 1998 ; finaliste en 2006
  • Andy Hug - Suisse - vainqueur en 1996; finaliste en 1997,1998
  • Ernesto Hoost - Pays-Bas - vainqueur en 1997, 1999, 2000, 2002 ; finaliste en 1993
  • Mark Hunt - Nouvelle-Zélande - vainqueur en 2001
  • Remy Bonjasky - Pays-Bas - vainqueur en 2003, 2004, 2008
  • Semmy Schilt - Pays-Bas - vainqueur en 2005, 2006, 2007, 2009
  • Badr Hari - Maroc - K-1 Heavyweight (-100 kg) 2007

Sources[modifier | modifier le code]

  • Delmas Alain, 1 - Définition du Kick-Boxing (document de formation d’entraîneur), FFKBDA, 1999 – 2 - Lexique de la boxe et des autres boxes (document de formation d’entraîneur) , 1981 – 2e mouture 2005
  • Delmas Alain, Callière Jean-Roger, Histoire du Kick-Boxing (document de formation d’entraîneur), FFKBDA, 1998 – La ceinture noire du 1er au 6e degré (document d'examen), FFKBDA, 1998
  • Lombardo Patrick, Encyclopédie mondiale des arts martiaux, Éditions E.M., Paris, 1997.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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