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	Exposition universelle de 1862
	; La machine analytique de Babbage
Général
Type-BIE	Universelle
Catégorie	Expo historique
Thème	Industrie et arts
Surface	9 hectares
Inventions	machine analytique
Fréquentation	6.100.000 visiteurs
Participants
Nombre de pays	36
Localisation
Pays	Royaume-Uni
Ville	Londres
Site	Kensington Exhibition Road
Coordonnées	51° 30′ 01,4″ nord, 0° 10′ 33,2″ ouest
Chronologie
Date d'ouverture	1er mai 1862
Date de clôture	1er novembre 1862
Éditions Universelles
Précédente	Exposition universelle de 1855 , Paris
Suivante	Exposition universelle de 1867 , Paris
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L’Exposition universelle de 1862 se tint à Londres du 1^er mai au 1^er novembre 1862. Outre les jardins de la Royal Horticultural Society, dans South Kensington, elle occupait l'emplacement de l'actuel Musée d'histoire naturelle de Londres et du Science Museum.

Déroulement[modifier | modifier le code]

Cette exposition, financée par la Royal Society of Arts, Manufactures and Trade, recevait 28 000 exposants venant de 36 pays, qui représentaient un large éventail de l'industrie, la technologie et les arts décoratifs de l'époque.

Les locaux[modifier | modifier le code]

Elle s’étendait sur 9 hectares de terrain, avec une halle construite pour l'occasion par Charles et Thomas Lucas, et Sir John Kelk, sur des plans du capitaine Francis Fowke (1823-1865). Le coût des travaux, de 300 000 £, était couvert par les profits de l’Exposition universelle de 1851. Cet édifice comportait un corps principal et deux ailes à angle droit de ce corps, pour abriter les machines industrielles et l'outillage agricole ; ces ailes furent démolies à la fin de l'Exposition. La grande façade, qui s'ouvrait le long de Cromwell Road était longue de 351 m, et ornée de deux coupoles de verre, de 79 m de hauteur chacune. Bien qu'elles aient été alors les plus grandes coupoles du monde, elles firent peu d'impression, moquées dans la presse comme de « grands bols de soupe » (colossal soup bowls) et « une horreur nationale^[1] » ; quant au bâtiment, The Art Journal le taxa de « cabane délabrée » (a wretched shed). Le Parlement repoussa la proposition du gouvernement de racheter le bâtiment, si bien que les matériaux de construction furent revendus. Ils furent réutilisés pour la construction d’Alexandra Palace.

Tournoi d'échecs[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Tournoi d'échecs de Londres 1862.

Les articles[modifier | modifier le code]

L'Exposition comportait de grandes machines comme certains éléments de la machine analytique de Charles Babbage, des fileuses-tisseuses, et des moteurs de navire comme ceux de la firme Maudslay, mais aussi une multitude d'articles comme des pièces de tissu, des tapis, des sculptures, des meubles, des articles de porcelaine, de verre et d'argenterie, et du papier à tapisser. L’Exposition présentait également diverses applications de la vulcanisation du caoutchouc ; un prototype de matière plastique : la Parkesine, et le procédé Bessemer pour la fabrication de l'acier.

Le peintre romantique français Paul Huet y présente son tableau L'Inondation de Saint-Cloud acheté par le gouvernement français en 1857^[2].

Bilan[modifier | modifier le code]

Pourtant, lorsqu'on fit le bilan de l'opération, l'opinion de la presse était que cette manifestation était un demi-échec à côté de l’Exposition universelle de 1851. En tout, elle attira environ 6,1 millions de visiteurs. Les recettes (459 632 £) couvraient à peine les dépenses (458 842 £), dégageant un profit de 790 £.

Impact sur le mouvement ouvrier[modifier | modifier le code]

Cette exposition universelle eut des répercussions importantes sur le mouvement ouvrier européen, en faisant circuler des idées nouvelles et en mettant en lien des militants.

En 1862, du 19 juillet au 15 octobre, le gouvernement français envoie une délégation de 550 ouvriers à l'exposition de Londres, pour étudier les produits et procédés de l'industrie anglaise. Cette délégation entre alors en contact avec le Conseil londonien des syndicats^[3]. Les échanges nés de cette rencontre permettent d'organiser l'année suivante un meeting de solidarité commun en faveur de la Révolution polonaise le 22 juillet 1863 à Londres auquel participèrent les syndicalistes anglais (dont George Potter (en) et George Odger) et parisiens (parmi lesquels figure Henri Tolain). Ces rencontres aboutissent à la rédaction d'une adresse des ouvriers britanniques à leurs homologues français^[4]. Celle-ci en appelle à la coopération internationale entre ouvriers, avec pour objectifs principaux de peser sur la politique étrangère des gouvernements afin de soutenir les mouvements de libération nationale et de lutter contre la mise en concurrence des travailleurs à l’échelle internationale, essentiellement contre le recrutement de main-d’œuvre étrangère pour briser les grèves ou tirer les salaires vers le bas^[5].

Des délégués de la Fédération des associations ouvrières allemandes étaient également présents, et cela fut une des raisons de la création du premier parti ouvrier allemand, l'ADAV, en 1863.

Le 28 septembre 1864, un congrès ouvrier européen se tient au Saint-Martin's Hall de Londres à l’initiative des ouvriers britanniques des Trade Unions. La décision y est prise de créer l'Association internationale des travailleurs (appelée plus tard « Première Internationale »), qui unit des éléments du mouvement ouvrier de divers pays.

Notes et références[modifier | modifier le code]

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « 1862 International Exhibition » (voir la liste des auteurs).

↑ a national disgrace, d'après « Kensington gore and Bayswater Road », Hansard, vol. 165,‎ 21 février 1862 (lire en ligne)
↑ Pierre et Rolande Miquel avec la collaboration du professeur Gérard Bonin et de Michael Tazi Klaa, De l'aube romantique à l'aube impressionniste, éditions Somogy, 2011, p. 146.
↑ Wolfgang Abendroth, Histoire du mouvement ouvrier en Europe, Paris, Maspero, 1969, 172 p., p 31
↑ Annie Kriegel, « L'Association internationale des Travailleurs (1864-1876) », dans 'Jacques Droz (dir.), 'Histoire générale du socialisme, volume 1 (Des origines à 1875), PUF, 1972, pp. 603-634.
↑ « 28 septembre 1864 : naissance de l’Association Internationale des Travailleurs », sur Retronews, 26 septembre 2017

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

The Exhibition Building of 1862, Survey of London: volume 38: South Kensington Museums Area (1975), pp. 137–147.
Hollingshead, John, A Concise History of the International Exhibition of 1862. Its Rise and Progress, its Building and Features and a Summary of all Former Exhibitions, London, 1862.
Hunt, Robert, Handbook of the Industrial Department of the Universal Exhibition 1862, 2 vols., London, 1862.
Dishon, Dalit, South Kensington's forgotten palace : the 1862 International Exhibition Building, PhD thesis, University of London, 2006. 3 vols.
Catalogue des produits des colonies françaises envoyés à l'Exposition universelle de Londres de 1862, Paris, Librairie Challamel Ainé, 1862, 111 p. (lire en ligne)
Expo2000 article
Science and Society Picture Library
L'Art naval à l'exposition universelle de Londres de 1862, par M. le contre-amiral Paris (1863) lire en ligne sur Gallica

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Exposition universelle de 1862, sur Wikimedia Commons

Site officiel du BIE
Les Archives nationales conservent, sous les cotes F/12/3131 et CP/F/12/11850/BIS , les documents iconographiques relatifs à la participation française à l'Exposition Universelle de Londres de 1862.

[1] a national disgrace, d'après « Kensington gore and Bayswater Road », Hansard, vol. 165,‎ 21 février 1862 (lire en ligne)

[2] Pierre et Rolande Miquel avec la collaboration du professeur Gérard Bonin et de Michael Tazi Klaa, De l'aube romantique à l'aube impressionniste, éditions Somogy, 2011, p. 146.

[3] Wolfgang Abendroth, Histoire du mouvement ouvrier en Europe, Paris, Maspero, 1969, 172 p., p 31

[kriegel-4] Annie Kriegel, « L'Association internationale des Travailleurs (1864-1876) », dans 'Jacques Droz (dir.), 'Histoire générale du socialisme, volume 1 (Des origines à 1875), PUF, 1972, pp. 603-634.

[5] « 28 septembre 1864 : naissance de l’Association Internationale des Travailleurs », sur Retronews, 26 septembre 2017

[1]

[2]

[3]

[4]

[5]

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 | légende         = La machine analytique de Babbage
 | an              = 1862
-| nom             = International Exhibition
+| nom             = Exposition universelle de 1862
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 | web             =
 }}
-L’'''[[Exposition universelle]] de 1862''' se tint à [[Londres]] du {{1er mai}} au {{1er novembre}} [[1862]]. Outre les jardins  de la [[Royal Horticultural Society]], dans [[South Kensington]], elle occupait l'emplacement des actuels [[Musée d'histoire naturelle de Londres]] et [[Science Museum]].
+L’'''[[Exposition universelle]] de 1862''' se tint à [[Londres]] du {{1er mai}} au {{1er novembre}} [[1862]]. Outre les jardins  de la [[Royal Horticultural Society]], dans [[South Kensington]], elle occupait l'emplacement de l'actuel [[Musée d'histoire naturelle de Londres]] et du [[Science Museum]].
 == Déroulement ==
-Cette exposition, financée par la ''Royal Society of Arts, Manufactures and Trade'', recevait {{formatnum:28000}} exposants venant de 36 pays, qui représentaient un large éventail de l'industrie, la technologie et les arts décoratifs de l'époque.
+Cette exposition, financée par la ''Royal Society of Arts, Manufactures and Trade'', recevait {{formatnum:28000}} exposants venant de 36 pays, qui représentaient un large éventail de l'industrie, la technologie et les [[arts décoratifs]] de l'époque.
 === Les locaux ===
 [[Fichier:1862 expo.jpg|thumb|left|280px|Une photographie stéréoscopique du hall de l'Exposition]]
-Elle s’étendait sur 9 hectares de terrain, avec une [[halle (construction)|halle]] construite pour l'occasion par Charles et Thomas Lucas, et Sir John Kelk, sur des plans du capitaine [[Francis Fowke]] (1823-1865). Le coût des travaux, de {{formatnum:300000}} £, était couvert par les profits de l’[[Exposition universelle de 1851]]. Cet édifice comportait un corps principal et deux ailes à angle droit de ce corps, pour abriter les machines industrielles et l'outillage agricole ; ces ailes furent démolies à la fin de l'Exposition. La grande façade, qui s'ouvrait le long de ''Cromwell Road'' était longue de {{unité|351|m}}, et ornée de deux [[coupole]]s de verre, de {{unité|79|m}} de hauteur chacune. Bien qu'elles eussent été alors les plus grandes coupoles du monde, elles firent peu d'impression, moquées dans la presse comme de « grands bols de soupe » (''colossal soup bowls'') et « une horreur nationale<ref>''a national disgrace'', d'après {{article|titre=Kensington gore and Bayswater Road|journal=Hansard|url=http://hansard.millbanksystems.com/commons/1862/feb/21/kensington-gore-and-bayswater-road|date=21 février 1862|volume= 165 }}</ref>  » ; quant au bâtiment, ''[[The Art Journal]]'' le taxa de « cabane délabrée » (''a wretched shed''). Le Parlement repoussa la proposition du gouvernement de racheter le bâtiment, si bien que les matériaux de construction furent revendus et réutilisés pour la construction d’[[Alexandra Palace]].
+Elle s’étendait sur 9 hectares de terrain, avec une [[halle (construction)|halle]] construite pour l'occasion par Charles et Thomas Lucas, et Sir John Kelk, sur des plans du capitaine [[Francis Fowke]] (1823-1865). Le coût des travaux, de {{formatnum:300000}} £, était couvert par les profits de l’[[Exposition universelle de 1851]]. Cet édifice comportait un corps principal et deux ailes à angle droit de ce corps, pour abriter les machines industrielles et l'outillage agricole ; ces ailes furent démolies à la fin de l'Exposition. La grande façade, qui s'ouvrait le long de ''Cromwell Road'' était longue de {{unité|351|m}}, et ornée de deux [[coupole]]s de verre, de {{unité|79|m}} de hauteur chacune. Bien qu'elles aient été alors les plus grandes coupoles du monde, elles firent peu d'impression, moquées dans la presse comme de « grands bols de soupe » (''colossal soup bowls'') et « une horreur nationale<ref>''a national disgrace'', d'après {{article|titre=Kensington gore and Bayswater Road|journal=Hansard|url=http://hansard.millbanksystems.com/commons/1862/feb/21/kensington-gore-and-bayswater-road|date=21 février 1862|volume= 165 }}</ref>  » ; quant au bâtiment, ''[[The Art Journal]]'' le taxa de « cabane délabrée » (''a wretched shed''). Le Parlement repoussa la proposition du gouvernement de racheter le bâtiment, si bien que les matériaux de construction furent revendus. Ils furent réutilisés pour la construction d’[[Alexandra Palace]].
 === Tournoi d'échecs ===
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 === Les articles ===
-L'Exposition comportait de grandes machines comme certains éléments de la [[machine analytique]] de [[Charles Babbage]], des [[Filature textile|fileuses-tisseuses]], et des [[Turbine#Turbine à vapeur|moteurs de navire]] comme ceux de la [[Henry Maudslay|firme Maudslay]], mais aussi une multitude d'articles comme des pièces de tissu, des tapis, des sculptures, des meubles, des articles de porcelaine, de verre et d'argenterie, et du papier à tapisser. L’Exposition présentait également diverses applications de la vulcanisation du [[Caoutchouc (matériau)|caoutchouc]] et le [[Histoire de la production de l'acier#1856, le procédé Bessemer|procédé Bessemer]] pour la fabrication de l'acier.
+L'Exposition comportait de grandes machines comme certains éléments de la [[machine analytique]] de [[Charles Babbage]], des [[Filature textile|fileuses-tisseuses]], et des [[Turbine#Turbine à vapeur|moteurs de navire]] comme ceux de la [[Henry Maudslay|firme Maudslay]], mais aussi une multitude d'articles comme des pièces de tissu, des tapis, des sculptures, des meubles, des articles de porcelaine, de verre et d'argenterie, et du papier à tapisser. L’Exposition présentait également diverses applications de la [[vulcanisation]] du [[Caoutchouc (matériau)|caoutchouc]] ; un prototype de matière plastique : la [[Parkesine]], et le [[Histoire de la production de l'acier#1856, le procédé Bessemer|procédé Bessemer]] pour la fabrication de l'acier.
+[[File:Paul Huet - L&#039;inondation de Saint-Cloud.JPG|thumb|gauche|<center>''L'Inondation de [[Saint-Cloud]]''<br>[[Paul Huet]], 1855<br>[[Musée du Louvre]]</center>]]
+Le peintre romantique français [[Paul Huet]] y présente son tableau ''L'Inondation de [[Saint-Cloud]]'' acheté par le gouvernement français en 1857<ref>[[Pierre Miquel (historien de l'art)|Pierre et Rolande Miquel]] avec la collaboration du professeur [[Gérard Bonin]]  et de [[Narcisse Díaz de la Peña|Michael Tazi Klaa]], ''De l'aube romantique à l'aube impressionniste'', éditions Somogy, 2011, p. 146.</ref>.
 === Bilan ===
 Pourtant, lorsqu'on fit le bilan de l'opération, l'opinion de la presse était que cette manifestation était un demi-échec à côté de l’[[Exposition universelle de 1851]]. En tout, elle attira environ 6,1 millions de visiteurs. Les recettes ({{formatnum:459632}} £) couvraient à peine les dépenses ({{formatnum:458842}} £), dégageant un profit de {{unité|790|£}}.
+== Impact sur le mouvement ouvrier ==
+Cette exposition universelle eut des répercussions importantes sur le [[mouvement ouvrier]] européen, en faisant circuler des idées nouvelles et en mettant en lien des militants.
+En 1862, du 19 juillet au 15 octobre, le gouvernement français envoie une délégation de 550 ouvriers à l'exposition de Londres, pour étudier les produits et procédés de l'industrie anglaise. Cette délégation entre alors en contact avec le Conseil londonien des syndicats<ref>{{Ouvrage|langue=fr|auteur1=Wolfgang Abendroth|titre=Histoire du mouvement ouvrier en Europe|passage=p 31|lieu=Paris|éditeur=Maspero|date=1969|pages totales=172}}</ref>. Les échanges nés de cette rencontre permettent d'organiser l'année suivante un meeting de solidarité commun en faveur de la [[Insurrection de Janvier 1863|Révolution polonaise]] le {{Date|22|juillet|1863}} à Londres auquel participèrent les syndicalistes anglais (dont {{Lien|langue=en|trad=|fr=George Potter}} et [[George Odger]]) et parisiens (parmi lesquels figure [[Henri Tolain]]). Ces rencontres aboutissent à la rédaction d'une adresse des ouvriers britanniques à leurs homologues français<ref name="kriegel">Annie Kriegel, « L'Association internationale des Travailleurs (1864-1876) », dans 'Jacques Droz (dir.), 'Histoire générale du socialisme'', volume 1 (Des origines à 1875), PUF, 1972, pp. 603-634.''</ref>. Celle-ci en appelle à la coopération internationale entre ouvriers, avec pour objectifs principaux de peser sur la politique étrangère des gouvernements afin de soutenir les mouvements de libération nationale et de lutter contre la mise en concurrence des travailleurs à l’échelle internationale, essentiellement contre le recrutement de main-d’œuvre étrangère pour briser les grèves ou tirer les salaires vers le bas<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=28 septembre 1864 : naissance de l’Association Internationale des Travailleurs |url=https://www.retronews.fr/edito/28-septembre-1864-naissance-de-lassociation-internationale-des-travailleurs |site=Retronews |date=2017-09-26}}</ref>.
+Des délégués de la [[Fédération des associations ouvrières allemandes]] étaient également présents, et cela fut une des raisons de la création du premier parti ouvrier allemand, l'[[Association générale des travailleurs allemands|ADAV]], en 1863.
+Le {{Date|28|septembre|1864}}, un congrès ouvrier européen se tient au Saint-Martin's Hall de [[Londres]] à l’initiative des ouvriers britanniques des ''Trade Unions''. La décision y est prise de créer l'[[Association internationale des travailleurs]] (appelée plus tard « Première Internationale »), qui unit des éléments du mouvement ouvrier de divers pays.
 == Notes et références ==
+{{Traduction/Référence|en|1862 International Exhibition|279475154}}
 {{Références}}
-* {{Traduction/Référence|en|1862 International Exhibition|279475154}}
+== Annexes ==
 === Bibliographie ===
 * [http://www.british-history.ac.uk/report.aspx?compid=47522 The Exhibition Building of 1862], ''[[Survey of London]]: volume 38: South Kensington Museums Area'' (1975), pp.&nbsp;137–147.
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 * Hunt, Robert, ''Handbook of the Industrial Department of the Universal Exhibition 1862'', 2 vols., London, 1862.
 *  Dishon, Dalit, ''South Kensington's forgotten palace : the 1862 International Exhibition Building'', PhD thesis, University of London, 2006. 3 vols.
-*{{ouvrage|langue=français|prénom1=|nom1=|lien auteur1=|titre=Catalogue des produits des colonies françaises envoyés à l'Exposition universelle de Londres de 1862|sous-titre= |lien titre=|numéro d'édition=|éditeur=Librairie Challamel Ainé|lien éditeur=|lieu=Paris|jour=|mois=|année=1862|volume=|tome=|pages totales=111|passage=|isbn=|lire en ligne=http://www.manioc.org/patrimon/FRA11186|consulté le=01 juin 2012}}
+*{{ouvrage|langue=français|titre=Catalogue des produits des colonies françaises envoyés à l'Exposition universelle de Londres de 1862|éditeur=Librairie Challamel Ainé|lieu=Paris|année=1862|pages totales=111|isbn=|lire en ligne=http://www.manioc.org/patrimon/FRA11186|consulté le=01 juin 2012}}
 * [http://www.expo2000.de/expo2000/geschichte/detail.php?wa_id=2&lang=1&s_typ=4 Expo2000 article]
 * [http://www.scienceandsociety.co.uk/results.asp?txtkeys1=International+Exhibition+1862 Science and Society Picture Library]
-* ''L'Art naval à l'exposition universelle de Londres de 1862'', par M. le [[François-Edmond Pâris|contre-amiral Paris]] (1863) {{Gallica|1=http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k62971139}}
+* ''L'Art naval à l'exposition universelle de Londres de 1862'', par M. le [[François-Edmond Pâris|contre-amiral Paris]] (1863) {{Gallica|1=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k62971139}}
-== Liens ==
+=== Liens externes ===
-* Les Archives nationales conservent, sous la cote [http://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/rechercheconsultation/consultation/ir/consultationIR.action?udId=root&consIr=&irId=FRAN_IR_054231&frontIr=&auSeinIR=false CP/F/12/11850/BIS], les documents iconographiques relatifs à la participation française à l'Exposition Universelle de Londres de 1862.
 {{Autres projets|commons=Category:Expo 1862}}
+*[http://www.bie-paris.org/site/fr/1862-london Site officiel du BIE]
+* Les [[Archives nationales (France)|Archives nationales]] conservent, sous les cotes [http://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/rechercheconsultation/consultation/ir/consultationIR.action?udId=root&consIr=&irId=FRAN_IR_054231&frontIr=&auSeinIR=false F/12/3131 et CP/F/12/11850/BIS] , les documents iconographiques relatifs à la participation française à l'Exposition Universelle de Londres de 1862.
 {{Palette|Expositions universelles}}
-{{Portail|années 1860|XIXe siècle|Londres}}
+{{Portail|années 1860|Londres}}
 [[Catégorie:Histoire de Londres]]
-[[Catégorie:1862 en Europe]]
+[[Catégorie:1862 au Royaume-Uni]]
 [[Catégorie:Exposition universelle|1862]]

v · m Expositions internationales
Expositions universelles historiques et enregistrées	Londres 1851 New York 1853 Paris 1855 Londres 1862 Paris 1867 Vienne 1873 Philadelphie 1876 Paris 1878 Melbourne 1880 Barcelone 1888 Paris 1889 Chicago 1893 Bruxelles 1897 Paris 1900 Saint-Louis 1904 Liège 1905 Milan 1906 Bruxelles 1910 Turin 1911 Gand 1913 San Francisco 1915 Barcelone et Séville 1929 Chicago 1933 Bruxelles 1935 Paris 1937 New York 1939-40 Port-au-Prince 1949 Bruxelles 1958 Seattle 1962 Montréal 1967 Osaka 1970 Séville 1992 Hanovre 2000 Shanghai 2010 Milan 2015 Dubaï 2020 Osaka 2025 Riyad 2030
Expositions spécialisées / reconnues	Stockholm 1936 Helsinki 1938 Liège 1939 Paris 1947 Stockholm 1949 Lyon 1949 Lille 1951 Jérusalem 1953 Rome 1953 Naples 1954 Turin 1955 Helsingborg 1955 Beit Dagan 1956 Berlin 1957 Turin 1961 Munich 1965 San Antonio 1968 Budapest 1971 Spokane 1974 Okinawa 1975 Plovdiv 1981 Knoxville 1982 Nouvelle-Orléans 1984 Tsukuba 1985 Plovdiv 1985 Vancouver 1986 Brisbane 1988 Plovdiv 1991 Gênes 1992 Daejeon 1993 Lisbonne 1998 Nagoya 2005 Saragosse 2008 Yeosu 2012 Astana 2017 Buenos Aires 2023 Belgrade 2027
Expositions horticoles (AIPH)	Rotterdam 1960 Hambourg 1963 Vienne 1964 Paris 1969 Amsterdam 1972 Hambourg 1973 Vienne 1974 Montréal 1980 Amsterdam 1982 Munich 1983 Liverpool 1984 Osaka 1990 La Haye-Zoetermeer 1992 Stuttgart 1993 Kunming 1999 Haarlemmermeer 2002 Rostock 2003 Chiang Mai 2006 Venlo 2012 Antalya 2016 Berlin 2017 Pékin 2019 Almere 2022 Doha 2023 Yokahama 2027
Annulées	Rome 1942 Vienne et Budapest 1995 Seine-Saint-Denis 2004
Autres	Metz 1861 Bayonne 1864 Copenhague 1872 Lyon 1872 Sydney 1879 La Nouvelle-Orléans 1884 Anvers 1885 Anvers 1894 Lyon 1894 Lviv 1894 Berlin 1896 Bordeaux 1907 Jamestown 1907 Nancy 1909 Roubaix 1911 Lyon 1914 British Empire Exhibition 1924-1925 Grenoble 1925 Paris 1925 Anvers et Liège 1930 Paris 1931 Glasgow 1938 Lisbonne 1940 Festival of Britain 1951 New York 1964-1965