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| image = Vanity Fair cover by Ethel Caroline Rundquist 1916.jpg
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| légende = Couverture d'[[Ethel Caroline Rundquist]] (janvier 1916).
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| éditeur = Francesca Colin
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| propriétaire = [[Condé Nast Publications]]
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| directeur de publication = Xavier Romatet
| directeur de publication = Javier Pascual del Olmo
| rédacteur en chef = Joseph Ghosn
| directeur de rédaction = [[Michel Denisot]]
| rédacteur en chef = Anne Boulay<ref name="Challenges-350" />
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=== 1913 ===
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[[Fichier:Vanity Fair June 1914b.jpg|vignette|upright=0.70|Couverture du numéro de juin 1914 de l'édition américaine.]]
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Alors que {{Lien|langue=en|fr=Condé Montrose Nast}} vient de racheter ''[[Vogue]]'' quelques années auparavant, il rachète le magazine de mode masculine ''Dress'' qu'il transforme en ''Vanity Fair'', magazine mondain<ref>{{Ouvrage | préface=[[Valerie Steele]] |auteur1=[[Marnie Fogg]] | traducteur=Denis-Armand Canal et Marie Ladame-Buschini |titre=Tout sur la mode |sous-titre=Panorama des chefs-d’œuvre et des techniques |éditeur=[[Groupe Flammarion|Flammarion]] |collection=Histoire de l'art |année=2013 |mois=10 |pages totales= 576|passage=208 |titre chapitre=L'art de l'illustration de mode |isbn=978-2081309074}}</ref>. ''Vanity Fair'' est lancé en 1913<ref name="VF-1" />. Le titre en lui-même a déjà été utilisé en Angleterre et aux États-Unis pour des revues<ref name="VF-1" />. Après deux premiers rédacteurs en chef remerciés la première année, sur l'impulsion de Franck Crowninshield, le magazine prend toute son importance : illustrateurs, écrivains, artistes, photographes de renom se retrouvent au sein de la publication<ref name="VF-1" />. [[Edward Steichen]] est nommé photographe en chef de ''Vogue'' et ''Vanity Fair''<ref>{{harvsp|Papier glacé|2012|p=10|id=Papier2012}}</ref>, [[Man Ray]], qui rejoindra plus tard le ''[[Harper's Bazaar]]''<ref>{{harvsp|Papier glacé|2012|p=17|id=Papier2012}}</ref>, est sous contrat avec Condé Nast : {{Citation|Ce sont désormais les photographes les mieux payés du monde}} est il précisé dans ''Vanity Fair''<ref>{{harvsp|Papier glacé|2012|p=16|id=Papier2012}}</ref>. Les photographes [[James Abbe]], [[Arnold Genthe]]<ref>{{harvsp|Papier glacé|2012|p=47|id=Papier2012}}</ref>, {{Lien|langue=en|fr=Nickolas Muray}}, ou [[Cecil Beaton]] sont publiés. Parmi les personnalités qui sont invitées à écrire dans ''Vanity Fair'', on peut citer [[Dorothy Parker]], [[Aldous Huxley]], [[Paul Morand]], [[D. H. Lawrence]], [[Henri Barbusse]], [[Maxime Gorki]], [[Pablo Picasso]] ou encore [[Man Ray]]<ref name="VF-1"/>.
Alors que {{Lien|langue=en|fr=Condé Montrose Nast}} vient de racheter ''[[Vogue]]'' quelques années auparavant, il rachète le [[magazine de mode]] masculine ''Dress'' qu'il transforme en ''Vanity Fair'', magazine mondain<ref>{{Ouvrage | langue=fr | langue originale=en | auteur1=[[Marnie Fogg]] | traducteur=Denis-Armand Canal et Marie Ladame-Buschini | préface=[[Valerie Steele]] | titre=Tout sur la mode | sous-titre=Panorama des chefs-d’œuvre et des techniques | lieu=Paris | éditeur=[[Groupe Flammarion|Flammarion]] | collection=Histoire de l'art | année=2013 | mois=10 | pages totales=576 | passage=208 | isbn=978-2-08-130907-4 | titre chapitre=L'art de l'illustration de mode}}</ref>. ''Vanity Fair'' est lancé en 1913<ref name="VF-1" />. Le titre en lui-même a déjà été utilisé en Angleterre et aux États-Unis pour des revues<ref name="VF-1" />. Après deux premiers rédacteurs en chef remerciés la première année, sur l'impulsion de Franck Crowninshield, le magazine prend toute son importance : illustrateurs, écrivains, artistes, photographes de renom se retrouvent au sein de la publication<ref name="VF-1" />. [[Edward Steichen]] est nommé [[photographe]] en chef de ''Vogue'' et ''Vanity Fair''<ref>{{harvsp|Papier glacé|2012|p=10|id=Papier2012}}</ref>, [[Man Ray]], qui rejoindra plus tard le ''[[Harper's Bazaar]]''<ref>{{harvsp|Papier glacé|2012|p=17|id=Papier2012}}</ref>, est sous contrat avec Condé Nast : {{Citation|Ce sont désormais les photographes les mieux payés du monde}} est il précisé dans ''Vanity Fair''<ref>{{harvsp|Papier glacé|2012|p=16|id=Papier2012}}</ref>. Les photographes [[James Abbe]], [[Arnold Genthe]]<ref>{{harvsp|Papier glacé|2012|p=47|id=Papier2012}}</ref>, [[Nickolas Muray]], ou [[Cecil Beaton]] sont publiés. Parmi les personnalités qui sont invitées à écrire dans ''Vanity Fair'', on peut citer [[Dorothy Parker]], [[Aldous Huxley]], [[Paul Morand]], [[D. H. Lawrence]], [[Henri Barbusse]], [[Maxime Gorki]], [[Pablo Picasso]] ou encore [[Man Ray]]<ref name="VF-1"/>.


''Vanity Fair'' disparaîtra, à la suite de la [[Grande Dépression]], et se verra fusionné avec ''Vogue''<ref name="VF-1" /> en 1936<ref>{{harvsp|Papier glacé|2012|p=94|id=Papier2012}}</ref>.
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Après l'échec de l'édition allemande en 2009, mais aussi le succès de celles d'Espagne, Italie ou Royaume-Uni<ref name="chall314">{{article|langue=fr |prénom1=Marc |nom1=Baudriller|titre=Condé Nast relève le défi d'un ''Vanity Fair'' en France|périodique=Challenges|lien périodique= Challenges|numéro=314 |jour=27|mois=9|année=2012 |pages=6|issn=0751-4417 |consulté le=26 décembre 2012}}</ref>, le [[Condé Nast Publications|groupe Condé Nast]], propriétaire du titre, sort une version française d'environ 200 pages le {{Date|26|juin|2013}} avec en couverture [[Scarlett Johansson]]. Le magazine français est dirigé par [[Michel Denisot]]<ref>[https://www.lemonde.fr/actualite-medias/article/2012/09/18/michel-denisot-dirigera-le-futur-vanity-fair-francais_1761628_3236.html Michel Denisot dirigera le futur de Vanity Fair], sur lemonde.fr</ref> et Anne Boulay (ex-rédactrice en chef de [[GQ (magazine)|''GQ'']], et en poste à ''Air France Madame'', réalisés tous deux par Condé Nast<ref name="Challenges-350">{{article|langue=fr|prénom1=Marc|nom1=Baudriller |titre= Condé Nast s'offre le luxe d'un ''Vanity Fair'' français|périodique=Challenges|lien périodique=Challenges |numéro=350|jour=20|mois=6|année=2013|pages=50 à 51|issn=0751-4417 |consulté le=29 juin 2013}}</ref>).
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En {{date-|janvier 2019}}, Joseph Ghosn rejoint Vanity Fair en tant que directeur des rédactions du magazine et du numérique.

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== Autres éditions ==
== Autres éditions ==
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En Allemagne, l'édition locale de ''Vanity Fair'' n'a duré que deux ans de 2007 à 2009{{Ref nécessaire|date=2018}}.
En Allemagne, l'édition locale de ''Vanity Fair'' n'a duré que deux ans de 2007 à 2009{{Ref nécessaire|date=2018}}.


En Espagne, ''Vanity Fair'' est publié depuis {{date-|septembre 2008}}. Il existe également une édition britannique{{Ref nécessaire|date=2018}}.
En [[Espagne]], ''Vanity Fair'' est publié depuis {{date-|septembre 2008}}. Il existe également une édition britannique.


== Notes et références ==
== Notes et références ==
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== Bibliographie ==
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* {{ouvrage |auteur=[[Nathalie Herschdorfer]]| préface=Todd Brandow |titre=Papier glacé|sous-titre=un siècle de photographie de mode chez Condé Nast| titre original=Coming into fashion |éditeur=Thames & Hudson |lien éditeur=Thames & Hudson |lieu=Paris |année=2012 |mois= |pages totales=296| passage= |titre chapitre= |isbn= 978-2-87811-393-8 |consulté le=juin 2013 |id=Papier2012 |plume=oui}}
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== Clin d'œil ==

* {{refnec|Dans l'épisode {{n°|13}} de la saison 8 de ''La Petite Maison dans la prairie'', « La Sécheresse », pour éviter que sa mère ne la voie, Nancy Oleson a caché dans ses draps un exemplaire de ''Vanity Fair''. Une fois Harriet sortie de la chambre, Nancy s'empresse de le lire.}}


== Liens externes ==
== Liens externes ==
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{{Portail|presse écrite|États-Unis}}
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[[Catégorie:Presse culturelle]]
[[Catégorie:Presse culturelle aux États-Unis]]
[[Catégorie:Presse mensuelle aux États-Unis]]
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[[Catégorie:Titre de presse créé en 1913]]

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Vanity Fair
Image illustrative de l’article Vanity Fair (magazine)
Couverture d'Ethel Caroline Rundquist (janvier 1916).

Pays France
Langue français
Périodicité Mensuelle
Date de fondation 1913 puis 1983 (États-Unis)
2013 (France)
Éditeur Francesca Colin
Ville d’édition Paris

Propriétaire Condé Nast Publications
Directeur de publication Javier Pascual del Olmo
Rédacteur en chef Joseph Ghosn
Site web www.vanityfair.fr

Vanity Fair est un magazine d'origine américaine des Éditions Condé Nast, qui propose chaque mois à ses lecteurs un ensemble d'articles intellectuels ou non sur les personnalités du monde du spectacle, de la politique, de la mode, ou de l'actualité. Suivant les différents pays, la ligne éditoriale peut varier d'une version à l'autre.

Édition américaine[modifier | modifier le code]

1913[modifier | modifier le code]

Couverture du numéro de juin 1914 de l'édition américaine.

Alors que Condé Montrose Nast (en) vient de racheter Vogue quelques années auparavant, il rachète le magazine de mode masculine Dress qu'il transforme en Vanity Fair, magazine mondain[1]. Vanity Fair est lancé en 1913[2]. Le titre en lui-même a déjà été utilisé en Angleterre et aux États-Unis pour des revues[2]. Après deux premiers rédacteurs en chef remerciés la première année, sur l'impulsion de Franck Crowninshield, le magazine prend toute son importance : illustrateurs, écrivains, artistes, photographes de renom se retrouvent au sein de la publication[2]. Edward Steichen est nommé photographe en chef de Vogue et Vanity Fair[3], Man Ray, qui rejoindra plus tard le Harper's Bazaar[4], est sous contrat avec Condé Nast : « Ce sont désormais les photographes les mieux payés du monde » est il précisé dans Vanity Fair[5]. Les photographes James Abbe, Arnold Genthe[6], Nickolas Muray, ou Cecil Beaton sont publiés. Parmi les personnalités qui sont invitées à écrire dans Vanity Fair, on peut citer Dorothy Parker, Aldous Huxley, Paul Morand, D. H. Lawrence, Henri Barbusse, Maxime Gorki, Pablo Picasso ou encore Man Ray[2].

Vanity Fair disparaîtra, à la suite de la Grande Dépression, et se verra fusionné avec Vogue[2] en 1936[7].

1983[modifier | modifier le code]

En 1981, Samuel Irving Newhouse, Jr. (en) annonce la reparution du titre ; le premier numéro de la nouvelle édition arrive en . Durant cette période, Tina Brown, qui vient du magazine britannique Tatler appartenant également à Condé Nast, va respecter l'héritage de Franck Crowninshield pour faire renaître le titre : Helmut Newton, Bruce Weber, ou Annie Leibovitz sont les photographes fidèles[2].

Son successeur Graydon Carter (en), surnommé le « prince du glamour[8] », prend le poste de rédacteur en chef en 1992, instaurant un virage « journalistique » et créant la soirée Vanity Fair des Oscars du cinéma[2]. Annie Leibovitz assure la photo de couverture, parfois collective, pour chaque numéro. Certaines de ces couvertures auront un retentissement notable, à l'image de celle de 1993 montrant Demi Moore enceinte de six mois, en 2008 avec Carla Bruni en bottes, ou le mois suivant avec Tom Ford entouré de Keira Knightley et Scarlett Johansson nues. Des enquêtes révélations font également date, comme l'identité de « Gorge profonde », l'informateur W. Mark Felt lors du scandale du Watergate[2].

Le magazine est diffusé à 1,2 million d'exemplaires[9].

Édition française[modifier | modifier le code]

Après l'échec de l'édition allemande en 2009, mais aussi le succès de celles d'Espagne, Italie ou Royaume-Uni[10], le groupe Condé Nast, propriétaire du titre, sort une version française d'environ 200 pages le avec en couverture Scarlett Johansson. Le magazine français est dirigé par Michel Denisot[11] et Anne Boulay (ex-rédactrice en chef de GQ, et en poste à Air France Madame, réalisés tous deux par Condé Nast[8]). Un quart du contenu de l'édition française, pour la France, défini par Anne Boulay comme un « mélange de glamour et d'investigation[8] », vient de celui des États-Unis[10]. Au départ, 60 pages par magazine devaient être consacrées à la publicité[10], mais le premier numéro en compte 93[12].

En , Joseph Ghosn rejoint Vanity Fair en tant que directeur des rédactions du magazine et du numérique.

Selon l'Alliance pour les Chiffres de la Presse et des Médias (APCM), en 2022, l'édition française a été diffusée en 47 854 exemplaires[13].

Autres éditions[modifier | modifier le code]

En Italie, une première édition mensuelle est apparue en 1990 mais n'a duré que deux ans. Une formule hebdomadaire est publiée depuis 2003[réf. nécessaire].

En Allemagne, l'édition locale de Vanity Fair n'a duré que deux ans de 2007 à 2009[réf. nécessaire].

En Espagne, Vanity Fair est publié depuis . Il existe également une édition britannique.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Marnie Fogg (trad. de l'anglais par Denis-Armand Canal et Marie Ladame-Buschini, préf. Valerie Steele), Tout sur la mode : Panorama des chefs-d’œuvre et des techniques, Paris, Flammarion, coll. « Histoire de l'art », , 576 p. (ISBN 978-2-08-130907-4), « L'art de l'illustration de mode », p. 208
  2. a b c d e f g et h Anne Boulay, « La foire aux vanités », Vanity Fair, Condé Nast, no 1,‎ , p. 57 à 59.
  3. Papier glacé 2012, p. 10
  4. Papier glacé 2012, p. 17
  5. Papier glacé 2012, p. 16
  6. Papier glacé 2012, p. 47
  7. Papier glacé 2012, p. 94
  8. a b et c Marc Baudriller, « Condé Nast s'offre le luxe d'un Vanity Fair français », Challenges, no 350,‎ , p. 50 à 51 (ISSN 0751-4417)
  9. « Romatet : «Le Vanity Fair français sera lancé en juin» », Médias, sur lefigaro.fr, Le Figaro, (consulté le )
  10. a b et c Marc Baudriller, « Condé Nast relève le défi d'un Vanity Fair en France », Challenges, no 314,‎ , p. 6 (ISSN 0751-4417)
  11. Michel Denisot dirigera le futur de Vanity Fair, sur lemonde.fr
  12. Sept choses à savoir sur Vanity Fair, sur Rue89
  13. « VANITY FAIR », sur acpm.fr (consulté le ).

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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