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	Jean Shrimpton
Naissance	6 novembre 1942 (81 ans)
	High Wycombe
Nationalité	Anglaise
Physique
Cheveux	Cheveux bruns
Yeux	bleus
Mensurations	34-23-35 pouces
Carrière
Formation	Lucie Clayton college
Période active	années 1960
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Jean Shrimpton, née le 6 novembre 1942 à High Wycombe, est un mannequin anglais. Elle est une figure emblématique du Swinging London et connaît au cours de sa carrière deux événements majeurs : une série de photographies de mode en 1962 pour Vogue avec David Bailey, ainsi qu'une apparition en Australie trois années plus tard qui aura un retentissement important dans les médias. Elle est, durant les années 1960, le mannequin le mieux payé au monde.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse[modifier | modifier le code]

Jean Rosemary Shrimpton^[2] est née en 1942 dans la campagne anglaise. Elle et sa sœur Chrissie^{[n 1]} grandissent dans une ferme avec des chevaux^[4]. Elle fait ses études à l'école St Bernard's (en) à Langley. Âgée de dix-sept ans, elle fait sa première séance photo, pour un montant de 5 livres pour toute la demi-journée^[5]. Expérience non concluante, elle poursuit ses études à Londres pour devenir secrétaire^[6], moyen de devenir rapidement indépendante financièrement^[4]. Un jour alors qu'elle est sortie de son collège pour acheter à manger, elle est abordée par Cy Endfield qui lui suggère de participer à un casting pour un de ses films, Mysterious Island. Mais le producteur du film refuse sa candidature et lui suggère de devenir model^[7]^,^[8]. Elle rejoint le Collège Lucie Clayton (en)^[9], école de mannequinat^{[n 2]}, où elle commence à travailler comme mannequin pour des catalogues^[11]. A l'issue de ses études, elle est photographiée lors de la remise des diplômes et se fait un book ; dès le lendemain, avec une liste d'une trentaine de photographes, elle commence sa carrière, confidentielle au départ, et finit par trouver du travail, entre autres avec John French (en)^[12]. Sa rencontre avec ce photographe reste primordiale. D'ailleurs l'assistant de John French est alors un débutant nommé David Bailey^[13].

Débuts[modifier | modifier le code]

Tout au début des années 1960, elle acquiert, en à peine un an, un statut de star^[14]. Elle travaille de plus en plus et apparaît en couverture de magazines de mode tels que Vogue^{[n 3]}, Harper's Bazaar, Glamour, Elle^{[n 4]} ou Vanity Fair^[11]. Alors qu'elle commence à être connue^[1], elle rencontre de nouveau David Bailey lors d'une séance photos avec Brian Duffy^[15]. « Nous avons instantanément été attirés l'un vers l'autre^[11] » et « Bailey a fait de moi ce qu'il voulait^[16] » dira-t-elle. Il a 33 ans, elle en a 18^[15]. Leur liaison dure quatre ans^[11]^,^[17].

En 1961, le Vogue britannique commande une série intitulée « Young Idea »^{[n 5]} à David Bailey, avec le mannequin français Nicole de Lamargé, mais celui-ci impose Jean Shrimpton^[18]. Devant le résultat, le Vogue demande une seconde séries d'images, réalisée à New York l'année suivante^[18]^,^[19]^,^{[n 6]}, ce qui n'est pas dans les habitudes de l'époque. Le magazine n'est d'abord pas convaincu du choix du photographe de mettre en scène Jean Shrimpton^[21], mais celui-ci l'impose^[20] avec ce look naturel qu'il lui a fabriqué, ne nécessitant ni coiffure ni maquillage^[16] ; les photos de New York plaisent au magazine qui les publie : elles marqueront l'histoire de la photographie de mode^[18]^,^[22]^,^[23] et propulseront le photographe et son mannequin au rang d’icônes des années 1960^[11]^,^[21]^,^[24]^,^[25]^,^[26]. « Il était impossible de prendre une mauvaise photo d'elle » affirmera le photographe^[9] et Jean Shrimpton précisera « je suis devenu son model^[15] », « Bailey organisait ma carrière et cela fut une réussite car il savait faire de moi quelque chose d'exclusif^[16] ». Pourtant, David Bailey reconnait que leur relation exclusive nuit à la carrière de Shrimpton et il l'encourage à travailler avec d'autres photographes^[27]. Ce qu'elle fait alors, posant pour Henry Clarke, Cecil Beaton, Irving Penn, Jeanloup Sieff, Guy Bourdin, William Klein^[14] ou encore Norman Parkinson, Saul Leiter et Terry O'Neill.

Consécration[modifier | modifier le code]

Diana Vreeland, alors rédactrice en chef du Vogue américain, ira jusqu'à faire apparaître Jean Shrimpton dix-neuf fois en couverture^[6]. Par la suite, David Bailley restera crédité comme celui qui a découvert Jean Shrimpton^[6]^,^[28], façonné son look — ce qu'elle reconnait elle-même —^[15] et qui l'a transformée d'une « fille de la campagne » en une icône désirable^[9]^,^[26]. À 23 ans seulement, Jean Shrimpton publie un livre de ses souvenirs qui rencontre le succès et un reportage documentaire lui est consacré : The Face of the Cover^[29].

En juin 1963, le magazine Glamour la nomme « Mannequin de l'année »^[3]. Elle contraste à l'époque avec le look aristocratique des mannequins des années 1950^[30] : « Jean Shrimpton portait avec une aisance de caméléon les modèles les plus divers^[31]. ». Elle représente alors le Youthquake (ou mouvement de la jeunesse^[32] du Swinging London) dont elle deviendra un symbole^[1]^,^[22]^,^[25]. Avec son visage fin, ses longs cils^[6], sa frange et surtout ses longues jambes^[28]^,^[33]^,^[34], elle est surnommée The Shrimp (la crevette)^[1]^,^[6]^,^[21], surnom qu'elle n'aime pas^[3] : « Les crevettes sont d'horribles choses roses à qui on arrache la tête » dit-elle^[27]^,^{[n 7]}.

Jean Shrimpton participe à l'essor de la minijupe popularisée par Mary Quant^[3]^,^[26] : le vêtement va quitter les podiums, défilés et vitrines de magasins pour descendre dans la rue^[9] d'où elle vient et devenir le symbole du London look. Dans le British Vogue, Jean Shrimpton écrit en 1964 : « En Grande-Bretagne nous disposons d'un potentiel inégalé. À l'intérieur de ce magazine vous allez découvrir quelques-unes de nos dernières créations. Certaines sont futiles. Toutes sont terriblement excitantes. Et je suis l'une d'elles^[35]. »

David Bailley divorce en 1963 puis annonce son mariage avec Jean Shrimpton l'année suivante^[27]. Lors d'un voyage à New York, elle se rend compte que sa relation avec Bailey a assez duré. Lorsque le photographe la rejoint, elle fait tout pour l'éviter^[36]. Peu après elle rencontre Terence Stamp^[11], ami de David Bailey, et part sur un coup de tête à Los Angeles avec lui^[36]. Bien qu'après quelques mois leur relation « brêve et insolite^[37] » se détèriore, ils restent ensemble durant un temps^{[n 8]}^,^[1]^,^[38]. Ils vivent dans le quartier de Mayfair une relation ennuyeuse, selon Jean Shrimpton^[11]. Par la suite, elle est en couple avec le photographe Jordan Kalfus^[11], le poète Heathcote Williams^[26], puis l'écrivain Malcolm Richey^[11].

Australie[modifier | modifier le code]

Forme de consécration, elle travaille avec Richard Avedon, alors la star des photographes de mode. Avec lui, elle fait la couverture du Harper's Bazaar en avril 1965 ; le mois suivant, elle est en couverture de Newsweek^[39] mais aussi de nombreux magazines tels que Esquire^[3]. La British Invasion est à son apogée. Fin octobre 1965, Jean Shrimpton fait sensation à la Melbourne Cup^[9] lorsqu'elle arrive, par un jour de forte chaleur, à cette course de chevaux portant une courte robe blanche sans manche s'arrêtant à 10 cm au-dessus des genoux, son costumier n'ayant pas assez de tissu pour confectionner les quatre tenues demandées par le mannequin^[9]^,^[11]. Sans chapeau, collants ou bas, ni gants^[40], avec juste des kitten heels bicolores et arborant une montre d'homme, chose inhabituelle à l'époque. Son apparition dans cet événement mondain déclenche de nombreuses réactions dans les médias mondiaux^[3]^,^[26]. Alors que Londres est la capitale de la mode se permettant toutes les audaces, sa tenue est considérée par certains en Australie comme « insultante ou scandaleuse^[3] » ; mais la plupart des femmes du monde vont alors vouloir porter une minijupe^[9]. Pour cette tournée de promotion, elle est payée 2 000 £, somme considérable à l'époque^[3]. Deux jours plus tard, pour la suite de sa tournée sur l'île, ses sponsors insistent pour qu'elle soit vêtue de façon plus conventionnelle^[3].

Elle est l'image publicitaire des cosmétiques Yardley of London^[3] avec lesquels elle a un contrat d'exclusivité de trois ans^[37], elle incarne aussi le rouge à lèvres Revlon à partir de 1965.

Reportage d'ABC de 1965 sur Jean Shrimpton en visite à Melbourne.

En 1966, elle inspire le personnage de Jane dans le film Blow-Up^[3]. Puis, elle joue le rôle de Vanessa Ritchie dans le film Privilège^[6]. Bien plus tard, sa liaison avec David Bailey donne lieu en 2012 à un téléfilm pour BBC Four intitulé We'll Take Manhattan^[21] avec Karen Gillan dans le rôle de Jean Shrimpton.

Retraite[modifier | modifier le code]

Jean Shrimpton décide d'arrêter sa carrière^[11] en 1969 et se retire au Pays de Galles. Elle reçoit cependant épisodiquement des propositions de mannequinat^[38]^,^[41] mais ne travaille plus qu'exceptionnellement^[42]. Dans la première moitié des années 1970, Twiggy l'a remplacée en couverture des magazines^[38]. Elle rejette de toutes façons cette vie de célébrité^[9] et ouvre un petit commerce d'antiquités^[26]^,^[38]. C'est dans cette boutique qu'elle rencontre Michael Cox, avec qui, enceinte de quatre mois, elle se marie en janvier 1979 dans l'intimité^[11]^,^[38] à Penzance ; ils achètent ensuite un vieil hôtel dans cette même ville des Cornouailles^[38]^,^[43]. Elle écrit son autobiographie dans les années 1990^[11].

Durant sa carrière, Jean Shrimpton est considérée comme le « mannequin le mieux payé au monde »^[1]^,^[2]^,^[3]^,^[28]^,^[40] et le « plus célèbre mannequin »^[28]^,^[43]^,^[44], la femme la « plus photographiée au monde »^[28], ou encore le « plus joli visage du monde »^[1], mais surtout le « visage des années 1960 »^[3]^,^[6]^,^[17]^,^[38], incarnation de la mode anglaise^[9]. Elle représente alors « la femme idéale », image d'une génération et d'une époque^[29].

Elle restera catégorisée suivant le terme anglais de « supermodel »^[11]^,^[33]^,^[45], entre autres par le Time^[26]. Pour résumer cette époque, le British Vogue précise que « Le monde veut soudainement copier la façon dont nous nous habillons. À New York c'est le « London Look ». À Paris c'est « le style anglais »^[9]. » Et d'après la presse de l'époque, Jean Shrimpton est la « perfection^[28] » qui l'incarne.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

↑ Sa sœur Chrissie est durant les années 1960 également mannequin et a une liaison avec Mick Jagger avant que celui-ci ne rencontre Marianne Faithfull^[3].
↑ Le Lucie Clayton college ou Lucie Clayton Modeling School, ouvert en septembre 1928 par Sylvia Gollidge (qui change de nom pour Lucie Clayton), est un peu plus qu'une école de mannequinat puisqu'il enseigne également d'autres matières annexes ; celui-ci a vu, outre Jean Shrimpton, Fiona Campbell-Walter comme mannequin notable^[10]. Lucie Clayton/Sylvia revend son collège après la guerre à Leslie Kark et part en Australie. En 1979, le collège arrête le mannequinat et change d'orientation.
↑ En juin et octobre 1962, Jean Shrimpton fait la couverture du British Vogue par David Bailey ainsi que septembre 1963, avril 1964, juin 1965, mars 1967 et octobre 1974, mais également mai 1963 par William Klein, septembre 1964 par Peter Knapp. Elle apparait aussi en couverture du Vogue Paris en avril 1963 par Henry Clarke, octobre et novembre 1963 par David Bailey.
↑ Shrimpton travaille également souvent pour Elle : elle est régulièrement en couverture de magazine dont, en septembre 1963, en novembre 1963, juin 1964, mai 1965, juin 1965
↑ Si la série de mode prend ce nom dans certaines sources, « Young Idea » est en fait le nom d'une rubrique dans le Vogue britannique présentant des vêtements précurseurs de la vague du prêt-à-porter.
↑ La série « Young Idea » pour Vogue de 1961/1962 est formellement la seconde réalisée par le couple, ensemble. La première, anecdotique, fut pour le magazine Brides^[20] de Condé Nast le 7 décembre 1960.
↑ « Shrimps are horrible pink things that get their heads pulled off »
↑ Plusieurs sources indiquent plusieurs mois ou une relation brêve, certaines autres deux ans, d'autres trois ans…

Références[modifier | modifier le code]

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↑ ^{a et b} (en) Aileen Ryan, « American Designs Best 'London Look' », The Milwaukee Journal,‎ 8 juin 1967, p. 4 (lire en ligne)
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↑ (en) Dennis Barker, « Leslie Kark », sur theguardian.com, The Guardian, 10 avril 2004 (consulté le 15 janvier 2014)
« The Lucie Clayton colleges, […] offered secretarial and modelling courses and advice on the social behaviour expected of young ladies aspiring to the aura of class in the postwar years. They also offered nursery training, and dressmaking and design, although after some aspects of modelling took on more vulgar shades in the 1960s, at the end of the decade Kark disposed of the model agency, which had earlier cradled such stars as Fiona Campbell-Walter (later Baroness Thyssen), Celia Hammond (en), Paulene Stone, Jean Shrimpton and Sandra Paul (now Mrs Michael Howard). »
↑ ^{a b c d e f g h i j k l m et n} (en) Alex Wade, « The Saturday interview: Jean Shrimpton », sur theguardian.com, The Guardian, 30 avril 2011 (consulté le 1^er décembre 2013)
↑ Gross, p. 216 à 217.
↑ Liaut, p. 113.
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↑ ^{a et b} (en) Fred Hauptfuhrer, « The Women David Bailey Photographs Become His Lovers, and Marie Helvin Is the Latest » [archive du 3 décembre 2013], sur people.com, Time Inc., 26 septembre 1977 (consulté le 28 novembre 2013)
« Bailey still bears scars from his traumatic split with Jean Shrimpton, whom he made the Face of the '60s. When she wanted to wed early in their four-year affair, Bailey was still tied to his first wife, Rosemary, a typist he'd married at 21 and ditched after nine months for the Shrimp. But when his divorce came through, Jean bolted. »
.
↑ ^{a b et c} Gross, p. 220.
↑ (en) « Initially Bailey ... », sur British Journal of Photography, 30 mai 2007 (consulté le 2 décembre 2013).
↑ ^{a et b} (en) Robin Muir, « Two take Manhattan », The Guardian, 14 mars 2007 (consulté le 2 décembre 2013)
« Bailey and Shrimpton first worked together in 1960 at Brides, a testing ground for Vogue photographers. […] by insisting on Shrimpton as model. […] "I wanted Jean," Bailey says. "She was just about everything to me then. I put everything of me into her. She was my total muse - I didn't want to look ...; at another model. »
.
↑ ^{a b c et d} (en) Nicole Lampert, « The Shrimp and David Bailey's love affair that started the Swinging Sixties », sur dailymail.co.uk, The Daily Mail, 21 janvier 2013
« But Vogue loved the pictures and the rest has gone down in fashion history; the Swinging Sixties burst into life, Bailey went on to become the most lauded photographer this country has ever known, while Shrimpton became arguably the world’s first supermodel. »
.
↑ ^{a et b} (en) Raquel Laneri, « In Pictures: The Model As Muse », sur forbes.com, Forbes, 14 juillet 2009 (consulté le 2 décembre 2013)
« Rarefied couture gave way to the miniskirt and the British Invasion in 1960s, and suddenly the fashion world shifted its focus from Paris to London, with its new breed of bad boy photographers and their coltish muses. English beauty Jean Shrimpton represented the transition from the aristocratic-looking, ladylike models of the 1950s to the youthful, […] »
↑ Cally Blackman 2013, p. 229
« […] avec David Bailey, qui, avec Terence Donovan, Terry O'Neill ou Brian Duffy, révolutionne la photographie de mode. »
.
↑ (en) Lucy Mangan, « TV review: We'll Take Manhattan », sur theguardian.com, The Guardian, 26 janvier 2012.
↑ ^{a et b} Cally Blackman 2013, p. 216
« Dans la première moitié des années 1960, c'est une « invasion britannique » qui déferle sur les États-Unis, et Mary Quant en représente une facette, de même que le photographe David Bailey et ses séries de photos en plein cœur de Manhattan avec Jean Shrimpton […] »
↑ ^{a b c d e f et g} (en) « Jean Shrimpton », Timeline, sur vogue.co.uk, Vogue UK (consulté le 30 novembre 2013)
« She was one of the first models to be associated with the term "supermodel", with TIME magazine labelling her as one in 1971. »
↑ ^{a b et c} Gross, p. 221.
↑ ^{a b c d e et f} (en) Barbara Cloud, « Jean Shrimpton Shies From Glamor », The Pittsburgh Press,‎ 11 juin 1967, p. 2 (lire en ligne)
↑ ^{a et b} Liaut, p. 111.
↑ (en) Susie Orbach, Hunger Strike : The Anorectic's Struggle as a Metaphor for Our Age, Karnac Books, 1993, 184 p. (lire en ligne), p. 53
« Slimness as feminity […] appeared first in the early 1960s. Jean Shrimpton, 'the Shrimp', the upper-middle-class English woman, was the first mannequin goddess of the time who broke distinctly with the voluptuous images of women exemplified by Marilyn Monroe, Gina Lollobrigida, Jayne Mansfield and Brigitte Bardot. […] The original 1960s trendsetters of the fashion in body style and clothes came out of the ranks of the upper-middle and upper-class. »
↑ Valerie Mendes et Amy de la Haye (trad. de l'anglais par Laurence Delage, et al.), La mode depuis 1900 [« 20th Century Fashion »], Paris, Thames & Hudson, coll. « L'univers de l'art », 2011, 2^e éd. (1^re éd. 2000), 312 p. (ISBN 978-2-87811-368-6), chap. 6, p. 188
↑ Charlotte Brunel, « Les grandes filles modèles », Styles, sur lexpress.fr, Groupe l'Express-l'Expansion, 21 avril 2009 (consulté le 2 décembre 2013)
« […] Jean Shrimpton, Veruschka et la "crevette" Twiggy imposeront à leur tour l'image d'une beauté libre et juvénile. »
↑ ^{a et b} (en) Suzy Menkes, « A striking combo:broadtail and fringe », Style, sur nytimes.com, The New York Times, 28 février 2005 (consulté le 2 décembre 2013)
« […] a collection inspired by the Swinging London photographer and especially by the era's long-legged, doe-eyed muse, Jean Shrimpton. A photograph of this early supermodel »
↑ (en) Harold Koda, Kohle Yohannan et Metropolitan Museum of Art, The Model as Muse : Embodying Fashion, New York, Yale University Press, 2009, 223 p. (ISBN 9781588393135), p. 70
↑ Linda Watson (trad. de l'anglais), Vogue - La mode du siècle : Le style de chaque décennie, 100 ans de créateurs [« Vogue Twentieth Century Fashion - 100 years of style by decade and designer »], Paris, Éditions Hors Collection, 2000, 255 p. (ISBN 2-258-05491-5), « 1960 - 69 », p. 54
↑ ^{a et b} Gross, p. 222.
↑ ^{a et b} Liaut, p. 116.
↑ ^{a b c d e f et g} (en) Jerene Jones, « Once the Face of the '60s, Jean Shrimpton Is Now the Model of An English Innkeeper », sur people.com, Time Inc., 14 juin 1982 (consulté le 28 novembre 2013)
↑ Gross, p. 223 à 224.
↑ ^{a et b} Cally Blackman 2013, p. 230
« Le visage du London look — celui du mannequin le mieux payé du monde 1965 — bouleverse tous les canons de la mode australienne. Lors de son apparition au derby de Melbourne, soit la plus importante manifestation de la saison mondaine, Jean Shrimpton a l'audace de se présenter en minirobe, sans chapeau, ni gants, ni bas. »
↑ (en) Hilary Alexander, « Bailey rolls back the years for Vogue at 90 », sur telegraph.co.uk, The Daily Telegraph, 6 novembre 2006 (consulté le 2 décembre 2013)
↑ Liaut, p. 117.
↑ ^{a et b} (en) Ann Morris, « A womb with a view », sur telegraph.co.uk, The Daily Telegraph, 23 juin 2001 (consulté le 2 décembre 2013)
« For the first 20 years of her adult life, Jean Shrimpton was probably the world's most famous model: the Shrimp, the Face, the It girl; »
↑ (en) Barbara Cloud, « Ex-Window Designer London Look Winner », The Pittsburgh Press,‎ 9 juin 1967 (lire en ligne)
↑ Lucy Hutchings, « Jean Shrimpton style & Fashion », sur vogue.co.uk, Vogue UK, 24 janvier 2012 (consulté le 30 novembre 2013)

Bibliographie des références[modifier | modifier le code]

Cally Blackman (trad. de l'anglais par Hélène Tordo), 100 ans de mode [« 100 years of fashion »], Paris, La Martinière, avril 2013, 399 p. (ISBN 978-2-7324-5710-9, présentation en ligne).
(en) Michael Gross (en), Model : The Ugly Business of Beautiful Women, W. Morrow, 1995 (réimpr. 2003, 2011), 524 p. (ISBN 9780688126599, présentation en ligne), p. 206 et sv.
Jean-Noël Liaut, Modèles et mannequins : 1945 - 1965, Filipacchi, 1994, 220 p. (ISBN 978-2-85018-341-6, présentation en ligne), « Jean Shrimpton », p. 111 à 117.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

(en) Jean Shrimpton, Jean Shrimpton : An Autobiography, Ebury Press, octobre 1990, 191 p.
(en) Jean Shrimpton, My Own Story : The Truth About Modelling, Bantam Books, 1964
David Bailey, Ny Js DB 62, Steidl Verlag, mai 2007, 64 p. (ISBN 978-3-86521-441-6)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Filmweb.pl
- IMDb
Ressource relative aux beaux-arts :
- National Portrait Gallery
Ressource relative à la mode :
- Fashion Model Directory
Ressource relative à la musique :
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Notices d'autorité :
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- BnF (données)
- IdRef
- LCCN
- Italie
- Pays-Bas
- WorldCat

[4] Sa sœur Chrissie est durant les années 1960 également mannequin et a une liaison avec Mick Jagger avant que celui-ci ne rencontre Marianne Faithfull^[3].

[12] Le Lucie Clayton college ou Lucie Clayton Modeling School, ouvert en septembre 1928 par Sylvia Gollidge (qui change de nom pour Lucie Clayton), est un peu plus qu'une école de mannequinat puisqu'il enseigne également d'autres matières annexes ; celui-ci a vu, outre Jean Shrimpton, Fiona Campbell-Walter comme mannequin notable^[10]. Lucie Clayton/Sylvia revend son collège après la guerre à Leslie Kark et part en Australie. En 1979, le collège arrête le mannequinat et change d'orientation.

[17] En juin et octobre 1962, Jean Shrimpton fait la couverture du British Vogue par David Bailey ainsi que septembre 1963, avril 1964, juin 1965, mars 1967 et octobre 1974, mais également mai 1963 par William Klein, septembre 1964 par Peter Knapp. Elle apparait aussi en couverture du Vogue Paris en avril 1963 par Henry Clarke, octobre et novembre 1963 par David Bailey.

[18] Shrimpton travaille également souvent pour Elle : elle est régulièrement en couverture de magazine dont, en septembre 1963, en novembre 1963, juin 1964, mai 1965, juin 1965

[22] Si la série de mode prend ce nom dans certaines sources, « Young Idea » est en fait le nom d'une rubrique dans le Vogue britannique présentant des vêtements précurseurs de la vague du prêt-à-porter.

[26] La série « Young Idea » pour Vogue de 1961/1962 est formellement la seconde réalisée par le couple, ensemble. La première, anecdotique, fut pour le magazine Brides^[20] de Condé Nast le 7 décembre 1960.

[41] « Shrimps are horrible pink things that get their heads pulled off »

[45] Plusieurs sources indiquent plusieurs mois ou une relation brêve, certaines autres deux ans, d'autres trois ans…

[thegirl-1] {a b c d e f et g} (en) Geoffrey Bocca, « The Girl Behind the World's Most Beautiful Face », Family Weekly,‎ 8 janvier 1967 (lire en ligne)

[Milwaukee-2] {a et b} (en) Aileen Ryan, « American Designs Best 'London Look' », The Milwaukee Journal,‎ 8 juin 1967, p. 4 (lire en ligne)

[milesago-3] {a b c d e f g h i j k l et m} (en) « Jean Shrimpton in Melbourne », sur milesago.com (consulté le 30 novembre 2013)

[LiautJn4112-5] {a et b} Liaut, p. 112.

[GrossmG5206-6] Gross, p. 206.

[people-1977-7] {a b c d e f et g} (en) « Jean Shrimpton, the Famed Face of the '60s, Sits Before Her Svengali's Camera One More Time », Archive, sur people.com, Time Inc., 30 mai 1977 (consulté le 28 novembre 2013)

[GrossmG5207-8] Gross, p. 207.

[LiautJn4112_à_113-9] Liaut, p. 112 à 113.

[DeMu-10] {a b c d e f g h i et j} (en) Design Museum et Paula Reed, Fifty fashon looks that changed the 1960s, Londres, Conran Octopus, 2012, 114 p. (ISBN 978-1-84091-604-1, présentation en ligne), « Jean Shrimpton. The London Look », p. 12 à 13

[11] (en) Dennis Barker, « Leslie Kark », sur theguardian.com, The Guardian, 10 avril 2004 (consulté le 15 janvier 2014)
« The Lucie Clayton colleges, […] offered secretarial and modelling courses and advice on the social behaviour expected of young ladies aspiring to the aura of class in the postwar years. They also offered nursery training, and dressmaking and design, although after some aspects of modelling took on more vulgar shades in the 1960s, at the end of the decade Kark disposed of the model agency, which had earlier cradled such stars as Fiona Campbell-Walter (later Baroness Thyssen), Celia Hammond (en), Paulene Stone, Jean Shrimpton and Sandra Paul (now Mrs Michael Howard). »

[guardian-interview-13] {a b c d e f g h i j k l m et n} (en) Alex Wade, « The Saturday interview: Jean Shrimpton », sur theguardian.com, The Guardian, 30 avril 2011 (consulté le 1^er décembre 2013)

[GrossmG5216_à_217-14] Gross, p. 216 à 217.

[LiautJn4113-15] Liaut, p. 113.

[LiautJn4114-16] {a et b} Liaut, p. 114.

[GrossmG5217-19] {a b c et d} Gross, p. 217.

[NaHe2012-20] {a b et c} Nathalie Herschdorfer, Sylvie Lécallier et al. (trad. de l'anglais), Papier glacé : un siècle de photographie de mode chez Condé Nast [« Coming into fashion »], Paris, Thames & Hudson, 2012, 296 p. (ISBN 978-2-87811-393-8, présentation en ligne), « La fabrique du mannequin : la gestion du désir », p. 143.

[people-sept77-21] {a et b} (en) Fred Hauptfuhrer, « The Women David Bailey Photographs Become His Lovers, and Marie Helvin Is the Latest » [archive du 3 décembre 2013], sur people.com, Time Inc., 26 septembre 1977 (consulté le 28 novembre 2013)
« Bailey still bears scars from his traumatic split with Jean Shrimpton, whom he made the Face of the '60s. When she wanted to wed early in their four-year affair, Bailey was still tied to his first wife, Rosemary, a typist he'd married at 21 and ditched after nine months for the Shrimp. But when his divorce came through, Jean bolted. »
.

[GrossmG5220-23] {a b et c} Gross, p. 220.

[24] (en) « Initially Bailey ... », sur British Journal of Photography, 30 mai 2007 (consulté le 2 décembre 2013).

[twotakes-25] {a et b} (en) Robin Muir, « Two take Manhattan », The Guardian, 14 mars 2007 (consulté le 2 décembre 2013)
« Bailey and Shrimpton first worked together in 1960 at Brides, a testing ground for Vogue photographers. […] by insisting on Shrimpton as model. […] "I wanted Jean," Bailey says. "She was just about everything to me then. I put everything of me into her. She was my total muse - I didn't want to look ...; at another model. »
.

[dailymail-2012-27] {a b c et d} (en) Nicole Lampert, « The Shrimp and David Bailey's love affair that started the Swinging Sixties », sur dailymail.co.uk, The Daily Mail, 21 janvier 2013
« But Vogue loved the pictures and the rest has gone down in fashion history; the Swinging Sixties burst into life, Bailey went on to become the most lauded photographer this country has ever known, while Shrimpton became arguably the world’s first supermodel. »
.

[forbes-2009-28] {a et b} (en) Raquel Laneri, « In Pictures: The Model As Muse », sur forbes.com, Forbes, 14 juillet 2009 (consulté le 2 décembre 2013)
« Rarefied couture gave way to the miniskirt and the British Invasion in 1960s, and suddenly the fashion world shifted its focus from Paris to London, with its new breed of bad boy photographers and their coltish muses. English beauty Jean Shrimpton represented the transition from the aristocratic-looking, ladylike models of the 1950s to the youthful, […] »

[29] Cally Blackman 2013, p. 229
« […] avec David Bailey, qui, avec Terence Donovan, Terry O'Neill ou Brian Duffy, révolutionne la photographie de mode. »
.

[30] (en) Lucy Mangan, « TV review: We'll Take Manhattan », sur theguardian.com, The Guardian, 26 janvier 2012.

[CB216-31] {a et b} Cally Blackman 2013, p. 216
« Dans la première moitié des années 1960, c'est une « invasion britannique » qui déferle sur les États-Unis, et Mary Quant en représente une facette, de même que le photographe David Bailey et ses séries de photos en plein cœur de Manhattan avec Jean Shrimpton […] »

[VogueUK-32] {a b c d e f et g} (en) « Jean Shrimpton », Timeline, sur vogue.co.uk, Vogue UK (consulté le 30 novembre 2013)
« She was one of the first models to be associated with the term "supermodel", with TIME magazine labelling her as one in 1971. »

[GrossmG5221-33] {a b et c} Gross, p. 221.

[pittsb.-34] {a b c d e et f} (en) Barbara Cloud, « Jean Shrimpton Shies From Glamor », The Pittsburgh Press,‎ 11 juin 1967, p. 2 (lire en ligne)

[LiautJn4111-35] {a et b} Liaut, p. 111.

[36] (en) Susie Orbach, Hunger Strike : The Anorectic's Struggle as a Metaphor for Our Age, Karnac Books, 1993, 184 p. (lire en ligne), p. 53
« Slimness as feminity […] appeared first in the early 1960s. Jean Shrimpton, 'the Shrimp', the upper-middle-class English woman, was the first mannequin goddess of the time who broke distinctly with the voluptuous images of women exemplified by Marilyn Monroe, Gina Lollobrigida, Jayne Mansfield and Brigitte Bardot. […] The original 1960s trendsetters of the fashion in body style and clothes came out of the ranks of the upper-middle and upper-class. »

[37] Valerie Mendes et Amy de la Haye (trad. de l'anglais par Laurence Delage, et al.), La mode depuis 1900 [« 20th Century Fashion »], Paris, Thames & Hudson, coll. « L'univers de l'art », 2011, 2^e éd. (1^re éd. 2000), 312 p. (ISBN 978-2-87811-368-6), chap. 6, p. 188

[38] Charlotte Brunel, « Les grandes filles modèles », Styles, sur lexpress.fr, Groupe l'Express-l'Expansion, 21 avril 2009 (consulté le 2 décembre 2013)
« […] Jean Shrimpton, Veruschka et la "crevette" Twiggy imposeront à leur tour l'image d'une beauté libre et juvénile. »

[SuzyM-39] {a et b} (en) Suzy Menkes, « A striking combo:broadtail and fringe », Style, sur nytimes.com, The New York Times, 28 février 2005 (consulté le 2 décembre 2013)
« […] a collection inspired by the Swinging London photographer and especially by the era's long-legged, doe-eyed muse, Jean Shrimpton. A photograph of this early supermodel »

[koda-40] (en) Harold Koda, Kohle Yohannan et Metropolitan Museum of Art, The Model as Muse : Embodying Fashion, New York, Yale University Press, 2009, 223 p. (ISBN 9781588393135), p. 70

[42] Linda Watson (trad. de l'anglais), Vogue - La mode du siècle : Le style de chaque décennie, 100 ans de créateurs [« Vogue Twentieth Century Fashion - 100 years of style by decade and designer »], Paris, Éditions Hors Collection, 2000, 255 p. (ISBN 2-258-05491-5), « 1960 - 69 », p. 54

[GrossmG5222-43] {a et b} Gross, p. 222.

[LiautJn4116-44] {a et b} Liaut, p. 116.

[people-1982-46] {a b c d e f et g} (en) Jerene Jones, « Once the Face of the '60s, Jean Shrimpton Is Now the Model of An English Innkeeper », sur people.com, Time Inc., 14 juin 1982 (consulté le 28 novembre 2013)

[GrossmG5223_à_224-47] Gross, p. 223 à 224.

[CB230-48] {a et b} Cally Blackman 2013, p. 230
« Le visage du London look — celui du mannequin le mieux payé du monde 1965 — bouleverse tous les canons de la mode australienne. Lors de son apparition au derby de Melbourne, soit la plus importante manifestation de la saison mondaine, Jean Shrimpton a l'audace de se présenter en minirobe, sans chapeau, ni gants, ni bas. »

[49] (en) Hilary Alexander, « Bailey rolls back the years for Vogue at 90 », sur telegraph.co.uk, The Daily Telegraph, 6 novembre 2006 (consulté le 2 décembre 2013)

[LiautJn4117-50] Liaut, p. 117.

[telegr-2001-51] {a et b} (en) Ann Morris, « A womb with a view », sur telegraph.co.uk, The Daily Telegraph, 23 juin 2001 (consulté le 2 décembre 2013)
« For the first 20 years of her adult life, Jean Shrimpton was probably the world's most famous model: the Shrimp, the Face, the It girl; »

[52] (en) Barbara Cloud, « Ex-Window Designer London Look Winner », The Pittsburgh Press,‎ 9 juin 1967 (lire en ligne)

[53] Lucy Hutchings, « Jean Shrimpton style & Fashion », sur vogue.co.uk, Vogue UK, 24 janvier 2012 (consulté le 30 novembre 2013)

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 }}
-{{Terme défini|Jean Shrimpton}}, née le {{date-|6 novembre 1942}} à [[High Wycombe]], est un [[Mannequinat|mannequin]] anglais. Elle est une figure emblématique du ''{{Lang|en|[[Swinging London]]}}'' et connaît au cours de sa carrière deux événements majeurs : une série de [[Photographie de mode|photographies de mode]] en 1962 pour ''[[Vogue]]'' avec [[David Bailey]], ainsi qu'une apparition en Australie trois années plus tard qui aura un retentissement important dans les médias. Elle est, durant les [[Swinging Sixties|années 1960]], le mannequin le mieux payé au monde.
+{{Terme défini|Jean Shrimpton}}, née le {{date-|6 novembre 1942}} à [[High Wycombe]], est un [[Mannequinat|mannequin]] anglais. Elle est une figure emblématique du ''{{Lang|en|[[Swinging London]]}}'' et connaît au cours de sa carrière deux événements majeurs : une série de [[Photographie de mode|photographies de mode]] en 1962 pour ''[[Vogue]]'' avec [[David Bailey]], ainsi qu'une apparition en [[Australie]] trois années plus tard qui aura un retentissement important dans les médias. Elle est, durant les [[Swinging Sixties|années 1960]], le mannequin le mieux payé au monde.
 == Biographie ==
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 === Débuts ===
-Tout au début des [[Années 1960 en mode|années 1960]], elle acquiert en un an à peine un statut de star{{sfn|Liaut|p=114|id=Jn4}}. Elle travaille de plus en plus et apparait par la suite en couverture de divers [[Magazine de mode|magazines de mode]] tels que ''Vogue''<ref group=n>En juin et octobre 1962, Jean Shrimpton fait la couverture du ''[[British Vogue]]'' par David Bailey ainsi que septembre 1963, avril 1964, juin 1965, mars 1967 et octobre 1974, mais également mai 1963 par [[William Klein]], septembre 1964 par [[Peter Knapp]]. Elle apparait aussi en couverture du ''[[Vogue Paris]]'' en avril 1963 par [[Henry Clarke]], octobre et novembre 1963 par David Bailey.</ref>, ''[[Harper's Bazaar]]'', ''[[Glamour (magazine)|Glamour]]'', ''[[Elle (magazine)|Elle]]''<ref group=n>Shrimpton travaille également souvent pour ''Elle'' : elle est régulièrement en couverture de magazine dont, en septembre 1963, en novembre 1963, juin 1964, mai 1965, juin 1965</ref>, ou ''[[Vanity Fair (magazine)|Vanity Fair]]''<ref name="guardian-interview" />. Alors qu'elle commence à être connue<ref name=thegirl />, elle rencontre de nouveau David Bailey lors d'une séance photos avec [[Brian Duffy (photographe)|Brian Duffy]]{{sfn|Gross|p=217|id=mG5}}. {{Citation|Nous avons instantanément été attiré l'un vers l'autre<ref name="guardian-interview" />}} et {{Citation|Bailey a fait de moi ce qu'il voulait<ref name=NaHe2012>{{Ouvrage |langue=fr |langue originale=en |prénom1=Nathalie |nom1=Herschdorfer |prénom2=Sylvie |nom2=Lécallier |et al.=oui préface=Todd Brandow |titre=Papier glacé |sous-titre=un siècle de photographie de mode chez Condé Nast |titre original=Coming into fashion |lieu=Paris |éditeur=[[Thames & Hudson]] |année=2012 |pages totales=296 |passage=143 |isbn=978-2-87811-393-8 |présentation en ligne=http://actuphoto.com/23085-laquo-papier-glace-raquo-ou-100-ans-de-photographie-de-mode.html |titre chapitre=La fabrique du mannequin : la gestion du désir |id=NaHe2012}}</ref>}} dira-t-elle. Il a 33 ans, elle en a 18{{sfn|Gross|p=217|id=mG5}}. Leur liaison dure quatre ans<ref name="guardian-interview" />{{,}}<ref name="people-sept77">{{Lien web |langue=en |auteur=Fred Hauptfuhrer |url=http://www.people.com/people/article/0,,20069149,00.html |titre=The Women David Bailey Photographs Become His Lovers, and Marie Helvin Is the Latest |jour=26 |mois=9 |année=1977 |site=people.com |éditeur=[[Time Inc.]] |consulté le=28 novembre 2013 |archiveurl=https://web.archive.org/web/20131203004033/http://www.people.com/people/article/0,,20069149,00.html |archivedate=3 décembre 2013 }} {{Commentaire biblio|{{Citation étrangère|lang=en|Bailey still bears scars from his traumatic split with Jean Shrimpton, whom he made the Face of the '60s. When she wanted to wed early in their four-year affair, Bailey was still tied to his first wife, Rosemary, a typist he'd married at 21 and ditched after nine months for the Shrimp. But when his divorce came through, Jean bolted.}}}}</ref>.
+Tout au début des [[Années 1960 en mode|années 1960]], elle acquiert, en à peine un an, un statut de star{{sfn|Liaut|p=114|id=Jn4}}. Elle travaille de plus en plus et apparaît en couverture de [[Magazine de mode|magazines de mode]] tels que ''Vogue''<ref group=n>En juin et octobre 1962, Jean Shrimpton fait la couverture du ''[[British Vogue]]'' par David Bailey ainsi que septembre 1963, avril 1964, juin 1965, mars 1967 et octobre 1974, mais également mai 1963 par [[William Klein]], septembre 1964 par [[Peter Knapp]]. Elle apparait aussi en couverture du ''[[Vogue Paris]]'' en avril 1963 par [[Henry Clarke]], octobre et novembre 1963 par David Bailey.</ref>, ''[[Harper's Bazaar]]'', ''[[Glamour (magazine)|Glamour]]'', ''[[Elle (magazine)|Elle]]''<ref group=n>Shrimpton travaille également souvent pour ''Elle'' : elle est régulièrement en couverture de magazine dont, en septembre 1963, en novembre 1963, juin 1964, mai 1965, juin 1965</ref> ou ''[[Vanity Fair (magazine)|Vanity Fair]]''<ref name="guardian-interview" />. Alors qu'elle commence à être connue<ref name=thegirl />, elle rencontre de nouveau David Bailey lors d'une séance photos avec [[Brian Duffy (photographe)|Brian Duffy]]{{sfn|Gross|p=217|id=mG5}}. {{Citation|Nous avons instantanément été attirés l'un vers l'autre<ref name="guardian-interview" />}} et {{Citation|Bailey a fait de moi ce qu'il voulait<ref name=NaHe2012>{{Ouvrage |langue=fr |langue originale=en |prénom1=Nathalie |nom1=Herschdorfer |prénom2=Sylvie |nom2=Lécallier |et al.=oui préface=Todd Brandow |titre=Papier glacé |sous-titre=un siècle de photographie de mode chez Condé Nast |titre original=Coming into fashion |lieu=Paris |éditeur=[[Thames & Hudson]] |année=2012 |pages totales=296 |passage=143 |isbn=978-2-87811-393-8 |présentation en ligne=http://actuphoto.com/23085-laquo-papier-glace-raquo-ou-100-ans-de-photographie-de-mode.html |titre chapitre=La fabrique du mannequin : la gestion du désir |id=NaHe2012}}.</ref>}} dira-t-elle. Il a 33 ans, elle en a 18{{sfn|Gross|p=217|id=mG5}}. Leur liaison dure quatre ans<ref name="guardian-interview" />{{,}}<ref name="people-sept77">{{Lien web |langue=en |auteur=Fred Hauptfuhrer |url=http://www.people.com/people/article/0,,20069149,00.html |titre=The Women David Bailey Photographs Become His Lovers, and Marie Helvin Is the Latest |jour=26 |mois=9 |année=1977 |site=people.com |éditeur=[[Time Inc.]] |consulté le=28 novembre 2013 |archiveurl=https://web.archive.org/web/20131203004033/http://www.people.com/people/article/0,,20069149,00.html |archivedate=3 décembre 2013 }} {{Commentaire biblio|{{Citation étrangère|lang=en|Bailey still bears scars from his traumatic split with Jean Shrimpton, whom he made the Face of the '60s. When she wanted to wed early in their four-year affair, Bailey was still tied to his first wife, Rosemary, a typist he'd married at 21 and ditched after nine months for the Shrimp. But when his divorce came through, Jean bolted.}}}}.</ref>.
-En 1961, le ''[[Vogue britannique]]'' commande une [[Série de mode|série]] intitulée {{Citation étrangère|lang=en|Young Idea}}<ref group=n>Si la série de mode prend ce nom dans certaines sources, {{Citation étrangère|lang=en|Young Idea}} est en fait le nom d'une rubrique dans le ''Vogue'' britannique présentant des vêtements précurseurs de la vague du [[prêt-à-porter]].</ref> à David Bailey, avec le mannequin français Nicole de la Margé ; celui-ci impose Jean Shrimpton{{sfn|Gross|p=220|id=mG5}}. Devant le résultat, le Vogue demande une seconde séries d'images, réalisée à New York l'année suivante{{sfn|Gross|p=220|id=mG5}}{{,}}<ref>{{Lien web |langue=en |auteur= |titre=Initially Bailey ... |jour=30 |mois=5 |année=2007 |url=http://www.bjp-online.com/british-journal-of-photography/review/1643898/initially-bailey |site=[[British Journal of Photography]] |consulté le= 2 décembre 2013}}</ref>{{,}}{{#tag:ref|La série « ''Young Idea'' » pour ''Vogue'' de 1961/1962 est formellement la seconde réalisée par le couple, ensemble. La première, anecdotique, fut pour le magazine ''Brides''<ref name="twotakes" /> de [[Condé Nast Publications|Condé Nast]] le 7 décembre 1960.|group=n}}, n'est pas dans les habitudes de l'époque. De plus, le magazine n'est même pas convaincu du choix du photographe de mettre en scène Jean Shrimpton<ref name="dailymail-2012" /> mais celui-ci l'impose<ref name="twotakes">{{Lien web |langue=en |auteur=Robin Muir |url=https://www.theguardian.com/theguardian/2007/mar/17/weekend7.weekend1 |titre=Two take Manhattan|jour=14 |mois=3 |année=2007 |site= |éditeur=[[The Guardian]] |consulté le= 2 décembre 2013 }} {{Commentaire biblio|{{Citation étrangère |langue=en|Bailey and Shrimpton first worked together in 1960 at Brides, a testing ground for Vogue photographers. […] by insisting on Shrimpton as model. […] "I wanted Jean," Bailey says. "She was just about everything to me then. I put everything of me into her. She was my total muse - I didn't want to look ...; at another model.}}}}</ref> avec ce look naturel qu'il lui a fabriqué, ne nécessitant ni coiffure ni maquillage<ref name=NaHe2012 /> ; les photos de new York plaisent au [[Magazine de mode|magazine]] qui les publie : elles marqueront l'histoire de la [[photographie de mode]]{{sfn|Gross|p=220|id=mG5}}{{,}}<ref name="forbes-2009" />{{,}}<ref>{{harvsp|Cally Blackman|2013|p=229|id=CB2013}} {{Commentaire biblio|{{Citation|[…] avec David Bailey, qui, avec Terence Donovan, [[Terry O'Neill (photographe)|Terry O'Neill]] ou [[Brian Duffy (photographe)|Brian Duffy]], révolutionne la photographie de mode.}}}}</ref> et propulseront le photographe et son mannequin au rang d’[[Icône culturelle|icône]] des années 1960<ref name="guardian-interview" />{{,}}<ref name="dailymail-2012">{{Lien web|langue=en|auteur=Nicole Lampert|url=http://www.dailymail.co.uk/femail/article-2088825/Well-Take-Manhattan-Jean-Shrimpton-David-Baileys-love-affair-started-Swinging-Sixties.html |titre=The Shrimp and David Bailey's love affair that started the Swinging Sixties|date=21 janvier 2013|site=dailymail.co.uk|éditeur=[[The Daily Mail]]}} {{Commentaire biblio|{{Citation étrangère|lang=en|But Vogue loved the pictures and the rest has gone down in fashion history; the Swinging Sixties burst into life, Bailey went on to become the most lauded photographer this country has ever known, while Shrimpton became arguably the world’s first supermodel.}}}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=en|auteur=Lucy Mangan|titre=TV review: We'll Take Manhattan |url=https://www.theguardian.com/tv-and-radio/2012/jan/26/well-take-manhattan-david-bailey |site=theguardian.com|éditeur=[[The Guardian]] |date=26 janvier 2012}}</ref>{{,}}<ref name="CB216" />{{,}}<ref name="VogueUK" />. {{Citation|Il était impossible de prendre une mauvaise photo d'elle}} affirmera le photographe<ref name="DeMu" /> et Jean Shrimpton précisera {{Cita|je suis devenu son ''model''{{sfn|Gross|p=217|id=mG5}}}}, {{Citation|Bailey organisait ma carrière et cela fut une réussite car il savait faire de moi quelque chose d'exclusif<ref name=NaHe2012 />}}. Pourtant, David Bailey reconnait que leur relation exclusive nuit à la carrière de Shrimpton et il l'encourage à travailler avec d'autres photographes{{sfn|Gross|p=221|id=mG5}}. Ce qu'elle fait, posant pour [[Henry Clarke]], [[Cecil Beaton]], [[Irving Penn]], [[Jeanloup Sieff]], [[Guy Bourdin]], [[William Klein]]{{sfn|Liaut|p=114|id=Jn4}} ou encore [[Norman Parkinson]], [[Saul Leiter]], [[Terry O'Neill (photographe)|Terry O'Neill]].
+En 1961, le ''[[Vogue britannique]]'' commande une [[Série de mode|série]] intitulée {{Citation étrangère|lang=en|Young Idea}}<ref group=n>Si la série de mode prend ce nom dans certaines sources, {{Citation étrangère|lang=en|Young Idea}} est en fait le nom d'une rubrique dans le ''Vogue'' britannique présentant des vêtements précurseurs de la vague du [[prêt-à-porter]].</ref> à David Bailey, avec le mannequin français [[Nicole de Lamargé]], mais celui-ci impose Jean Shrimpton{{sfn|Gross|p=220|id=mG5}}. Devant le résultat, le Vogue demande une seconde séries d'images, réalisée à New York l'année suivante{{sfn|Gross|p=220|id=mG5}}{{,}}<ref>{{Lien web |langue=en |auteur= |titre=Initially Bailey ... |jour=30 |mois=5 |année=2007 |url=http://www.bjp-online.com/british-journal-of-photography/review/1643898/initially-bailey |site=[[British Journal of Photography]] |consulté le= 2 décembre 2013}}.</ref>{{,}}{{#tag:ref|La série « ''Young Idea'' » pour ''Vogue'' de 1961/1962 est formellement la seconde réalisée par le couple, ensemble. La première, anecdotique, fut pour le magazine ''Brides''<ref name="twotakes" /> de [[Condé Nast Publications|Condé Nast]] le 7 décembre 1960.|group=n}}, ce qui n'est pas dans les habitudes de l'époque. Le magazine n'est d'abord pas convaincu du choix du photographe de mettre en scène Jean Shrimpton<ref name="dailymail-2012" />, mais celui-ci l'impose<ref name="twotakes">{{Lien web |langue=en |auteur=Robin Muir |url=https://www.theguardian.com/theguardian/2007/mar/17/weekend7.weekend1 |titre=Two take Manhattan|jour=14 |mois=3 |année=2007 |site= |éditeur=[[The Guardian]] |consulté le= 2 décembre 2013 }} {{Commentaire biblio|{{Citation étrangère |langue=en|Bailey and Shrimpton first worked together in 1960 at Brides, a testing ground for Vogue photographers. […] by insisting on Shrimpton as model. […] "I wanted Jean," Bailey says. "She was just about everything to me then. I put everything of me into her. She was my total muse - I didn't want to look ...; at another model.}}}}.</ref> avec ce look naturel qu'il lui a fabriqué, ne nécessitant ni coiffure ni maquillage<ref name=NaHe2012 /> ; les photos de New York plaisent au [[Magazine de mode|magazine]] qui les publie : elles marqueront l'histoire de la [[photographie de mode]]{{sfn|Gross|p=220|id=mG5}}{{,}}<ref name="forbes-2009" />{{,}}<ref>{{harvsp|Cally Blackman|2013|p=229|id=CB2013}} {{Commentaire biblio|{{Citation|[…] avec David Bailey, qui, avec Terence Donovan, [[Terry O'Neill (photographe)|Terry O'Neill]] ou [[Brian Duffy (photographe)|Brian Duffy]], révolutionne la photographie de mode.}}}}.</ref> et propulseront le photographe et son mannequin au rang d’[[Icône culturelle|icônes]] des années 1960<ref name="guardian-interview" />{{,}}<ref name="dailymail-2012">{{Lien web|langue=en|auteur=Nicole Lampert|url=http://www.dailymail.co.uk/femail/article-2088825/Well-Take-Manhattan-Jean-Shrimpton-David-Baileys-love-affair-started-Swinging-Sixties.html |titre=The Shrimp and David Bailey's love affair that started the Swinging Sixties|date=21 janvier 2013|site=dailymail.co.uk|éditeur=[[The Daily Mail]]}} {{Commentaire biblio|{{Citation étrangère|lang=en|But Vogue loved the pictures and the rest has gone down in fashion history; the Swinging Sixties burst into life, Bailey went on to become the most lauded photographer this country has ever known, while Shrimpton became arguably the world’s first supermodel.}}}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=en|auteur=Lucy Mangan|titre=TV review: We'll Take Manhattan |url=https://www.theguardian.com/tv-and-radio/2012/jan/26/well-take-manhattan-david-bailey |site=theguardian.com|éditeur=[[The Guardian]] |date=26 janvier 2012}}.</ref>{{,}}<ref name="CB216" />{{,}}<ref name="VogueUK" />. {{Citation|Il était impossible de prendre une mauvaise photo d'elle}} affirmera le photographe<ref name="DeMu" /> et Jean Shrimpton précisera {{Cita|je suis devenu son ''model''{{sfn|Gross|p=217|id=mG5}}}}, {{Citation|Bailey organisait ma carrière et cela fut une réussite car il savait faire de moi quelque chose d'exclusif<ref name=NaHe2012 />}}. Pourtant, David Bailey reconnait que leur relation exclusive nuit à la carrière de Shrimpton et il l'encourage à travailler avec d'autres photographes{{sfn|Gross|p=221|id=mG5}}. Ce qu'elle fait alors, posant pour [[Henry Clarke]], [[Cecil Beaton]], [[Irving Penn]], [[Jeanloup Sieff]], [[Guy Bourdin]], [[William Klein]]{{sfn|Liaut|p=114|id=Jn4}} ou encore [[Norman Parkinson]], [[Saul Leiter]] et [[Terry O'Neill (photographe)|Terry O'Neill]].
 === Consécration ===
-[[Diana Vreeland]], alors [[rédactrice en chef]] du ''Vogue'' américain ces années là, ira jusqu'à faire paraitre Jean Shrimpton dix-neuf fois en couverture<ref name="people-1977" />. Par la suite, David Bailley reste crédité comme celui qui a découvert Jean Shrimpton<ref name="people-1977" />{{,}}<ref name="pittsb." />, façonné son ''look'' {{incise|ce qu'elle reconnait elle-même}}{{sfn|Gross|p=217|id=mG5}} et qui l'a transformée d'une {{Citation|fille de la campagne}} en une icône désirable<ref name="DeMu">{{Ouvrage |langue=en |nom1=Design Museum |lien auteur1=Design Museum |prénom2=Paula |nom2=Reed |titre=Fifty fashon looks that changed the 1960s |lieu=Londres |éditeur=Conran Octopus |année=2012 |pages totales=114 |passage=12 à 13 |isbn=978-1-84091-604-1 |présentation en ligne=http://www.queensofvintage.com/book-review-50-fashion-looks-that-changed-the-1960s/ |consulté le=27 avril 2013 |titre chapitre=Jean Shrimpton. The London Look}}</ref>{{,}}<ref name="VogueUK" />. À 23 ans seulement, Jean Shrimpton publie un livre de ses souvenirs qui rencontre le succès et un reportage sur elle est tourné, ''{{Lang|en|The Face of the Cover}}''{{sfn|Liaut|p=111|id=Jn4}}.
+[[Diana Vreeland]], alors [[rédactrice en chef]] du ''Vogue'' américain, ira jusqu'à faire apparaître Jean Shrimpton dix-neuf fois en couverture<ref name="people-1977" />. Par la suite, David Bailley restera crédité comme celui qui a découvert Jean Shrimpton<ref name="people-1977" />{{,}}<ref name="pittsb." />, façonné son ''look'' {{incise|ce qu'elle reconnait elle-même}}{{sfn|Gross|p=217|id=mG5}} et qui l'a transformée d'une {{Citation|fille de la campagne}} en une icône désirable<ref name="DeMu">{{Ouvrage |langue=en |nom1=Design Museum |lien auteur1=Design Museum |prénom2=Paula |nom2=Reed |titre=Fifty fashon looks that changed the 1960s |lieu=Londres |éditeur=Conran Octopus |année=2012 |pages totales=114 |passage=12 à 13 |isbn=978-1-84091-604-1 |présentation en ligne=http://www.queensofvintage.com/book-review-50-fashion-looks-that-changed-the-1960s/ |consulté le=27 avril 2013 |titre chapitre=Jean Shrimpton. The London Look}}</ref>{{,}}<ref name="VogueUK" />. À 23 ans seulement, Jean Shrimpton publie un livre de ses souvenirs qui rencontre le succès et un reportage documentaire lui est consacré : ''{{Lang|en|The Face of the Cover}}''{{sfn|Liaut|p=111|id=Jn4}}.
-En {{date-|juin 1963}}, le magazine ''[[Glamour (magazine)|Glamour]]'' la nomme « Mannequin de l'année »<ref name="milesago" />. Elle contraste à l'époque avec le look aristocratique des mannequins des [[Années 1950 en mode|années 1950]]<ref>{{Ouvrage |langue=en |auteur1=Susie Orbach |titre=Hunger Strike |sous-titre=The Anorectic's Struggle as a Metaphor for Our Age |éditeur=Karnac Books |année=1993 |pages totales=184 |passage=53 |isbn= |lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=tu53Tyi_aasC&pg=PA53}} {{Commentaire biblio|{{Citation étrangère|langue=en | Slimness as feminity […] appeared first in the early 1960s. Jean Shrimpton, 'the Shrimp', the upper-middle-class English woman, was the first mannequin goddess of the time who broke distinctly with the voluptuous images of women exemplified by [[Marilyn Monroe]], [[Gina Lollobrigida]], [[Jayne Mansfield]] and [[Brigitte Bardot]]. […] The original 1960s trendsetters of the fashion in body style and clothes came out of the ranks of the upper-middle and upper-class.}}}}</ref> : {{Citation|Jean Shrimpton portait avec une aisance de caméléon les modèles les plus divers<ref>{{Ouvrage |langue=fr |langue originale=en |auteur1=Valerie Mendes |auteur2=Amy de la Haye |traducteur=Laurence Delage, ''et al.'' |titre=La mode depuis 1900 |titre original={{Lang|en|20th Century Fashion}} |lieu=Paris |éditeur=[[Thames & Hudson]] |collection=L'univers de l'art |année=2011 |numéro d'édition=2 |année première édition=2000 |pages totales=312 |passage=188 |isbn=978-2-87811-368-6 |numéro chapitre=6}}</ref>.}} Elle représente alors le [[Youthquake|Youthquake (ou ''mouvement de la jeunesse'']]<ref>{{Lien web |auteur= Charlotte Brunel |url= http://www.lexpress.fr/styles/mode/les-grandes-filles-modeles_755514.html|titre=Les grandes filles modèles |série= Styles|jour=21 |mois= 4|année=2009 |site=lexpress.fr |éditeur=[[Groupe l'Express-l'Expansion]] |consulté le= 2 décembre 2013 }} {{Commentaire biblio|{{Citation|[…] Jean Shrimpton, [[Veruschka]] et la "crevette" Twiggy imposeront à leur tour l'image d'une beauté libre et juvénile.}}}}</ref> du ''{{Lang|en|[[Swinging London]]}}'' dont elle deviendra un symbole<ref name=thegirl />{{,}}<ref name="forbes-2009">{{Lien web |langue=en |auteur=Raquel Laneri |url= https://www.forbes.com/2009/07/14/model-muse-pictures-generation-opinions-art-review-metropolitan-museum_slide_4.html|titre=In Pictures: The Model As Muse|jour=14 |mois=7 |année=2009 |site=forbes.com |éditeur=[[Forbes (magazine)|Forbes]] |consulté le= 2 décembre 2013 }} {{Commentaire biblio|{{Citation étrangère|langue=en |Rarefied couture gave way to the miniskirt and the British Invasion in 1960s, and suddenly the fashion world shifted its focus from Paris to London, with its new breed of bad boy photographers and their coltish muses. English beauty Jean Shrimpton represented the transition from the aristocratic-looking, ladylike models of the 1950s to the youthful, […]}}}}</ref>{{,}}<ref name="CB216">{{harvsp|Cally Blackman|2013|p=216|id=CB2013}} {{Commentaire biblio|{{Citation|Dans la première moitié des années 1960, c'est une « invasion britannique » qui déferle sur les États-Unis, et Mary Quant en représente une facette, de même que le photographe David Bailey et ses séries de photos en plein cœur de Manhattan avec Jean Shrimpton […]}}}}</ref>. Avec son visage fin, ses longs cils<ref name="people-1977" />, ses cheveux avec une frange, et surtout ses longues jambes<ref name="pittsb." />{{,}}<ref name="SuzyM">{{Lien web |langue=en |auteur=Suzy Menkes |lien auteur=Suzy Menkes |url=https://www.nytimes.com/2005/02/27/style/27iht-rwrap.html |titre=A striking combo:broadtail and fringe |série=Style |jour=28 |mois=2 |année=2005 |site=nytimes.com |éditeur=The New York Times|consulté le= 2 décembre 2013 }} {{Commentaire biblio|{{Citation étrangère|langue=en|[…] a collection inspired by the Swinging London photographer and especially by the era's long-legged, doe-eyed muse, Jean Shrimpton. A photograph of this early supermodel }}}}</ref>{{,}}<ref name=koda>{{Ouvrage |langue=en |auteur1=Harold Koda|auteur2=Kohle Yohannan|auteur3=[[Metropolitan Museum of Art]] |titre=The Model as Muse |sous-titre=Embodying Fashion |éditeur= [[Yale University Press]] |lieu=New York |année=2009 |pages totales=223|passage=70|isbn=9781588393135}}</ref>, elle est surnommée ''{{Lang|en|The Shrimp}}'' (la crevette)<ref name=thegirl />{{,}}<ref name="people-1977" />{{,}}<ref name="dailymail-2012" />, surnom qu'elle n'aime pas<ref name="milesago">{{Lien web |langue=en |url= http://www.milesago.com/Features/shrimpton.htm|titre=Jean Shrimpton in Melbourne |date= |site=milesago.com |consulté le= 30 novembre 2013}}</ref> : {{Cita|Les crevettes sont d'horribles choses roses qui ont leurs têtes arrachées}} dit-elle{{sfn|Gross|p=221|id=mG5}}{{,}}<ref group=n>{{Citation étrangère|lang=en|Shrimps are horrible pink things that get their heads pulled off}}</ref>.
+En {{date-|juin 1963}}, le magazine ''[[Glamour (magazine)|Glamour]]'' la nomme « Mannequin de l'année »<ref name="milesago" />. Elle contraste à l'époque avec le look aristocratique des mannequins des [[Années 1950 en mode|années 1950]]<ref>{{Ouvrage |langue=en |auteur1=Susie Orbach |titre=Hunger Strike |sous-titre=The Anorectic's Struggle as a Metaphor for Our Age |éditeur=Karnac Books |année=1993 |pages totales=184 |passage=53 |isbn= |lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=tu53Tyi_aasC&pg=PA53}} {{Commentaire biblio|{{Citation étrangère|langue=en | Slimness as feminity […] appeared first in the early 1960s. Jean Shrimpton, 'the Shrimp', the upper-middle-class English woman, was the first mannequin goddess of the time who broke distinctly with the voluptuous images of women exemplified by [[Marilyn Monroe]], [[Gina Lollobrigida]], [[Jayne Mansfield]] and [[Brigitte Bardot]]. […] The original 1960s trendsetters of the fashion in body style and clothes came out of the ranks of the upper-middle and upper-class.}}}}</ref> : {{Citation|Jean Shrimpton portait avec une aisance de caméléon les modèles les plus divers<ref>{{Ouvrage |langue=fr |langue originale=en |auteur1=Valerie Mendes |auteur2=Amy de la Haye |traducteur=Laurence Delage, ''et al.'' |titre=La mode depuis 1900 |titre original={{Lang|en|20th Century Fashion}} |lieu=Paris |éditeur=[[Thames & Hudson]] |collection=L'univers de l'art |année=2011 |numéro d'édition=2 |année première édition=2000 |pages totales=312 |passage=188 |isbn=978-2-87811-368-6 |numéro chapitre=6}}</ref>.}}. Elle représente alors le [[Youthquake|Youthquake (ou ''mouvement de la jeunesse'']]<ref>{{Lien web |auteur= Charlotte Brunel |url= http://www.lexpress.fr/styles/mode/les-grandes-filles-modeles_755514.html|titre=Les grandes filles modèles |série= Styles|jour=21 |mois= 4|année=2009 |site=lexpress.fr |éditeur=[[Groupe l'Express-l'Expansion]] |consulté le= 2 décembre 2013 }} {{Commentaire biblio|{{Citation|[…] Jean Shrimpton, [[Veruschka]] et la "crevette" Twiggy imposeront à leur tour l'image d'une beauté libre et juvénile.}}}}</ref> du ''{{Lang|en|[[Swinging London]]}}'') dont elle deviendra un symbole<ref name=thegirl />{{,}}<ref name="forbes-2009">{{Lien web |langue=en |auteur=Raquel Laneri |url= https://www.forbes.com/2009/07/14/model-muse-pictures-generation-opinions-art-review-metropolitan-museum_slide_4.html|titre=In Pictures: The Model As Muse|jour=14 |mois=7 |année=2009 |site=forbes.com |éditeur=[[Forbes (magazine)|Forbes]] |consulté le= 2 décembre 2013 }} {{Commentaire biblio|{{Citation étrangère|langue=en |Rarefied couture gave way to the miniskirt and the British Invasion in 1960s, and suddenly the fashion world shifted its focus from Paris to London, with its new breed of bad boy photographers and their coltish muses. English beauty Jean Shrimpton represented the transition from the aristocratic-looking, ladylike models of the 1950s to the youthful, […]}}}}</ref>{{,}}<ref name="CB216">{{harvsp|Cally Blackman|2013|p=216|id=CB2013}} {{Commentaire biblio|{{Citation|Dans la première moitié des années 1960, c'est une « invasion britannique » qui déferle sur les États-Unis, et Mary Quant en représente une facette, de même que le photographe David Bailey et ses séries de photos en plein cœur de Manhattan avec Jean Shrimpton […]}}}}</ref>. Avec son visage fin, ses longs cils<ref name="people-1977" />, sa frange et surtout ses longues jambes<ref name="pittsb." />{{,}}<ref name="SuzyM">{{Lien web |langue=en |auteur=Suzy Menkes |lien auteur=Suzy Menkes |url=https://www.nytimes.com/2005/02/27/style/27iht-rwrap.html |titre=A striking combo:broadtail and fringe |série=Style |jour=28 |mois=2 |année=2005 |site=nytimes.com |éditeur=The New York Times|consulté le= 2 décembre 2013 }} {{Commentaire biblio|{{Citation étrangère|langue=en|[…] a collection inspired by the Swinging London photographer and especially by the era's long-legged, doe-eyed muse, Jean Shrimpton. A photograph of this early supermodel }}}}</ref>{{,}}<ref name=koda>{{Ouvrage |langue=en |auteur1=Harold Koda|auteur2=Kohle Yohannan|auteur3=[[Metropolitan Museum of Art]] |titre=The Model as Muse |sous-titre=Embodying Fashion |éditeur= [[Yale University Press]] |lieu=New York |année=2009 |pages totales=223|passage=70|isbn=9781588393135}}</ref>, elle est surnommée ''{{Lang|en|The Shrimp}}'' (la crevette)<ref name=thegirl />{{,}}<ref name="people-1977" />{{,}}<ref name="dailymail-2012" />, surnom qu'elle n'aime pas<ref name="milesago">{{Lien web |langue=en |url= http://www.milesago.com/Features/shrimpton.htm|titre=Jean Shrimpton in Melbourne |date= |site=milesago.com |consulté le= 30 novembre 2013}}</ref> : {{Cita|Les crevettes sont d'horribles choses roses à qui on arrache la tête}} dit-elle{{sfn|Gross|p=221|id=mG5}}{{,}}<ref group=n>{{Citation étrangère|lang=en|Shrimps are horrible pink things that get their heads pulled off}}</ref>.
-Jean Shrimpton participe à l'essor de la [[minijupe]] popularisée par [[Mary Quant]]<ref name="milesago" />{{,}}<ref name="VogueUK" /> : le vêtement va quitter les podiums, [[Défilé de mode|défilés]] et vitrines de magasins pour descendre dans la rue<ref name="DeMu" /> d'où elle vient et devenir symbole du ''{{Lang|en|[[London look]]}}''. Dans le ''British Vogue'', Jean Shrimpton écrit en 1964 : {{Citation|En Grande-Bretagne nous disposons d'un potentiel inégalé. À l'intérieur de ce magazine vous allez découvrir quelques-unes de nos dernières créations. Certaines sont futiles. Toutes sont terriblement excitantes. Et je suis l'une d'elles<ref>{{Ouvrage |langue=fr |langue originale=en |auteur1=Linda Watson |titre=Vogue - La mode du siècle |sous-titre=Le style de chaque décennie, 100 ans de créateurs |titre original=Vogue Twentieth Century Fashion - 100 years of style by decade and designer |lieu=Paris |éditeur=Éditions Hors Collection |année=2000 |pages totales=255 |passage=54 |isbn=2-258-05491-5 |titre chapitre=1960 - 69}}</ref>.}}
+Jean Shrimpton participe à l'essor de la [[minijupe]] popularisée par [[Mary Quant]]<ref name="milesago" />{{,}}<ref name="VogueUK" /> : le vêtement va quitter les podiums, [[Défilé de mode|défilés]] et vitrines de magasins pour descendre dans la rue<ref name="DeMu" /> d'où elle vient et devenir le symbole du ''{{Lang|en|[[London look]]}}''. Dans le ''British Vogue'', Jean Shrimpton écrit en 1964 : {{Citation|En Grande-Bretagne nous disposons d'un potentiel inégalé. À l'intérieur de ce magazine vous allez découvrir quelques-unes de nos dernières créations. Certaines sont futiles. Toutes sont terriblement excitantes. Et je suis l'une d'elles<ref>{{Ouvrage |langue=fr |langue originale=en |auteur1=Linda Watson |titre=Vogue - La mode du siècle |sous-titre=Le style de chaque décennie, 100 ans de créateurs |titre original=Vogue Twentieth Century Fashion - 100 years of style by decade and designer |lieu=Paris |éditeur=Éditions Hors Collection |année=2000 |pages totales=255 |passage=54 |isbn=2-258-05491-5 |titre chapitre=1960 - 69}}</ref>.}}
 David Bailley divorce en 1963 puis annonce son mariage avec Jean Shrimpton l'année suivante{{sfn|Gross|p=221|id=mG5}}. Lors d'un voyage à New York, elle se rend compte que sa relation avec Bailey a assez duré. Lorsque le photographe la rejoint, elle fait tout pour l'éviter{{sfn|Gross|p=222|id=mG5}}. Peu après elle rencontre [[Terence Stamp]]<ref name="guardian-interview" />, ami de David Bailey, et part sur un coup de tête à Los Angeles avec lui{{sfn|Gross|p=222|id=mG5}}. Bien qu'après quelques mois leur relation {{Cita|brêve et insolite{{sfn|Liaut|p=116|id=Jn4}}}} se détèriore, ils restent ensemble durant un temps<ref group=n>Plusieurs sources indiquent plusieurs mois ou une relation brêve, certaines autres deux ans, d'autres trois ans…</ref>{{,}}<ref name=thegirl />{{,}}<ref name="people-1982" />. Ils vivent dans le quartier de [[Mayfair]] une relation ennuyeuse, selon Jean Shrimpton<ref name="guardian-interview" />. Par la suite, elle est en couple avec le photographe Jordan Kalfus<ref name="guardian-interview" />, le poète [[Heathcote Williams]]<ref name="VogueUK" />, puis l'écrivain Malcolm Richey<ref name="guardian-interview" />.
 === Australie ===
-Forme de consécration, elle travaille avec [[Richard Avedon]], alors la star des [[Photographie de mode|photographes de mode]]. Avec lui, elle fait la couverture du ''[[Harper's Bazaar]]'' en avril 1965 ; le mois suivant, elle est en couverture de ''[[Newsweek]]''{{sfn|Gross|p=223 à 224|id=mG5}} mais aussi de nombreux magazines tels que ''[[Esquire (magazine)|Esquire]]''<ref name="milesago" />. La ''[[British Invasion]]'' est à son apogée. Fin {{date-|octobre 1965}}, Jean Shrimpton fait sensation à la [[Melbourne Cup]]<ref name="DeMu" /> lorsqu'elle arrive, par un jour de forte chaleur, à cette course de chevaux portant une courte robe blanche sans manche s'arrêtant à {{unité|10|cm}} au-dessus des genoux, son costumier n'ayant pas assez de tissu pour confectionner les quatre tenues demandées par le mannequin<ref name="DeMu" />{{,}}<ref name="guardian-interview" />. Sans chapeau, collants ou [[bas]], ni gants<ref name="CB230">{{harvsp|Cally Blackman|2013|p=230|id=CB2013}} {{Commentaire biblio|{{Citation|Le visage du ''London look'' {{incise|celui du mannequin le mieux payé du monde 1965}} bouleverse tous les canons de la mode australienne. Lors de son apparition au derby de Melbourne, soit la plus importante manifestation de la saison mondaine, Jean Shrimpton a l'audace de se présenter en minirobe, sans chapeau, ni gants, ni bas.}}}}</ref>, avec juste des ''[[kitten heel]]s'' bicolores et arborant une montre d'homme, chose inhabituelle à l'époque. Son apparition dans cet évènement mondain déclenche de nombreuses réactions dans les médias mondiaux<ref name="milesago" />{{,}}<ref name="VogueUK" />. Alors que Londres est la [[capitale de la mode]] se permettant toutes les audaces, sa tenue est considéré par certains en Australie comme {{Citation|insultante ou scandaleuse<ref name="milesago" />}} ; mais toutes les femmes au monde vont vouloir alors une minijupe<ref name="DeMu" />. Pour cette tournée de promotion, elle est payée {{unité|2000|[[Livre sterling|£]]}}, somme considérable à l'époque<ref name="milesago" />. Deux jours plus tard, pour la suite de sa tournée sur l'île, ses sponsors insistent pour qu'elle soit vêtue de façon plus conventionnelle<ref name="milesago" />.
+Forme de consécration, elle travaille avec [[Richard Avedon]], alors la star des [[Photographie de mode|photographes de mode]]. Avec lui, elle fait la couverture du ''[[Harper's Bazaar]]'' en avril 1965 ; le mois suivant, elle est en couverture de ''[[Newsweek]]''{{sfn|Gross|p=223 à 224|id=mG5}} mais aussi de nombreux magazines tels que ''[[Esquire (magazine)|Esquire]]''<ref name="milesago" />. La ''[[British Invasion]]'' est à son apogée. Fin {{date-|octobre 1965}}, Jean Shrimpton fait sensation à la [[Melbourne Cup]]<ref name="DeMu" /> lorsqu'elle arrive, par un jour de forte chaleur, à cette course de chevaux portant une courte robe blanche sans manche s'arrêtant à {{unité|10|cm}} au-dessus des genoux, son [[costumier]] n'ayant pas assez de tissu pour confectionner les quatre tenues demandées par le mannequin<ref name="DeMu" />{{,}}<ref name="guardian-interview" />. Sans chapeau, collants ou [[bas]], ni gants<ref name="CB230">{{harvsp|Cally Blackman|2013|p=230|id=CB2013}} {{Commentaire biblio|{{Citation|Le visage du ''London look'' {{incise|celui du mannequin le mieux payé du monde 1965}} bouleverse tous les canons de la mode australienne. Lors de son apparition au derby de Melbourne, soit la plus importante manifestation de la saison mondaine, Jean Shrimpton a l'audace de se présenter en minirobe, sans chapeau, ni gants, ni bas.}}}}</ref>, avec juste des ''[[kitten heel]]s'' bicolores et arborant une montre d'homme, chose inhabituelle à l'époque. Son apparition dans cet événement mondain déclenche de nombreuses réactions dans les médias mondiaux<ref name="milesago" />{{,}}<ref name="VogueUK" />. Alors que Londres est la [[capitale de la mode]] se permettant toutes les audaces, sa tenue est considérée par certains en Australie comme {{Citation|insultante ou scandaleuse<ref name="milesago" />}} ; mais la plupart des femmes du monde vont alors vouloir porter une minijupe<ref name="DeMu" />. Pour cette tournée de promotion, elle est payée {{unité|2000|[[Livre sterling|£]]}}, somme considérable à l'époque<ref name="milesago" />. Deux jours plus tard, pour la suite de sa tournée sur l'île, ses sponsors insistent pour qu'elle soit vêtue de façon plus conventionnelle<ref name="milesago" />.
-Elle est l'image publicitaire pour les cosmétiques [[Yardley (maison de parfum)|Yardley of London]]<ref name="milesago" /> avec lesquels elle a un contrat d'exclusivité de trois ans{{sfn|Liaut|p=116|id=Jn4}}, ou le rouge à lèvres [[Revlon]] au milieu des années 1965.
+Elle est l'image publicitaire des cosmétiques [[Yardley (maison de parfum)|Yardley of London]]<ref name="milesago" /> avec lesquels elle a un contrat d'exclusivité de trois ans{{sfn|Liaut|p=116|id=Jn4}}, elle incarne aussi le rouge à lèvres [[Revlon]] à partir de 1965.
 [[Fichier:ABC Jean Shrimpton.ogv|thumb|Reportage d'[[Australian Broadcasting Corporation|ABC]] de 1965 sur Jean Shrimpton en visite à [[Melbourne]].]]
-En 1966, elle inspire le personnage de Jane dans le film ''[[Blow-Up]]''<ref name="milesago" />. Puis, elle joue le rôle de Vanessa Ritchie dans le film ''[[Privilège (film)|Privilège]]''<ref name="people-1977" />. Bien plus tard, sa liaison avec David Bailey donne lieu à un téléfilm pour {{Lang|en|BBC Four}} en 2012 intitulé ''{{Lang|en|[[À nous Manhattan|We'll Take Manhattan]]}}''<ref name="dailymail-2012" /> avec [[Karen Gillan]] dans le rôle de Jean Shrimpton.
+En 1966, elle inspire le personnage de Jane dans le film ''[[Blow-Up]]''<ref name="milesago" />. Puis, elle joue le rôle de Vanessa Ritchie dans le film ''[[Privilège (film)|Privilège]]''<ref name="people-1977" />. Bien plus tard, sa liaison avec David Bailey donne lieu en 2012 à un téléfilm pour {{Lang|en|BBC Four}} intitulé ''{{Lang|en|[[À nous Manhattan|We'll Take Manhattan]]}}''<ref name="dailymail-2012" /> avec [[Karen Gillan]] dans le rôle de Jean Shrimpton.
 === Retraite ===
-Jean Shrimpton décide d'arrêter sa carrière<ref name="guardian-interview">{{Lien web |langue=en |auteur=Alex Wade |url=https://www.theguardian.com/theguardian/2011/apr/30/saturday-interview-jean-shrimpton |titre= The Saturday interview: Jean Shrimpton|série= |jour=30 |mois= 4|année=2011 |site=theguardian.com |éditeur=[[The Guardian]] |consulté le= {{1er}} décembre 2013 }}</ref> en 1969 et se retire au Pays de Galles. Ellen reçoit épisodiquement des propositions de mannequinat<ref name="people-1982" />{{,}}<ref>{{Lien web |langue=en |auteur=Hilary Alexander |url=https://www.telegraph.co.uk/news/uknews/1533376/Bailey-rolls-back-the-years-for-Vogue-at-90.html |titre=Bailey rolls back the years for Vogue at 90|jour=6 |mois=11 |année=2006 |site= telegraph.co.uk|éditeur=[[The Daily Telegraph]] |consulté le= 2 décembre 2013 }}</ref> et ne travaille plus qu'exceptionnellement{{sfn|Liaut|p=117|id=Jn4}}. Dans la première moitié des [[Années 1970 en mode|années 1970]], [[Twiggy]] l'a remplacée en couverture des magazines<ref name="people-1982" />. Elle rejette de toutes façons cette vie de célébrité<ref name="DeMu" /> et ouvre un petit commerce d'antiquités<ref name="VogueUK" />{{,}}<ref name="people-1982" />. C'est dans cette [[Boutique (commerce)|boutique]] qu'elle rencontre Michael Cox<!-- attention, homonymes nombreux -->, puis, enceinte de quatre mois, se marie avec lui en janvier 1979 dans l'intimité<ref name="guardian-interview" />{{,}}<ref name="people-1982" /> à [[Penzance]] ; ils achètent un vieil hôtel dans cette même ville des [[Cornouailles]]<ref name="people-1982">{{Lien web |langue=en |auteur=Jerene Jones |url=http://www.people.com/people/article/0,,20082409,00.html |titre=Once the Face of the '60s, Jean Shrimpton Is Now the Model of An English Innkeeper |jour=14 |mois=6 |année=1982 |site=people.com |éditeur=[[Time Inc.]] |consulté le= 28 novembre 2013 }}</ref>{{,}}<ref name="telegr-2001" />. Elle finit par écrire son autobiographie dans les [[Années 1990 en mode|années 1990]]<ref name="guardian-interview" />.
+Jean Shrimpton décide d'arrêter sa carrière<ref name="guardian-interview">{{Lien web |langue=en |auteur=Alex Wade |url=https://www.theguardian.com/theguardian/2011/apr/30/saturday-interview-jean-shrimpton |titre= The Saturday interview: Jean Shrimpton|série= |jour=30 |mois= 4|année=2011 |site=theguardian.com |éditeur=[[The Guardian]] |consulté le= {{1er}} décembre 2013 }}</ref> en 1969 et se retire au Pays de Galles. Elle reçoit cependant épisodiquement des propositions de mannequinat<ref name="people-1982" />{{,}}<ref>{{Lien web |langue=en |auteur=Hilary Alexander |url=https://www.telegraph.co.uk/news/uknews/1533376/Bailey-rolls-back-the-years-for-Vogue-at-90.html |titre=Bailey rolls back the years for Vogue at 90|jour=6 |mois=11 |année=2006 |site= telegraph.co.uk|éditeur=[[The Daily Telegraph]] |consulté le= 2 décembre 2013 }}</ref> mais ne travaille plus qu'exceptionnellement{{sfn|Liaut|p=117|id=Jn4}}. Dans la première moitié des [[Années 1970 en mode|années 1970]], [[Twiggy]] l'a remplacée en couverture des magazines<ref name="people-1982" />. Elle rejette de toutes façons cette vie de célébrité<ref name="DeMu" /> et ouvre un petit commerce d'antiquités<ref name="VogueUK" />{{,}}<ref name="people-1982" />. C'est dans cette [[Boutique (commerce)|boutique]] qu'elle rencontre Michael Cox<!-- attention, homonymes nombreux -->, avec qui, enceinte de quatre mois, elle se marie en janvier 1979 dans l'intimité<ref name="guardian-interview" />{{,}}<ref name="people-1982" /> à [[Penzance]] ; ils achètent ensuite un vieil hôtel dans cette même ville des [[Cornouailles]]<ref name="people-1982">{{Lien web |langue=en |auteur=Jerene Jones |url=http://www.people.com/people/article/0,,20082409,00.html |titre=Once the Face of the '60s, Jean Shrimpton Is Now the Model of An English Innkeeper |jour=14 |mois=6 |année=1982 |site=people.com |éditeur=[[Time Inc.]] |consulté le= 28 novembre 2013 }}</ref>{{,}}<ref name="telegr-2001" />. Elle écrit son autobiographie dans les [[Années 1990 en mode|années 1990]]<ref name="guardian-interview" />.
-Durant sa carrière, Jean Shrimpton est considérée comme le « mannequin le plus payé au monde »<ref name=thegirl />{{,}}<ref name="Milwaukee" />{{,}}<ref name="milesago" />{{,}}<ref name="pittsb." />{{,}}<ref name="CB230" />, le « plus célèbre mannequin »<ref name="pittsb.">{{Article |langue=en |auteur1=Barbara Cloud |titre=Jean Shrimpton Shies From Glamor |périodique=The Pittsburgh Press |jour=11 |mois=6 |année=1967 |pages=2|lire en ligne=https://news.google.com/newspapers?id=REsqAAAAIBAJ&sjid=pE8EAAAAIBAJ&pg=7034,4428159&dq }}</ref>{{,}}<ref name="telegr-2001">{{Lien web |langue=en |auteur= Ann Morris|url=https://www.telegraph.co.uk/property/3290212/A-womb-with-a-view.html |titre=A womb with a view |jour=23 |mois=6 |année=2001 |site=telegraph.co.uk |éditeur=[[The Daily Telegraph]] |consulté le= 2 décembre 2013 }} {{Commentaire biblio|{{Citation étrangère|langue=en |For the first 20 years of her adult life, Jean Shrimpton was probably the world's most famous model: the Shrimp, the Face, the It girl;}}}}</ref>{{,}}<ref>{{Article |langue=en |auteur1=Barbara Cloud |titre=Ex-Window Designer London Look Winner |périodique=The Pittsburgh Press|jour=9 |mois= 6|année=1967 |pages=  |lire en ligne=https://news.google.com/newspapers?id=QksqAAAAIBAJ&sjid=pE8EAAAAIBAJ&pg=7110,3747150&dq=shrimp }}</ref>, la « plus photographiée au monde »<ref name="pittsb." />, le « plus joli visage du monde »<ref name=thegirl />, mais surtout le « visage des années 1960 »<ref name="milesago" />{{,}}<ref name="people-1977">{{Lien web |langue=en |auteur=|url=http://www.people.com/people/archive/article/0,,20067955,00.html |titre=Jean Shrimpton, the Famed Face of the '60s, Sits Before Her Svengali's Camera One More Time |série=Archive |jour=30 |mois=5 |année=1977 |site=people.com |éditeur=[[Time Inc.]]|citation= |consulté le= 28 novembre 2013}}</ref>{{,}}<ref name="people-sept77" />{{,}}<ref name="people-1982" />, représentante de la mode anglaise<ref name="DeMu" />. Elle représente alors {{Citation|la femme idéale}}, image d'une génération et d'une époque{{sfn|Liaut|p=111|id=Jn4}}.
+Durant sa carrière, Jean Shrimpton est considérée comme le « mannequin le mieux payé au monde »<ref name=thegirl />{{,}}<ref name="Milwaukee" />{{,}}<ref name="milesago" />{{,}}<ref name="pittsb." />{{,}}<ref name="CB230" /> et le « plus célèbre mannequin »<ref name="pittsb.">{{Article |langue=en |auteur1=Barbara Cloud |titre=Jean Shrimpton Shies From Glamor |périodique=The Pittsburgh Press |jour=11 |mois=6 |année=1967 |pages=2|lire en ligne=https://news.google.com/newspapers?id=REsqAAAAIBAJ&sjid=pE8EAAAAIBAJ&pg=7034,4428159&dq }}</ref>{{,}}<ref name="telegr-2001">{{Lien web |langue=en |auteur= Ann Morris|url=https://www.telegraph.co.uk/property/3290212/A-womb-with-a-view.html |titre=A womb with a view |jour=23 |mois=6 |année=2001 |site=telegraph.co.uk |éditeur=[[The Daily Telegraph]] |consulté le= 2 décembre 2013 }} {{Commentaire biblio|{{Citation étrangère|langue=en |For the first 20 years of her adult life, Jean Shrimpton was probably the world's most famous model: the Shrimp, the Face, the It girl;}}}}</ref>{{,}}<ref>{{Article |langue=en |auteur1=Barbara Cloud |titre=Ex-Window Designer London Look Winner |périodique=The Pittsburgh Press|jour=9 |mois= 6|année=1967 |pages=  |lire en ligne=https://news.google.com/newspapers?id=QksqAAAAIBAJ&sjid=pE8EAAAAIBAJ&pg=7110,3747150&dq=shrimp }}</ref>, la femme la « plus photographiée au monde »<ref name="pittsb." />, ou encore le « plus joli visage du monde »<ref name=thegirl />, mais surtout le « visage des années 1960 »<ref name="milesago" />{{,}}<ref name="people-1977">{{Lien web |langue=en |auteur=|url=http://www.people.com/people/archive/article/0,,20067955,00.html |titre=Jean Shrimpton, the Famed Face of the '60s, Sits Before Her Svengali's Camera One More Time |série=Archive |jour=30 |mois=5 |année=1977 |site=people.com |éditeur=[[Time Inc.]]|citation= |consulté le= 28 novembre 2013}}</ref>{{,}}<ref name="people-sept77" />{{,}}<ref name="people-1982" />, incarnation de la mode anglaise<ref name="DeMu" />. Elle représente alors {{Citation|la femme idéale}}, image d'une génération et d'une époque{{sfn|Liaut|p=111|id=Jn4}}.
-Elle reste catégorisée suivant le terme anglais de ''« supermodel »''<ref name="guardian-interview" />{{,}}<ref name="SuzyM" />{{,}}<ref>{{Lien web |langue= |auteur=Lucy Hutchings |url=http://www.vogue.co.uk/spy/celebrity-photos/2012/01/23/jean-shrimpton-style-file |titre=Jean Shrimpton style & Fashion |jour=24 |mois= 1|année=2012 |site=vogue.co.uk |éditeur=[[Vogue UK]]|consulté le= 30 novembre 2013 }}</ref>, entre autres par le ''[[Time (magazine)|Time]]''<ref name="VogueUK">{{Lien web |langue=en |url=http://www.vogue.co.uk/person/jean-shrimpton |titre=Jean Shrimpton |série=Timeline|site=vogue.co.uk |éditeur=[[Vogue UK]] |consulté le= 30 novembre 2013 }} {{Commentaire biblio|{{Citation étrangère|langue=en|She was one of the first models to be associated with the term "supermodel", with TIME magazine labelling her as one in 1971.}}}}</ref>. Pour résumer cette époque, le ''[[British Vogue]]'' précise que {{Citation|Le monde veut soudainement copier la façon dont nous nous habillons. À New York c'est le « London Look ». À Paris c'est « le style anglais »<ref name="DeMu" />.}} Et d'après la presse de l'époque, Jean Shrimpton est la {{Citation|perfection<ref name="pittsb." />}} qui l'incarne.
+Elle restera catégorisée suivant le terme anglais de ''« supermodel »''<ref name="guardian-interview" />{{,}}<ref name="SuzyM" />{{,}}<ref>{{Lien web |langue= |auteur=Lucy Hutchings |url=http://www.vogue.co.uk/spy/celebrity-photos/2012/01/23/jean-shrimpton-style-file |titre=Jean Shrimpton style & Fashion |jour=24 |mois= 1|année=2012 |site=vogue.co.uk |éditeur=[[Vogue UK]]|consulté le= 30 novembre 2013 }}</ref>, entre autres par le ''[[Time (magazine)|Time]]''<ref name="VogueUK">{{Lien web |langue=en |url=http://www.vogue.co.uk/person/jean-shrimpton |titre=Jean Shrimpton |série=Timeline|site=vogue.co.uk |éditeur=[[Vogue UK]] |consulté le= 30 novembre 2013 }} {{Commentaire biblio|{{Citation étrangère|langue=en|She was one of the first models to be associated with the term "supermodel", with TIME magazine labelling her as one in 1971.}}}}</ref>. Pour résumer cette époque, le ''[[British Vogue]]'' précise que {{Citation|Le monde veut soudainement copier la façon dont nous nous habillons. À New York c'est le « London Look ». À Paris c'est « le style anglais »<ref name="DeMu" />.}} Et d'après la presse de l'époque, Jean Shrimpton est la {{Citation|perfection<ref name="pittsb." />}} qui l'incarne.
 == Notes et références ==
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 === Références ===
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 ==== Bibliographie des références ====
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 === Liens externes ===
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