« Hélène d'Almeida-Topor » : différence entre les versions

Fonction
Présidente; Société française d'histoire des outre-mers
années 2000-2014
Hugues Tertrais (d)
Naissance	2 octobre 1932; 11e arrondissement de Paris
Décès	1er août 2020 (à 87 ans); 13e arrondissement de Paris
Nom de naissance	Hélène Topor
Nationalité	française
Formation	Université Paris-Sorbonne (doctorat) (jusqu'en 1987)
Activités	Historienne, professeure d’université
Père	Abram Topor
Fratrie	Roland Topor
Enfant	Fabrice d'Almeida
A travaillé pour	Université Paris-I-Panthéon-Sorbonne (1995-2003); Université Paul-Verlaine - Metz (1988-1995); Université Paris-Est-Créteil-Val-de-Marne; Université Paris-Diderot
Directeur de thèse	Jean Ganiage

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Hélène d'Almeida-Topor, née le 2 octobre 1932 à Paris et morte le 1^er août 2020 dans la même ville, est une historienne et universitaire française. Elle est professeure d'histoire contemporaine, spécialiste des études africaines. Elle s'intéresse à l'histoire économique, sociale et culturelle du continent, et notamment l'histoire du Dahomey colonial.

Biographie[modifier | modifier le code]

Son père, Abram Topor (1903-1992) est un peintre français d'origine polonaise, formé aux beaux-arts à Varsovie ; son frère est l'artiste Roland Topor (1938-1997).

Elle est agrégée d'histoire et géographie en 1959^[1], et enseigne de 1960 à 1970, à Porto-Novo, au Bénin, au lycée Béhanzin et à l'institut d'études supérieures, puis, durant plusieurs années à Lomé, au Togo^[2]^,^[3]. Elle est nommée maître de conférences à l'université Paris-XII. Elle soutient en 1987 une thèse d'État intitulée « Histoire économique du Dahomey (1890-1920) », à l'université Paris-Sorbonne, sous la direction de Jean Ganiage. Elle est professeure à l'université de Metz (1988-1994) puis elle est nommée à l'université Panthéon-Sorbonne (1994-2003). Elle devient professeure émérite en 2003, membre du Centre de recherches africaines et du laboratoire Mutations africaines dans la longue durée (MALD, UMR 8054).

Son fils Fabrice d'Almeida, né en 1963, est historien.

Elle meurt dans la nuit du 31 juillet au 1^er août 2020^[4]^,^[5] et est incinérée au columbarium du cimetière du Père-Lachaise le 6 août au matin.

Activités de recherche et éditoriales[modifier | modifier le code]

Dans sa thèse d'État, soutenue en 1987, elle s'intéresse aux mutations économiques qui ont accompagné la colonisation du Dahomey, actuel Bénin^[6], en étudiant les structures politiques pré-coloniales et les courants commerciaux existants, notamment la monoculture du palmier destinée à l'exportation et la présence de maisons de commerce européennes. La colonisation s'accompagne d'une division des tâches, entre les Européens, dont le nombre s'élevait à environ 800, selon l'auteure, à la veille de la Première Guerre mondiale, dont les fonctions consistent à encadrer la population locale et à commercer, et les Dahoméens, qui sont chargés des tâches liées à la production. Hélène d'Almeida souligne la part croissante des impôts dans l'économie, venant compenser la perte de ressources douanières après 1904. Elle relève les difficultés que pose la dépendance du Dahomey à l'égard de la monoculture du palmier, surtout lorsque les débouchés se trouvent atteints par la perte des marchés allemands lors de la guerre^[6], tandis que la conscription forcée provoque révoltes et exodes des populations masculines^[7].

Ses recherches sur l'Afrique coloniale la mènent également à étudier l'effet de la crise commerciale de 1929-1930 sur l'économie du continent, largement tournée vers l'exportation de plusieurs produits de la monoculture qui permettaient aux pays concernés de payer les impôts destinés à la métropole et d'acheter des biens de consommation^[8].

En 2004, elle organise avec Josette Rivallain un colloque « Felix Eboué soixante ans après », où sont évoqués sa carrière politique et administrative, et son ralliement à De Gaulle le 18 juin 1940^[9]. Catherine Coquery-Vidrovitch et Hélène d'Almeida-Topor organisent en 2010 un colloque consacré aux « Cinquante ans d'indépendances africaines » des États francophones^[10], en rappelant à la fois « la force et parfois la violence des combats menés pour en arriver là », l'enthousiasme extraordinaire qui a accompagné l'indépendance, et en restituant le contexte, « une vague mondiale d'émancipation » avec des échos en Amérique et aux Antilles, et enfin, les nouveaux rapports de force induits par l'arrivée de nouveaux pays indépendants sur la scène mondiale^[10].

Dans d'autres travaux, Hélène d'Almeida-Topor s'intéresse aux femmes guerrières, les amazones du Dahomey^[11], corps d'élite militaire, dont elle décrit les faits d'armes, jusqu'à la reddition du dernier roi dahoméen, Behanzin, devant les troupes françaises en 1894, date à laquelle ce corps disparaît^[12]. Elle s'intéresse aussi à l'étude des transports en Afrique^[13], et plus largement, elle s'attache à démonter les idées reçues concernant l'Afrique^[14].

Publications[modifier | modifier le code]

Les Amazones. Une armée de femmes dans l'Afrique précoloniale, 1984 lire en ligne sur Gallica [1], rééd. 2016, La Lanterne magique.
Les Transports en Afrique XIX^e – XX^e siècles, L'Harmattan, 1992
L'Afrique au XX^e siècle, 1993
L'Europe et l'Afrique, un siècle d'échanges économiques, avec Monique Lakroum, Armand Colin, 1994
Histoire économique du Dahomey. 1890-1920, L'Harmattan, 1995
(co-dir.) Le travail en Afrique noire. Représentations et pratiques à l'époque contemporaine, avec Monique Lakroum et Gerd Spittler, 2003
Le Goût de l'étranger, les saveurs venues d'ailleurs depuis la fin du XVIII^e siècle, 2006
L'Afrique, Le Cavalier Bleu, coll. « Idées reçues », 2006, 127 p. (lire en ligne).
L'Afrique du 20^e siècle à nos jours, Armand Colin, 2013, 412 p. (ISBN 978-2-200-28893-8, lire en ligne).

Distinctions[modifier | modifier le code]

Présidente de la Société française d’histoire des outre-mers^[2], puis présidente d'honneur en 2011^[15].

Notes et références[modifier | modifier le code]

↑ Liste des lauréats du concours 1959 dans le répertoire des agrégés d'André Chervel.
↑ ^{a et b} « Hélène d'Almeida-Topor », sur sfhom.com éditeur=Société française d'histoire des outre-mers (consulté le 18 juillet 2018).
↑ Barthélémy 2013.
↑ « Hélène d’Almeida-Topor, historienne, spécialiste de l’histoire africaine, est décédée », sur RFI, 2 août 2020 (consulté le 8 août 2020)
↑ « Fabrice d'Almeida on Twitter », sur Twitter (consulté le 1^er août 2020).
↑ ^{a et b} Odile Goerg, « Hélène d'Almeida-Topor, Histoire économique du Dahomey (Bénin) (1890-1920) », Vingtième Siècle, n^o 51,‎ mars 1996, p. 183-185 (lire en ligne, consulté le 19 juillet 2018).
↑ Hélène d'Almeida-Topor, « Les populations dahoméennes et le recrutement militaire pendant la première Guerre mondiale [article] », Outre-Mers, n^o 219,‎ 1973, p. 196-241 (lire en ligne, consulté le 19 juillet 2018).
↑ Hélène d'Almeida-Topor, « Crise commerciale et crise du colonial en Afrique noire », Revue française d'histoire d'outre-mer, vol. 63, n^os 232-233,‎ 1976, p. 538-543 (lire en ligne, consulté le 19 juillet 2018).
↑ Josette Rivallain & Hélène d'Almeida-Topor (dir.), Éboué, soixante ans après : actes du Colloque organisé en 2004, Paris, Publications de la SFHOM, 2008, 432 p. (ISBN 978-2-85970-039-3, lire en ligne)
↑ ^{a et b} Coquery-Vidrovitch Catherine, d'Almeida-Topor Hélène, « Présentation : Cinquante ans d'indépendances africaines », Outre-mers, tome 97, n^o 368-369, 2^e semestre 2010.
↑ C. W., « Histoire - Les Amazones d'Afrique », Le Monde,‎ 5 octobre 1984 (lire en ligne, consulté le 19 juillet 2018).
↑ [compte-rendu] Paule Brasseur, « Hélène d'Almeida-Topor, Les Amazones. Une armée de femmes dans l'Afrique précoloniale », Revue française d'histoire d'outre-mer, vol. 72, n^o 269,‎ avril 1985, p. 490.
↑ [compte-rendu] Roger Pasquier, « Hélène d'Almeida-Topor, Chantal Chanson-Jabeur & Monique Lakroum, Les transports en Afrique XIXe -XXe siècle », Revue française d'histoire d'outre-mer, vol. 80, n^o 301,‎ avril 1993, p. 631-632 (lire en ligne, consulté le 19 juillet 2018).
↑ [compte rendu] Odile Goerg, « Hélène d'Almeida-Topor , L'Afrique, Le Cavalier bleu, Coll. “Idées reçues”, 2006, 127 p. », in Outre-mers, tome 93, n^o 352-353, 2006/2, « Savoirs autochtones XIX^e – XX^e siècles », p. 354-355.
↑ Éditorial - Assemblée générale 2011. In: Outre-mers, tome 98, n^o 372-373, 2^e semestre 2011, p. 337-338 [lire en ligne].

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Pascale Barthélémy, « Hélène d'Almeida-Topor », dans Béatrice Didier, Antoinette Fouque, Mireille Calle-Gruber (éd.), Le Dictionnaire universel des créatrices, Paris, Éditions des femmes, 2013 (lire en ligne).
Martine François, « Hélène Almeida-Topor », Comité des travaux historiques et scientifiques, 2011 màj 2013 (consulté le 18 juillet 2018).

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Histoire de l'Afrique

Liens externes[modifier | modifier le code]

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- Corée du Sud
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Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Dictionnaire universel des créatrices
Ressources relatives à la recherche :

[1] Liste des lauréats du concours 1959 dans le répertoire des agrégés d'André Chervel.

[SFHOM-2] {a et b} « Hélène d'Almeida-Topor », sur sfhom.com éditeur=Société française d'histoire des outre-mers (consulté le 18 juillet 2018).

[Barthélémy2013-3] Barthélémy 2013.

[4] « Hélène d’Almeida-Topor, historienne, spécialiste de l’histoire africaine, est décédée », sur RFI, 2 août 2020 (consulté le 8 août 2020)

[5] « Fabrice d'Almeida on Twitter », sur Twitter (consulté le 1^er août 2020).

[OG-6] {a et b} Odile Goerg, « Hélène d'Almeida-Topor, Histoire économique du Dahomey (Bénin) (1890-1920) », Vingtième Siècle, n^o 51,‎ mars 1996, p. 183-185 (lire en ligne, consulté le 19 juillet 2018).

[7] Hélène d'Almeida-Topor, « Les populations dahoméennes et le recrutement militaire pendant la première Guerre mondiale [article] », Outre-Mers, n^o 219,‎ 1973, p. 196-241 (lire en ligne, consulté le 19 juillet 2018).

[8] Hélène d'Almeida-Topor, « Crise commerciale et crise du colonial en Afrique noire », Revue française d'histoire d'outre-mer, vol. 63, n^os 232-233,‎ 1976, p. 538-543 (lire en ligne, consulté le 19 juillet 2018).

[9] Josette Rivallain & Hélène d'Almeida-Topor (dir.), Éboué, soixante ans après : actes du Colloque organisé en 2004, Paris, Publications de la SFHOM, 2008, 432 p. (ISBN 978-2-85970-039-3, lire en ligne)

[colloque-10] {a et b} Coquery-Vidrovitch Catherine, d'Almeida-Topor Hélène, « Présentation : Cinquante ans d'indépendances africaines », Outre-mers, tome 97, n^o 368-369, 2^e semestre 2010.

[11] C. W., « Histoire - Les Amazones d'Afrique », Le Monde,‎ 5 octobre 1984 (lire en ligne, consulté le 19 juillet 2018).

[12] [compte-rendu] Paule Brasseur, « Hélène d'Almeida-Topor, Les Amazones. Une armée de femmes dans l'Afrique précoloniale », Revue française d'histoire d'outre-mer, vol. 72, n^o 269,‎ avril 1985, p. 490.

[13] [compte-rendu] Roger Pasquier, « Hélène d'Almeida-Topor, Chantal Chanson-Jabeur & Monique Lakroum, Les transports en Afrique XIXe -XXe siècle », Revue française d'histoire d'outre-mer, vol. 80, n^o 301,‎ avril 1993, p. 631-632 (lire en ligne, consulté le 19 juillet 2018).

[14] [compte rendu] Odile Goerg, « Hélène d'Almeida-Topor , L'Afrique, Le Cavalier bleu, Coll. “Idées reçues”, 2006, 127 p. », in Outre-mers, tome 93, n^o 352-353, 2006/2, « Savoirs autochtones XIX^e – XX^e siècles », p. 354-355.

[15] Éditorial - Assemblée générale 2011. In: Outre-mers, tome 98, n^o 372-373, 2^e semestre 2011, p. 337-338 [lire en ligne].

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-'''Hélène d'Almeida-Topor''', née à [[Paris]] le {{date de naissance|2|10|1932}} et morte le {{date de décès|1|8|2020}}, est une [[historien]]ne et universitaire française. Elle est [[professeur des universités|professeure]] d'histoire contemporaine, spécialiste des [[Histoire de l'Afrique|études africaines]]. Elle s'intéresse à l'histoire économique, sociale et culturelle du [[Afrique|continent]], et notamment l'histoire du [[Colonie du Dahomey|Dahomey colonial]].
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 == Biographie ==
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-}}.</ref>, en étudiant les structures politiques pré-coloniales et les courants commerciaux existants, notamment la monoculture du palmier destinée à l'exportation et la présence de maisons de commerce européennes. La colonisation s'accompagne d'une division des tâches, entre les Européens, dont le nombre s'élevait à environ 800, selon l'auteure, à la veille de la Première Guerre mondiale, dont les fonctions consistent à encadrer la population locale et à commercer, et les Dahoméens, qui sont chargés des tâches liées à la production. Hélène d'Almeida souligne la part croissante des impôts dans l'économie, venant compenser la perte de ressources douanières après 1904. Elle relève les difficultés que pose la dépendance du Dahomey à l'égard de la monoculture du palmier, surtout lorsque les débouchés se trouvent atteints par la perte des marchés allemands lors de la guerre<ref name="OG"/>, tandis que la conscription forcée provoque révoltes et exodes des populations masculines<ref>{{Article|auteur1=Hélène d'Almeida-Topor|titre= Les populations dahoméennes et le recrutement militaire pendant la première Guerre mondiale [article] |périodique=Outre-Mers|numéro=219|date=1973|pages=196-241 |lire en ligne=https://www.persee.fr/doc/outre_0300-9513_1973_num_60_219_1673?q=H%C3%A9l%C3%A8ne+d%27Almeida-Topor|consulté le=19 juillet 2018}}.</ref>.
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+En 2004, elle organise avec Josette Rivallain un colloque « Felix Eboué soixante ans après », où sont évoqués sa carrière politique et administrative, et son ralliement à [[Charles de Gaulle|De Gaulle]] le [[Appel du 18 Juin 1940|18 juin 1940]]<ref>{{Ouvrage|langue=fr|nom1=Josette Rivallain & Hélène d'Almeida-Topor (dir.)|titre=Éboué, soixante ans après|sous-titre=actes du Colloque organisé en 2004|lieu=Paris|éditeur=Publications de la SFHOM|année=2008|pages totales=432|isbn=978-2-85970-039-3|lire en ligne=http://www.sfhom.com/spip.php?article313}}</ref>. [[Catherine Coquery-Vidrovitch]] et Hélène d'Almeida-Topor organisent en 2010 un colloque consacré aux « Cinquante ans d'indépendances africaines » des États francophones<ref name="colloque">Coquery-Vidrovitch Catherine, d'Almeida-Topor Hélène, « Présentation : Cinquante ans d'indépendances africaines », ''Outre-mers'', tome 97, {{n°|368-369}}, {{2e}} semestre 2010.</ref>, en rappelant à la fois {{citation|la force et parfois la violence des combats menés pour en arriver là}}, l'enthousiasme extraordinaire qui a accompagné l'indépendance, et en restituant le contexte, {{citation|une vague mondiale d'émancipation}} avec des échos en Amérique et aux Antilles, et enfin, les nouveaux rapports de force induits par l'arrivée de nouveaux pays indépendants sur la scène mondiale<ref name="colloque"/>.
 Dans d'autres travaux, Hélène d'Almeida-Topor s'intéresse aux femmes guerrières, les [[amazones du Dahomey]]<ref>{{article | auteur = C. W. | titre = Histoire - Les Amazones d'Afrique | périodique = [[Le Monde]] | date = 05 octobre 1984 | consulté le = 19 juillet 2018 | lire en ligne = https://www.lemonde.fr/archives/article/1984/10/05/histoire-les-amazones-d-afrique_3136669_1819218.html}}.</ref>, corps d'élite militaire, dont elle décrit les faits d'armes, jusqu'à la reddition du dernier [[Royaume de Dahomey|roi dahoméen]], [[Behanzin]], devant les troupes françaises en 1894, date à laquelle ce corps disparaît<ref>{{Article|auteur1=[compte-rendu] Paule Brasseur|titre=Hélène d'Almeida-Topor, ''Les Amazones. Une armée de femmes dans l'Afrique précoloniale''|périodique=Revue française d'histoire d'outre-mer|volume=72|numéro=269|date=1985/4|pages=490|issn=|lire en ligne=|consulté le=19 juillet 2018}}.</ref>. Elle s'intéresse aussi à l'étude des transports en Afrique<ref>{{Article|auteur1=[compte-rendu] Roger Pasquier|titre= Hélène d'Almeida-Topor, Chantal Chanson-Jabeur & Monique Lakroum, ''Les transports en Afrique XIXe -XXe siècle''  |périodique=Revue française d'histoire d'outre-mer|volume=80|numéro=301|date=1993/4|pages=631-632|lire en ligne=https://www.persee.fr/doc/outre_0300-9513_1993_num_80_301_3155_t1_0631_0000_4|consulté le=19 juillet 2018}}.</ref>, et plus largement, elle s'attache à démonter les idées reçues concernant l'Afrique<ref>[compte rendu] Odile Goerg, « Hélène d'Almeida-Topor , ''L'Afrique'', Le Cavalier bleu, Coll. “Idées reçues”, 2006, {{nb p.|127}} », in ''Outre-mers'', tome 93, {{n°|352-353}}, 2006/2, « Savoirs autochtones {{sp-|XIX| - |XX|s}} », {{p.|354-355}}.</ref>.
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 == Publications ==
 * ''Les Amazones. Une armée de femmes dans l'Afrique précoloniale'', 1984 {{gallica}} [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k3324060c.texteImage], rééd. 2016, La Lanterne magique.
-* ''Les Transports en Afrique {{sp-|XIX|-|XX}}'', L'Harmattan, 1992
+* ''Les Transports en Afrique {{sp-|XIX|-|XX|s}}'', [[Éditions L'Harmattan|L'Harmattan]], 1992
 * ''L'Afrique au {{s-|XX}}'', 1993
 * ''L'Europe et l'Afrique, un siècle d'échanges économiques'', avec Monique Lakroum, Armand Colin, 1994
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 * Présidente de la [[Société française d’histoire des outre-mers]]<ref name="SFHOM" />, puis présidente d'honneur en 2011<ref>Éditorial - Assemblée générale 2011. In: Outre-mers, tome 98, {{n°|372-373}}, {{2e}} semestre 2011, {{p.|337-338}} {{lire en ligne|lien=https://www.persee.fr/doc/outre_1631-0438_2011_num_98_372_4591}}.</ref>.
-== Références ==
+== Notes et références ==
-{{Références|taille=}}
+{{Références}}
 == Voir aussi ==
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+[[Catégorie:Décès dans le 13e arrondissement de Paris]]
+[[Catégorie:Décès à 87 ans]]
+[[Catégorie:Personnalité française incinérée]]