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Les '''interdits''' sont les éléments médiateurs entre [[sacré]] et [[profane]]. Ils énoncent ce qu'il ne faut pas faire, mais pas ce qu'il faut faire. La transgression d'un interdit est censée déclencher des conséquences néfastes.
Les '''interdits''' sont les éléments médiateurs entre [[sacré]] et [[profane]]. Ils énoncent ce qu'il ne faut pas faire, mais pas ce qu'il faut faire. La transgression d'un interdit est censée déclencher des conséquences néfastes.


== En anthropologie ==
Les interdits sont liés à une mise en œuvre particulière du monde, et visent à éviter des conséquences néfastes temporaires ou permanentes. Si l'interdit n'est pas transgressé, alors la conséquence néfaste liée ne peut avoir lieu. Si une « conséquence néfaste » se produit, c'est que l'Interdit a été transgressé.


Les interdits sont souvent liés à une conception ou « mise en œuvre » particulière du monde. Ils visent à éviter des conséquences néfastes temporaires ou permanentes.
Les interdits s'insèrent dans des cycles individuels (interdits pendant les menstrustations des femmes, par exemple) ou dans l'organisation sociale plus générale (interdit sur la viande de porc pour l'[[Islam]], par exemple).


Si l'interdit n'est pas transgressé, alors la conséquence néfaste liée ne peut avoir lieu. Si une « conséquence néfaste » se produit, c'est que l'interdit a été transgressé.
Pour les [[fonctionnalisme|fonctionnalistes]], les interdits agissent comme un contrôle social : il s'agit de maintenir la cohésion du groupe et les valeurs de la société, en dehors d'une institution.


Les interdits s'insèrent dans des cycles individuels (interdits pendant les [[menstruation]]s des femmes, par exemple) ou dans l'organisation sociale plus générale ([[interdits alimentaires]] nombreux parmi lesquels celui sur la viande de porc pour l'[[islam]]).
==Voir aussi==

Pour les [[Fonctionnalisme (anthropologie)|fonctionnalistes]], les interdits agissent comme un contrôle social : il s'agit de maintenir la cohésion du groupe et les valeurs de la société, en dehors d'une institution, sous la menace éventuellement.

Les interdits sont parfois source de [[dissonance cognitive]]<ref>Aronson, E. & Carlsmith, J. M.(1974). «''L’effet de l’importance de la menace sur la dépréciation du comportement interdit''». In J. P. Poitou (ed.), la dissonance cognitive , ({{p.|102-108}}). Paris: Armand Colin</ref>.

== Notes et références ==
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== Annexes ==
=== Articles connexes ===
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* [[Anthropologie religieuse]]
* [[Anthropologie religieuse]]
* [[Tabou]]
* [[Interdits alimentaires]]
* [[Inceste]]
* [[Interdit (droit canonique)]]
* [[Pureté (religion)]]
* [[Transgression]]
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=== Bibliographie ===
* Aronson, E. & Carlsmith, J. M.(1974). «''L’effet de l’importance de la menace sur la dépréciation du comportement interdit''». In J. P. Poitou (ed.), la dissonance cognitive , ({{p.|102-108}}). Paris: Armand Colin.

{{Portail|Anthropologie}}


[[Catégorie:Anthropologie sociale et culturelle]]
[[Catégorie:Anthropologie sociale et culturelle]]

Dernière version du 13 août 2023 à 14:41

Les interdits sont les éléments médiateurs entre sacré et profane. Ils énoncent ce qu'il ne faut pas faire, mais pas ce qu'il faut faire. La transgression d'un interdit est censée déclencher des conséquences néfastes.

En anthropologie[modifier | modifier le code]

Les interdits sont souvent liés à une conception ou « mise en œuvre » particulière du monde. Ils visent à éviter des conséquences néfastes temporaires ou permanentes.

Si l'interdit n'est pas transgressé, alors la conséquence néfaste liée ne peut avoir lieu. Si une « conséquence néfaste » se produit, c'est que l'interdit a été transgressé.

Les interdits s'insèrent dans des cycles individuels (interdits pendant les menstruations des femmes, par exemple) ou dans l'organisation sociale plus générale (interdits alimentaires nombreux parmi lesquels celui sur la viande de porc pour l'islam).

Pour les fonctionnalistes, les interdits agissent comme un contrôle social : il s'agit de maintenir la cohésion du groupe et les valeurs de la société, en dehors d'une institution, sous la menace éventuellement.

Les interdits sont parfois source de dissonance cognitive[1].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Aronson, E. & Carlsmith, J. M.(1974). «L’effet de l’importance de la menace sur la dépréciation du comportement interdit». In J. P. Poitou (ed.), la dissonance cognitive , (p. 102-108). Paris: Armand Colin

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Aronson, E. & Carlsmith, J. M.(1974). «L’effet de l’importance de la menace sur la dépréciation du comportement interdit». In J. P. Poitou (ed.), la dissonance cognitive , (p. 102-108). Paris: Armand Colin.