« Château japonais » : différence entre les versions

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En [[japonais]], le [[kanji]] utilisé pour désigner un château est « {{langue|ja|城}} », qui se lit « ''shiro'' », selon la prononciation ''[[kun'yomi]]''<ref name="japdic">{{Lien brisé|langue=en |url=http://www.yamasa.cc/members/ocjs/kanjidic.nsf/542e273e7326836c49256b0400118691/0b3606cff7a2096149256a90002ec1b7!OpenDocument |site=yamasa.cc |titre=Yamasa Online Kanji Dictionary |consulté le=12 mai 2009}}.</ref>, lorsque le kanji est employé seul, ou « ''jō'' » selon la prononciation ''[[on'yomi]]''<ref name="japdic" /> lorsqu'il fait partie d'un mot ({{ex}} le {{japonais|[[château de Kumamoto]]|熊本城|Kumamoto-jō}}).
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Les châteaux sont en général nommés selon la ville, la région ou la [[préfecture du Japon|préfecture]] où ils se trouvent. Ainsi, le [[château de Gifu]] se trouve dans la ville de [[Gifu (Gifu)|Gifu]], de même que le [[château de Komoro]], ou encore le [[château de Hiroshima]].
Les châteaux sont en général nommés selon la ville, la région ou la [[préfecture du Japon|préfecture]] où ils se trouvent. Ainsi, le [[château de Gifu]] se trouve dans la ville de [[Gifu (Gifu)|Gifu]], ; de même pour le [[château de Komoro]] ou encore le [[château de Hiroshima]].

== Description ==
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La tour principale du château, ou donjon, est appelée ''[[tenshu]]''. Le château est entouré de murs d'enceinte, de douves, et de tours de garde appelées ''[[yagura]]''.


== Histoire ==
== Histoire ==
=== Premières fortifications ===
=== Premières fortifications ===
Les premières fortifications au Japon datent de la [[période Yayoi]] (environ - 300 à environ 300), période qui se caractérise par l'expansion de la culture du riz ainsi que par l'introduction dans l'[[archipel]] de [[métal|métaux]], le [[fer]], tout d'abord, puis le [[bronze]], du fait de visiteurs venus du continent asiatique<ref>{{harvsp|Turnbull|2008| p=4}}.</ref>. Les communautés de culture Yayoi commencèrent à grandir et à prendre la place des populations indigènes, amenant à la construction de fortifications pour protéger leurs intérêts et leurs implantations<ref name="Turnbull5">{{harvsp|Turnbull|2008| p=5}}.</ref>. Les premières fortifications furent construites sur des hauteurs de façon à permettre par ailleurs de surveiller d'éventuelles attaques<ref name="Turnbull5" />.
Les premières fortifications au Japon datent de la [[période Yayoi]] (environ - 300 à environ 300), qui se caractérise par l'expansion de la culture du riz et l'introduction dans l'[[archipel]] de [[métal|métaux]], le [[fer]], tout d'abord, puis le [[bronze]], du fait de visiteurs venus du continent asiatique<ref>{{harvsp|Turnbull|2008| p=4}}.</ref>. Les communautés de culture Yayoi commencèrent à grandir et à remplacer les populations indigènes, ce qui amena à la construction de fortifications pour protéger leurs intérêts et leurs implantations<ref name="Turnbull5">{{harvsp|Turnbull|2008| p=5}}.</ref>. Les premières fortifications furent construites sur des hauteurs de façon à permettre de surveiller d'éventuelles attaques<ref name="Turnbull5" />.


Au-delà des témoignages archéologiques, les anciennes chroniques chinoises se rapportant au Japon que la Chine connaissait jadis sous le nom de « ''Wa'' », firent état de la construction de fortifications à cette époque. Le document le plus ancien qui traite de ce sujet se trouve dans le ''Wei Zhi'', qui documente l'histoire de la dynastie [[Royaume de Wei|Wei]] (220-265)<ref name="Turnbull5" />. Une autre chronique importante se trouve dans le ''Hao Hanshu'', compilé aux alentours de l'an 445.
Au-delà des témoignages archéologiques, les anciennes chroniques chinoises se rapportant au Japon que la Chine connaissait jadis sous le nom de « ''Wa'' », firent état de la construction de fortifications à cette époque. Le document le plus ancien traitant de ce sujet se trouve dans le ''Wei Zhi'', qui documente l'histoire de la dynastie [[Royaume de Wei|Wei]] (220-265)<ref name="Turnbull5" />. Une autre chronique importante se trouve dans le ''Hao Hanshu'', compilé aux alentours de l'an 445.


Au cours des études menées sur les anciens sites d'implantations de la période, comme ceux que l'on peut trouver à Otsuka, près de [[Yokohama]] et à Yoshinogari, à [[Kyūshū]], on a découvert d'autre part que quelques implantations étaient protégées par des digues, y compris pour celles qui se trouvaient situées sur des hauteurs<ref name="Turnbull6">{{harvsp|Turnbull|2008| p=6}}.</ref>. Ces premières fortifications sont en bois.
Los des études menées sur les anciens sites d'implantations de la période, comme ceux d'Otsuka, près de [[Yokohama]] et à Yoshinogari, à [[Kyūshū]], on a découvert que quelques implantations étaient protégées par des digues, y compris celles situées sur des hauteurs<ref name="Turnbull6">{{harvsp|Turnbull|2008| p=6}}.</ref>. Ces premières fortifications sont en bois.


=== Moyen Âge et Époque moderne ===
=== Moyen Âge et Époque moderne ===
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Les châteaux les plus connus apparaissent à la fin du {{s-|XVI}} et au début du {{s-|XVII}}, suivant l'exemple du [[château d'Azuchi]], construit par [[Oda Nobunaga]], le premier de son genre à faire appel à la pierre pour la base du château, de manière à le rendre plus robuste. De même que dans d'autres parties du monde, les châteaux japonais étaient construits pour défendre des points stratégiques ou importants, tels que des ponts, des fleuves ou des routes, et prenaient presque toujours en compte les caractéristiques du lieu pour en tirer profit à des fins défensives.
Les châteaux les plus connus apparaissent à la fin du {{s-|XVI}} et au début du {{s-|XVII}}, suivant l'exemple du [[château d'Azuchi]], construit par [[Oda Nobunaga]], le premier de son genre à faire appel à la pierre pour la base du château, pour rendre plus solidte. De même que dans d'autres civilisations, les châteaux japonais étaient construits pour défendre des points stratégiques, tels que des ponts, des fleuves ou des routes, et ils prenaient presque toujours en compte les caractéristiques du lieu pour en tirer profit à des fins défensives.


Les châteaux japonais connurent plusieurs étapes de destruction. Pendant le [[shogunat Tokugawa]] apparut une loi destinée à limiter le nombre de châteaux que chaque [[daimyō]] (seigneur féodal) pouvait posséder, en limitant ce nombre à un seul par [[Han (Japon)|fief]], ce qui amena à la destruction de plusieurs d'entre eux. Après la chute du régime shogunal et le retour au pouvoir de l'[[empereur du Japon]] à l'époque de la [[restauration Meiji]], bon nombre de châteaux furent également détruits et d'autres démantelés, dans un effort de rompre avec le passé et de moderniser le pays.
Les châteaux japonais connurent plusieurs étapes de destruction. Pendant le [[shogunat Tokugawa]] fut publiée une loi destinée à limiter le nombre de châteaux que chaque [[daimyō]] (seigneur féodal) pouvait posséder : un seul par [[Han (Japon)|fief]], ce qui amena la destruction de plusieurs d'entre eux. Après la chute du régime shogunal et le retour au pouvoir de l'[[empereur du Japon]] à l'époque de la [[restauration Meiji]], bon nombre de châteaux furent également détruits et d'autres démantelés, dans un effort de rompre avec le passé et de moderniser le pays.


=== Époque contemporaine ===
=== Époque contemporaine ===


Pendant la [[Seconde Guerre mondiale]], beaucoup de châteaux furent détruits par les bombardements dans les régions de la côte du [[océan Pacifique|Pacifique]], et seuls quelques châteaux, situés dans des zones reculées, comme le [[Matsue-jō|château de Matsue]] ou le [[château de Matsumoto]] restèrent intacts.
Pendant la [[Seconde Guerre mondiale]], de nombreux châteaux furent détruits par les bombardements dans les régions de la côte du [[océan Pacifique|Pacifique]], et seuls quelques uns, situés dans des zones reculées, comme le [[Matsue-jō|château de Matsue]] ou le [[château de Matsumoto]] restèrent intacts.


Après la Seconde Guerre mondiale, beaucoup de châteaux furent reconstruits avec des matériaux modernes, tels que le [[béton]], bien que dans quelques rares cas on ait fait appel aux matériaux d'origine et en ayant recours aux mêmes techniques qu'à l'époque de leur splendeur. De nos jours, douze seulement ont su [[Châteaux japonais authentiques|conserver leur structure originelle]], avec en particulier le [[château de Himeji]] (le « château du Héron blanc »), localisé dans la [[préfecture de Hyōgo]]. Parmi les châteaux existants, qu'ils soient d'origine, reconstruits, ou en ruine, beaucoup d'entre eux ont reçu de l'[[UNESCO]] le statut de [[Patrimoine mondial|patrimoine de l'humanité]], pendant que d'autres se sont vu attribuer celui de [[Trésor national (Japon)|trésor national]] ou de [[bien culturel important]].
Après la Seconde Guerre mondiale, beaucoup furent reconstruits avec des matériaux modernes, tels que le [[béton]], bien que dans quelques rares cas on ait fait appel aux matériaux d'origine, en ayant recours aux mêmes techniques qu'à l'époque de leur splendeur. De nos jours, douze seulement ont [[Châteaux japonais authentiques|conservé leur structure originelle]], en particulier le [[château de Himeji]] (le « château du Héron blanc »), dans la [[préfecture de Hyōgo]]. Parmi les châteaux existants, qu'ils soient d'origine, reconstruits, ou en ruine, beaucoup ont reçu de l'[[UNESCO]] le statut de [[Patrimoine mondial|patrimoine de l'humanité]], pendant que d'autres se sont vu attribuer celui de [[Trésor national (Japon)|trésor national]] ou de [[bien culturel important]].


À l'orée du {{s-|XXI}}, nombre de ces châteaux se sont reconvertis en [[musée]]s et abritent des objets d'importance de la région, et racontent l'histoire des villes où ils se trouvent.
À l'orée du {{s-|XXI}}, nombre de ces châteaux se sont reconvertis en [[musée]]s et abritent des objets d'importance de la région, racontant l'histoire des villes où ils se trouvent.


== Les derniers authentiques donjons du Japon ==
== Les derniers authentiques donjons du Japon ==
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== Tourisme ==
== Tourisme ==


De nombreux châteaux japonais sont ouverts au public pour la visite, et deux d'entre eux proposent un hébergement : le [[château de Hirado]] (préfecture de Nagasaki) depuis 2017, et le [[château d'Ōzu]] (préfecture d'Ehime) depuis 2020<ref>{{Lien web |url=https://www.nippon.com/fr/guide-to-japan/l00301/ |titre=Dormir dans un château japonais, ou comment déclencher une nouvelle vague de tourisme |auteur=Hisaki Amano |site=Nippon.com |en ligne le=27 décembre 2022 |consulté le=25 janvier 2023 }}.</ref>.
De nombreux châteaux japonais sont ouverts au public pour la visite, et deux proposent un hébergement : le [[château de Hirado]] (préfecture de Nagasaki) depuis 2017, et le [[château d'Ōzu]] (préfecture d'Ehime) depuis 2020<ref>{{Lien web |url=https://www.nippon.com/fr/guide-to-japan/l00301/ |titre=Dormir dans un château japonais, ou comment déclencher une nouvelle vague de tourisme |auteur=Hisaki Amano |site=Nippon.com |en ligne le=27 décembre 2022 |consulté le=25 janvier 2023 }}.</ref>.


== Notes et références ==
== Notes et références ==

Dernière version du 5 août 2023 à 22:58

Le château de Himeji, dans la préfecture de Hyōgo, est l'un des châteaux les plus importants du Japon et appartient au patrimoine de l'humanité.

Les châteaux japonais (, shiro?) sont des fortifications construites principalement de pierre et de bois, dont les plus connues apparaissent à la fin du XVIe siècle et au début du XVIIe siècle.

Étymologie[modifier | modifier le code]

En japonais, le kanji utilisé pour désigner un château est «  », qui se lit « shiro », selon la prononciation kun'yomi[1], lorsque le kanji est employé seul, ou «  » selon la prononciation on'yomi[1] lorsqu'il fait partie d'un mot (ex. : le château de Kumamoto (熊本城, Kumamoto-jō?)).

Les châteaux sont en général nommés selon la ville, la région ou la préfecture où ils se trouvent. Ainsi, le château de Gifu se trouve dans la ville de Gifu, ; de même pour le château de Komoro ou encore le château de Hiroshima.

Description[modifier | modifier le code]

La tour principale du château, ou donjon, est appelée tenshu. Le château est entouré de murs d'enceinte, de douves, et de tours de garde appelées yagura.

Histoire[modifier | modifier le code]

Premières fortifications[modifier | modifier le code]

Les premières fortifications au Japon datent de la période Yayoi (environ - 300 à environ 300), qui se caractérise par l'expansion de la culture du riz et l'introduction dans l'archipel de métaux, le fer, tout d'abord, puis le bronze, du fait de visiteurs venus du continent asiatique[2]. Les communautés de culture Yayoi commencèrent à grandir et à remplacer les populations indigènes, ce qui amena à la construction de fortifications pour protéger leurs intérêts et leurs implantations[3]. Les premières fortifications furent construites sur des hauteurs de façon à permettre de surveiller d'éventuelles attaques[3].

Au-delà des témoignages archéologiques, les anciennes chroniques chinoises se rapportant au Japon que la Chine connaissait jadis sous le nom de « Wa », firent état de la construction de fortifications à cette époque. Le document le plus ancien traitant de ce sujet se trouve dans le Wei Zhi, qui documente l'histoire de la dynastie Wei (220-265)[3]. Une autre chronique importante se trouve dans le Hao Hanshu, compilé aux alentours de l'an 445.

Los des études menées sur les anciens sites d'implantations de la période, comme ceux d'Otsuka, près de Yokohama et à Yoshinogari, à Kyūshū, on a découvert que quelques implantations étaient protégées par des digues, y compris celles situées sur des hauteurs[4]. Ces premières fortifications sont en bois.

Moyen Âge et Époque moderne[modifier | modifier le code]

Les châteaux les plus connus apparaissent à la fin du XVIe siècle et au début du XVIIe siècle, suivant l'exemple du château d'Azuchi, construit par Oda Nobunaga, le premier de son genre à faire appel à la pierre pour la base du château, pour rendre plus solidte. De même que dans d'autres civilisations, les châteaux japonais étaient construits pour défendre des points stratégiques, tels que des ponts, des fleuves ou des routes, et ils prenaient presque toujours en compte les caractéristiques du lieu pour en tirer profit à des fins défensives.

Les châteaux japonais connurent plusieurs étapes de destruction. Pendant le shogunat Tokugawa fut publiée une loi destinée à limiter le nombre de châteaux que chaque daimyō (seigneur féodal) pouvait posséder : un seul par fief, ce qui amena la destruction de plusieurs d'entre eux. Après la chute du régime shogunal et le retour au pouvoir de l'empereur du Japon à l'époque de la restauration Meiji, bon nombre de châteaux furent également détruits et d'autres démantelés, dans un effort de rompre avec le passé et de moderniser le pays.

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

Pendant la Seconde Guerre mondiale, de nombreux châteaux furent détruits par les bombardements dans les régions de la côte du Pacifique, et seuls quelques uns, situés dans des zones reculées, comme le château de Matsue ou le château de Matsumoto restèrent intacts.

Après la Seconde Guerre mondiale, beaucoup furent reconstruits avec des matériaux modernes, tels que le béton, bien que dans quelques rares cas on ait fait appel aux matériaux d'origine, en ayant recours aux mêmes techniques qu'à l'époque de leur splendeur. De nos jours, douze seulement ont conservé leur structure originelle, en particulier le château de Himeji (le « château du Héron blanc »), dans la préfecture de Hyōgo. Parmi les châteaux existants, qu'ils soient d'origine, reconstruits, ou en ruine, beaucoup ont reçu de l'UNESCO le statut de patrimoine de l'humanité, pendant que d'autres se sont vu attribuer celui de trésor national ou de bien culturel important.

À l'orée du XXIe siècle, nombre de ces châteaux se sont reconvertis en musées et abritent des objets d'importance de la région, racontant l'histoire des villes où ils se trouvent.

Les derniers authentiques donjons du Japon[modifier | modifier le code]

Les douze derniers authentiques châteaux du Japon (de gauche à droite) : château de Himeji, château de Matsue, château de Matsuyama, château de Hikone, château de Bitchū Matsuyama, château de Kōchi, château de Matsumoto, château de Maruoka, château d'Uwajima, château d'Inuyama, château de Hirosaki, château de Marugame.

Seuls douze donjons sont encore considérés comme originaux :

Tourisme[modifier | modifier le code]

De nombreux châteaux japonais sont ouverts au public pour la visite, et deux proposent un hébergement : le château de Hirado (préfecture de Nagasaki) depuis 2017, et le château d'Ōzu (préfecture d'Ehime) depuis 2020[5].

Notes et références[modifier | modifier le code]

(es) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en espagnol intitulé « Castillo japonés » (voir la liste des auteurs).
  1. a et b (en) « Yamasa Online Kanji Dictionary »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur yamasa.cc (consulté le ).
  2. Turnbull 2008, p. 4.
  3. a b et c Turnbull 2008, p. 5.
  4. Turnbull 2008, p. 6.
  5. Hisaki Amano, « Dormir dans un château japonais, ou comment déclencher une nouvelle vague de tourisme », sur Nippon.com, (consulté le ).

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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