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Les '''majors'''<ref>Le terme est l'abréviation de l'anglais américain ''major companies'', qui désigne les grandes maisons de disques américaines (outre les grandes boîtes de production cinématographique).</ref> de l’industrie musicale sont les groupes multinationaux à l'origine producteurs et distributeurs de disques. En 1990, à l'âge d'or du disque CD, six groupes s'étaient formés, dans un mouvement continu de rachats, fusions et absorptions depuis 1902. Cinq d'entre eux étaient filiales de conglomérats plus grands encore: [[Bertelsmann Music Group|BMG]], [[EMI music|EMI]], [[Sony Music]], [[PolyGram]], [[WEA]], [[Music Corporation of America|MCA]]<ref>[[Mario d'Angelo]] (1990), La renaissance du disque. Les mutations mondiales d'une industrie culturelle, Paris, La Documentation française.</ref>.
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== Évolution ==
* [[Universal Music Group]] : 38,9 % {{France}}
=== La décennie 1990 ===
* [[Sony Music Entertainment]] : 21,5 % {{Japon}}

* [[Warner Music Group]] : 11,3 % {{États-Unis}}
Fin 1998, MCA Records, rebaptisée [[Universal Music Group]] depuis 1996, fusionne avec PolyGram. La nouvelle structure conserve le nom d'Universal Music Group.

=== Sortie de la crise du disque ===
L'ensemble de l'industrie du disque est durement frappée par le numérique à partir de 1999. Les ventes mondiales chutent rapidement et fortement malgré de nombreuses dispositions juridiques ou de systèmes techniques de protection contre le piratage.

La reprise commence en 2010<ref>Andra Leurdijk, Ottilie Nieuwenhuis, Jean-Paul Simon (2012), The music industry, Joint Research Center, Report EUR 25277 EN. Luxembourg: Publications Office of the European Union.</ref> sous l'effet de deux phénomènes qui vont jouer concomitamment : d'une part, la forte croissance de la diffusion de musique par les plateformes de streaming et, d'autre part, la diversification des groupes qui s'adjoignent de nouvelles activités comme le management d'artistes ou la production de spectacles.

=== La décennie 2010 ===
Fin 2004, [[Sony Music Entertainment]] et [[BMG Entertainment]] fusionnent pour constituer [[Sony Music Entertainment]], et, fin 2011, [[EMI Group]] a été racheté par [[Universal Music Group]].

À partir de 2012, ce sont donc trois [[Entreprise|sociétés]] qui se partagent l'essentiel du [[marché (économie)|marché]] de la musique enregistrée (du [[phonogramme]]).

Au premier semestre 2011, elles représentaient 71,7 % des ventes de phonogrammes (productions de musique enregistrée y compris la synchronisation) sur le marché mondial<ref>{{lien web|langue=fr|url=http://rmd.cite-musique.fr/observatoire/document/MME_S12011.pdf|titre=Les marchés de la musique enregistrée|auteur=André Nicolas|éditeur=Cité de la musique|année=2011 |site= cite-musique.fr|page=13|consulté le=12 avril 2013}}</ref> :
* [[Universal Music Group]] : 38,9 % ;
* [[Sony Music Entertainment]] : 21,5 % ;
* [[Warner Music Group]] : 11,3 %.


== Critiques du système ==
== Critiques du système ==
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Le système des Majors de la musique soulève de très nombreuses critiques quant à la liberté de création des artistes, mais aussi et surtout dans le débat sur la lutte contre le piratage et les téléchargements illégaux. Les majors sont accusées de se servir de l'excuse de la rémunération des artistes et de la chute des ventes du disque, tandis que leurs marges de bénéfices restent encore très importantes. Des pressions sur les gouvernements sont aussi envisageable dans le cadre de la création de certaines lois comme [[SOPA]] et [[PIPA]].
Le système des majors de la musique soulève de très nombreuses critiques quant à la liberté de création des artistes, mais aussi dans le débat sur la lutte contre le piratage et les téléchargements illégaux. Les majors ont également été critiquées sur la question de leurs marges qui étaient très importantes.


== Notes et références ==
== Notes et références ==
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Les majors[1] de l’industrie musicale sont les groupes multinationaux à l'origine producteurs et distributeurs de disques. En 1990, à l'âge d'or du disque CD, six groupes s'étaient formés, dans un mouvement continu de rachats, fusions et absorptions depuis 1902. Cinq d'entre eux étaient filiales de conglomérats plus grands encore: BMG, EMI, Sony Music, PolyGram, WEA, MCA[2].

Évolution[modifier | modifier le code]

La décennie 1990[modifier | modifier le code]

Fin 1998, MCA Records, rebaptisée Universal Music Group depuis 1996, fusionne avec PolyGram. La nouvelle structure conserve le nom d'Universal Music Group.

Sortie de la crise du disque[modifier | modifier le code]

L'ensemble de l'industrie du disque est durement frappée par le numérique à partir de 1999. Les ventes mondiales chutent rapidement et fortement malgré de nombreuses dispositions juridiques ou de systèmes techniques de protection contre le piratage.

La reprise commence en 2010[3] sous l'effet de deux phénomènes qui vont jouer concomitamment : d'une part, la forte croissance de la diffusion de musique par les plateformes de streaming et, d'autre part, la diversification des groupes qui s'adjoignent de nouvelles activités comme le management d'artistes ou la production de spectacles.

La décennie 2010[modifier | modifier le code]

Fin 2004, Sony Music Entertainment et BMG Entertainment fusionnent pour constituer Sony Music Entertainment, et, fin 2011, EMI Group a été racheté par Universal Music Group.

À partir de 2012, ce sont donc trois sociétés qui se partagent l'essentiel du marché de la musique enregistrée (du phonogramme).

Au premier semestre 2011, elles représentaient 71,7 % des ventes de phonogrammes (productions de musique enregistrée y compris la synchronisation) sur le marché mondial[4] :

Critiques du système[modifier | modifier le code]

Le système des majors de la musique soulève de très nombreuses critiques quant à la liberté de création des artistes, mais aussi dans le débat sur la lutte contre le piratage et les téléchargements illégaux. Les majors ont également été critiquées sur la question de leurs marges qui étaient très importantes.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Le terme est l'abréviation de l'anglais américain major companies, qui désigne les grandes maisons de disques américaines (outre les grandes boîtes de production cinématographique).
  2. Mario d'Angelo (1990), La renaissance du disque. Les mutations mondiales d'une industrie culturelle, Paris, La Documentation française.
  3. Andra Leurdijk, Ottilie Nieuwenhuis, Jean-Paul Simon (2012), The music industry, Joint Research Center, Report EUR 25277 EN. Luxembourg: Publications Office of the European Union.
  4. André Nicolas, « Les marchés de la musique enregistrée », sur cite-musique.fr, Cité de la musique, (consulté le ), p. 13