« Rock estonien » : différence entre les versions

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Contenu supprimé Contenu ajouté
Boeb'is (discuter | contributions)
mAucun résumé des modifications
Ledublinois (discuter | contributions)
Aucun résumé des modifications
 
(17 versions intermédiaires par 13 utilisateurs non affichées)
Ligne 1 : Ligne 1 :
{{Infobox Musique (style)
{{musique Rock}}
| nom = Rock estonien
Le '''rock estonien''' est des plus actifs des rocks des anciens pays du [[bloc soviétique]], notamment grâce à sa scène de [[rock progressif]].
| image =
| légende =
| origines stylistiques = [[Rock]]
| origines culturelles = Fin des [[années 1960]] ; [[Estonie]]
| instruments = [[Guitare]], [[guitare basse|basse]], [[batterie (instrument)|batterie]], [[clavier (instrument)|claviers]]
| popularité =
| sous genres =
| genres dérivés =
| genres associés =
| scènes régionales =
| voir aussi =
}}
Le '''rock estonien''' désigne le [[rock]] interprété par des groupes et artistes [[estonie]]ns. Il est l'un des anciens pays du [[bloc soviétique]] les plus actifs, notamment grâce à sa scène de [[rock progressif]].


== Histoire ==
Le scène rock progressive débute en [[Estonie]] au début des [[années 1970]]. Il était à l'époque difficile d'obtenir des enregistrements de progressif étranger si ce n'est par la contrebande pour des groupes comme [[King Crimson]].
La scène [[rock progressif]] apparait en [[Estonie]] au début des [[années 1970]]. Il était à l'époque difficile d'obtenir des enregistrements de rock progressif étranger si ce n'est par la contrebande pour des groupes comme [[King Crimson]]. Le premier groupe important de rock progressif estonien est [[Ruja]] formé en [[1971]] qui ajoute à ses compositions des vers des poètes estoniens. On peut également citer le groupe précurseur [[Mess (groupe)|Mess]] de Sven Grünberg qui est suivi par les groupes Psycho et Noor Eesti qui introduit le [[basson]] dans le rock progressif. Comme il était à l'époque difficile de trouver des instruments, notamment les claviers, des artistes comme Härmo Härm créaient leurs propres synthétiseurs.


À la fin de la décennie sortent les premiers albums, dont le single ''Põhi, lõuna, ida, lääs'' de Ruja<ref>{{lien web|lang=ee|url=http://kroonika.delfi.ee/news/muusika/legendaarne-ruja-annab-detsembris-valja-haruldase-kahekordse-vinuulplaadikogumiku-pohi-louna-ida-laas?id=79977550|titre=Legendaarne Ruja annab detsembris välja haruldase kahekordse vinüülplaadikogumiku "Põhi, lõuna, ida, lääs..." (10)|date=27 octobre 2010|site=kroonika.delfi.ee/|consulté le=29 août 2018}}.</ref>. Cependant le rock progressif laisse rapidement la place au [[Punk rock|punk]]. Ainsi des musiciens de progressif créent le groupe de [[punk rock]] Propeller.
Le premier groupe important de progressif estonien est [[Ruja]] formé en [[1971]] qui ajoute à ses compositions des vers de poètes estoniens. On peut également citer le groupe précurseur [[Mess]] de [[Sven Grünberg]] qui est suivis par les groupes [[Psycho]] et [[Noor Eesti]] qui introduit le [[bassoon]] dans le rock progressif.


Ruja, [[Erkki-Sven Tüür]] et Olav Ehala rendent à nouveau le rock progressif populaire avec leur [[opéra rock]] ''Johnny''. Le spectacle est cependant arrêté après quelques représentations, les autorités soviétiques trouvant le message subversif. Ruja, redynamisé s'oriente dans de nouvelles directions en s'inspirant notamment du punk et du [[rockabilly]]. Le groupe In Spe devient rapidement aussi connu que Ruja et leur premier album intéresse même les amateurs de rock progressif étrangers. Kaseke avec Ain Varts et Riho Sibul dominent la scène du rock progressif pendant plusieurs années et jouent notamment au Tartu Rock Festival. D'autres groupes naissent comme Garshnek de Nevil Blumberg, Synopsis, Linnu Tee et Proov 583.
Comme il était à l'époque difficle de trouver des instruments, notamment les claviers, des artistes comme [[Härmo Härm]] créaient leurs propres synthétiseurs.


À la fin des [[années 1980]], Alo Mattiisen et d'autres musiciens contribuent à la [[Révolution chantante]], combat non violent pour l'indépendance. Quand l'Estonie redevient indépendante, en [[1991]], elle souffre temporairement d'une récession économique qui fragilise la scène rock. La [[techno]] en provenance de l'étranger devient alors plus populaire que le rock.
A la fin de la décennie sortent les premiers albums dont le single ''Põhi, lõuna, ida, lääs'' de Ruja. Cependant le rock progressif laisse rapidement la place au [[punk]]. Ainsi des musiciens de progressif créent le groupe punk [[Propeller]].


Pendant les [[années 1990]], quelques groupes de rock progressif restent actifs comme [[WW]], alors que l'interêt de l'étranger s'accroît pour le rock progressif estonien. Ainsi les Ruja et In Spe ressortent leurs anciens albums. On assiste également au succès de groupes comme Echosilence et VSP Projekt.
Ruja, [[Erkki-Sven Tüür]] et [[Olav Ehala]] rendent à nouveau le rock progressif populaire avec leur opéra rock ''Johnny''. Le spectacle est cependant arrêté après quelques représentations pour les autorités soviétiques trouvant le message subversif. Ruja, redynamisé s'oriente dans de nouvelles directions en s'inspirant notamment du punk et du [[rockabilly]].


== Notes et références ==
Le groupe [[In Spe]] devient rapidement aussi connu que Ruja et leur premier album intéresse même les amateurs de progressif étrangers. [[Kaseke]] avec [[Ain Varts]] et [[Riho Sibul]] dominent la scène de rock progressif pendant plusieurs années et jouent notamment au [[Tartu Rock Festival]]
{{références}}


== Liens externes ==
D'autres groupes naissent comme [[Garshnek]] de [[Nevil Blumberg]], [[Synopsis (groupe)|Synopsis]], [[Linnu Tee]] et [[Proov 583]].
* {{lien web|lang=estonien|url=https://elu24.postimees.ee/2809852/tegijad-meenutavad-kuidas-sundis-eesti-rokkmuusika|titre=Muusikapäevad tõid Tartusse kokku Eesti rokkmuusika raudvara|site=elu24.postimees.ee|consulté le=29 août 2018}}.

A la fin des [[années 1980]], [[Alo Mattiisen]] et d'autres musiciens créent la [[Singing Revolution]] qui se bat de manière non-violente pour l'indépendance.

Quand l'Estonie redevient indépendante en [[1991]], elle souffre temporairement d'une récession économique qui fragilise la scène rock. La [[techno]] en provenance de l'étranger devient alors plus populaire que le rock.

Pendant les [[années 1990]], quelques groupes de rock progressif restent actifs comme [[WW]] alors que l'interêt de l'étranger s'accroit pour le rock progressif estonien. Ainsi les Ruja et In Spe ressortent leurs anciens albums. On assiste également au succès de groupes comme [[Echosilence]] et [[VSP Projekt]].


{{Palette Genres de rock}}
{{Portail|rock|Estonie}}


[[Catégorie:Rock par pays|Estonie]]
[[Catégorie:Rock par pays|Estonie]]
[[Catégorie:Musique estonienne]]
{{Duo portail|portail musique|portail rock}}

Dernière version du 26 février 2023 à 04:32

Rock estonien
Origines stylistiques Rock
Origines culturelles Fin des années 1960 ; Estonie
Instruments typiques Guitare, basse, batterie, claviers

Le rock estonien désigne le rock interprété par des groupes et artistes estoniens. Il est l'un des anciens pays du bloc soviétique les plus actifs, notamment grâce à sa scène de rock progressif.

Histoire[modifier | modifier le code]

La scène rock progressif apparait en Estonie au début des années 1970. Il était à l'époque difficile d'obtenir des enregistrements de rock progressif étranger si ce n'est par la contrebande pour des groupes comme King Crimson. Le premier groupe important de rock progressif estonien est Ruja formé en 1971 qui ajoute à ses compositions des vers des poètes estoniens. On peut également citer le groupe précurseur Mess de Sven Grünberg qui est suivi par les groupes Psycho et Noor Eesti qui introduit le basson dans le rock progressif. Comme il était à l'époque difficile de trouver des instruments, notamment les claviers, des artistes comme Härmo Härm créaient leurs propres synthétiseurs.

À la fin de la décennie sortent les premiers albums, dont le single Põhi, lõuna, ida, lääs de Ruja[1]. Cependant le rock progressif laisse rapidement la place au punk. Ainsi des musiciens de progressif créent le groupe de punk rock Propeller.

Ruja, Erkki-Sven Tüür et Olav Ehala rendent à nouveau le rock progressif populaire avec leur opéra rock Johnny. Le spectacle est cependant arrêté après quelques représentations, les autorités soviétiques trouvant le message subversif. Ruja, redynamisé s'oriente dans de nouvelles directions en s'inspirant notamment du punk et du rockabilly. Le groupe In Spe devient rapidement aussi connu que Ruja et leur premier album intéresse même les amateurs de rock progressif étrangers. Kaseke avec Ain Varts et Riho Sibul dominent la scène du rock progressif pendant plusieurs années et jouent notamment au Tartu Rock Festival. D'autres groupes naissent comme Garshnek de Nevil Blumberg, Synopsis, Linnu Tee et Proov 583.

À la fin des années 1980, Alo Mattiisen et d'autres musiciens contribuent à la Révolution chantante, combat non violent pour l'indépendance. Quand l'Estonie redevient indépendante, en 1991, elle souffre temporairement d'une récession économique qui fragilise la scène rock. La techno en provenance de l'étranger devient alors plus populaire que le rock.

Pendant les années 1990, quelques groupes de rock progressif restent actifs comme WW, alors que l'interêt de l'étranger s'accroît pour le rock progressif estonien. Ainsi les Ruja et In Spe ressortent leurs anciens albums. On assiste également au succès de groupes comme Echosilence et VSP Projekt.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (ee) « Legendaarne Ruja annab detsembris välja haruldase kahekordse vinüülplaadikogumiku "Põhi, lõuna, ida, lääs..." (10) », sur kroonika.delfi.ee/, (consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]