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'''Dulce María Loynaz Muñoz''', née le {{Date de naissance|10|décembre|1902}} à [[La Havane]] à [[Cuba]] et morte le {{Date de décès|27|avril|1997}} dans la même ville, est une [[poétesse]] [[cuba]]ine. Elle a reçu le [[prix Cervantes]] en 1992.
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== Biographie ==
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En 1938 paraît son premier recueil, ''Versos. 1920-1938''.
En 1938 paraît son premier recueil, ''Versos. 1920-1938''.


Dulce María Loynaz est l'auteur d'un pamphlet, ''Les Corridas à Cuba'', contre l'instauration de la tauromachie sur l'île, paru en 1950.
Dulce María Loynaz est l'auteur d'un [[pamphlet]], ''Les Corridas à Cuba'', contre l'instauration de la [[tauromachie]] sur l'île, paru en 1950.


== Liste partielle des œuvres ==
== Liste partielle des œuvres ==
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== Voir aussi ==
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=== Bibliographie ===
=== Bibliographie ===
* Dulce María Loynaz, ''La Fille prodigue'', anthologie traduite par Claude Couffon, [[Éditions de la Différence|La Différence]], collection « Orphée », 1994
* Dulce María Loynaz, ''La Fille prodigue'', anthologie traduite par [[Claude Couffon]], [[Éditions de la Différence|La Différence]], collection « Orphée », 1994


=== Articles connexes ===
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Dernière version du 12 janvier 2023 à 22:23

Dulce María Loynaz
Description de cette image, également commentée ci-après
Buste de Dulce María Loynaz, dû à Carlos Enrique Prado Herrera (en), à Puerto de la Cruz
Nom de naissance Dulce María Loynaz Muñoz
Naissance
La Havane, Drapeau de Cuba Cuba
Décès (à 94 ans)
La Havane, Drapeau de Cuba Cuba
Activité principale
Distinctions
Auteur
Langue d’écriture espagnol
Genres

Dulce María Loynaz, née le à La Havane à Cuba et morte le dans la même ville, est une poétesse cubaine. Elle a reçu le prix Cervantes en 1992.

Biographie[modifier | modifier le code]

Dulce María Loynaz Muñoz naît au sein d'une famille appartenant à la bourgeoisie libérale. Elle obtient en 1927 un doctorat en droit civil à l'université de La Havane et exerce ensuite la profession d'avocate. Elle fait la connaissance, en 1930, de Federico García Lorca, qui réside dans la demeure de sa famille lors de son séjour à Cuba. Elle se lie par la suite d'amitié avec le poète espagnol Juan Ramón Jiménez.

Elle est élue membre de l'académie des Arts et Lettres de Cuba en 1951, et de l'Académie cubaine de la langue, dont elle devient présidente, en 1959.

Œuvre[modifier | modifier le code]

Dulce María Loynaz commence très jeune à écrire de la poésie. Ses premiers poèmes paraissent dans le journal La Nación de La Havane en 1919 ; elle est ensuite publiée dans plusieurs anthologies de la poésie cubaine. Un voyage autour de la Méditerranée, commencé en 1929, la conduit en Égypte, où elle découvre le tombeau de Toutânkhamon. Fascinée par le pharaon, elle lui écrit à cette occasion une lettre d'amour, sous la forme d'un poème, Carta de amor a Tut-Ank-Amen.

En 1938 paraît son premier recueil, Versos. 1920-1938.

Dulce María Loynaz est l'auteur d'un pamphlet, Les Corridas à Cuba, contre l'instauration de la tauromachie sur l'île, paru en 1950.

Liste partielle des œuvres[modifier | modifier le code]

Poésie[modifier | modifier le code]

  • Canto a la mujer estéril (1937).
  • Versos. 1920-1938 (1938).
  • Carta de amor a Tut-Ank-Amen (1938).
  • Juegos de agua (1947).
  • Poemas sin nombre (1953).
  • Dos poemas inéditos (1958).
  • La Novia de Lázaro. Fragmentos (1991).

Prose[modifier | modifier le code]

  • Les Corridas à Cuba (1950)
  • Jardin (roman, 1951)

Notes et références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]