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'''Paul Milliet''', parfois '''Jean-Paul Milliet''', né le {{Date|6|mars|1844}} au [[Le Mans|Mans]] et mort le {{Date|8|janvier|1918}} à [[Paris]], est un peintre décorateur, archéologue et écrivain [[France|français]]. Il fut à l'origine du ''Recueil Milliet'' réunissant les textes grecs et latins sur l'[[histoire de l'art]].
'''Paul Milliet''', parfois '''Jean-Paul Milliet''', né le {{Date|6|mars|1844}} au [[Le Mans|Mans]] et mort le {{Date|8|janvier|1918}} à [[Paris]], est un peintre décorateur, archéologue et écrivain [[France|français]]. Il fut à l'origine du ''Recueil Milliet'' réunissant les textes grecs et latins sur l'[[histoire de l'art]].


== Biographie ==
== Biographie ==
Fils du chansonnier et poète [[fouriérisme|fouriériste]], Félix Milliet<ref>[http://www.charlesfourier.fr/article.php3?id_article=856 Félix Milliet] sur ''charlesfourier.fr''.</ref> (1811-1888), Jean Paul Émile Milliet<ref>{{Lien web|auteur=|titre=Milliet Jean, Paul, Louis, Émile|date=26 juillet 2009|url=https://maitron.fr/spip.php?article66321|site=[[Dictionnaire biographique, mouvement ouvrier, mouvement social|Le Maitron]]|consulté le=2 août 2020}}.</ref> suit ce dernier dans son exil en [[Suisse]] après le [[coup d'état de 1851]] et s'installe à [[Genève]]. Il y devient l'élève du peintre [[Jean-Léonard Lugardon]] (1801-1884).
Fils du chansonnier et poète républicain [[Félix Milliet]] (1811-1888) et de la [[fouriérisme|fouriériste]] [[Louise Milliet]] (1822-1893), Jean Paul Émile Milliet<ref>{{Lien web|titre=Milliet Jean, Paul, Louis, Émile|date=26 juillet 2009|url=https://maitron.fr/spip.php?article66321|site=[[Dictionnaire biographique, mouvement ouvrier, mouvement social|Le Maitron]]|consulté le=2 août 2020}}.</ref> est enfant lorsqu'il suit ce dernier dans son exil à [[Genève]] après le [[coup d'État du 2 décembre 1851]]. Le père continuant son militantisme républicain, ils doivent de nouveau s'exiler, pour les montagnes savoyardes du [[Royaume de Sardaigne (1720-1861)|royaume de Sardaigne]], avant de pouvoir retrouver [[Genève]]<ref>[http://www.charlesfourier.fr/article.php3?id_article=856 Félix Milliet] sur ''charlesfourier.fr''.</ref>. Paul Milliet y devient l'élève du peintre [[Jean-Léonard Lugardon]] (1801-1884).


Revenu à Paris en 1863, il devient l'assistant de [[Charles Gleyre]]. Entre 1866 et 1869, il voyage une première fois en [[Italie]], où il rencontre les peintres [[Joseph Blanc (peintre)|Joseph Blanc]] et [[Émile Bin]] (avec lequel il étudiera et collaborera), puis une seconde fois de 1872 à 1879.
Revenu à Paris en 1863, il devient l'assistant de [[Charles Gleyre]]. Entre 1866 et 1869, il voyage une première fois en [[Italie]], où il rencontre les peintres [[Joseph Blanc (peintre)|Joseph Blanc]] et [[Émile Bin]] (avec lequel il étudiera et collaborera), puis une seconde fois de 1872 à 1879.


Il décore le plafond du grand foyer du [[Grand Théâtre de Genève]] d'une allégorie représentant l'[[Opéra (musique)|opéra]]. Il participe aussi à la décoration de nombreux bâtiments officiels français. Ainsi à Paris, {{quand|on lui doit deux allégories}} sur les [[voussure]]s sud de la Salle des fêtes de l'[[Hôtel de ville de Paris]], représentant la [[Normandie]] et le [[Comté de Nice]].
Il décore le plafond du grand foyer du [[Grand Théâtre (Genève)|Grand Théâtre à Genève]] d'une allégorie représentant l'[[Opéra (musique)|opéra]]. Il participe aussi à la décoration de nombreux bâtiments officiels français. Ainsi à Paris, {{quand|on lui doit deux allégories}} sur les [[voussure]]s sud de la salle des fêtes de l'[[hôtel de ville de Paris]], représentant la [[Normandie]] et le [[comté de Nice]].


Lieutenant, sous la [[Commune de Paris]], à la {{1re|compagnie}} du {{1er|bataillon}} du génie, et chargé du logement à la caserne Lowendal, il fut condamné par [[contumace]], le {{date-|17 septembre 1872}}, par le {{14e|conseil}} de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée, et à la [[dégradation civique]]. Il fut amnistié en 1879.
Lieutenant, sous la [[Commune de Paris]], à la {{1re|compagnie}} du {{1er|bataillon}} du [[Génie militaire|génie]], et chargé du logement à la caserne Lowendal, Paul Milliet est condamné par [[contumace]], le {{date-|17 septembre 1872}}, par le {{14e|conseil}} de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée, et à la [[dégradation civique]]. Il est amnistié en 1879 et rentre d’Italie.


À la fin de sa vie, il conta son histoire et ses origines dans les deux volumes de ''Une famille de républicains fouriéristes'' ; les documents personnels et archives historiques qui ont servi pour la rédaction de cet ouvrage furent d’abord proposés à [[Charles Péguy]]. Ils contenaient, entre autres, des lettres de son frère Fernand, engagé volontaire dans l’armée de [[Garibaldi]] pendant la guerre d’Italie, de sa sœur [[Alix Payen]], infirmière durant la Commune de Paris, ainsi que des lettres de [[Victor Hugo]] et de [[Pierre-Jean de Béranger|Béranger]]. Charles Péguy en écrivit la préface, parue en juillet 1910 dans les ''[[Cahiers de la Quinzaine]]'' sous le titre ''[[Notre Jeunesse (Péguy)|Notre Jeunesse]]''<ref>Charles Péguy, ''Œuvres en prose complètes'', tome III, Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, 1992, {{p.}}5 et suivantes.</ref>.
À la fin de sa vie, il conte son histoire et ses origines dans les deux volumes de ''Une famille de républicains fouriéristes'' ; les documents personnels et archives historiques qui ont servi pour la rédaction de cet ouvrage sont d'abord proposés à [[Charles Péguy]]. Ils contiennent, entre autres, des chansons de son père [[Félix Milliet]], des lettres de son frère Fernand, engagé volontaire dans l’armée de [[Garibaldi]] pendant la [[Campagne d'Italie (1859)|guerre d'Italie]], de sa sœur [[Alix Payen]], infirmière durant la Commune de Paris, ainsi que des lettres de [[Victor Hugo]] et de [[Pierre-Jean de Béranger|Béranger]]. Charles Péguy en écrit la préface, parue en {{Date-|juillet 1910}} dans les ''[[Cahiers de la Quinzaine]]'' sous le titre ''[[Notre Jeunesse (Péguy)|Notre Jeunesse]]''<ref>Charles Péguy, ''Œuvres en prose complètes'', tome III, Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, 1992, {{p.}}5 et suivantes.</ref>. Les onze chapitres sont quelques années après, en 1915, regroupés et complétés afin d'être publiés en deux volumes.


À son décès, il légua à la ville de Genève une somme d'argent devant servir à confectionner des copies en [[plâtre]] de statues célèbres, destinées à agrémenter un futur musée de la sculpture.
À sa mort, il lègue à la ville de Genève une somme d'argent devant servir à confectionner des copies en [[plâtre]] de statues célèbres, destinées à agrémenter un futur musée consacré à la sculpture.


On trouve ses œuvres à [[Reims]], [[Rouen]]{{, etc.}}
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Alix Payen by Paul Milliet.png|Portrait de sa sœur [[Alix Payen]].
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Paphos ou Fête de Vénus-Uranie - Paul Milliet.png|''Paphos ou Fête de Vénus-Uranie''.
Carton pour la Fête de Vénus-Uranie - Paul Milliet.png|''Carton pour la Fête de Vénus-Uranie''.
Carton pour la Fête de Vénus-Uranie - Paul Milliet.png|''Carton pour la Fête de Vénus-Uranie''.
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Étude pour l'Hamadryade.png|Étude pour ''Hamadryade'', c. 1868.
Hamadryade - Paul Milliet.png|[[Phototypie|Héliotypie]] ''Hamadryade''.
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[[Fichier:Le chant des Sirènes - Paul Milliet.png|vignette|center|600px|''Le Chant des sirènes''.]]
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Étude préparatoire pour le plafond du théâtre de Genève (grand foyer).png|Étude préparatoire pour le grand plafond.
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Les titres des plafonds sont extraits du second volume d{{'}}''Une famille de républicains fouriéristes : les Milliet'', publié en 1916.
Les titres des plafonds sont extraits du second volume d{{'}}''Une famille de républicains fouriéristes, les Milliet'', publié en 1916.


== Ouvrages ==
== Ouvrages ==
* {{Ouvrage|titre=Études sur les premières périodes de la céramique grecque|lieu=Paris|éditeur=Giraudon|année=1891|pages totales=169|bnf=30948542}}
* {{Ouvrage|titre=Études sur les premières périodes de la céramique grecque|lieu=Paris|éditeur=Giraudon|année=1891|pages totales=169|bnf=30948542}}.
* {{Ouvrage|titre=Catalogue des photographies de vases peints, bronzes antiques, camées, médailles, ivoires, terres cuites et objets d'art divers faisant partie de la collection du Cabinet des médailles de la Bibliothèque nationale|lieu=Paris|éditeur=1. Giraudon|année=1894|pages totales=31|bnf=30948539}}
* {{Ouvrage|titre=Catalogue des photographies de vases peints, bronzes antiques, camées, médailles, ivoires, terres cuites et objets d'art divers faisant partie de la collection du Cabinet des médailles de la Bibliothèque nationale|lieu=Paris|éditeur=1. Giraudon|année=1894|pages totales=31|bnf=30948539}}.
* {{Ouvrage|titre=La Dégénérescence bachique et la névrose religieuse dans l'antiquité|lieu=Paris|éditeur=Éditions de ''[[Pages libres]]''|année=1901|pages totales=259|bnf=30948540}}
* {{Ouvrage|titre=La Dégénérescence bachique et la névrose religieuse dans l'antiquité|lieu=Paris|éditeur=Éditions de ''[[Pages libres]]''|année=1901|pages totales=259|bnf=30948540}}.
* {{Ouvrage|titre=1844-1904. Esquisses|lieu=Paris|éditeur=Libraire de La Plume|année=1904|pages totales=142|bnf=30948541}}
* {{Ouvrage|titre=1844-1904. Esquisses|lieu=Paris|éditeur=Libraire de La Plume|année=1904|pages totales=142|bnf=30948541}}.
* {{Ouvrage|titre=La Dynamis et les trois âmes|lieu=Paris|éditeur=Sansot|année=1908|pages totales=389|bnf=35550111}}
* {{Ouvrage|titre=La Dynamis et les trois âmes|lieu=Paris|éditeur=Sansot|année=1908|pages totales=389|bnf=35550111}}.
* {{Ouvrage|titre=Problèmes et conjectures : la dynamis et les trois âmes, essai de psychologie néo-aristotélicienne|lieu=Paris|éditeur=E. Sansot|année=1908|pages totales=390|bnf=30948543}}
* {{Ouvrage|titre=Problèmes et conjectures : la dynamis et les trois âmes, essai de psychologie néo-aristotélicienne|lieu=Paris|éditeur=E. Sansot|année=1908|pages totales=390|bnf=30948543}}.
* ''Les Milliet : une famille de républicains fouriéristes'', série en treize chapitres, publiés dans les ''[[Cahiers de la Quinzaine]]'' pour les onze premier entre 1909 et 1911 puis par G. Crès en 1913 et en 1914 pour les deux derniers
* ''Les Milliet, une famille de républicains fouriéristes'', série en treize chapitres, publiés dans les ''[[Cahiers de la Quinzaine]]'' pour les onze premiers entre 1909 et 1911 puis par {{Nobr|G. Crès}} en 1913 et en 1914 pour les deux derniers.
* {{Ouvrage|titre=Une famille de républicains fouriéristes|sous-titre=les Milliet|lieu=Paris|éditeur=M. Giard et E. Brière|année=1915-1916|isbn=|bnf=34211467}}{{Commentaire biblio|En deux volumes, 1838-1870 et 1870-1916. {{Gallica|id=bpt6k5680075c|t=''Premier tome''}}. {{Gallica|id=bpt6k5686610z|t=''Second tome''}}.}}
* {{Ouvrage|titre=Une famille de républicains fouriéristes, les Milliet|lieu=Paris|éditeur=M. Giard et E. Brière|année=1915-1916|isbn=|bnf=34211467}}{{Commentaire biblio|En deux volumes, 1838-1870 et 1870-1879. {{Gallica|id=bpt6k5680075c|t=''Premier tome''}}. {{Gallica|id=bpt6k5686610z|t=''Second tome''}}.}}


== Références ==
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Dernière version du 14 octobre 2022 à 07:38

Paul Milliet
Photographie de Paul Milliet, non datée.
Naissance
Décès
Nom de naissance
Jean Paul Émile MillietVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Père
Mère
Fratrie

Paul Milliet, parfois Jean-Paul Milliet, né le au Mans et mort le à Paris, est un peintre décorateur, archéologue et écrivain français. Il fut à l'origine du Recueil Milliet réunissant les textes grecs et latins sur l'histoire de l'art.

Biographie[modifier | modifier le code]

Fils du chansonnier et poète républicain Félix Milliet (1811-1888) et de la fouriériste Louise Milliet (1822-1893), Jean Paul Émile Milliet[1] est enfant lorsqu'il suit ce dernier dans son exil à Genève après le coup d'État du 2 décembre 1851. Le père continuant son militantisme républicain, ils doivent de nouveau s'exiler, pour les montagnes savoyardes du royaume de Sardaigne, avant de pouvoir retrouver Genève[2]. Paul Milliet y devient l'élève du peintre Jean-Léonard Lugardon (1801-1884).

Revenu à Paris en 1863, il devient l'assistant de Charles Gleyre. Entre 1866 et 1869, il voyage une première fois en Italie, où il rencontre les peintres Joseph Blanc et Émile Bin (avec lequel il étudiera et collaborera), puis une seconde fois de 1872 à 1879.

Il décore le plafond du grand foyer du Grand Théâtre à Genève d'une allégorie représentant l'opéra. Il participe aussi à la décoration de nombreux bâtiments officiels français. Ainsi à Paris, on lui doit deux allégories[Quand ?] sur les voussures sud de la salle des fêtes de l'hôtel de ville de Paris, représentant la Normandie et le comté de Nice.

Lieutenant, sous la Commune de Paris, à la 1re compagnie du 1er bataillon du génie, et chargé du logement à la caserne Lowendal, Paul Milliet est condamné par contumace, le , par le 14e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée, et à la dégradation civique. Il est amnistié en 1879 et rentre d’Italie.

À la fin de sa vie, il conte son histoire et ses origines dans les deux volumes de Une famille de républicains fouriéristes ; les documents personnels et archives historiques qui ont servi pour la rédaction de cet ouvrage sont d'abord proposés à Charles Péguy. Ils contiennent, entre autres, des chansons de son père Félix Milliet, des lettres de son frère Fernand, engagé volontaire dans l’armée de Garibaldi pendant la guerre d'Italie, de sa sœur Alix Payen, infirmière durant la Commune de Paris, ainsi que des lettres de Victor Hugo et de Béranger. Charles Péguy en écrit la préface, parue en dans les Cahiers de la Quinzaine sous le titre Notre Jeunesse[3]. Les onze chapitres sont quelques années après, en 1915, regroupés et complétés afin d'être publiés en deux volumes.

À sa mort, il lègue à la ville de Genève une somme d'argent devant servir à confectionner des copies en plâtre de statues célèbres, destinées à agrémenter un futur musée consacré à la sculpture.

On trouve ses œuvres à Reims, Rouenetc.

Galerie[modifier | modifier le code]

Œuvres diverses[modifier | modifier le code]

Le Chant des sirènes.

Plafond du Grand Théâtre[modifier | modifier le code]

Les titres des plafonds sont extraits du second volume d'Une famille de républicains fouriéristes, les Milliet, publié en 1916.

Ouvrages[modifier | modifier le code]

  • Études sur les premières périodes de la céramique grecque, Paris, Giraudon, , 169 p. (BNF 30948542).
  • Catalogue des photographies de vases peints, bronzes antiques, camées, médailles, ivoires, terres cuites et objets d'art divers faisant partie de la collection du Cabinet des médailles de la Bibliothèque nationale, Paris, 1. Giraudon, , 31 p. (BNF 30948539).
  • La Dégénérescence bachique et la névrose religieuse dans l'antiquité, Paris, Éditions de Pages libres, , 259 p. (BNF 30948540).
  • 1844-1904. Esquisses, Paris, Libraire de La Plume, , 142 p. (BNF 30948541).
  • La Dynamis et les trois âmes, Paris, Sansot, , 389 p. (BNF 35550111).
  • Problèmes et conjectures : la dynamis et les trois âmes, essai de psychologie néo-aristotélicienne, Paris, E. Sansot, , 390 p. (BNF 30948543).
  • Les Milliet, une famille de républicains fouriéristes, série en treize chapitres, publiés dans les Cahiers de la Quinzaine pour les onze premiers entre 1909 et 1911 puis par G. Crès en 1913 et en 1914 pour les deux derniers.
  • Une famille de républicains fouriéristes, les Milliet, Paris, M. Giard et E. Brière, 1915-1916 (BNF 34211467)
    En deux volumes, 1838-1870 et 1870-1879. Premier tome sur Gallica. Second tome sur Gallica.

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Milliet Jean, Paul, Louis, Émile », sur Le Maitron, (consulté le ).
  2. Félix Milliet sur charlesfourier.fr.
  3. Charles Péguy, Œuvres en prose complètes, tome III, Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, 1992, p. 5 et suivantes.

Liens externes[modifier | modifier le code]

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