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Le '''Palais de Tokyo''' est le nom de baptême d’un « site de création contemporaine »<ref name=":0">{{Lien web |titre=Le Palais de Tokyo - Le lieu & son histoire |url=http://www.palaisdetokyo.com/fr/content/lieu-histoire-palais-de-tokyo |site=palaisdetokyo.com |date= |consulté le=4.10.2021}}.</ref> créé en 2002, situé dans le [[Palais de Tokyo|lieu de même nom]] — bâti en 1937, dont il occupe l'aile ouest, l'autre aile du palais étant affectée au [[musée d'Art moderne de Paris]].


Le Palais de Tokyo s’est inscrit en quelques années dans le paysage culturel français et international : il est avec {{Unité|22000 m2}} de surface le plus grand centre d’art contemporain d’Europe<ref name=":0"/> et l’un des plus fréquentés avec plus de deux cent mille visiteurs par an<ref>{{Lien web |titre=Discours de Renaud Donnedieu de Vabres, ministre de la Culture et de la Communication, prononcé au palais de Tokyo |url=http://www.culture.gouv.fr/culture/actualites/index-discours.htm |éditeur=ministère de la Culture et de la Communication |date=2 février 2006 |brisé le=4.10.2021}}.</ref>.
Le '''Palais de Tokyo''' est le nom de baptême d’un « site de création contemporaine »<ref name=":0">{{Lien web |titre=Le Palais de Tokyo - Le lieu & son histoire |url=http://www.palaisdetokyo.com/fr/content/lieu-histoire-palais-de-tokyo |site=palaisdetokyo.com |date= |consulté le=4.10.2021}}</ref> créé en 2002, situé dans le [[Palais de Tokyo|lieu de même nom]] — bâti en 1937, dont il occupe l'aile ouest, l'autre aile du palais étant affectée au [[musée d'Art moderne de Paris]].

Le Palais de Tokyo s’est inscrit en quelques années dans le paysage culturel français et international : il est avec {{Unité|22000 m2}} de surface le plus grand centre d’art contemporain d’Europe<ref name=":0" /> et l’un des plus fréquentés avec plus de deux cent mille visiteurs par an<ref>{{Lien web |titre=Discours de Renaud Donnedieu de Vabres, ministre de la Culture et de la Communication, prononcé au palais de Tokyo |url=http://www.culture.gouv.fr/culture/actualites/index-discours.htm |éditeur=ministère de la Culture et de la Communication |date=2 février 2006 |brisé le=4.10.2021}}.</ref>.


== Historique ==
== Historique ==
=== L'aile ouest avant 1999 ===
=== L'aile ouest avant 1999 ===
Avant de devenir le site de création contemporaine actuel, l'aile ouest du bâtiment a été principalement occupée par le [[musée national d'Art moderne]]. La vocation du lieu, toujours consacré aux arts, sera ensuite incertaine pendant près de vingt ans, plusieurs entités occupant les lieux successivement ou en parallèle. Du milieu des années 1980 au milieu des années 1990, l'idée principale est de consacrer le Palais aux arts de l'image puis au cinéma. Définitivement abandonnée en 1998, l'aile ouest est laissée majoritairement inoccupée et partiellement rénovée<ref name=":0" />.
Avant de devenir le site de création contemporaine actuel, l'aile ouest du bâtiment a été principalement occupée par le [[musée national d'Art moderne]]. La vocation du lieu, toujours consacré aux arts, sera ensuite incertaine pendant près de vingt ans, plusieurs entités occupant les lieux successivement ou en parallèle. Du milieu des années 1980 au milieu des années 1990, l'idée principale est de consacrer le Palais aux arts de l'image puis au cinéma. Définitivement abandonnée en 1998, l'aile ouest est laissée majoritairement inoccupée et partiellement rénovée<ref name=":0"/>.
* 1938-1976 : [[musée national d'Art moderne]] (transféré à cette date au [[Centre national d'art et de culture Georges-Pompidou|Centre Pompidou]]) ;
* 1938-1976 : [[musée national d'Art moderne]] (transféré à cette date au [[Centre national d'art et de culture Georges-Pompidou|Centre Pompidou]]) ;
* 1938-1991 : [[Fonds national d'art contemporain]] (transféré à [[La Défense]]) ;
* 1938-1991 : [[Fonds national d'art contemporain]] (transféré à [[La Défense]]) ;
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=== Création du centre d'art contemporain ===
=== Création du centre d'art contemporain ===
[[Image:Palais de Tokyo Site de création contemporaine 2.jpg|thumb|Vue d'une exposition au Palais de Tokyo - Site de création contemporaine, en 2003.|gauche]]
[[Image:Palais de Tokyo Site de création contemporaine 2.jpg|thumb|Vue d'une exposition au Palais de Tokyo, en 2003.|gauche]]
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[[Image:Palais tokyo hall mlin.jpg|thumb|La cafétéria du Palais de Tokyo. Au sol, une œuvre de l'artiste [[Michael Lin]], en 2005.]]
En [[1999]], [[Catherine Trautmann]], ministre de la Culture et de la Communication, décide de rouvrir partiellement l'aile ouest du bâtiment en y implantant un centre d'art contemporain, avec un accent mis sur la scène émergente, notamment française et européenne, partant du constat que le Centre Pompidou s'est institutionnalisé depuis sa création<ref name="Le Monde">{{Lien web|url=https://www.lemonde.fr/m-le-mag/article/2022/01/21/le-palais-desenchante-de-tokyo-un-temple-de-l-art-contemporain-a-la-recherche-de-l-eclat-de-ses-debuts_6110441_4500055.html |titre= Temple de l’art contemporain, le Palais de Tokyo fête ses 20 ans en regrettant l’éclat de ses débuts |date=21 janvier 2022|auteur= Roxana Azimi |consulté le=22 janvier 2022|site=[[Le Monde|lemonde.fr]]}}.</ref>.
En [[1999]], [[Catherine Trautmann]], ministre de la Culture et de la Communication, décide de rouvrir partiellement l'aile ouest du bâtiment en y implantant un centre d'art contemporain, avec un accent mis sur la scène émergente, notamment française et européenne, partant du constat que le Centre Pompidou s'est institutionnalisé depuis sa création<ref name="Le Monde">{{Lien web|url=https://www.lemonde.fr/m-le-mag/article/2022/01/21/le-palais-desenchante-de-tokyo-un-temple-de-l-art-contemporain-a-la-recherche-de-l-eclat-de-ses-debuts_6110441_4500055.html |titre= Temple de l’art contemporain, le Palais de Tokyo fête ses 20 ans en regrettant l’éclat de ses débuts |date=21 janvier 2022|auteur= Roxana Azimi |consulté le=22 janvier 2022|site=[[Le Monde|lemonde.fr]]}}.</ref>.


Une partie du palais de Tokyo est alors dévolue à une [[association loi de 1901|association]], dénommée ''Palais de Tokyo''<ref>Association déclarée sous ce nom à la Préfecture de police le 28 janvier 2000, publiée au ''Journal officiel'' le 26 février 2000</ref> présidée d'abord par le critique d'art contemporain [[Pierre Restany]] puis, après son décès en [[2003]], par [[Pierre Cornette de Saint-Cyr]].
Une partie du bâtiment est alors dévolue à une [[association loi de 1901|association]], dénommée Palais de Tokyo<ref>Association déclarée sous ce nom à la Préfecture de police le 28 janvier 2000, publiée au ''Journal officiel'' le 26 février 2000.</ref> présidée d'abord par le critique d'art contemporain [[Pierre Restany]] puis, après son décès en [[2003]], par [[Pierre Cornette de Saint-Cyr]].


Un concours est lancé au terme duquel, en juillet [[1999]], [[Nicolas Bourriaud]] et [[Jérôme Sans]] sont nommés directeurs pour une période de trois ans à partir de l'ouverture, qui eut lieu le {{date|22 janvier 2002}}, le Palais de Tokyo - Site de création contemporaine ayant été inauguré par [[Lionel Jospin]] le {{date-|21 janvier}}. Le mandat des deux directeurs est prolongé jusqu'en [[2006]]<ref name="Le Monde"/>.
Un concours est lancé au terme duquel, en juillet [[1999]], [[Nicolas Bourriaud]] et [[Jérôme Sans]] sont nommés directeurs pour une période de trois ans à partir de l'ouverture, qui a lieu le {{date|22 janvier 2002}}, le Palais de Tokyo - Site de création contemporaine étant inauguré la veille par [[Lionel Jospin]]. Le mandat des deux directeurs est prolongé jusqu'en [[2006]]<ref name="Le Monde"/>.


=== Depuis 2006 ===
=== Depuis 2006 ===
En {{date-|février 2006}}, [[Marc-Olivier Wahler]] est nommé directeur pour trois années, renouvelé à l'issue jusqu'en février [[2012]]. Il a ensuite été présidé par [[Jean de Loisy (commissaire d'exposition)|Jean de Loisy]] (2012-2019) puis [[Emma Lavigne]] (2019-2021). Le commissaire [[Guillaume Désanges]] a été nommé à sa tête en janvier 2022<ref name="Le Monde"/>.
En {{date-|février 2006}}, [[Marc-Olivier Wahler]] est nommé directeur pour trois années, renouvelé à l'issue de cette période jusqu'en février [[2012]]. Il est ensuite présidé par [[Jean de Loisy (commissaire d'exposition)|Jean de Loisy]] (2012-2019) puis [[Emma Lavigne]] (2019-2021). [[Guillaume Désanges]] est nommé à sa tête en janvier 2022<ref name="Le Monde"/>.


Le Palais de Tokyo rouvre le {{date-|11 avril 2012}} agrandi et rénové, passant de {{unité|8000|m|2}} à {{unité|22000|m|2}}. Au fil des années, une boîte de nuit est créée (le Yoyo), ainsi que des restaurants (Monsieur Bleu et, en 2021, Bambini)<ref name="Le Monde"/>.
Le Palais de Tokyo rouvre le {{date-|11 avril 2012}} agrandi et rénové, passant de {{unité|8000|m|2}} à {{unité|22000|m|2}}. Au fil des années, une boîte de nuit est créée (le Yoyo), ainsi que des restaurants (Monsieur Bleu et, en 2021, Bambini)<ref name="Le Monde"/>.
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Lancé à l’automne 2017, la Manutention est un format qui encourage l’exploration et l’expérimentation, en fournissant aux artistes l’opportunité de développer leur pratique et de produire des performances inédites lors de quatre soirées performatives échelonnées sur un mois, permettant au public de découvrir un travail et d’en suivre l’évolution.
Lancé à l’automne 2017, la Manutention est un format qui encourage l’exploration et l’expérimentation, en fournissant aux artistes l’opportunité de développer leur pratique et de produire des performances inédites lors de quatre soirées performatives échelonnées sur un mois, permettant au public de découvrir un travail et d’en suivre l’évolution.


Le lieu a innové également par des horaires d'ouverture inhabituels pour un lieu culturel : il est ouvert du lundi au dimanche (sauf le mardi), de midi à minuit.
Le lieu a innové également par des horaires d'ouverture inhabituels pour un lieu culturel, du lundi au dimanche (sauf le mardi), de midi à minuit.


;Financement
=== Financement ===
Le Palais de Tokyo est financé à environ 40 % par une subvention du [[Ministère de la Culture (France)|ministère de la Culture]], délégation aux arts plastiques. Le reste du financement provient des ressources propres et privées : partenariats et mécénat, billetterie<ref name="Le Monde"/>. Il prend la forme d'une [[société par actions simplifiée]] unipersonnelle (SASU) de droit privé, l’actionnaire unique étant l'État.
Le Palais de Tokyo est financé à environ 40 % par une subvention du [[Ministère de la Culture (France)|ministère de la Culture]], [[Direction générale de la Création artistique|délégation aux arts plastiques]]. Le reste du financement provient des ressources propres et privées : partenariats et mécénat, billetterie<ref name="Le Monde"/>. La forme juridique du Palais est une [[société par actions simplifiée]] unipersonnelle (SASU) de droit privé, l’actionnaire unique étant l'État.


== Expositions depuis 2003 ==
== Expositions depuis 2003 ==
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* ''[[Notre histoire...]]'' ([[2006]])
* ''[[Notre histoire...]]'' ([[2006]])
* ''Cinq milliards d'années [http://archives.palaisdetokyo.com/fo3/low/programme/index.php?page=nav.inc.php&id_eve=1222&prog=25]'' ([[2006]])
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* ''M, nouvelles du monde renversé'' (2007)
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* ''La Marque noire'' (2007)
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* ''The Third Mind'' [http://archives.palaisdetokyo.com/fo3/low/programme/index.php?page=nav.inc.php&id_eve=1708&prog=28]([[2007]])
* ''The Third Mind''<ref>[http://archives.palaisdetokyo.com/fo3/low/programme/index.php?page=nav.inc.php&id_eve=1708&prog=28 Voir sur ''archives.palaisdetokyo.com''.]</ref> ([[2007]])
* ''Cellar Door, Loris Gréaud'' (2008)
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* ''Superdome'' (2008)
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* ''Fresh Hell'' (2010-2011)
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* ''L'Odyssée des espaces'' (2011)
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* [[Fondation Izolyatsia]] (décembre 2014)
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* ''Inside'' - Exposition collective (2014 - 2015)
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* ''Nothing at All/ Modes Idiorythmiques de la Coexistence'' de David Ryan et Jérôme Joy (2016)
* Exposition Untitled (of Occult Instability) [Feelings] de Dineo Seshee Bopape (2016)
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* ''In This Vessel We Shall Be Kept'' de Ayoun Kim (2016)
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*''L’intervalle de résonance'' de Clément Cogitore (2016)<ref>{{Lien brisé |url= https://clementcogitore.com/work/lintervalle-de-resonance |titre=clementcogitore.com/work/linte… |brisé le=11-11-2023}}.</ref>.
* ''L’intervalle de résonance'' de [[Clément Cogitore]] (2016)<ref>{{Lien brisé |url= https://clementcogitore.com/work/lintervalle-de-resonance |titre=clementcogitore.com/work/linte… |brisé le=11-11-2023}}.</ref>.
* Exposition monographique de Mika Rottenberg (2016)
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* ''Carte Blanche àTino Sehgal'' (2016)
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* ''Pan'' de Taro Izumi (2017)
* ''Pan'' de Taro Izumi (2017)
* L'exposition et les performances ''Pierre'' et ''Œuf'' de Abraham Poincheval (2017)
* L'exposition et les performances ''Pierre'' et ''Œuf'' d'[[Abraham Poincheval]] (2017)
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* ''Dangerous on-the-way'' de Mel O’Callaghan, lauréate du [[Prix SAM pour l'art contemporain]] 2015 (2017)
* ''Sous le regard de machines pleines d’amour et de'' grâce - œuvre collective (2017)
* ''Sous le regard de machines pleines d’amour et de grâce'', œuvre collective (2017)
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* ''Dioramas'' - Exposition collective (2017)
* ''Dioramas'', exposition collective (2017)
* ''Le rêve des formes'' - Exposition collective (2017)
* ''Le rêve des formes'', exposition collective (2017)
* ''Days are Dogs'' - Carte blanche à Camille Henrot (2017)
* ''Days are Dogs'', carte blanche à [[Camille Henrot]] (2017)
* Projet ''L'ennemi de mon ennemi'' de Neïl Beloufa (2018)
* Projet ''L'ennemi de mon ennemi'' de [[Neil Beloufa]] (2018)
* ''L'un et l'autre'' de Kader Attia et Jean-Jacques Lebel (2018)
* ''L'un et l'autre'' de [[Kader Attia]] et [[Jean-Jacques Lebel]] (2018)
* ''Daimyo, Seigneurs de la guerre au Japon'', par George Henry Longly (2018)
* ''Daimyo, Seigneurs de la guerre au Japon'', par George Henry Longly (2018)
* ''Enfance'' - Exposition collective (2018)
* ''Enfance'', exposition collective (2018)
* ''Ring, sing and drink for trespassing'' de [[Laure Prouvost]] (2018)
* ''Ring, sing and drink for trespassing'' de [[Laure Prouvost]] (2018)
* ''ON AIR'' Carte blanche à [[Tomás Saraceno]] (2018/2019)
* ''ON AIR'', carte blanche à [[Tomás Saraceno]] (2018/2019)
* ''Amalgam'' de Theaster Gates (2019)
* ''Amalgam'' de Theaster Gates (2019)
* ''Quand faire c'est dire'' de Angelica Mesiti (2019)
* ''Quand faire c'est dire'' de Angelica Mesiti (2019)
* ''« les lumières affaiblies des étoiles [...] l’eau, ma fièvre (...) »'' de Julien Creuzet (2019)
* ''« les lumières affaiblies des étoiles [...] l’eau, ma fièvre (...) »'' de Julien Creuzet (2019)
* ''Au bord de la route de Wakaliga'' de Louis-Cyprien Rials, avec Ramon Film Productions (2019)
* ''Au bord de la route de Wakaliga'' de Louis-Cyprien Rials, avec Ramon Film Productions (2019)
* ''Die mimik der Tethys'' de Julius Von Bismarck (2019)
* ''Die mimik der Tethys'' de [[Julius von Bismarck]] (2019)
* ''More is less'' de [[Franck Scurti]] (2019)
* ''More is less'' de [[Franck Scurti]] (2019)
* ''Poésie Sonore'' - Exposition collective (2019)
* ''Poésie Sonore'', exposition collective (2019)
*Carte blanche à [[Anne Imhof]], 2021
* Carte blanche à [[Anne Imhof]], 2021
*Ubuntu, un rêve lucide, 2021
* Ubuntu, un rêve lucide, 2021
*Réclamer la terre, 2022
* Réclamer la terre, 2022
*Festival "Alliance des corps" pour les 20 ans du musée, 2022
* Festival Alliance des corps pour les 20 ans du musée, 2022
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== Références ==
== Références ==

Dernière version du 13 mai 2024 à 17:02

Palais de Tokyo
Vue intérieure du Palais de Tokyo lors de La Triennale 2012.
Informations générales
Type
Ouverture
Dirigeant
Surface
22 000 m2
Site web
Bâtiment
Architectes
Localisation
Pays
France
Commune
Paris
Coordonnées
Localisation sur la carte de France
voir sur la carte de France
Localisation sur la carte de Paris
voir sur la carte de Paris

Le Palais de Tokyo est le nom de baptême d’un « site de création contemporaine »[1] créé en 2002, situé dans le lieu de même nom — bâti en 1937, dont il occupe l'aile ouest, l'autre aile du palais étant affectée au musée d'Art moderne de Paris.

Le Palais de Tokyo s’est inscrit en quelques années dans le paysage culturel français et international : il est avec 22 000 m2 de surface le plus grand centre d’art contemporain d’Europe[1] et l’un des plus fréquentés avec plus de deux cent mille visiteurs par an[2].

Historique[modifier | modifier le code]

L'aile ouest avant 1999[modifier | modifier le code]

Avant de devenir le site de création contemporaine actuel, l'aile ouest du bâtiment a été principalement occupée par le musée national d'Art moderne. La vocation du lieu, toujours consacré aux arts, sera ensuite incertaine pendant près de vingt ans, plusieurs entités occupant les lieux successivement ou en parallèle. Du milieu des années 1980 au milieu des années 1990, l'idée principale est de consacrer le Palais aux arts de l'image puis au cinéma. Définitivement abandonnée en 1998, l'aile ouest est laissée majoritairement inoccupée et partiellement rénovée[1].

Création du centre d'art contemporain[modifier | modifier le code]

Vue d'une exposition au Palais de Tokyo, en 2003.
La cafétéria du Palais de Tokyo. Au sol, une œuvre de l'artiste Michael Lin, en 2005.

En 1999, Catherine Trautmann, ministre de la Culture et de la Communication, décide de rouvrir partiellement l'aile ouest du bâtiment en y implantant un centre d'art contemporain, avec un accent mis sur la scène émergente, notamment française et européenne, partant du constat que le Centre Pompidou s'est institutionnalisé depuis sa création[3].

Une partie du bâtiment est alors dévolue à une association, dénommée Palais de Tokyo[4] présidée d'abord par le critique d'art contemporain Pierre Restany puis, après son décès en 2003, par Pierre Cornette de Saint-Cyr.

Un concours est lancé au terme duquel, en juillet 1999, Nicolas Bourriaud et Jérôme Sans sont nommés directeurs pour une période de trois ans à partir de l'ouverture, qui a lieu le , le Palais de Tokyo - Site de création contemporaine étant inauguré la veille par Lionel Jospin. Le mandat des deux directeurs est prolongé jusqu'en 2006[3].

Depuis 2006[modifier | modifier le code]

En , Marc-Olivier Wahler est nommé directeur pour trois années, renouvelé à l'issue de cette période jusqu'en février 2012. Il est ensuite présidé par Jean de Loisy (2012-2019) puis Emma Lavigne (2019-2021). Guillaume Désanges est nommé à sa tête en janvier 2022[3].

Le Palais de Tokyo rouvre le agrandi et rénové, passant de 8 000 m2 à 22 000 m2. Au fil des années, une boîte de nuit est créée (le Yoyo), ainsi que des restaurants (Monsieur Bleu et, en 2021, Bambini)[3].

Présentation[modifier | modifier le code]

Dans des espaces réaménagés par les architectes Anne Lacaton et Jean-Philippe Vassal, le Palais de Tokyo est un lieu interdisciplinaire consacré à la création contemporaine sous toutes ses formes : peinture, sculpture, design, mode, vidéo, cinéma, littérature, danse. Le site, grande coquille courbe, très modulable, est destiné à la création émergente ainsi qu’aux artistes plus confirmés issus de la scène française ou internationale, la programmation est rythmée par des expositions thématiques et monographiques, des interventions artistiques d’envergure, et des cartes blanches invitant des artistes à investir l’intégralité de ses espaces. En les transformant à chaque saison de manière inédite, les artistes placent le visiteur au cœur de leur geste et induisent un rapport renouvelé à l’œuvre d’art.

En écho aux expositions présentées en ses murs, le Palais de Tokyo développe une politique éditoriale qui s’articule autour du magazine Palais et d’une collection de livres monographiques.

Depuis ses débuts, jusqu'en 2017, la résidence d’artistes du Pavillon (puis Pavillon Neuflize OBC) est implanté au sein du Palais de Tokyo. Ce laboratoire de création, dirigé par Ange Leccia, contribue activement au rayonnement de la scène française à l’étranger, à travers la conception, chaque année, de plusieurs expositions hors-les-murs montrées à l’occasion de grands rendez-vous internationaux de l’art.

Le Palais de Tokyo développe également une programmation culturelle au croisement du mouvement, du son et de la parole, et a lancé en 2015 un festival annuel, DO DISTURB.

Lancé à l’automne 2017, la Manutention est un format qui encourage l’exploration et l’expérimentation, en fournissant aux artistes l’opportunité de développer leur pratique et de produire des performances inédites lors de quatre soirées performatives échelonnées sur un mois, permettant au public de découvrir un travail et d’en suivre l’évolution.

Le lieu a innové également par des horaires d'ouverture inhabituels pour un lieu culturel, du lundi au dimanche (sauf le mardi), de midi à minuit.

Financement[modifier | modifier le code]

Le Palais de Tokyo est financé à environ 40 % par une subvention du ministère de la Culture, délégation aux arts plastiques. Le reste du financement provient des ressources propres et privées : partenariats et mécénat, billetterie[3]. La forme juridique du Palais est une société par actions simplifiée unipersonnelle (SASU) de droit privé, l’actionnaire unique étant l'État.

Expositions depuis 2003[modifier | modifier le code]

  • GNS (Global Navigation System) (2003)
  • Notre histoire... (2006)
  • Cinq milliards d'années[5] (2006)
  • M, nouvelles du monde renversé (2007)
  • La Marque noire (2007)
  • The Third Mind[6] (2007)
  • Cellar Door, Loris Gréaud (2008)
  • Superdome (2008)
  • D'une révolution à l'autre (2009)
  • Gakona (2009)
  • Spy numbers (2009)
  • Chasing Napoleon (2010)
  • Pergola (2010)
  • Dynasty (2010)
  • Fresh Hell (2010-2011)
  • L'Odyssée des espaces (2011)
  • Imaginez l'imaginaire, exposition collective (2012)
  • Soleil froid, exposition collective (2013)
  • Nouvelles vagues, exposition collective (2013)
  • Anywhere, Anywhere Out of the World de Philippe Parreno (2013)
  • L'Etat du Ciel, exposition collective (2014)
  • Fondation Izolyatsia (décembre 2014)
  • Inside, exposition collective (2014 - 2015)
  • Le bord des mondes, exposition collective (2015)
  • Le Bel Aujourd'hui, exposition collective (2015)
  • L'Usage des formes, Artisans d'art et artisans, exposition collective (2015)
  • Ugo Rondinone : I love John Giorno de Ugo Rondinone (2015-2016)
  • Seul celui qui connaît le désir de Ragnar Kjartansson (2015-2016)
  • 反复[fanfu] de Mélanie Matranga (2015-2016)
  • L’Aventure des détails de Jean-Michel Alberola (2016)
  • The Light of the Light de Florian & Michael Quistrebert (2016)
  • La redite en somme, ne s’amuse pas de sa répétition singulière de Sara Favriau (2016)
  • El Brujo de Louidgi Beltrame, lauréat du Prix SAM pour l’art contemporain 2014 (2016)
  • Not Not Knocking On Heaven’s Door de Simon Evans (2016)
  • Les roses et les verts (une fête galante) de Stéphane Calais (2016)
  • Automne Hiver de Stéphane Calais et Ordre et progrès de Héctor Zamora (2016)
  • Double Je, artisans d'art et artistes, exposition collective (2016)
  • Rester vivant de Michel Houellebecq (2016)
  • FOXP2 de Marguerite Humeau (2016)
  • Nothing at All/ Modes Idiorythmiques de la Coexistence de David Ryan et Jérôme Joy (2016)
  • Exposition Untitled (of Occult Instability) [Feelings] de Dineo Seshee Bopape (2016)
  • In This Vessel We Shall Be Kept de Ayoun Kim (2016)
  • L’intervalle de résonance de Clément Cogitore (2016)[7].
  • Exposition monographique de Mika Rottenberg (2016)
  • Carte Blanche à Tino Sehgal (2016)
  • Pan de Taro Izumi (2017)
  • L'exposition et les performances Pierre et Œuf d'Abraham Poincheval (2017)
  • Dangerous on-the-way de Mel O’Callaghan, lauréate du Prix SAM pour l'art contemporain 2015 (2017)
  • Sous le regard de machines pleines d’amour et de grâce, œuvre collective (2017)
  • Rites and Aftermath de Dorian Gaudin (2017)
  • Black Dancing de Emmanuel Saulnier (2017)
  • Liste à puces de Anne Le Troter (2017)
  • Dioramas, exposition collective (2017)
  • Le rêve des formes, exposition collective (2017)
  • Days are Dogs, carte blanche à Camille Henrot (2017)
  • Projet L'ennemi de mon ennemi de Neil Beloufa (2018)
  • L'un et l'autre de Kader Attia et Jean-Jacques Lebel (2018)
  • Daimyo, Seigneurs de la guerre au Japon, par George Henry Longly (2018)
  • Enfance, exposition collective (2018)
  • Ring, sing and drink for trespassing de Laure Prouvost (2018)
  • ON AIR, carte blanche à Tomás Saraceno (2018/2019)
  • Amalgam de Theaster Gates (2019)
  • Quand faire c'est dire de Angelica Mesiti (2019)
  • « les lumières affaiblies des étoiles [...] l’eau, ma fièvre (...) » de Julien Creuzet (2019)
  • Au bord de la route de Wakaliga de Louis-Cyprien Rials, avec Ramon Film Productions (2019)
  • Die mimik der Tethys de Julius von Bismarck (2019)
  • More is less de Franck Scurti (2019)
  • Poésie Sonore, exposition collective (2019)
  • Carte blanche à Anne Imhof, 2021
  • Ubuntu, un rêve lucide, 2021
  • Réclamer la terre, 2022
  • Festival Alliance des corps pour les 20 ans du musée, 2022

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c « Le Palais de Tokyo - Le lieu & son histoire », sur palaisdetokyo.com (consulté le ).
  2. « Discours de Renaud Donnedieu de Vabres, ministre de la Culture et de la Communication, prononcé au palais de Tokyo »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), ministère de la Culture et de la Communication, .
  3. a b c d et e Roxana Azimi, « Temple de l’art contemporain, le Palais de Tokyo fête ses 20 ans en regrettant l’éclat de ses débuts », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  4. Association déclarée sous ce nom à la Préfecture de police le 28 janvier 2000, publiée au Journal officiel le 26 février 2000.
  5. Voir sur archives.palaisdetokyo.com.
  6. Voir sur archives.palaisdetokyo.com.
  7. « clementcogitore.com/work/linte… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).

Liens externes[modifier | modifier le code]