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Les '''nuages noctulescents''', aussi connus sous le nom de '''nuages polaires mésosphériques'''<ref name= Monde/>, '''nuages nocturnes lumineux'''<ref name= OMM>{{Lien web | url= https://cloudatlas.wmo.int/fr/noctilucent-clouds.html | titre= Nuages nocturnes lumineux | auteur= [[Organisation météorologique mondiale]] | série= Atlas international des nuages | consulté le = 5 janvier 2022}}.</ref> ou de '''nuages noctiluques'''<ref name= Monde>{{Lien archive | horodatage archive=20190409020326 | url = http://autourduciel.blog.lemonde.fr/2014/06/26/les-nuages-noctiluques-mettent-ils-en-evidence-le-rechauffement-climatique/ | titre = Les nuages noctiluques mettent-ils en évidence le réchauffement climatique ? | auteur = Guillaume Cannat | site = autourduciel.blog.lemonde.fr | en ligne le = 26 juin 2014 | consulté le = 26 juin 2014}}.</ref>, sont des phénomènes nuageux ténus dans la haute atmosphère de la Terre. Vus de l'espace, ils sont appelés nuages mésosphériques polaires (PMC), détectables sous la forme d'une couche de diffusion diffuse de cristaux de glace d'eau près de la mésopause polaire d'été. Ils sont constitués de cristaux de glace et, depuis le sol, ne sont visibles que pendant le [[crépuscule astronomique]]. Le terme « noctilucent » signifie « qui brille la nuit » en [[latin]]. Elles sont le plus souvent observées pendant les mois d'[[été]] entre les [[latitude]]s 50° et 70° au [[nord]] et au [[sud]] de l'[[équateur (ligne équinoxiale)|équateur]]. Trop faibles pour être vus en plein jour, ils ne sont visibles que lorsque l'observateur et les basses couches de l'atmosphère sont dans l'ombre de la Terre, mais alors que ces nuages très élevés sont encore ensoleillés. |
Les '''nuages noctulescents''', aussi connus sous le nom de '''nuages polaires mésosphériques'''<ref name= Monde/>, '''nuages nocturnes lumineux'''<ref name= OMM>{{Lien web | url= https://cloudatlas.wmo.int/fr/noctilucent-clouds.html | titre= Nuages nocturnes lumineux | auteur= [[Organisation météorologique mondiale]] | série= Atlas international des nuages | consulté le = 5 janvier 2022}}.</ref> ou de '''nuages noctiluques'''<ref name= Monde>{{Lien archive | horodatage archive=20190409020326 | url = http://autourduciel.blog.lemonde.fr/2014/06/26/les-nuages-noctiluques-mettent-ils-en-evidence-le-rechauffement-climatique/ | titre = Les nuages noctiluques mettent-ils en évidence le réchauffement climatique ? | auteur = Guillaume Cannat | site = autourduciel.blog.lemonde.fr | en ligne le = 26 juin 2014 | consulté le = 26 juin 2014}}.</ref>, sont des phénomènes nuageux ténus dans la haute atmosphère de la Terre. Vus de l'espace, ils sont appelés nuages mésosphériques polaires (PMC), détectables sous la forme d'une couche de diffusion diffuse de cristaux de glace d'eau près de la mésopause polaire d'été. Ils sont constitués de cristaux de glace et, depuis le sol, ne sont visibles que pendant le [[crépuscule astronomique]]. Le terme « noctilucent » signifie « qui brille la nuit » en [[latin]]. Elles sont le plus souvent observées pendant les mois d'[[été]] entre les [[latitude]]s 50° et 70° au [[nord]] et au [[sud]] de l'[[équateur (ligne équinoxiale)|équateur]]. Trop faibles pour être vus en plein jour, ils ne sont visibles que lorsque l'observateur et les basses couches de l'atmosphère sont dans l'[[ombre de la Terre]], mais alors que ces nuages très élevés sont encore ensoleillés. |
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Des études récentes suggèrent que l'[[Méthane#Environnement : contribution à l'effet de serre|augmentation des émissions de méthane]] dans l'atmosphère produit de la vapeur d'eau supplémentaire une fois que les molécules de méthane atteignent la [[mésosphère]] - créant ou renforçant les nuages noctulescents existants<ref>{{Lien web |langue=en |prénom=Smithsonian |nom=Magazine |prénom2=Jason |nom2=Daley |titre=Climate Change Is Responsible for These Rare High-Latitude Clouds |url=https://www.smithsonianmag.com/smart-news/climate-change-responsible-these-rare-high-latitude-clouds-180969712/ |site=Smithsonian Magazine |consulté le=2022-07-07}}</ref>. |
Des études récentes suggèrent que l'[[Méthane#Environnement : contribution à l'effet de serre|augmentation des émissions de méthane]] dans l'atmosphère produit de la vapeur d'eau supplémentaire une fois que les molécules de méthane atteignent la [[mésosphère]] - créant ou renforçant les nuages noctulescents existants<ref>{{Lien web |langue=en |prénom=Smithsonian |nom=Magazine |prénom2=Jason |nom2=Daley |titre=Climate Change Is Responsible for These Rare High-Latitude Clouds |url=https://www.smithsonianmag.com/smart-news/climate-change-responsible-these-rare-high-latitude-clouds-180969712/ |site=Smithsonian Magazine |consulté le=2022-07-07}}</ref>. |
Version du 16 mai 2024 à 18:46
Abréviation METAR |
NLC/MPC |
---|---|
Classification |
Mésosphérique |
Altitude |
75 000 à 90 000 m |
Les nuages noctulescents, aussi connus sous le nom de nuages polaires mésosphériques[1], nuages nocturnes lumineux[2] ou de nuages noctiluques[1], sont des phénomènes nuageux ténus dans la haute atmosphère de la Terre. Vus de l'espace, ils sont appelés nuages mésosphériques polaires (PMC), détectables sous la forme d'une couche de diffusion diffuse de cristaux de glace d'eau près de la mésopause polaire d'été. Ils sont constitués de cristaux de glace et, depuis le sol, ne sont visibles que pendant le crépuscule astronomique. Le terme « noctilucent » signifie « qui brille la nuit » en latin. Elles sont le plus souvent observées pendant les mois d'été entre les latitudes 50° et 70° au nord et au sud de l'équateur. Trop faibles pour être vus en plein jour, ils ne sont visibles que lorsque l'observateur et les basses couches de l'atmosphère sont dans l'ombre de la Terre, mais alors que ces nuages très élevés sont encore ensoleillés.
Des études récentes suggèrent que l'augmentation des émissions de méthane dans l'atmosphère produit de la vapeur d'eau supplémentaire une fois que les molécules de méthane atteignent la mésosphère - créant ou renforçant les nuages noctulescents existants[3].
Éléments généraux
Les nuages noctulescents sont les nuages les plus hauts dans l'atmosphère terrestre, situés dans la mésosphère, à une altitude d'environ 75 à 90 km[2], tandis que les autres nuages se répartissent entre 12 km et la surface. Depuis la surface terrestre, les nuages noctulescents sont visibles seulement quand ils sont illuminés (par le soleil) par en dessous, ce qui suppose que la lumière du Soleil n'éclaire plus le sol et les basses couches de l'atmosphère qui sont déjà dans l'ombre de la Terre (voir la figure ci-contre). En dehors de ces conditions, ils sont généralement trop peu brillants pour être vus à l'œil nu. Les nuages noctulescents représentent un phénomène d'aérologie mal compris, notamment les conditions de leur formation et de leur maintien.
Il a été proposé dans le passé, comme explication de ce phénomène, que les nuages noctulescents étaient en fait composés de cendre volcanique ou de poussières météoritiques[2]. Il a été démontré plus récemment que ces nuages sont surtout composés de glace, qui se condense sur les noyaux de congélation formés par ces poussières, ou spontanément, ce qui a été confirmé par le satellite UARS[1]. Il semble que ces nuages soient un phénomène relativement récent, rapporté pour la première fois en 1883, peu de temps après l'éruption du volcan Krakatoa. Depuis plusieurs années, il est établi que la vapeur d'eau relâchée par les lanceurs spatiaux contribue à la formation de nuages noctulescents vers 100-110 km d'altitude[4],[5].
Les nuages noctulescents peuvent être étudiés depuis le sol, depuis l'espace, et même in situ par des fusées, mais ils sont trop hauts pour être atteints par les ballons stratosphériques. Le satellite AIM, lancé en 2006, est destiné à la recherche sur les nuages noctulescents[6],[7].
Galerie
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Accompagnés par la comète Neowise au-dessus de Mâcon en juillet 2020.
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Photo prise près de Neufchateau en Belgique le
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Au-dessus du lac Saimaa.
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Au-dessus de Laboe, Allemagne. .
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Hidden Lake, Territoires du Nord-ouest au Canada. Photo prise Lundi le , 02:28 am
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Nuages nocturnes en Bouriatie, Russie
Notes et références
- Guillaume Cannat, « Les nuages noctiluques mettent-ils en évidence le réchauffement climatique ? », sur autourduciel.blog.lemonde.fr, (version du sur Internet Archive).
- Organisation météorologique mondiale, « Nuages nocturnes lumineux », Atlas international des nuages (consulté le ).
- (en) Smithsonian Magazine et Jason Daley, « Climate Change Is Responsible for These Rare High-Latitude Clouds », sur Smithsonian Magazine (consulté le )
- (en) « Study finds space shuttle exhaust creates night-shining clouds », sur nrl.navy.mil, (version du sur Internet Archive).
- (en) Goddard Space Flight Center, « Study Finds Space Shuttle Exhaust Creates Night-Shining Clouds », NASA, (consulté le ).
- (en) « AIM satellite mission : Overview », NASA (consulté le ).
- (en) Jonathan Amos, « Mission to target highest clouds », BBC News, (lire en ligne, consulté le ).
Article connexe
Liens externes
- (en) Noctilucent Cloud Observers' Homepage
- (en) Noctilucent Clouds in the Classroom
- (en) Solar Occultation for Ice Experiment (SOFIE)
- (es) Southern Noctilucent Clouds observed at Punta Arenas, Chile
- (en) Link Between Noctilucent Clounds and the Space Shuttle, US Navy
- (en) Astronomy Picture of the Day: Noctilucent Clouds Over Sweden
- (ru) Some more pictures