Nissan Skyline

Nissan Skyline
Marque	Nissan
Années de production	Depuis 1957
Classe	Compacte Berline

La Nissan Skyline est un modèle automobile initialement conçu par la Prince Motor Company dès 1957, puis repris par Nissan après la fusion des deux sociétés en 1967. Après cette fusion, la Skyline, ainsi que son homologue plus imposant, la Nissan Gloria, ont été commercialisées au Japon par le biais de concessionnaires appelés Nissan Prince Shop.

La conception et la fabrication de la Skyline ont largement été sous l'égide de Shinichiro Sakurai depuis ses débuts, et son influence a perduré jusqu'à son décès en 2011.

Les différentes versions de la Skyline sont disponibles en coupé, berline, break, crossover, cabriolet et pick-up/berline. Les modèles récents sont notamment reconnaissables à leurs feux de freinage et arrière ronds. La plupart des Skyline sont des véhicules à propulsion arrière, bien que la transmission intégrale soit proposée depuis la huitième génération (R32).

Bien que la Skyline n'ait pas été commercialisée aux États-Unis avant d'être importée sous le nom de série Infiniti G au début des années 2000, sa popularité, en particulier la variante GT-R dans les médias tels que les jeux vidéo, les films et les magazines, a conduit à de nombreuses importations de ce type de véhicules en Europe et en Amérique du Nord.

À partir de la troisième génération (C10) jusqu'à la dixième génération (R34), le châssis, la suspension et certains moteurs ont été partagés avec la Nissan Laurel, une berline de luxe à empattement plus long. Lorsque l'ancienne usine Prince de Musashimurayama a fermé en 2002, ce qui a également coïncidé avec l'arrêt de la production de la Laurel, la Skyline a adopté la nouvelle plateforme FM, partagée avec la 350Z à partir de la onzième génération (V35).

La onzième génération (V35) a été un tournant majeur pour la Skyline, avec l'abandon de certaines caractéristiques distinctives de la génération précédente, telles que le moteur six cylindres en ligne (remplacé par un V6) et la turbocompression (réintroduite dans le modèle V37 de treizième génération). De plus, la GT-R a été séparée pour devenir sa propre gamme. La Skyline a été positionnée par Nissan pour occuper le segment des voitures de sport de luxe, précédemment tenu par la Laurel, tandis que la 350Z a relancé la gamme Z de voitures de sport pures. La V35 a également marqué le début des exportations vers l'Amérique du Nord, vendue sous la marque de luxe Infiniti de Nissan en tant que G35 à partir de 2002. La génération suivante, la Skyline (V36/J50), est commercialisée en Europe, en Amérique du Nord, en Corée du Sud, à Taïwan et au Moyen-Orient sous les noms d'Infiniti G37 et EX respectivement.

En 2024, la Skyline demeure la seule berline de luxe japonaise au sein de la gamme de Nissan, après l'abandon des modèles Fuga et Cima en 2022.

Historique

ALSI-D

Prince Skyline I
Marque	Prince
Années de production	1957-1964
Production	33 759 exemplaire(s)
Usine(s) d’assemblage	Mitaka
Moteur et transmission
Moteur(s)	1,9 L GB-4 I4
Cylindrée	1 482 cm3
Puissance maximale	60 ch DIN (44 kW)
Masse et performances
Masse à vide	1 265 à 1 340 kg
Vitesse maximale	140 km/h
Châssis - Carrosserie
Carrosserie(s)	Berline 4 portes Fourgon de livraison 5 portes Coupé 2 portes Cabriolet 2 portes
Dimensions
Longueur	4 280 mm
Largeur	1 675 mm
Hauteur	1 385 mm
Empattement	2 535 mm

Prince Skyline ALSID-1

La première Skyline fut dévoilée le 24 avril 1957, au Théâtre Takarazuka, à Hibiya, Tokyo, par Fuji Precision Industries, qui la commercialisa comme une voiture de luxe. La même année, elle fait son apparition au salon de l'automobile de Paris, marquant ainsi le premier dévoilement d'une voiture japonaise sur le sol européen. Équipée d'un moteur GA-30 de 1,5 L (1 482 cm³) (également désigné sous le nom de FG4A-30), produisant 44 kW (60 ch) à 4 400 tr/min, ce moteur était auparavant utilisé dans le prototype de la Subaru 1500, la première voiture de Subaru. La suspension arrière à tube de Dion était utilisée, et elle pouvait atteindre une vitesse de 140 km/h. Le poids de la voiture était d'environ 1 300 kg. Les Skyline étaient disponibles en berlines à quatre portes et en breaks à cinq portes. Deux modèles étaient proposés : l'ALSIS-1 standard et l'ALSID-1 Deluxe. L'esthétique de l'ALSI-1 semblait être influencée par les voitures américaines des années 1950 (l'avant ressemblait à celui de la Chevrolet Bel Air de 1957) ; elle comportait des ailerons arrière, des moulures chromées et une peinture bicolore. Le Prince héritier Akihito a été gratifié d'une Skyline Deluxe ALSID-1 de l'année 1957. Sa carrosserie arbore une teinte verte conçue spécialement à son intention. Sous le capot, bat le cœur d'un moteur GB-1 de 1 900 cm³.

ALSIS-1

Le modèle standard ALSIS-1 présentait une façade ornée d'une calandre caractérisée par une imposante barre centrale, surmontée de six lamelles verticales. Les bandes latérales s'étendaient directement depuis l'arrière du véhicule jusqu'aux portes avant, où elles prenaient la forme d'un V, s'élargissant et s'inclinant vers le haut jusqu'à rencontrer la partie avant de la voiture. L'écusson latéral arborait l'inscription « Skyline ».

ALSID-1 Deluxe

La version ALISD-1 Deluxe de la voiture présentait une calandre distincte par rapport au modèle standard. La large barre centrale était absente, remplacée par une paire de phares antibrouillard positionnés juste à l'intérieur des clignotants avant. Entre ces phares antibrouillard, l'inscription « PRINCE » était apposée en lettres dorées individuelles. Une bande latérale peinte, encadrée d'une bande chromée, s'étendait horizontalement sur toute la longueur de la voiture, s'élargissant progressivement de l'avant vers l'arrière. Sur cette bande latérale figurait l'écusson latéral portant l'inscription « Skyline Deluxe ».

Par ailleurs, la gamme Skyline a donné naissance à deux variantes utilitaires : la camionnette à double cabine ALPE et la camionnette de livraison ALVE, toutes deux commercialisées sous l'appellation de Skyway. Elles succedent ainsi aux Sedan Commerciales lancées en 1952. Les Skyway se déclinent en versions station-wagon/van (ALVG) et pickup (ALPE) de la Skyline, offrant une capacité de charge de 500 kg. Elles rivalisent directement avec les Toyopet Master. Leur moteur est le même que celui de la Berline, et les versions développant 70 ch sont distinctement marquées par un badge apposé à l'arrière. En février 1960, les Skyway ALVG-2 et ALPE-2 adoptent quatre phares avant, une caractéristique que la berline ne reçoit qu'en septembre de la même année. Une troisième porte peut être ajoutée en option du côté passager pour le Van.

ALSI-2

Prince Skyline ALSI-2.

La série ALSI-2 a fait son apparition en octobre 1959, offrant une continuité presque intégrale avec la série ALSI-1, exception faite du moteur. Grâce à un carburant de meilleure qualité, la compression a pu être augmentée, engendrant une montée en puissance à 70 ch (71 ch) pour le moteur nouvellement désigné FG4A-40 (également connu sous le nom de GA-4).

La série ALSI-2-1 a été lancée en février 1960. Les modèles Deluxe ainsi que les versions commerciales ont bénéficié de mises à jour comprenant des phares quadruples (tandis que le modèle standard conservait des phares doubles). De plus, la conception de la bande latérale a été modifiée sur les modèles standard ; la forme en V de ladite bande a été déplacée des portes avant vers les portes arrière. En revanche, sur les modèles Deluxe, le design de la bande latérale est demeuré inchangé. Il convient de noter que le modèle standard a lui aussi été pourvu de phares quadruples en septembre 1960, lors du lancement de la série ALSI-2-2.

BLSI-3

La gamme BLSI-3 fut dévoilée en mai 1961, marquant une évolution significative dans l'offre de véhicules. Ce fut un jalon majeur avec l'abandon du moteur 1500 au profit du puissant moteur quatre cylindres à soupapes en tête GB-4 de 1,9 L de cylindrée et délivrant une puissance de 91 chevaux (92 ch), également connu sous le nom de FG4B-40, initialement utilisé dans la Gloria. Cette décision stratégique s'inscrivait dans une démarche visant à accroître les performances et l'efficacité des véhicules.

Prince Skyline Sport Coupé BLRA-3

La série BLSI se distinguait essentiellement de sa prédécesseure, la série ALSI, par l'ajout d'un badge « 1900 » apposé sur le côté, symbolisant la cylindrée du moteur. Cette mise à jour fut généralisée au modèle standard en octobre 1961, consolidant ainsi la transition vers ce moteur plus performant. Parallèlement à ces évolutions, des variantes commerciales demeuraient disponibles, toutes équipées du nouveau moteur, offrant ainsi aux clients une gamme élargie de choix, tout en capitalisant sur les avantages de cette nouvelle motorisation.

S21

La gamme S21, lancée en septembre 1962, représente une étape significative dans l'histoire de l'automobile. Ce modèle, qui a été produit jusqu'en novembre 1963, a subi une refonte majeure de sa façade avant dans le dessein de moderniser son apparence. Toutefois, cette initiative s'est avérée peu fructueuse, car la voiture acquit une allure composite, mêlant des éléments des décennies précédentes et des années 1960 naissantes. La S21 a persisté à exploiter le moteur GB-4, d'une cylindrée de 1,9 litre.

Dans le cadre de cette refonte, la configuration de la camionnette à trois portes a été abandonnée, au profit d'un break à cinq portes. En parallèle, une version à double cabine de la camionnette est demeurée disponible, élargissant ainsi les options de carrosserie proposées aux consommateurs.

En 1962, lors du redoutable rallye Liège-Sofia-Liège, précurseur du futur Marathon de la Route, une voiture Prince Skyline, immatriculée sous le numéro 15, a pris part à la compétition. L'équipage français, composé de Jean Pagès et Claude Le Guezec, s'est relayé au volant de ce véhicule. L'épreuve s'est étendue sur une distance de 5600 kilomètres, parcourue en un laps de temps de 93 heures. Malheureusement, la Skyline a dû abandonner en raison de problèmes mécaniques.

BLRA-3 Skyline Sport

La Skyline Sport, dérivée de la S21 Deluxe, présentait des carrosseries Michelotti élégamment conçues, produites à la main, disponibles en versions coupé et cabriolet. Ces véhicules étaient propulsés par le moteur GB-4 de 1,9 L issu de la S21D. Bien que la production ait été limitée à quelques centaines d'unités, Prince Motors avait adopté une stratégie de placement de produit très agressive, les intégrant dans de nombreux films de la société Toho du début des années 1960, aux côtés des modèles grand public de la marque. Les phares inclinés de la Skyline Sport évoquaient les lignes esthétiques des voitures américaines de la fin des années 1950 et du début des années 1960, telles que les Lincoln Continental, Buick et Chrysler 300. Cette esthétique présentait des similitudes avec la Lancia Flavia et la Triumph Vitesse des années 1960, notamment grâce à l'influence de Michelotti sur les véhicules Lancia à cette époque. Il est à noter que la conception par Giugiaro de la brève Gordon Keeble GT a également été influencée de manière similaire. En tant que premier modèle orienté vers le sport, la Skyline Sport anticipait la future sous-gamme Skyline GT-R. Son design luxueux sera ultérieurement repris dans son homologue basé sur la même plate-forme, le Laurel.

Deuxième génération

Prince Skyline II
Prince Skyline S50 1500 Deluxe
Marque	Prince
Années de production	1963-1968
Production	310 447 exemplaire(s)
Usine(s) d’assemblage	Musashimurayama
Moteur et transmission
Moteur(s)	G-1 I4
Cylindrée	1 484 cm3
Puissance maximale	70 ch (51 kW)
Boîte de vitesses	Manuelle à 3/4/5 vitesses Automatique à 3 vitesses
Masse et performances
Masse à vide	945 à 1 110 kg
Châssis - Carrosserie
Carrosserie(s)	Berline 4 portes Break 6 portes Coupé 2 portes
Dimensions
Longueur	4 135 mm
Largeur	1 595 mm
Hauteur	1 370 mm

S50

En 1961, Fuji Precision Industries a modifié sa dénomination en Prince Motor Company (pour la deuxième fois). Deux ans plus tard, en septembre 1963, la S50 Skyline Deluxe (S50D-1) a été présentée, suivie de la Skyline Standard (S50S-1) en avril 1964. Cette dernière constituait la deuxième génération de véhicules et s'est rapidement affirmée comme l'une des voitures les plus prisées au Japon. Elle était équipée du moteur G-1, décliné en versions de 68 ch ou 70 ch (51 kW), une évolution du précédent GA-4. La série S50 proposait une transmission à trois vitesses montée sur colonne ou une transmission à quatre vitesses au sol à partir de février 1965 (exclusivement pour le modèle Deluxe). En juin 1966, une option de boîte automatique à deux vitesses a été introduite pour le modèle Deluxe. En avril 1964, une version moins chère et plus simple, destinée principalement aux conducteurs de taxi et autres professionnels, a été ajoutée. Cette version, baptisée Standard, était également dépourvue de pare-chocs, ce qui la rendait plus courte de 11 cm. La gamme S50 comprenait trois modèles principaux : la S50-1 (1964-1966), la légèrement remaniée S50-2 (1966-1967) et la S50-3 (1967-1968). Tous utilisaient le même moteur, la dernière S57 étant équipée d'une unité plus moderne.

Sur le plan esthétique, la S50-1 arborait des feux stop arrondis et des feux arrière intégrés, avec un clignotant central, rappelant la Ford Galaxie de 1961. Ce changement notable par rapport à la génération précédente semblait refléter une approche similaire adoptée par BMW en 1962 avec sa série Neue Klasse, axée sur la construction de coupés compacts et de berlines de performance abordables.

La S50 était commercialisée sur certains marchés avec la désignation A150. Sur les marchés européens (et dans d'autres marchés d'exportation), elle était également connue sous le nom de PMC-Mikado A150. La S50-2 était également vendue sous le nom de S56SE A190D pour les marchés européens et asiatiques (tels que Hong Kong britannique), équipée du moteur diesel D-6 OHV de 1,9 litre développant 55 ch (56 ch). Ce modèle offrait des niveaux de finition et d'équipement similaires à ceux de la S50S-2. En Europe, les testeurs de l'époque ont souligné la compacité de la voiture (plus proche d'une 1.0 litre que d'une 1.5 litre) et ses performances vives, en grande partie grâce à une vitesse extrêmement basse. L'abondance de l'éclairage de la voiture a également été remarquée, avec des phares doubles, de nombreux feux d'avertissement, et plusieurs éclairages internes. Le comportement routier des voitures a également été salué, ce qui a contribué aux succès de la Skyline à six cylindres en compétition.

En août 1966, Nissan et Prince se sont fusionnés, donnant naissance à la S50, qui est apparue sous le nom de Nissan Prince Skyline. En octobre 1966, la S50-2 a été dévoilée, bénéficiant d'un léger lifting comprenant une nouvelle calandre, des feux arrière rectangulaires, des ajustements intérieurs, ainsi que l'ajout d'un évent d'extraction sur le pilier C. Ce modèle a été commercialisé sous divers noms tels que Prince Skyline, Prince A150 ou PMC A150, selon les différents marchés. Tous les revendeurs « Prince » ont été intégrés aux concessionnaires japonais Nissan/Datsun existants, tout en conservant la dénomination Prince pour devenir le Nissan Prince Store.

En août 1967, la S50-3 a été lancée. Les feux arrière et les clignotants avant ont été élargis pour adopter une forme rectangulaire, bien que le reste de la voiture soit demeuré identique à la série S50-2. La S50-3 a représenté la dernière utilisation du moteur G-1 dans les modèles Prince. De plus, la version Deluxe a été rebaptisée série S57.

S54

En mai 1964, Prince a lancé les versions compétition et route de la Skyline 2000GT. Basée sur la S50D-1, elle utilisait le moteur G-7 de la Gloria S41, mais nécessitait un allongement de l'empattement de 200 mm pour accueillir le six cylindres en ligne dans le compartiment moteur. La voiture a concouru dans la deuxième édition du Grand Tourisme II (GT-II) japonais le 3 mai 1964, visant la victoire face à la Porsche 904. Les Skyline GT ont réalisé des performances de la deuxième à la sixième place. Seulement 100 unités de la S54A-1 ont été produites à des fins d'homologation, se vendant instantanément grâce au succès en course. La S54A-1 était équipée d'un moteur six cylindres en ligne de 2,0 litres à carburateur unique, produisant 105 ch et 16,0 kg⋅m de couple, avec une transmission manuelle à 4 vitesses de série. Des options telles que trois carburateurs Weber, un différentiel à glissement limité, une transmission manuelle à 5 vitesses, un volant sport et un refroidisseur d'huile étaient disponibles.

En février 1965, la Prince Skyline 2000GT (S54B-2) a été commercialisée au Japon, suivie en septembre de la 2000GT-A (S54A-2), moins puissante. Le modèle S54B-2 a été rebaptisé 2000GT-B. La GT-B était équipée de trois carburateurs Weber 40DCOE-18, produisant 125 ch et 17,0 kg⋅m de couple, avec une suspension arrière à barre de torsion, un volant Nardi, des freins assistés et des freins à disque avant de série. La GT-A moins chère ne disposait pas du volant Nardi, des freins assistés, des freins à disque avant et de la barre de torsion arrière. Des options supplémentaires telles que des ceintures de sécurité, une radio, un réservoir de carburant plus grand, un différentiel à glissement limité, une transmission manuelle à 5 vitesses et des kits de suspension de course étaient disponibles pour les deux modèles.

En octobre 1966, la GT a subi un léger lifting similaire à la S50D-2, conservant ses feux arrière ronds d'origine. Ce modèle était connu sous le nom de S54-3, avec un équipement similaire à celui de la S54-2, à l'exception des ceintures de sécurité et de la transmission manuelle à 5 vitesses devenues standard pour la GT-B uniquement.

Les versions sud-australiennes utilisaient le moteur S54B, la différence résidant dans la boîte de vitesses : la GT-A avait une boîte à 4 vitesses, tandis que la GT-B était équipée de la boîte de vitesses européenne ZF à 5 vitesses.

S57

En août 1967, Prince a lancé le S57 en tant que successeur du S50D-2, équipé d'un nouveau moteur conçu par Prince (avant la fusion avec Nissan), le G15 OHC d'une cylindrée de 1,5 litre (1 483 cm³). Avec une puissance de 88 chevaux (65 kW ; 87 ch), il s'agissait du moteur le plus puissant de sa catégorie au Japon pour une cylindrée de 1 500 cm³. La S57D présentait une similitude presque totale avec la S50S-3, à l'exception de la calandre qui arborait un badge rouge « 88 » (pour 88 ch) ainsi qu'un badge « OHC » au-dessus du feu de recul droit. L'insigne sur le coffre mentionnait « Prince », tandis que les insignes latéraux affichaient « Skyline 1500 » ou « Skyline 1500 Deluxe ». Un badge « NISSAN » était placé sur le côté gauche de la calandre et sous le feu de recul gauche. Après l'abandon de la marque Prince, l'insigne « NISSAN » sous le feu de recul a été supprimé (l'insigne sur la calandre est resté), et les insignes « Prince » ont été remplacés par « NISSAN », bien que l'emblème stylisé « P » sur le capot soit resté inchangé.

Troisième génération

Nissan Skyline III
Marque	Nissan
Années de production	1968-1972
Production	310 447 exemplaire(s)
Usine(s) d’assemblage	Musashimurayama
Moteur et transmission
Moteur(s)	1,5 L G-15 I4
Cylindrée	Automatique à 3 rapports Manuelle à 3/4/5 rapports cm3
Masse et performances
Masse à vide	945 à 1 110 kg
Dimensions
Longueur	4 135 mm
Largeur	1 595 mm
Hauteur	1 370 mm
Empattement	2 490 mm

La gamme C10, débutée en août 1968 et amorcée sous la supervision de Prince au centre de recherche et développement d'Ogikubo dans la banlieue de Tokyo, fut commercialisée sous l'égide de Nissan. Lors du lancement de la C10, les insignes Prince furent entièrement retirés des voitures et des camions. Le réseau de concessionnaires vendant ces véhicules fut intégré au canal de distribution de Nissan, bien que le groupe marketing demeurât au siège de Prince à Mita plutôt que de déménager au siège de Nissan à Ginza.

La C10 Skyline fut lancée avec un moteur G15 à arbre à cames en tête de 1,5 litre, issu de Prince et désigné S57. Une version G18 de 1,8 litre fut également disponible. Une déclinaison break, précédemment connue sous le nom de Prince Skyway, fut proposée dans cette génération. Un coupé à toit rigide fut introduit en octobre 1970. Le châssis et la suspension de la Skyline étaient désormais partagés avec la toute nouvelle Laurel, axée sur le luxe et dotée d'un empattement plus long. Ils étaient exclusifs aux Nissan Stores en tant que compagnons juniors de la limousine exécutive Nissan President. La suspension comportait des jambes de force MacPherson à l'avant et une suspension indépendante à bras semi-oscillant à l'arrière.

Les feux de freinage et arrière furent modifiés pour adopter des unités carrées, incluant désormais des feux doubles pour les côtés gauche et droit du véhicule. Du fait que la Skyline était dorénavant un produit Nissan, elle fut repositionnée au-dessus de la Bluebird en tant que berline et coupé plus sportifs, tandis que la Bluebird demeurait exclusive aux magasins Nissan. Son esthétique présentait une certaine similitude avec celle de la Fiat 2300 de 1961, conçue par Pininfarina.

GT-R

La première Skyline GT-R apparait en février 1969. Elle est dotée du 2 litres S20 (1 998 cm³) porté à 160 ch (119 kW) grâce à l'introduction d'une culasse DACT, d'une puissance équivalente à celle des meilleures voitures de sport de l'époque, et qui équipait également la Prince R380 de course. Celle-ci est souvent appelée Hakosuka (ハコスカ, hakosuka).

Quatrième génération

Nissan Skyline IV
Nissan Skyline 1800GL berline
Appelé aussi	Datsun 160/180/240K Datsun 240K GT Datsun Skyline 240K GT
Marque	Nissan
Années de production	1972-1977
Production	670 562 exemplaire(s)
Usine(s) d’assemblage	Musashimurayama
Moteur et transmission
Moteur(s)	1,6 L G16 SACT I4
Boîte de vitesses	Automatique à 3 rapports Manuelle 3/4/5 rapports
Masse et performances
Masse à vide	980 à 1 095 kg
Châssis - Carrosserie
Carrosserie(s)	Berline 4 portes Coupé 2 portes Break 5 portes
Dimensions
Longueur	4 250 mm
Largeur	1 625 mm
Hauteur	1 380 mm

La génération C110 de la Skyline a été fabriquée de septembre 1972 à août 1977. Pour le marché international dans les années 1970, les modèles C110 et GC110 Skyline ont été commercialisés sous la marque Datsun K-series, comprenant des variantes telles que les Datsun 160K, 180K et Datsun 240K.

Nissan Skyline C110 Sport.

Les types de carrosserie comprenaient une berline quatre portes, un coupé deux portes à toit rigide et un break cinq portes. Le C110 présentait un style plus élaboré que son prédécesseur, notamment dans sa version break, où, de manière exceptionnelle pour ce type de véhicule, aucune fenêtre n'était montée entre les montants C et D. L'esthétique semble avoir été influencée par la Citroën SM produite de 1970 à 1975. Le C110 a été le premier à réintroduire les feux arrière ronds et les feux stop, initialement introduits en 1963, bien que sous forme d'unités doubles par rapport à la génération précédente, devenant ainsi une caractéristique traditionnelle de la Skyline. Son style a également inspiré un coupé deux portes plus petit et plus abordable, appelé Silvia, lancé en 1975. Nissan a intégré sa technologie de contrôle des émissions, principalement par l'injection de carburant sur les modèles équipés de finitions se terminant par un suffixe « E », et a également introduit le système de gestion des émissions appelé Nissan NAPS en 1975. En février 1976, le modèle a subi un restylage pour devenir le modèle C111.

La C110 Skyline, largement reconnue sous le surnom de « Ken & Mary » ou « Kenmeri » (ケンメリ), était le fruit d'une campagne publicitaire emblématique au Japon. Cette campagne mettait en scène un jeune couple, Ken et Mary, profitant d'escapades campagnardes à bord de leur Skyline. Grâce à ces publicités réussies, le C110 a rencontré un vif succès commercial au Japon. Le terme « Kenmeri » était un jeu de mots faisant référence à « Meriken » (メリケン), un argot japonais désignant les Américains, en raison de la similarité entre la nouvelle Skyline et les muscle cars américaines de l'époque.

La popularité de la C110 s'est également étendue à l'Australie, où elle était commercialisée en tant que Datsun 240K, équipée d'un moteur 6 cylindres de 2,4 litres. En Australie, la 240K était proposée à un prix comparable à celui d'une Ford Falcon GT ou d'une BMW Série 5, soit environ 5000 dollars australiens.

Cinquième Génération

Nissan Skyline V
C211 Nissan Skyline 2000 GT-EL Berline
Appelé aussi	Datsun 180K/240K/280K Datsun Skyline
Marque	Nissan
Années de production	1977-1981
Production	539 727 exemplaire(s)
Usine(s) d’assemblage	Musashimurayama
Moteur et transmission
Moteur(s)	L16T/S I4
Puissance maximale	65 ch (48 kW)
Masse et performances
Masse à vide	980 à 1 095 kg
Vitesse maximale	186 km/h
Châssis - Carrosserie
Carrosserie(s)	Berline 4 portes Coupé 2 portes Break 5 portes
Dimensions
Longueur	4 250 mm
Largeur	1 625 mm
Empattement	2 515 mm

La série C210, lancée à partir d'août 1977, a poursuivi la tradition de segmenter la gamme Skyline en variantes de base, équipées de moteurs à quatre ou six cylindres. Les versions à six cylindres bénéficiaient d'un empattement et d'une partie avant allongés. Cette ligne de modèles a été maintenue jusqu'en août 1981. Une déclinaison rare était la version familiale, distinguée par un traitement stylistique unique derrière les portes arrière, caractérisé par une fenêtre nettement plus petite que celle habituellement présente entre les montants C et D. À la fin de 1978, la Skyline a subi une refonte tant interne qu'externe, entraînant un changement de code modèle de 210 à 211. C'est également à ce moment-là que la Skyline a fait son apparition sur plusieurs marchés d'exportation européens, notamment en Allemagne.

La GT-EX a remplacé la GT-R, qui avait été abandonnée, en adoptant un moteur turbocompressé, le L20ET. Celui-ci était initialement utilisé dans la Nissan Cedric/Gloria, récemment rénovée, marquant ainsi la première utilisation d'un moteur turbo pour propulser un véhicule japonais de série. Une particularité des versions turbo résidait dans l'absence de refroidissement par interventilation, ainsi que l'absence de soupape de purge, seules une soupape de décharge de pression d'urgence étant présente. Conformément aux pratiques de l'époque pour les voitures japonaises, elles étaient disponibles avec des transmissions manuelles à quatre ou cinq vitesses, ainsi qu'avec une automatique à trois vitesses. Sur les modèles d'entrée de gamme, une boîte manuelle à trois vitesses montée sur la colonne était également disponible, tant pour les voitures que pour les fourgonnettes. L'option la moins puissante était le moteur diesel LD20 de 2 litres, installé sur la Skyline Van 200D (VSC211D), produisant 65 ch (48 kW) à 4600 tr/min.

À la fin de 1978, la série de moteurs L a été entièrement remplacée par la série Z à flux croisé. Seul le moteur L16 a persisté un peu plus longtemps dans les versions commerciales. Le plus grand moteur six cylindres en ligne, d'une cylindrée de 2,4 litres, n'était pas disponible sur le marché intérieur japonais ; il était réservé à l'exportation. Les moteurs destinés à l'exportation étaient évalués en chevaux DIN. Ainsi, alors qu'un L24 conforme aux spécifications japonaises promettait une puissance de 130 ch (97 kW), les voitures destinées au marché européen avec le même moteur ne déclaraient que 111 ch (83 kW). Par ailleurs, les acheteurs européens avaient également accès au L24E à injection de carburant, offrant une puissance de 127 ou 130 ch (93 ou 96 kW) DIN, une performance comparable à celle du GT-EX turbocompressé. Initialement commercialisée sous le nom de Datsun 240K-GT en Europe, la version à injection de carburant était vendue sous le nom de Datsun Skyline sur la plupart des marchés où elle était disponible. Elle affichait une vitesse de pointe revendiquée de 186 km/h. En juin 1980, deux nouveaux moteurs ont été ajoutés à la gamme : le Z20E, un moteur quatre cylindres en ligne de deux litres avec injection de carburant, ainsi que le GT-Diesel, un moteur six cylindres en ligne de 2,8 litres développant 91 ch (67 kW).

La lettre "T" apposée sur les modèles L16T et L18T ne fait pas référence à l'intégration d'un turbocompresseur, mais plutôt à la présence de deux carburateurs. Cette convention de désignation n'est utilisée que pour le moteur L20ET et les moteurs ultérieurs de Nissan équipés de turbocompresseurs.

Sixième génération

Nissan Skyline VI
Marque	Nissan
Années de production	1981-1985
Production	406 432 exemplaire(s)
Usine(s) d’assemblage	Musashimurayama
Moteur et transmission
Moteur(s)	Z18S I4
Puissance maximale	103 kW
Boîte de vitesses	Automatique 3/4 Rapports Manuelle 4/5 Rapports
Châssis - Carrosserie
Carrosserie(s)	Berline 4 portes Coupé 2 portes Liftback 5 portes Break 5 portes
Dimensions
Longueur	4 620 mm
Largeur	1 675 mm
Hauteur	1 385 mm
Empattement	2 615 mm

Les désignations des modèles ont été harmonisées pour les marchés nationaux japonais et internationaux lors du lancement de la série R30 en août 1981, qui reposait sur la plate-forme C31 Laurel. Contrairement aux générations précédentes, les versions à quatre et six cylindres partageaient désormais une partie avant de même longueur. La R30 était proposée en coupé à deux portes, en berline à quatre portes, en Liftback à cinq portes (une nouveauté pour la génération R30) ou en break à quatre portes. Au total, 26 variantes de la R30 Skyline étaient disponibles.

Toutes les versions, à l’exception du break, étaient généralement dotées de quatre feux arrière ronds, une caractéristique de design devenue habituelle pour la Skyline. Le break se distinguait par des feux arrière différents, des phares et l'absence de version turbo ou six cylindres, donnant plutôt l'impression d'une Nissan Sunny que d'une Skyline. Le coupé à deux portes présentait un toit rigide, un design sans montant central et des vitres latérales rabattables pour les passagers arrière (un élément de style hérité des coupés précédents C10, C110 et C211), tandis que les versions à quatre portes arboraient un style de carrosserie de berline traditionnelle avec des vitres encadrées. Le pli distinctif au-dessus des roues arrière, connu sous le nom de "ligne de surf", n'était plus présent à partir de cette génération.

Différentes configurations de moteurs étaient disponibles pour la Nissan Skyline R30, offrant une gamme variée de performances et de caractéristiques. Initialement, ces moteurs comprenaient le L20ET, un moteur 6 cylindres turbo à distribution à soupapes en tête, offrant une puissance de 103 kW. À l'autre extrémité de l'éventail se trouvaient les versions diesel Z18S à 4 cylindres et LD28 à 6 cylindres. En fin d'année 1981, le tout nouveau moteur FJ20 a été introduit, équipé d'une distribution à double arbre à cames en tête et 16 soupapes, marquant ainsi le premier moteur à quatre cylindres d'un constructeur japonais à utiliser plus de deux soupapes par cylindre.

Certains modèles haut de gamme étaient équipés d'amortisseurs de suspension réglables, une caractéristique avant-gardiste pour les véhicules japonais de série à l'époque. Les moteurs de la série L, ainsi que certaines variantes diesel, étaient également utilisés dans d'autres modèles Nissan tels que la Gloria et la Laurel.

En août 1983, la gamme R30 a été mise à jour avec plusieurs changements. Les freins à disque aux quatre roues sont devenus standard sur tous les modèles, remplaçant les options précédentes sur les modèles moins performants. Le moteur 4 cylindres Z18S a été remplacé par le nouveau CA18E. Les améliorations comprenaient des garnitures intérieures revues, de nouveaux pare-chocs avant et arrière, des rétroviseurs extérieurs montés sur les portes, et des feux arrière fumés.

En 1983, la Paul Newman Version R30 a été introduite pour célébrer la collaboration entre Nissan et l'acteur Paul Newman, qui avait été associé à la société pour des événements de course dans les années 1970 et 1980. Cette version spéciale de la Skyline était essentiellement une GT-ES turbo haut de gamme, avec des broderies et des décalcomanies distinctives de Paul Newman.

Les marchés d'exportation ont également eu droit à des moteurs plus gros, bien que moins puissants, comprenant des six cylindres en ligne de 2,4 et 2,8 litres, équipés de carburateurs doubles Hitachi et produisant respectivement 120 ch (88 kW) et 139 ch (102 kW). Le moteur de 2,8 litres a été ajouté à la gamme en septembre 1982.

Australie

En novembre 1981, Nissan Australie introduisit la berline R30 sur le marché, équipée en standard de la climatisation, d'une radio AM/FM, d'une chaîne stéréo et d'une horloge numérique. Les options comprenaient des essuie-glaces intermittents et une transmission manuelle à cinq vitesses ou automatique à trois vitesses. Importée entièrement du Japon, cette voiture fut ensuite rejointe par les Liftbacks en août 1982. Une version actualisée fut lancée en novembre 1983. À noter que les modèles R30 vendus en Australie et en Nouvelle-Zélande se distinguaient par l'absence de feux arrière traditionnels à plaque chauffante, adoptant plutôt un style plus conventionnel.

Afrique du Sud

Lors de leur introduction sur le marché sud-africain à la fin de 1982, les modèles Skyline étaient toujours commercialisés sous la marque Datsun. Environ un an après leur lancement, une transition vers la marque Nissan a eu lieu. Outre les variantes équipées de moteurs 2 litres (berlines et liftbacks), la gamme R30 de la Datsun Skyline proposait également une version dotée d'un moteur six cylindres de 2,8 litres dans la GTX Hardtop, qui était le seul coupé disponible. En plus du badge Nissan, une version 2.8 GLX à quatre portes a été introduite, équipée d'un carburateur Hitachi à deux corps. Une déclinaison GL était également disponible, et en mai 1984, la version GT à quatre portes a été ajoutée à la gamme. Cette dernière était plus axée sur les performances que la GLX, bénéficiant de la suspension GTX et d'un carburateur Weber, mais était moins onéreuse que la GTX en raison d'un équipement moins complet et de freins à tambour à l'arrière.

La gamme sud-africaine a subi quelques ajustements pour l'année modèle 1986, avec l'introduction d'une version luxueuse 2.8 SGL en remplacement de la GLX, tandis que la GT a été abandonnée. La transmission automatique est devenue disponible sur la GTX Hardtop et également sur la berline haut de gamme SGLi (qui n'était pas proposée avec une transmission manuelle). La R30 a ensuite été remplacée par la R31 Skyline à la mi-1987. Les modèles équipés de moteurs 2 litres étaient propulsés par le moteur quatre cylindres L20B. Les niveaux d'équipement comprenaient les versions GL et GLE-X, tandis qu'une déclinaison Skyline 1800 L était disponible en entrée de gamme.

RS

Bien que la Skyline, dans sa version initiale connue sous le nom de 2000RS, produisait à peu près la même puissance que les modèles GT-ES équipés du moteur L20ET, elle était présentée comme une voiture de course légère et dépouillée, dépourvue des extras de luxe habituels. Cette version, lancée le 2 octobre 1981, affichait un poids à vide de seulement 1 130 kg. Elle était propulsée par le moteur FJ20E à double arbre à cames en tête (DACT) de 4 soupapes par cylindre, développant 110 kW (150 ch) de puissance à 6 000 tr/min et un couple de 181 N⋅m à 4 800 tr/min. Le châssis officiellement désigné par Nissan pour tous les modèles équipés du moteur FJ20 était le DR30.

En février 1983, la gamme DR30 a été significativement améliorée avec l'introduction du moteur FJ20ET turbocompressé dans la version 2000RS-Turbo. Les freins avant ont également été considérablement renforcés pour faire face à l'augmentation de la puissance. Avec une puissance de 140 kW (190 ch) à 6 400 tr/min et un couple de 225 N⋅m à 4 800 tr/min, le FJ20ET est devenu le moteur de production japonais le plus puissant de l'époque.

En août 1983, Nissan a cherché à élever le statut de la Skyline DR30 en la positionnant comme son nouveau modèle phare. La version RS-X (pour Extra) a été introduite avec des améliorations significatives de l'équipement intérieur, comprenant notamment des vitres électriques, la climatisation et une direction assistée de série. Le poids à vide de cette version était d'environ 1 235 kg. Elle proposait également un siège conducteur avec réglage lombaire électrique multidirectionnel, une commande antidérapante, des phares antibrouillard, un aileron arrière, et d'autres caractéristiques telles que l'éclairage du groupe d'instruments à intensité variable. Le design extérieur a également été modifié, avec un traitement frontal distinctif surnommé Tekkamen (鉄仮面) ou Iron Mask par les fans, caractérisé par des phares considérablement plus minces et un capot abaissé en deux fentes étroites au-dessus d'un pare-chocs avant et d'une prise d'air redessinés.

En 1984, des améliorations significatives ont été apportées à la Nissan Skyline R30, notamment l'introduction d'un refroidisseur intermédiaire air-air. Cette innovation a permis d'augmenter le taux de compression du moteur de 8,0:1 à 8,5:1. De plus, le carter d'échappement du turbocompresseur a été révisé sur le modèle équipé du moteur FJ20ET, ce qui a entraîné une augmentation de la puissance à 205 chevaux (151 kW ; 202 ch) à 6 400 tr/min (brut) et un couple de 245 N⋅m (181 lb⋅ft) à 4 400 tr/min. Ce modèle, doté du refroidisseur intermédiaire, a été désigné sous le nom de Turbo C. Il a servi de base à la voiture de course Super Silhouette, développée par GT-R Works et parrainée par Tomica, qui a participé au championnat All Japan Sports Prototype conformément aux réglementations du groupe C de la FIA.

Par ailleurs, une option de transmission automatique a été introduite en 1984. Des modifications ont également été apportées au système d'allumage "Plasma Spark" au début de 1985, vers la fin de la production de la R30.

À ce jour, la R30 Skyline équipée du moteur FJ20 demeure une voiture emblématique, tant sur le territoire japonais qu'à l'étranger. Son aura culte persiste, notamment illustrée par la tenue d'événements de courses de dragsters exclusivement dédiés à ce modèle au Japon. Elle est souvent créditée d'avoir revitalisé la marque Skyline au début des années 1980 et d'avoir préparé le terrain pour le retour éventuel du prestigieux badge GT-R, qui avait disparu depuis la fin de la production de la C110 Skyline en 1973.

La DR30 a connu un succès notable dans les compétitions de voitures de tourisme en Australie au milieu des années 1980. L'écurie Peter Jackson Nissan a fait ses débuts dans le Groupe A lors de l'ouverture du championnat australien des voitures de tourisme en 1986. Au cours de cette saison de dix manches, le pilote principal George Fury a remporté quatre courses. Seuls les problèmes de fiabilité lors des deux premières manches ont privé Fury du titre, le reléguant à seulement 5 points derrière la Volvo 240T de Robbie Francevic. Fury a également terminé deuxième derrière la BMW de Jim Richards lors du championnat australien d'endurance en 1986, remportant quatre des six manches. Toutefois, des abandons lors de la manche d'ouverture à Amaroo Park à Sydney et lors du James Hardie 1000 à Bathurst ont compromis ses chances de titre. L'équipe Garry Scott a réussi à placer la DR30 en pole position pour le James Hardie 1000, avant de terminer troisième avec le jeune Glenn Seton. Malgré la perte du titre pilote, Nissan a remporté le championnat australien des constructeurs de 1986 face à BMW. Fury a terminé l'année 1986 en se classant deuxième derrière la Holden Commodore V8 d'Allan Grice dans la course de soutien du Groupe A pour le Grand Prix d'Australie à Adélaïde.

En 1987, Glenn Seton a rejoint Fury dans le championnat australien des voitures de tourisme. Alors que Fury a connu un début de saison difficile, Seton s'est battu pour le titre avec la BMW M3 de Richards. La lutte pour le championnat s'est jouée lors de la dernière course à l'Oran Park Raceway de Sydney, où Richards a utilisé la maniabilité de la M3 pour battre Seton et remporter son deuxième ATCC en trois ans. Avec la troisième place de Fury au championnat, Nissan a partagé la victoire avec BMW dans le championnat australien des constructeurs de 1987. La dernière course compétitive pour les Nissan DR30 de Peter Jackson s'est déroulée lors de la course de soutien du groupe A pour le Grand Prix d'Australie 1987 à Adélaïde, où Fury a de nouveau terminé deuxième derrière la Ford Sierra RS500 de Dick Johnson.

La DR30 de 340 ch (254 kW ; 345 ch) a continué d'être utilisée par des pilotes privés dans les compétitions de voitures de tourisme en Australie jusqu'en 1989.

Septième génération

Nissan Skyline VII
Appelé aussi	Nissan Pintara (Australie)
Marque	Nissan
Années de production	Juillet 1985 - avril 1989 (Japon) 1986-1990 (Australie)
Production	309 716 exemplaire(s)
Usine(s) d’assemblage	Musashimurayama Clayton
Moteur et transmission
Moteur(s)	1,8 L CA18I I4
Masse et performances
Masse à vide	1 200 à 1 420 kg
Châssis - Carrosserie
Carrosserie(s)	Berline 4 portes Toit rigide 4 portes Coupé 2 portes Break 5 portes
Dimensions
Longueur	4 590 mm
Largeur	1 690 mm
Hauteur	1 365 mm
Empattement	2 610 mm

La R31 Skyline de 1985 représentait une évolution naturelle de la forme de la R30, partageant des similitudes avec la plateforme Laurel (C32). Sa conception était légèrement plus grande et plus angulaire que celle des Skylines précédentes. Disponible en versions berline, berline à toit rigide, coupé et break, elle était affectueusement surnommée le "Seventhsu" ou simplement le "7th Sukairain" par les propriétaires, en tant que septième génération de Skyline.

La R31 Skyline a apporté plusieurs avancées technologiques et fonctionnalités. Le HR31 a été le premier modèle Skyline à être équipé de la nouvelle série de moteurs RB. Ces moteurs RB de la série HR31 sont souvent désignés sous le nom de "Red Top" en raison de leurs couvercles de came rouges. Ils se déclinaient en trois variantes. La première série de moteurs RB à distribution à double arbre à cames en tête (DACT) et 24 soupapes utilisait le système d'injection NICS (Nissan Induction Control System), comprenant 12 canaux d'admission très petits et un système de papillon divisant les orifices d'admission en deux pour améliorer les performances à bas régime. Les versions ultérieures ont adopté la gestion du moteur ECCS (Electronically Concentrated Control System), abandonnant les douze petits canaux pour six plus grands (bien que les culasses conservent toujours douze orifices d'admission individuels séparés par un moulage) et recevant un turbocompresseur légèrement plus grand. En option, Nissan proposait le moteur RD28, un diesel à six cylindres en ligne de 2,8 litres. Une autre première technologique pour la R31 était l'introduction du système de direction à quatre roues motrices exclusif de Nissan, appelé HICAS (High Capacity Active Steering). La série R31 était également la seule de la famille Skyline à proposer une version à toit rigide quatre portes. Ces modèles étaient généralement identifiés comme Passage GT; une approche de luxe de cette variante a également été adoptée pour sa plateforme Laurel à empattement plus court.

La R31 Skyline a également été produite en Australie, équipée d'un moteur de 3,0 litres (RB30E) disponible en versions berline ou familiale, ainsi qu'une variante à quatre cylindres appelée Nissan Pintara. Le break arborait le même style avant que le coupé et la berline, la seule différence résidant dans l'absence des quatre feux de freinage ronds qui caractérisaient le design Skyline (à l'exception de la série R31 un/deux qui présentait des feux arrière rectangulaires avec une barre solide au centre, également partagée par la Pintara). Ces véhicules ont été fabriqués en Australie en raison des strictes réglementations en matière d'importation qui rendaient coûteuse l'importation de véhicules sur le territoire australien.

29 305 R31 Skyline ont également été produites et vendues en Afrique du Sud sous forme de berlines quatre portes entre 1987 et 1992. Ce furent les dernières Skylines à être commercialisées en Afrique du Sud. La puissance provenait soit du moteur RB30E de 3,0 litres à six cylindres en ligne, soit du moteur RB20E de 2,0 litres à six cylindres en ligne, ou du moteur quatre cylindres CA20S.

Les R31 Skyline ont été commercialisées dans divers pays du Moyen-Orient, tels que le Koweït et Oman. Proposées en tant que berline ou coupé, elles étaient équipées d'une motorisation à carburateur ou à injection pour le moteur 6 cylindres en ligne RB30 de 3,0 litres. Cette série représentait la dernière itération de la Skyline à être officiellement commercialisée dans la région avant sa réintroduction ultérieure avec la 11e génération, sous la bannière de la marque Infiniti.

GTS-R

La dernière version de la Nissan Skyline R31 était le coupé HR31 GTS-R équipé du moteur RB20DET-R, dont 823 exemplaires ont été fabriqués pour permettre une homologation en vue de compétitions de voitures de tourisme de groupe A. Introduit à la fin de 1987, ce modèle bénéficiait d'une version améliorée du moteur RB20DET standard, avec un turbocompresseur de taille significativement plus grande monté sur un collecteur d'échappement en acier tubulaire, ainsi qu'un intercooler frontal de dimensions plus importantes. La puissance maximale annoncée par l'usine était de 210 chevaux (154 kW ; 207 ch). En compétition de groupe A, les versions de course développaient plus de 430 chevaux (321 kW ; 436 ch). Cependant, cette puissance restait inférieure d'au moins 110 chevaux (82 kW ; 112 ch) à celle de la principale concurrente de l'époque, la Ford Sierra RS500 (qui pesait à peu près le même poids que la Nissan), et d'environ 70 chevaux (52 kW ; 71 ch) de moins que le V8 Holden Commodore, bien que plus lourd d'environ 225 kg (496 lb).

Jim Richards et Mark Skaife ont piloté une Skyline GTS-R préparée par Gibson Motor Sport pour remporter le Sandown 500 1989 en Australie. Richards a également utilisé la GTS-R lors de 6 des 8 courses pour remporter le championnat australien des voitures de tourisme de 1990 (il a utilisé la R32 GT-R lors des deux dernières manches de la série). Cette victoire a marqué la première fois qu'un pilote Nissan remportait le championnat australien des voitures de tourisme, après que George Fury ait terminé deuxième en 1983 et 1986, et que Glenn Seton ait également pris la deuxième place en 1987.

Huitième génération

Nissan Skyline VIII
Marque	Nissan
Années de production	Mai 1989 - Juillet 1993 (standard) Août 1989 – novembre 1994 (GT-R)
Usine(s) d’assemblage	Musashimurayama
Moteur et transmission
Moteur(s)	1,8 L CA18i I4
Boîte de vitesses	Automatique à 4 vitesses Automatique à 5 vitesses Manuelle à 5 vitesses

La R32 Skyline a été introduite en 1989, proposant des versions en coupé deux portes ou en berline à toit rigide quatre portes, avec l'abandon des autres styles de carrosserie. Elle était équipée de divers moteurs 6 cylindres en ligne de la série RB, caractérisés par des améliorations au niveau des culasses (notamment la disparition de l'entrée à douze orifices) et l'utilisation du système d'injection ECCS (Système de Commande Électronique Concentrée). Une variante GXi à moteur 4 cylindres de 1 800 cm³ était également disponible. La plupart des modèles étaient dotés du système de direction aux quatre roues HICAS, permettant une liaison hydraulique des roues arrière avec la direction avant.

La GTS-25 de 2,5 litres a été l'une des premières voitures japonaises de série à être équipée d'une transmission automatique à 5 vitesses. La GTS-t était disponible en configurations standard et Type M, cette dernière se distinguant par des roues de 16 pouces à cinq branches, des étriers de frein avant à quatre pistons et des étriers de frein arrière à double piston, ainsi que d'autres petites différences. L'ABS était une option (excepté pour la GT-R et la GTS-4), tandis que le différentiel à glissement limité mécanique était de série sur la GT-R et le différentiel à glissement limité visqueux était de série sur tous les modèles turbo et en option sur tous sauf le GXi.

Nissan a également fabriqué 100 modèles australiens de la R32. En outre, une version 4 roues motrices de la GTS-t Type M, nommée GTS-4, était disponible.

Cette génération a été conçue conformément à la législation japonaise, qui imposait des taxes basées sur les dimensions extérieures des véhicules. Ainsi, des locomotives plus petites ont été proposées pour donner aux acheteurs japonais la possibilité de choisir le montant de la taxe routière annuelle qu'ils étaient prêts à payer. Le style de carrosserie break a été abandonné et n'a pas été remplacé (par le Stagea) avant 1996, date à laquelle la R33 a été lancée.

GT-R

La Skyline R32 GT-R possédait 4 roues motrices et directrices (Super Hicas). Le moteur RB26DETT est un six cylindres en ligne de 2 568 cm³, il est équipé de deux turbos et développe 280 ch (206 kW).

Elle est conçue pour servir de base d'homologation pour la voiture devant courir en JGTC (Japan Gran Touring championship), et se destine aux courses de voitures de tourisme, à la manière des Honda NSX et Mazda RX-7.

Rapidement, sa version course reprend le surnom de ces prédécesseurs (KPGC10) Godzilla pour ses performances sur la piste. La R32 GT-R participe à la 1000 touring car race à Bathurst en Australie pour concourir face aux Holden et Ford V8. Elle remporte plusieurs titres au Japon, en Australie. Elle remporte aussi la Guia Race à Macao en 1990 et les 24h de Spa-Francorchamps en 1991.

Neuvième génération

Une R33 berline.

Nissan Skyline R33 Pennzoil Nismo de 1998.

La génération R33 fut produite de 1993 à 1999. Il y a eu deux séries de modèles GTS, S1 (93 à 94) et S2 (95 à 99). Quelques différences comme la grille et le pare-chocs les différencient. Pour célébrer le 40^e anniversaire de la Skyline, une très rare GT-R 4 portes fut commercialisée.

Modèles :

• HR33 GTS - 2.0 L RB20E SOHC six cylindres en ligne, 130 ch (96 kW) ;
• ER33 GTS25 - 2.5 L RB25DE DOHC six cylindres en ligne, 190 ch (140 kW) ;
• ENR33 GTS-4 - 2.5 L RB25DE DOHC six cylindres en ligne, 190 ch (140 kW) ;
• ECR33 GTS25T - 2.5 L RB25DET DOHC turbo six cylindres en ligne, 255 ch (188 kW) ;
• BCNR33 GT-R - 2.6 L RB26DETT DOHC twin-turbo six cylindres en ligne, 305 ch (224 kW) (annoncée à 280 ch) ;
• GT-R LM - 2.6 L RB26DETT DOHC twin-turbo six cylindres en ligne, 305 ch (224 kW) ;
• 400R - 2.8 L RBX-GT2 DOHC twin-turbo six cylindres en ligne, 400 ch (294 kW).

GT-R

La GTR fut introduite seulement à partir de 1995. En 1996, une série limitée dérivée de la GT-R appelé NISMO 400R est créée, développant 400 ch (294 kW).

R34

La R34 fut produite de 1998 à 2003.

Modèles :

• GT '98,'00/GT Special Edition '00 - 2 litres, RB20DE six cylindres en ligne, 140 ch (103 kW) châssis HR34 ;
• GT Special Edition '01 - 2 litres, RB20DE [NEO straight 6] six cylindres en ligne, 155 ch (115 kW) châssis HR34 ;
• 25GT '98,'00/25GT-X '98,'00 - 2,5 litres, RB25DE six cylindres en ligne, 193 ch (142 kW) châssis ER34 ;
• 25GT-FOUR '98,'00/25GT-X-FOUR'98,'00 - 2,5 litres, RB25DE six cylindres en ligne, 193 ch (142 kW) transmission 4RM châssis ENR34 ;
• 25GT-FOUR-LSelection '99,'00 - 2,5 litres, RB25DE [NEO straight 6] six cylindres en ligne, 193 ch (142 kW) transmission 4RM châssis ENR34 ;
• 25GT-V '99,'00 - 2,5 litres, RB25DE six cylindres en ligne, 193 ch (142 kW) châssis ER34 ;
• 25GT-t '98,'99,'00/25GT-X-t '98,'99 - 2,5 litres, RB25DET turbo six cylindres en ligne, 280 ch (206 kW) châssis ER34.

Les GT-X sont disponibles uniquement en quatre portes (ce qui n’empêche pas les autres de disposer elles aussi de versions deux et quatre portes).

GT-R

La R34 détient beaucoup de records sur piste, et a gagné de très nombreuses fois le championnat japonais JGTC.

Modèles R34 GT-R :

• GT-R '99 - 2,6 litres, RB26DETT twin-turbo six cylindres en ligne, 332 ch (244 kW) (bridée à 280 ch au Japon) ;
• GT-R '00 ;
• GT-R V-Spec '99 ;
• GT-R V-Spec II '00 ;
• GT-R V-Spec N1 '99 ;
• GT-R V-Spec II N1 '00 ;
• GT-R M-Spec '01 ;
• GT-R V-Spec II Nür '02 ;
• GT-R M-Spec Nür '02 ;
• GT-R Midnight Purple II '99 ;
• GT-R V-Spec Midnight Purple II '99 ;
• GT-R Midnight Purple III '00 ;
• GT-R V-Spec Midnight Purple III '00 ;
• GT-R R-tune '99 : produite par Nismo ;
• GT-R Z-tune '05 : produite en 20 exemplaires par Nismo sur des GT-R R34 rachetées à des particuliers (Nissan n'en produisait plus). Le moteur est un RB28Z2.

RB26DETT

Le moteur RB26DETT est le six cylindres en ligne des Nissan Skyline GT-R à partir de la R32 jusqu'à la R34 (Skyline GT-R de seconde génération). La signification de ces lettres est :

• R : Série du moteur ;
• B : Type de carburant ;
• 26 : la cylindrées en litres, qui est de 2,6 litres ;
• D : Double overhead camshaft (DOHC). (Double arbre à cames en tête) ;
• E : Electronic injection. (Injection électronique) (Le E désignant une injection électronique multipoint) ;
• TT : twin-turbo à turbocompresseurs jumelés (un turbo pour trois cylindres).

Onzième génération

La 11^e génération de Skyline est produite à partir de 2001 et partage la même plate-forme que la Nissan 350Z. Elle est notamment équipée du moteur VQ35 3,5 litres de 280 ch, également présent dans la 350Z. Aux États-Unis, la Skyline V35 est vendue en tant que G35 sous la marque Infiniti. La Skyline V35 n'a pas été déclinée en une version GT-R.

Douzième génération

La douzième génération de Skyline a été introduite au Japon le 20 novembre 2006. Elle est disponible en berline quatre portes ou en coupé. Elle est motorisée par deux V6 : le VQ25HR (2,5 litres) et le VQ35HR (3,5 litres) passé ensuite à 3,7 litres. La Skyline V36 est aussi vendue sous la marque Infiniti depuis 2007, d'abord en Amérique du Nord, puis est arrivée fin 2008 en Europe. Le coupé-cabriolet, disponible chez Infiniti, n'est pas proposé dans la gamme Nissan.

Nismo

Nismo (Nissan Motorsport), division sportive de Nissan, a participé à l'élaboration de nombreuses versions sportives de la Skyline, telle que la série limitée Nismo 400R de 1996, sur base de la R33 GT-R. Nismo fut aussi responsable de l'engagement des Nissan Skyline GT-R dans le championnat JGTC de 1994 à 2003, avec au total 6 titres pilotes obtenus.

Tuning

La Nissan Skyline GT-R est une base très utilisée dans le monde de la préparation automobile, notamment grâce à son excellent moteur qui accepte des pressions de suralimentation très élevées, son châssis vif au départ et très facilement améliorable et son physique musclé très apprécié du grand public. Par conséquent, elle fut tout de suite adoptée par les tuners amateurs et professionnels tels que HKS, Blitz, Top Secret ou encore Mine's qui en ont fait leur marque de fabrique (HKS détient par exemple le record mondial sur 400 m DA catégorie "Owner Country Vehicle Type ET Trap Speed Induction" en 4 roues motrices et pneus slicks avec une Skyline R33 GTR préparée).

Jeux vidéo

La première apparition de la Skyline dans le jeu vidéo Zero 4 Champ R sur Super Nintendo. Depuis la Skyline est présente dans de très nombreux jeux vidéo de voitures et de tuning, notamment dans la série des Gran Turismo.

Liste des jeux-vidéo dans lesquels la Skyline apparaît :

• Gran Turismo 1, 2, 3, 4, 5, 6 et GT Sport (quasiment tous les modèles de Skyline sont disponibles ainsi que les versions de course (JGTC, Le Mans...)
• Enthusia Professional Racing (R32/R33/R34/KPGC10/KPGC110 GT-R et JGTC'03 Nismo R34)
• R:Racing Evolution (Calsonic Skyline)
• Initial D Arcade Stage (R34 25 GT-t et R32 GT-R)
• Wangan Midnight Maximum Tune (GT-R R32 et autres modèles de Skyline)
• Street Racing Syndicate
• Need for Speed: Underground, Underground 2 Carbon, ProStreet, Undercover, Shift, World, Most Wanted 2012, Need for Speed 2015, Payback
• The Fast and the Furious et Tokyo Drift
• Sega GT 2002 (KPGC10, KPGC110, R32, R33, R34)
• Forza Horizon (Skyline GT-R R34,GT-R), Horizon 2 (R33 V-Spec, R34 V-Spec II, GT-R Black Edition), Horizon 3, Horizon 4
• Forza Motorsport et Motorsport 2 (R32, R34), Motosport 3 et 4 (KPGC10, R32, R34), 5, 6 et 7
• Metropolis Street Racer
• Midnight Club 3: Dub Edition Remix
• Midnight Club: Los Angeles
• The Gateway (R33)
• Project Gotham Racing (Skyline GT-R 34)
• Sega GT (Nismo GT-R 34 et R32, V-Spec R33, Pennzoil Nismo R34)
• Tokyo Xtreme Racer (beaucoup de coupés/berlines/GT-R des années 1970 à 2000)
• Juiced
• Juiced 2: Hot Import Nights
• Kaido Battle (R32, R33, R34 25)
• Import Tuner Challenge (GT-R R32, R34)
• Road Race 3
• Test Drive Unlimited (GT-R R34)
• Race Driver: GRID (GT-R R34 Z-Tune)
• Blur (GT-R R34 Z-Tune)
• Driver San Francisco (GT-R R33)
• Project Gotham Racing 3 (GT-R R34)
• The Crew (GT-R R34)
• DriveClub (GT-R R34 V-Spec II)
• Assetto Corsa (GT-R R34)
• Rocket League (GT-R)

Films et télévision

• Fast and Furious (GT-R R33)
• 2 Fast 2 Furious (GT-R R34)
• Fast and Furious: Tokyo Drift (GT-R R33 et R32)
• Fast and Furious 4 (GT-R R33, GTR R34, GT-R R35)
• Fast and Furious 5 (GTR coupé 1972, GT-R R35)
• Fast and Furious 6 (GT-R R35)
• Infernal Affairs (GT-R R33)
• Jackie Chan sous pression (GT-R R32)
• 2009: Lost Memories (GT-R R33)
• Shuto Kousoku Trial (GT-R R32, R30)
• Initial D (animé) (GTR R32, GTR R34 V-Spec II Nür, GTR R34 25GT)
• Initial D (film) (GTR R32)
• Wangan Midnight (animé) (GTR R32, GTR R33)
• Tokyo burnout / Wangan Midnight (film) (GT-R R34)
• Nicky Larson Saison 4 épisode 4

Voir aussi

• Nissan
• Nissan GT-R
• Nissan Skyline Crossover
• Infiniti G
• Infiniti G Coupé
• Infiniti G Cabriolet
• Nissan Bluebird