« Delphine Renard » : différence entre les versions
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'''Delphine Renard''' est une [[psychanalyste]] française née le {{date-|4 août 1957}}, qui fut la victime d'un [[attentat]] durant la [[guerre d'Algérie]], commis par l'[[Organisation de l'armée secrète]] (OAS) le {{Date|7|février|1962}} visant [[André Malraux]] à son domicile de [[Boulogne-Billancourt]]. |
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En 1962, [[André Malraux]] habite les étages d'une maison dont les propriétaires demeurent au rez-de-chaussée<ref>[http://malraux.pagesperso-orange.fr/AlainM.htm ''Les Marronniers de Boulogne'', Alain Malraux, Plon, 1978].</ref>. Âgée de quatre ans et demi, leur fille jouait dans sa chambre quand une charge de [[plastic]] destinée à Malraux, explose devant les fenêtres de la chambre de l'enfant, ensanglantant son visage, et criblant ses yeux d'éclats de verre<ref>[http://www.histoire-en-questions.fr/Barricades%20et%20contestations/charonnedelphinerenard.html « Delphine Renard… »].</ref>. Delphine |
En 1962, [[André Malraux]] habite les étages d'une maison dont les propriétaires demeurent au rez-de-chaussée<ref>[http://malraux.pagesperso-orange.fr/AlainM.htm ''Les Marronniers de Boulogne'', Alain Malraux, Plon, 1978].</ref>. Âgée de quatre ans et demi, leur fille jouait dans sa chambre quand une charge de [[plastic]] destinée à Malraux, explose devant les fenêtres de la chambre de l'enfant, ensanglantant son visage, et criblant ses yeux d'éclats de verre<ref>[http://www.histoire-en-questions.fr/Barricades%20et%20contestations/charonnedelphinerenard.html « Delphine Renard… »].</ref>. Delphine perd définitivement l'usage d'un œil, puis en 1988 son état s'aggravant, devient aveugle. |
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Sa photographie légendée « ce visage mutilé accuse l’OAS » fait la une de ''[[Paris Match]]'' et discrédite gravement l'OAS. |
Sa photographie légendée « ce visage mutilé accuse l’OAS » fait la une de ''[[Paris Match]]'' et discrédite gravement l'OAS. |
Dernière version du 16 mai 2024 à 15:38
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Delphine Renard est une psychanalyste française née le , qui fut la victime d'un attentat durant la guerre d'Algérie, commis par l'Organisation de l'armée secrète (OAS) le visant André Malraux à son domicile de Boulogne-Billancourt.
Biographie[modifier | modifier le code]
En 1962, André Malraux habite les étages d'une maison dont les propriétaires demeurent au rez-de-chaussée[1]. Âgée de quatre ans et demi, leur fille jouait dans sa chambre quand une charge de plastic destinée à Malraux, explose devant les fenêtres de la chambre de l'enfant, ensanglantant son visage, et criblant ses yeux d'éclats de verre[2]. Delphine perd définitivement l'usage d'un œil, puis en 1988 son état s'aggravant, devient aveugle.
Sa photographie légendée « ce visage mutilé accuse l’OAS » fait la une de Paris Match et discrédite gravement l'OAS.
Elle devient psychanalyste et publie en 2013 le récit de cet attentat dans un livre intitulé Tu choisiras la vie.
Elle soutient en 2011 une thèse de psychologie, intitulée Judaïsme et psychanalyse : Les « discours » de Lacan, à l'université Paris 7, sous la direction d'Alain Vanier, qu'elle publie l'année suivante aux éditions de Cerf[3].
Ouvrages[modifier | modifier le code]
- Judaïsme et psychanalyse : les « discours » de Lacan, Paris, Le Cerf, 2012, 367 p. (ISBN 978-2-204-09696-6).
- Tu choisiras la vie, Paris, Grasset, 2013, 336 p. (ISBN 978-2-246-80370-6).
- La Grande Maison de brique rose : la mémoire blessée dans l'attentat de l'OAS contre André Malraux, Tirésias, 2014.
- Après Micheline : lettre à ma mère morte, Lyon, Éditions Baudelaire, 2016.
Références[modifier | modifier le code]
- Les Marronniers de Boulogne, Alain Malraux, Plon, 1978.
- « Delphine Renard… ».
- [vidéo] « Judaïsme et psychanalyse: les discours de Lacan, de Delphine Renard », entretien avec Nicolas Weill pour le magazine culturel d'Akadem, juillet 2012.