« Tahar Zbiri » : différence entre les versions
→Biographie : compléments + ref |
→Biographie : proposition de clariifcation + ref + ajustements mineurs |
||
Ligne 34 : | Ligne 34 : | ||
Au début, il est chef d'équipe aux mines de fer de l'[[Société de l'Ouenza|Ouenza]] lorsqu'il adhère au [[Parti du peuple algérien|PPA]]-[[Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques|MTLD]]. Militant de la [[Confédération générale du travail|CGT]], il participe à la préparation de l'[[Toussaint rouge|insurrection du {{date|1 novembre 1954}}]], dans la région de [[Guelma]]. Arrêté et condamné à mort en [[1955]], il s'évade le {{date-|10 novembre 1955}} de la prison de [[Wilaya de Constantine|Constantine]] avec [[Mostefa Ben Boulaïd]]<ref>{{Ouvrage |langue=fr |langue originale=|auteur1=|prénom1= Tramor|nom1= Quemeneur| postnom1= |lien auteur1= |directeur1= 1|responsabilité1= |auteur2= |prénom2= Ouanassa|nom2=Siari Tengour |postnom2= |lien auteur2= |directeur2= 1|responsabilité2= ||auteur3=|prénom3= Sylvie|nom3= Thénault||directeur3= 1|responsabilité= |et al.= |titre=Dictionnaire de la guerre d'Algérie<!-- Paramètre obligatoire --> |lieu= Paris|éditeur= [[éditions Bouquins]]|nature ouvrage= |collection= |série= |numéro dans collection= |année= 2023|mois= 06|jour= 19|pages totales= 1424|format livre= {{Dunité|20|13,4|cm}}|isbn= 978-2-38292-306-1|ismn= |ean= 9782382923061|présentation en ligne= https://www.youtube.com/watch?v=8fw7MFPOH70|passage=1301-1302 |référence= }}</ref>. |
Au début, il est chef d'équipe aux mines de fer de l'[[Société de l'Ouenza|Ouenza]] lorsqu'il adhère au [[Parti du peuple algérien|PPA]]-[[Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques|MTLD]]. Militant de la [[Confédération générale du travail|CGT]], il participe à la préparation de l'[[Toussaint rouge|insurrection du {{date|1 novembre 1954}}]], dans la région de [[Guelma]]. Arrêté et condamné à mort en [[1955]], il s'évade le {{date-|10 novembre 1955}} de la prison de [[Wilaya de Constantine|Constantine]] avec [[Mostefa Ben Boulaïd]]<ref>{{Ouvrage |langue=fr |langue originale=|auteur1=|prénom1= Tramor|nom1= Quemeneur| postnom1= |lien auteur1= |directeur1= 1|responsabilité1= |auteur2= |prénom2= Ouanassa|nom2=Siari Tengour |postnom2= |lien auteur2= |directeur2= 1|responsabilité2= ||auteur3=|prénom3= Sylvie|nom3= Thénault||directeur3= 1|responsabilité= |et al.= |titre=Dictionnaire de la guerre d'Algérie<!-- Paramètre obligatoire --> |lieu= Paris|éditeur= [[éditions Bouquins]]|nature ouvrage= |collection= |série= |numéro dans collection= |année= 2023|mois= 06|jour= 19|pages totales= 1424|format livre= {{Dunité|20|13,4|cm}}|isbn= 978-2-38292-306-1|ismn= |ean= 9782382923061|présentation en ligne= https://www.youtube.com/watch?v=8fw7MFPOH70|passage=1301-1302 |référence= }}</ref>. |
||
Membre de la direction |
Membre de la direction de la [[wilaya (guerre d'Algérie)|wilaya I (Aurès)]], il entre au [[Conseil national de la Révolution algérienne]] (CNRA) en 1959 et devient colonel commandant de la [[wilaya (guerre d'Algérie)|wilaya I]] de 1961 à 1962, à la suite de la mort du commandant Souahi Ali, chef de la wilaya, le {{date-|11 février 1961}}. |
||
Il contribue en 1962 à faire passer les maquisards de la wilaya I dans le camp du [[groupe de Tlemcen]], puis prend le commandement de la {{5e|région}} militaire. |
Il contribue en 1962 à faire passer les maquisards de la wilaya I dans le camp du [[groupe de Tlemcen]], puis prend le commandement de la {{5e|région}} militaire. |
||
[[Chef d'état-major de l'Armée nationale populaire]] en 1963, il est à la tête du petit groupe de militaires qui arrête le président [[Ahmed Ben Bella]], conduisant au [[Coup d'État de 1965 en Algérie|coup d'État du 19 juin 1965]]<ref name="lemonde" />. Il devient membre du [[Conseil de la Révolution]]<ref name="lemonde" />. |
[[Chef d'état-major de l'Armée nationale populaire]] en 1963, il est à la tête du petit groupe de militaires qui arrête le président [[Ahmed Ben Bella]], conduisant au [[Coup d'État de 1965 en Algérie|coup d'État du 19 juin 1965]]<ref name="lemonde" />. Il devient alors membre du [[Conseil de la Révolution]]<ref name="lemonde" />. |
||
Mécontent de la place faite aux ex-maquisards (de l'intérieur) au sein de l'[[Armée nationale populaire (Algérie)|Armée algérienne]] (ANP) par rapport aux militaires de l'ex-[https://fr.wikipedia.org/wiki/Arm%C3%A9e_de_lib%C3%A9ration_nationale_(Alg%C3%A9rie)#Arm%C3%A9e_des_fronti%C3%A8res Armée des frontières]<ref>[https://www.lemonde.fr/archives/article/1969/07/11/cent-quatre-vingts-algeriens-sont-juges-pour-leur-participation-a-la-rebellion-de-decembre-1967_2411560_1819218.html Cent quatre-vingts Algériens sont jugés pour leur participation à la rébellion de décembre 1967], site lemonde.fr, 11 juillet 1969.</ref>, il [[Tentative de coup d'État de 1967 en Algérie|tente un coup d'État]] en {{date-|décembre 1967}} et échoue dans son entreprise<ref>''La République algérienne démocratique et populaire'', Bernard Cubertafond, [[Presses universitaires de France]], 1979, {{p.|176}}.</ref>. Le 23 juillet 1969, il est condamné à mort avec cinq de ses co-accusés dont [[Amar Mellah]]<ref name="lemonde">[https://www.lemonde.fr/archives/article/1969/07/25/l-ex-colonel-zbiri-et-cinq-de-ses-coaccuses-sont-condamnes-a-mort_2412083_1819218.html L'ex-colonel Zbiri et cinq de ses coaccusés sont condamnés à mort], site lemonde.fr, 25 juillet 1969.</ref>. |
|||
Tahar Zbiri vit alors en exil dans divers pays d'Afrique du Nord et d'Europe<ref>[https://www.yabiladi.com/articles/details/87156/histoire-tahar-zbiri-premier-chef.html Histoire : Tahar Zbiri, premier chef de l'armée algérienne accueilli par le Maroc 26/12/2019]</ref> et rentre en [[Algérie]] après la mort de [[Houari Boumédiène]]. Il publie ses mémoires en 2011<ref>[http://www.lematindz.net/news/9970-tahar-zbiri-raconte-les-coups-bas-de-bouteflika.html Le Matin (Algérie), ''Tahar Zbiri raconte les coups bas de Bouteflika'', RN, ''Extraits du livre du Colonel Tahar Zbiri "Un demi-siècle de combat - Mémoires d'un chef d'État-Major algérien" (Ed. Echourouk, Alger, 2012)'', 22 octobre 2012]</ref>. |
Tahar Zbiri vit alors en exil dans divers pays d'Afrique du Nord et d'Europe<ref>[https://www.yabiladi.com/articles/details/87156/histoire-tahar-zbiri-premier-chef.html Histoire : Tahar Zbiri, premier chef de l'armée algérienne accueilli par le Maroc 26/12/2019]</ref> et rentre en [[Algérie]] après la mort de [[Houari Boumédiène]]. Il publie ses mémoires en 2011<ref>[http://www.lematindz.net/news/9970-tahar-zbiri-raconte-les-coups-bas-de-bouteflika.html Le Matin (Algérie), ''Tahar Zbiri raconte les coups bas de Bouteflika'', RN, ''Extraits du livre du Colonel Tahar Zbiri "Un demi-siècle de combat - Mémoires d'un chef d'État-Major algérien" (Ed. Echourouk, Alger, 2012)'', 22 octobre 2012]</ref>. |
||
Version du 11 mai 2024 à 13:46
Tahar Zbiri | ||
Naissance | Oum El Adhaim (Algérie) |
|
---|---|---|
Origine | Algérie | |
Allégeance | Algérie | |
Arme | Armée de libération nationale Armée nationale populaire |
|
Grade | Colonel | |
Années de service | 1954 – 1967 | |
Commandement | Wilaya I (1961-1962) Chef d'état-major de l'ANP (4 mars 1964-1 novembre 1967) |
|
Conflits | Guerre d'Algérie Guerre des Sables |
|
Autres fonctions | Membre du Conseil national de la Révolution algérienne (CNRA) (1959-1962) Membre du Conseil de la nation (depuis 2016) |
|
modifier |
Tahar Zbiri (en arabe : الطاهر زبيري), né le à Oum El Adhaim, dans l'actuelle wilaya de Souk Ahras, est un militaire algérien. Il a été responsable de la Wilaya I pendant la guerre d'Algérie. Après l'indépendance, il est nommé Chef d'état-major de l'Armée nationale populaire, premier du titre, en 1963.
Biographie
Au début, il est chef d'équipe aux mines de fer de l'Ouenza lorsqu'il adhère au PPA-MTLD. Militant de la CGT, il participe à la préparation de l'insurrection du , dans la région de Guelma. Arrêté et condamné à mort en 1955, il s'évade le de la prison de Constantine avec Mostefa Ben Boulaïd[1].
Membre de la direction de la wilaya I (Aurès), il entre au Conseil national de la Révolution algérienne (CNRA) en 1959 et devient colonel commandant de la wilaya I de 1961 à 1962, à la suite de la mort du commandant Souahi Ali, chef de la wilaya, le .
Il contribue en 1962 à faire passer les maquisards de la wilaya I dans le camp du groupe de Tlemcen, puis prend le commandement de la 5e région militaire. Chef d'état-major de l'Armée nationale populaire en 1963, il est à la tête du petit groupe de militaires qui arrête le président Ahmed Ben Bella, conduisant au coup d'État du 19 juin 1965[2]. Il devient alors membre du Conseil de la Révolution[2].
Mécontent de la place faite aux ex-maquisards (de l'intérieur) au sein de l'Armée algérienne (ANP) par rapport aux militaires de l'ex-Armée des frontières[3], il tente un coup d'État en et échoue dans son entreprise[4]. Le 23 juillet 1969, il est condamné à mort avec cinq de ses co-accusés dont Amar Mellah[2]. Tahar Zbiri vit alors en exil dans divers pays d'Afrique du Nord et d'Europe[5] et rentre en Algérie après la mort de Houari Boumédiène. Il publie ses mémoires en 2011[6].
Il est nommé sénateur du tiers présidentiel le [7].
Publication
- (ar) Tahar Zbiri, Un demi-siècle de combat, Alger, Chourouk, , 428 p. (ISBN 9789961995150).
- Tahar Zbiri (trad. de l'arabe), Mémoires du dernier chef historique des Aurès : 1929-1962, Alger, éditions ANEP, , 364 p. (ISBN 978-994-721487-9).
Notes et références
- Tramor Quemeneur (dir.), Ouanassa Siari Tengour (dir.) et Sylvie Thénault (dir.), Dictionnaire de la guerre d'Algérie, Paris, éditions Bouquins, , 1424 p., 20 × 13,4 cm (ISBN 978-2-38292-306-1, EAN 9782382923061, présentation en ligne), p. 1301-1302
- L'ex-colonel Zbiri et cinq de ses coaccusés sont condamnés à mort, site lemonde.fr, 25 juillet 1969.
- Cent quatre-vingts Algériens sont jugés pour leur participation à la rébellion de décembre 1967, site lemonde.fr, 11 juillet 1969.
- La République algérienne démocratique et populaire, Bernard Cubertafond, Presses universitaires de France, 1979, p. 176.
- Histoire : Tahar Zbiri, premier chef de l'armée algérienne accueilli par le Maroc 26/12/2019
- Le Matin (Algérie), Tahar Zbiri raconte les coups bas de Bouteflika, RN, Extraits du livre du Colonel Tahar Zbiri "Un demi-siècle de combat - Mémoires d'un chef d'État-Major algérien" (Ed. Echourouk, Alger, 2012), 22 octobre 2012
- http://www.joradp.dz/FTP/jo-francais/2016/F2016002.pdf