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== Biographie ==
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[[Fichier:Zbiri tahar et khelladi noureddine.jpg|thumb|Tahar Zbiri à gauche]]
[[Fichier:Zbiri tahar et khelladi noureddine.jpg|thumb|Tahar Zbiri à gauche]]
Au début, il est chef d'équipe aux mines de fer de l'[[Société de l'Ouenza|Ouenza]] lorsqu'il adhère au PPA-MTLD. Militant de la CGT, il participe à la préparation de l'insurrection du {{date|1 novembre 1954}}, dans la région de [[Guelma]]. Arrêté et condamné à mort en [[1955]], il s'évade en {{date-|novembre 1955}} de la prison de [[Wilaya de Constantine|Constantine]] avec [[Mostefa Ben Boulaïd]].
Au début, il est chef d'équipe aux mines de fer de l'[[Société de l'Ouenza|Ouenza]] lorsqu'il adhère au [[Parti du peuple algérien|PPA]]-[[Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques|MTLD]]. Militant de la [[Confédération générale du travail|CGT]], il participe à la préparation de l'[[Toussaint rouge|insurrection du {{date|1 novembre 1954}}]], dans la région de [[Guelma]]. Arrêté et condamné à mort en [[1955]], il s'évade en {{date-|novembre 1955}} de la prison de [[Wilaya de Constantine|Constantine]] avec [[Mostefa Ben Boulaïd]].

Membre de la direction des [[Aurès]], il entre au [[Conseil national de la Révolution algérienne]] (CNRA) en 1959 et devient colonel commandant de la [[wilaya (guerre d'Algérie)|wilaya I]] de 1961 à 1962, à la suite de la mort du commandant Souahi Ali chef de la wilaya le {{date-|11 février 1961}}. Il contribue en 1962 à faire passer les maquisards de la wilaya I dans le camp du groupe de [[Tlemcen]], puis prend le commandement de la {{5e|région}} militaire.
Membre de la direction des [[Aurès]], il entre au [[Conseil national de la Révolution algérienne]] (CNRA) en 1959 et devient colonel commandant de la [[wilaya (guerre d'Algérie)|wilaya I]] de 1961 à 1962, à la suite de la mort du commandant Souahi Ali chef de la wilaya le {{date-|11 février 1961}}.
[[Chef d'état-major de l'Armée nationale populaire]] en 1963, il participe au [[coup d'État]] du {{date-|19 juin 1965}} qui renverse [[Ahmed Ben Bella]] et se retrouve membre du Conseil de la Révolution.

{{évasif|Déçu de la modeste place faite aux maquisards au sein de l'ANP}}, il [[Tentative de coup d'État de 1967 en Algérie|tente un coup d'État]] en {{date-|décembre 1967}} et échoue dans son entreprise<ref>''La République algérienne démocratique et populaire'', Bernard Cubertafond, [[Presses universitaires de France]], 1979, {{p.|176}}.</ref>.
Il contribue en 1962 à faire passer les maquisards de la wilaya I dans le camp du [[groupe de Tlemcen]], puis prend le commandement de la {{5e|région}} militaire.
Tahar Zbiri vit en exil dans divers pays d'Afrique du Nord et d'Europe<ref>[https://www.yabiladi.com/articles/details/87156/histoire-tahar-zbiri-premier-chef.html Histoire : Tahar Zbiri, premier chef de l'armée algérienne accueilli par le Maroc 26/12/2019]</ref> et rentre en [[Algérie]] après la mort de [[Houari Boumédiène]]. Il publie ses mémoires en 2011<ref>[http://www.lematindz.net/news/9970-tahar-zbiri-raconte-les-coups-bas-de-bouteflika.html Le Matin (Algérie), ''Tahar Zbiri raconte les coups bas de Bouteflika'', RN, ''Extraits du livre du Colonel Tahar Zbiri "Un demi-siècle de combat - Mémoires d'un chef d'État-Major algérien" (Ed. Echourouk, Alger, 2012)'', 22 octobre 2012]</ref>.
[[Chef d'état-major de l'Armée nationale populaire]] en 1963, il participe au [[Coup d'État de 1965 en Algérie|coup d'État du 19 juin 1965]] qui renverse [[Ahmed Ben Bella]] et se retrouve membre du [[Conseil de la Révolution]].
{{évasif|Déçu de la modeste place faite aux maquisards au sein de l'ANP}}, il [[Tentative de coup d'État de 1967 en Algérie|tente un coup d'État]] en {{date-|décembre 1967}} et échoue dans son entreprise<ref>''La République algérienne démocratique et populaire'', Bernard Cubertafond, [[Presses universitaires de France]], 1979, {{p.|176}}.</ref>. Le 23 juillet 1969, il est condamné à mort avec cinq de ses co-accusés<ref>[https://www.lemonde.fr/archives/article/1969/07/25/l-ex-colonel-zbiri-et-cinq-de-ses-coaccuses-sont-condamnes-a-mort_2412083_1819218.html L'ex-colonel Zbiri et cinq de ses coaccusés sont condamnés à mort], site lemonde.fr, 25 juillet 1969.</ref>.
Tahar Zbiri vit alors en exil dans divers pays d'Afrique du Nord et d'Europe<ref>[https://www.yabiladi.com/articles/details/87156/histoire-tahar-zbiri-premier-chef.html Histoire : Tahar Zbiri, premier chef de l'armée algérienne accueilli par le Maroc 26/12/2019]</ref> et rentre en [[Algérie]] après la mort de [[Houari Boumédiène]]. Il publie ses mémoires en 2011<ref>[http://www.lematindz.net/news/9970-tahar-zbiri-raconte-les-coups-bas-de-bouteflika.html Le Matin (Algérie), ''Tahar Zbiri raconte les coups bas de Bouteflika'', RN, ''Extraits du livre du Colonel Tahar Zbiri "Un demi-siècle de combat - Mémoires d'un chef d'État-Major algérien" (Ed. Echourouk, Alger, 2012)'', 22 octobre 2012]</ref>.


Il a été nommé sénateur du tiers présidentiel le {{date-|9 janvier 2016}}<ref>http://www.joradp.dz/FTP/jo-francais/2016/F2016002.pdf</ref>.
Il a été nommé sénateur du tiers présidentiel le {{date-|9 janvier 2016}}<ref>http://www.joradp.dz/FTP/jo-francais/2016/F2016002.pdf</ref>.

Version du 9 mai 2024 à 11:55

Tahar Zbiri
Tahar Zbiri

Naissance (95 ans)
Oum El Adhaim (Algérie)
Origine Algérie
Allégeance Algérie
Arme Armée de libération nationale
Armée nationale populaire
Grade Colonel
Années de service 19541967
Commandement Wilaya I (1961-1962)
Chef d'état-major de l'ANP (4 mars 1964-1 novembre 1967)
Conflits Guerre d'Algérie
Guerre des Sables
Autres fonctions Membre du Conseil national de la Révolution algérienne (CNRA) (1959-1962)
Membre du Conseil de la nation (depuis 2016)

Tahar Zbiri (en arabe : الطاهر زبيري), né le à Oum El Adhaim, dans l'actuelle wilaya de Souk Ahras, est un militaire algérien. Il a été responsable de la Wilaya I pendant la guerre d'Algérie. Après l'indépendance, il est nommé Chef d'état-major de l'Armée nationale populaire, premier du titre, en 1963.

Biographie

Tahar Zbiri à gauche

Au début, il est chef d'équipe aux mines de fer de l'Ouenza lorsqu'il adhère au PPA-MTLD. Militant de la CGT, il participe à la préparation de l'insurrection du , dans la région de Guelma. Arrêté et condamné à mort en 1955, il s'évade en de la prison de Constantine avec Mostefa Ben Boulaïd.

Membre de la direction des Aurès, il entre au Conseil national de la Révolution algérienne (CNRA) en 1959 et devient colonel commandant de la wilaya I de 1961 à 1962, à la suite de la mort du commandant Souahi Ali chef de la wilaya le .

Il contribue en 1962 à faire passer les maquisards de la wilaya I dans le camp du groupe de Tlemcen, puis prend le commandement de la 5e région militaire. Chef d'état-major de l'Armée nationale populaire en 1963, il participe au coup d'État du 19 juin 1965 qui renverse Ahmed Ben Bella et se retrouve membre du Conseil de la Révolution. Déçu de la modeste place faite aux maquisards au sein de l'ANP[évasif], il tente un coup d'État en et échoue dans son entreprise[1]. Le 23 juillet 1969, il est condamné à mort avec cinq de ses co-accusés[2]. Tahar Zbiri vit alors en exil dans divers pays d'Afrique du Nord et d'Europe[3] et rentre en Algérie après la mort de Houari Boumédiène. Il publie ses mémoires en 2011[4].

Il a été nommé sénateur du tiers présidentiel le [5].

Publication

  • (ar) Tahar Zbiri, Un demi-siècle de combat, Alger, Chourouk, , 428 p. (ISBN 9789961995150).
  • Tahar Zbiri (trad. de l'arabe), Mémoires du dernier chef historique des Aurès : 1929-1962, Alger, éditions ANEP, , 364 p. (ISBN 978-994-721487-9).

Notes et références

Annexes

Articles connexes

Liens externes