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Le documentaire ''La Belle de Gaza'' est présenté au [[Festival de Cannes 2024]] en séance spéciale.
Le documentaire ''La Belle de Gaza'' est présenté au [[Festival de Cannes 2024]] en séance spéciale.
== Synopsis ==
== Synopsis ==
''La Belle de Gaza'' est un film [[documentaire]] sur la transidentité en Israël. Une jeune fille, menacée de mort à cause de sa transidentité, aurait fui la [[bande de Gaza]] pour rejoindre, à pied, [[Tel-Aviv]]. Cette légende urbaine est à l'origine d’une présentation de la communauté queer israélienne<ref>{{Article |auteur=Nina Masson|titre=Festival de Cannes : ''La Belle de Gaza'', un film sur la transidentité en Israël |url= https://www.france24.com/fr/vid%C3%A9o/20240517-festival-de-cannes-la-belle-de-gaza-un-film-sur-la-transidentit%C3%A9-en-isra%C3%ABl |périodique=[[France 24]] |date=2024-05-17 |consulté le=2024-05-18}}</ref>.
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Version du 20 mai 2024 à 00:47

La Belle de Gaza

Réalisation Yolande Zauberman
Scénario Yolande Zauberman
Acteurs principaux
Pays de production Drapeau de la France France
Genre Documentaire
Durée 76 minutes
Sortie 2024

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

La Belle de Gaza est un film documentaire français, réalisé par Yolande Zauberman. Il évoque la communauté queer israélienne.

Le documentaire La Belle de Gaza est présenté au Festival de Cannes 2024 en séance spéciale.

Synopsis

La Belle de Gaza est un film documentaire sur la transidentité en Israël. Une jeune fille, menacée de mort à cause de sa transidentité, aurait fui la bande de Gaza pour rejoindre, à pied, Tel-Aviv. Cette légende urbaine est à l'origine d’une présentation de la communauté queer israélienne[1].

Filmé dans la rue Hatnufa à Tel-Aviv, le documentaire La Belle de Gaza entremêle les vies souvent tragiques de plusieurs femmes transgenres, dont certaines sont des prostituées. Ainsi Israela, venue d'un milieu juif orthodoxe, explique ses trois ans de mariage avec un rabbin qui ne savait pas qu'elle était transexuelle. Quand elle décide de le quitter, elle lui permet de voir ses papiers, il lui accorde immédiatement l'acte de divorce. Danielle venue des territoires palestiniens, a été kidnappée par des hommes de son ancien village pour la punir. Elle a survécu mais sa mère lui a dit : « Je regrette qu'ils ne t'aient pas tuée ». À l'inverse, l'Israélienne Talleen Abu Hanna Miss Trans Israel (en) en 2016, se sent acceptée et exprime sa gratitude à l'égard de son pays[2].

Fiche technique

Distribution

Distinction

Références

  1. Nina Masson, « Festival de Cannes : La Belle de Gaza, un film sur la transidentité en Israël », France 24,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. Florence Colombani, « Cannes 2024 : « La Belle de Gaza », un documentaire délicat sur des femmes trans d’origine palestinienne », Le Point,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. Lucas Minisini, « En Israël, Talleen Abu Hanna, la jeune espoir des femmes transgenres », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. Sandra Onana, « Séances spéciales. Festival de Cannes 2024 : «La Belle de Gaza» de Yolande Zauberman retient la nuit », Libération,‎ (lire en ligne, consulté le )

Liens externes