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Dans les années 1970, en tant que pensionnaire puis directeur adjoint à la [[délégation archéologique française en Afghanistan]] (DAFA), il prend part aux fouilles qui sont réalisées dans la ville hellénistique d’[[Aï Khanoum]], dans le nord-est de l'[[Afghanistan]], dans la province de [[Kondoz (province)|Kondoz]], près de la frontière [[Tadjikistan|tadjike]]. [[Paul Bernard (archéologue)|Paul Bernard]] est alors le directeur de la mission <ref name=":1">{{Lien web |langue=fr |titre=Frantz Grenet et le cavalier sans tête |url=https://www.lhistoire.fr/portrait/frantz-grenet-et-le-cavalier-sans-tête |site=www.lhistoire.fr |consulté le=2022-08-29}}</ref>.
Dans les années 1970, en tant que pensionnaire puis directeur adjoint à la [[délégation archéologique française en Afghanistan]] (DAFA), il prend part aux fouilles qui sont réalisées dans la ville hellénistique d’[[Aï Khanoum]], dans le nord-est de l'[[Afghanistan]], dans la province de [[Kondoz (province)|Kondoz]], près de la frontière [[Tadjikistan|tadjike]]. [[Paul Bernard (archéologue)|Paul Bernard]] est alors le directeur de la mission <ref name=":1">{{Lien web |langue=fr |titre=Frantz Grenet et le cavalier sans tête |url=https://www.lhistoire.fr/portrait/frantz-grenet-et-le-cavalier-sans-tête |site=www.lhistoire.fr |consulté le=2022-08-29}}</ref>.


En 1981, il soutient une [[thèse de troisième cycle]] en archéologie à l’[[Université Panthéon-Sorbonne|université Paris-1 Panthéon Sorbonne]], sous la direction de [[Jean-Marie Dentzer]]. Celle-ci s’intitule « Les pratiques funéraires dans l'Asie centrale sédentaire de la conquête grecque à l'islamisation » et fait l’objet d’une publication aux Éditions du CNRS en 1984.
En 1981, il soutient une [[thèse de troisième cycle]] en archéologie à l’[[Université Panthéon-Sorbonne|université Paris-1 Panthéon Sorbonne]], sous la direction de [[Jean-Marie Dentzer]]. La même année, il est recruté en tant que chercheur au [[Centre national de la recherche scientifique]] où il succède, en 1994, à Paul Bernard, à la tête de l’équipe « Hellénisme et civilisations orientales »<ref name=":2" />.


De 1989 à 2014, puis de nouveau depuis 2021, il dirige la Mission archéologique franco-ouzbèke de Sogdiane, qui fouille principalement le site de l’ancienne Samarkand. Il a par ailleurs édité ou coédité des textes en sogdien, la langue du pays à l’époque préislamique. Professeur au [[Collège de France]] depuis 2013, il est membre du comité de rédaction de ''Studia Iranica'' (Paris) et du bureau du ''Corpus Inscriptionum Iranicarum'' (Londres)<ref name=":2" />.
Il est recruté en tant que chercheur au [[Centre national de la recherche scientifique|CNRS]] en 1981, en 1994, il succède, au sein de cette institution, à Paul Bernard, à la tête de l’équipe « Hellénisme et civilisations orientales ».


Président du comité scientifique de l’exposition « ''Splendeurs d’[[Asie centrale]]. Sur les routes caravanières d’Ouzbékistan'' » ([[Musée du Louvre]], 2022-2023), président de l’Association pour l’Avancement des Études iraniennes (Paris) et directeur d’études à l’[[EPHE]], il est membre associé de la [[Société américaine de philosophie]], de l’{{Lien|langue=en|trad=Institute for the Study of the Ancient World|fr=Institut pour l'étude du monde antique|texte=Institut pour l'étude du monde antique}} et membre correspondant de l'[[Académie autrichienne des sciences]] et l’{{Lien|langue=it|trad=Istituto italiano per l’Africa e l’Oriente|fr=Institut pour l'étude du monde antique|texte=Institut pour l'étude du monde antique}}. Depuis 2022, il est membre de l’[[Académie des inscriptions et belles-lettres]]<ref name=":2" />.
De 1989 à 2014, puis de nouveau depuis 2021, il dirige la Mission archéologique franco-ouzbèke de Sogdiane, qui fouille principalement le site de l’ancienne Samarkand. Il a par ailleurs édité ou coédité des textes en sogdien, la langue du pays à l’époque préislamique. Il a été directeur d’études à l’EPHE (Section des Sciences religieuses, chaire « Religions du monde iranien ancien ») de 1999 à 2014. Depuis 2013, il est professeur au Collège de France. En 2018, il a été nommé citoyen d’honneur de la ville de Samarkand.

Après avoir commencé à y dispenser des cours en 1995, il est élu directeur d’études à l’[[EPHE]] en 1999<ref>{{Lien web |titre=Frantz Grenet - Page personnelle - Curriculum Vitae |url=http://frantz.grenet.free.fr/index.php?choix=cv |site=frantz.grenet.free.fr |consulté le=2022-08-29}}</ref>. Depuis 2022, il est membre de l’[[Académie des inscriptions et belles-lettres]]<ref name=":2" />.


Frantz Grenet est parfois interrogé au sujet de l’archéologie dans les zones de conflit, du projet de « [[Nouvelle route de la soie|nouvelles routes de la soie]] »<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=La Route de la Soie : ressuscitée ? |url=https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/concordance-des-temps/la-route-de-la-soie-ressuscitee-6039941 |site=France Culture |date=2018-07-21 |consulté le=2022-08-29}}</ref> et l'histoire de la religion zoroastrienne <ref>{{Article|auteur1=Anne Debroise|titre=Le zoroastrisme l'unicité en question|périodique=Les Cahiers de Science et Vie|date=25 juillet 2012|pages=35-39}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr |prénom=Victoria |nom=Gairin |titre=Frantz Grenet : qui était Zarathoustra ? |url=https://www.lepoint.fr/dossiers/hors-series/references/histoire-des-textes-sacres/frantz-grenet-qui-etait-zarathoustra-13-12-2019-2352895_4074.php |site=Le Point |date=2019-12-13 |consulté le=2022-08-29}}</ref>.
Frantz Grenet est parfois interrogé au sujet de l’archéologie dans les zones de conflit, du projet de « [[Nouvelle route de la soie|nouvelles routes de la soie]] »<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=La Route de la Soie : ressuscitée ? |url=https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/concordance-des-temps/la-route-de-la-soie-ressuscitee-6039941 |site=France Culture |date=2018-07-21 |consulté le=2022-08-29}}</ref> et l'histoire de la religion zoroastrienne <ref>{{Article|auteur1=Anne Debroise|titre=Le zoroastrisme l'unicité en question|périodique=Les Cahiers de Science et Vie|date=25 juillet 2012|pages=35-39}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr |prénom=Victoria |nom=Gairin |titre=Frantz Grenet : qui était Zarathoustra ? |url=https://www.lepoint.fr/dossiers/hors-series/references/histoire-des-textes-sacres/frantz-grenet-qui-etait-zarathoustra-13-12-2019-2352895_4074.php |site=Le Point |date=2019-12-13 |consulté le=2022-08-29}}</ref>.
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*Citoyen d’honneur de la ville de [[Samarcande]] (2018)<ref name=":2" />.


== Principales publications ==
== Principales publications ==


=== Livres ===
=== Livres ===
* ''Les pratiques funéraires dans l'Asie centrale sédentaire de la conquête grecque à l'islamisation'', Paris, CNRS, 1985.
* ''La Geste d'Ardashir fils de Pâbag'', Die, Éditions A Die, 2003.
* ''La Geste d'Ardashir fils de Pâbag'', Die, Éditions A Die, 2003.
* ''Recentrer l'Asie centrale'', Paris, Éditions Collège de France/Fayard, 2014.
* ''Recentrer l'Asie centrale'', Paris, Éditions Collège de France/Fayard, 2014.
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[[Catégorie:Enseignant à l'École pratique des hautes études]]
[[Catégorie:Enseignant à l'École pratique des hautes études]]
[[Catégorie:Membre de l'Académie des inscriptions et belles-lettres]]
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[[Catégorie:Membre de l'Académie autrichienne des sciences]]
[[Catégorie:Membre de la Société américaine de philosophie]]
[[Catégorie:Officier de l'ordre national du Mérite]]
[[Catégorie:Officier de l'ordre national du Mérite]]
[[Catégorie:Officier des Palmes académiques]]
[[Catégorie:Officier des Palmes académiques]]

Version du 16 mai 2024 à 11:19

Frantz Grenet
Fonction
Président
Association pour l'avancement des études iraniennes (d)
depuis
Philippe Gignoux (d)
Biographie
Naissance
Nationalité
Formation
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Collège de France (depuis )Voir et modifier les données sur Wikidata
Membre de
Académie des inscriptions et belles-lettres ()
Association pour l'avancement des études iraniennes (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinction

Frantz Grenet, né le à Gruchet-le-Valasse (Seine-Maritime), est un historien, archéologue et orientaliste français[1].

Directeur d’études à l’École pratique des hautes études, il est professeur au Collège de France depuis 2013 sur la chaire "Histoire et cultures de l’Asie centrale préislamique"[2].

Biographie

Frantz Grenet est un ancien élève de l'l'École normale supérieure où il est entré en 1972. En 1975, il est agrégé d'histoire[1].

Dans les années 1970, en tant que pensionnaire puis directeur adjoint à la délégation archéologique française en Afghanistan (DAFA), il prend part aux fouilles qui sont réalisées dans la ville hellénistique d’Aï Khanoum, dans le nord-est de l'Afghanistan, dans la province de Kondoz, près de la frontière tadjike. Paul Bernard est alors le directeur de la mission [3].

En 1981, il soutient une thèse de troisième cycle en archéologie à l’université Paris-1 Panthéon Sorbonne, sous la direction de Jean-Marie Dentzer. La même année, il est recruté en tant que chercheur au Centre national de la recherche scientifique où il succède, en 1994, à Paul Bernard, à la tête de l’équipe « Hellénisme et civilisations orientales »[4].

De 1989 à 2014, puis de nouveau depuis 2021, il dirige la Mission archéologique franco-ouzbèke de Sogdiane, qui fouille principalement le site de l’ancienne Samarkand. Il a par ailleurs édité ou coédité des textes en sogdien, la langue du pays à l’époque préislamique. Professeur au Collège de France depuis 2013, il est membre du comité de rédaction de Studia Iranica (Paris) et du bureau du Corpus Inscriptionum Iranicarum (Londres)[4].

Président du comité scientifique de l’exposition « Splendeurs d’Asie centrale. Sur les routes caravanières d’Ouzbékistan » (Musée du Louvre, 2022-2023), président de l’Association pour l’Avancement des Études iraniennes (Paris) et directeur d’études à l’EPHE, il est membre associé de la Société américaine de philosophie, de l’Institut pour l'étude du monde antique (en) et membre correspondant de l'Académie autrichienne des sciences et l’Institut pour l'étude du monde antique (it). Depuis 2022, il est membre de l’Académie des inscriptions et belles-lettres[4].

Frantz Grenet est parfois interrogé au sujet de l’archéologie dans les zones de conflit, du projet de « nouvelles routes de la soie »[5] et l'histoire de la religion zoroastrienne [6],[7].

Distinctions

Principales publications

Livres

  • Les pratiques funéraires dans l'Asie centrale sédentaire de la conquête grecque à l'islamisation, Paris, CNRS, 1985.
  • La Geste d'Ardashir fils de Pâbag, Die, Éditions A Die, 2003.
  • Recentrer l'Asie centrale, Paris, Éditions Collège de France/Fayard, 2014.

Ouvrages collectifs

  • Cultes et monuments religieux dans l'Asie centrale préislamique, Paris, Éditions du Centre national de la recherche scientifique, 1987
  • Les Sogdiens en Chine, Paris, École française d’Extrême-Orient, 2005
  • Il y a 50 ans... la découverte d'Aï Khanoum : 1964-1978, fouilles de la Délégation archéologique française en Afghanistan, Paris, Diffusion de Boccard, 2014
  • Asie centrale : transferts culturels le long de la route de la soie, Paris, Vendémiaire, 2016

Notes et références

  1. a et b Collège de France, « Frantz Grenet : Biographie et publications », sur www.college-de-france.fr (consulté le )
  2. « Frantz Grenet | Biographie, actualité et podcasts à écouter », sur Radio France (consulté le )
  3. « Frantz Grenet et le cavalier sans tête », sur www.lhistoire.fr (consulté le )
  4. a b c d et e « Frantz Grenet », sur aibl.fr.
  5. « La Route de la Soie : ressuscitée ? », sur France Culture, (consulté le )
  6. Anne Debroise, « Le zoroastrisme l'unicité en question », Les Cahiers de Science et Vie,‎ , p. 35-39
  7. Victoria Gairin, « Frantz Grenet : qui était Zarathoustra ? », sur Le Point, (consulté le )
  8. Décret du 2 mai 2012 portant promotion et nomination.
  9. Décret du 2 juin 2023 portant promotion et nomination dans l'ordre national du Mérite.

Liens externes