« Anaïs Jeanneret » : différence entre les versions

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| œuvres principales = ''La Solitude des soirs d'été''<br>''Nos vies insoupçonnées''<br>''Dans l'ombre des hommes''
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Valérie Jeanneret, [[Nom de scène|dite]] '''Anaïs Jeanneret''', est une [[Acteur|actrice]], [[mannequinat |mannequin]], [[Romancier|romancière]] et [[photographe]] [[France|française]], née dans le [[16e arrondissement de Paris|{{nobr |{{16e}} arrondissement}} de Paris]] le {{date de naissance|11 mai 1963}}<ref>État-civil du {{16e}} arrondissement, registre des naissances de 1963, acte n° 804</ref>{{,}}<ref>{{Lien web
Valérie Jeanneret, [[Nom de scène|dite]] '''Anaïs Jeanneret''', est une [[Acteur|actrice]], [[mannequinat |mannequin]], [[Romancier|romancière]] et [[photographe]] [[France|française]], née dans le [[16e arrondissement de Paris|{{nobr |{{16e}} arrondissement}} de Paris]] le {{date de naissance|11 mai 1963}}.
|url=http://www.lesgensducinema.com/biographie/JeanneretAnais.htm
|titre=Anaïs Jeanneret
|auteur=Jean-Pascal Constantin
|site=lesgensducinema.com
|consulté le=18 novembre 2020
}}.</ref> (ou 1967 selon d'autres sources<ref>Voir certaines notices et bases de données mentionnées en liens externes, comme [[Fichier d'autorité international virtuel |VIAF]], [[ International Standard Name Identifier |ISNI]] (1967), la [[Bibliothèque nationale de France |BnF]] (1967), la [[Deutsche Biographische Enzyklopädie |Deutsche Biographie]] (née en 1967, mentionné en 1991) et [[Gemeinsame Normdatei]].</ref>).


== Biographie ==
== Biographie ==
=== Famille et études ===
=== Famille et études ===
Valérie Jeanneret est la fille d’un directeur de l'export pour la firme automobile [[Simca]] (qui meurt alors qu'elle a quatre ans), et d’une mère [[Monteur|monteuse cinéma]]<ref>[https://fsoulabaille.wordpress.com/2017/07/19/un-homme-est-aussi-utile-a-une-femme-quune-maree-noire-a-un-ocean/ ''Opinion sur Rue'', juillet 2017]</ref>. Elle est élève au [[lycée Claude-Bernard]], à Paris, où elle obtient son [[baccalauréat littéraire]].
Née en 1963 à Paris<ref name="Libe2024">{{ lien web | langue=fr | titre=Anaïs Jeanneret, sa vie après les morts | site=[[Libération (journal)|Libération]] | url=https://www.liberation.fr/portraits/anais-jeanneret-sa-vie-apres-les-morts-20240510_NYQ6WTJBYNDZHKA5KRAZB5VC7I/ | auteur1=Luc Le Vaillant | jour= 10 | mois= mai | année=2024}}</ref>.Valérie Jeanneret est la fille d’un directeur de l'export pour la firme automobile [[Simca]] (qui meurt alors qu'elle a quatre ans)<ref name="Libe2024" />, et d’une mère [[Monteur|monteuse de cinéma]]<ref name="Libe2024" />. Elle est élève au [[lycée Claude-Bernard]], à Paris, où elle obtient son [[baccalauréat littéraire]].


=== Carrière artistique ===
=== Carrière artistique ===
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En 1991, elle joue dans la mini-série ''Le Gang des tractions'' de [[Josée Dayan]] ; l’année suivante dans ''[[L’Amour assassin]]'' d’[[Élisabeth Rappeneau]], et dans ''[[Les Vaisseaux du cœur]]'' d’[[Andrew Birkin]]. En 1992, elle joue dans le tout premier épisode de la série policière ''[[Les Cordier, juge et flic]]'' sur [[TF1]]. L'année suivante, elle est l'une des héroïnes du feuilleton de l'été de [[France 2]] ''[[Le Château des Oliviers]]'' avec notamment [[Brigitte Fossey]] et [[Jacques Perrin]]. De 1993 à 1995, elle tourne à quatre reprises sous la direction de [[Miguel Courtois]], pour qui elle avait déjà tourné dans le long-métrage ''[[Preuve d'amour]]'' en 1987.
En 1991, elle joue dans la mini-série ''Le Gang des tractions'' de [[Josée Dayan]] ; l’année suivante dans ''[[L’Amour assassin]]'' d’[[Élisabeth Rappeneau]], et dans ''[[Les Vaisseaux du cœur]]'' d’[[Andrew Birkin]]. En 1992, elle joue dans le tout premier épisode de la série policière ''[[Les Cordier, juge et flic]]'' sur [[TF1]]. L'année suivante, elle est l'une des héroïnes du feuilleton de l'été de [[France 2]] ''[[Le Château des Oliviers]]'' avec notamment [[Brigitte Fossey]] et [[Jacques Perrin]]. De 1993 à 1995, elle tourne à quatre reprises sous la direction de [[Miguel Courtois]], pour qui elle avait déjà tourné dans le long-métrage ''[[Preuve d'amour]]'' en 1987.

Elle abandonne sa carrière d'actrice en 1997 pour se consacrer à la littérature{{ref nécessaire}}.


==== Romancière ====
==== Romancière ====
En 1990, elle publie son premier roman, ''Le Sommeil de l’autre'', préfacé par [[Flora Groult]] qui écrit : {{Citation|ce livre construit avec rigueur dans un mouvement symphonique qui accorde toute leur place aux bonheurs d’écriture, est un roman romantique, dans le sens le plus lyrique du terme}}{{Référence nécessaire|date=février 2021}}.
En 1990, elle publie son premier roman<ref name="Libe2024" />, ''Le Sommeil de l’autre'', préfacé par [[Flora Groult]] qui écrit : {{Citation|ce livre construit avec rigueur dans un mouvement symphonique qui accorde toute leur place aux bonheurs d’écriture, est un roman romantique, dans le sens le plus lyrique du terme}}{{Référence nécessaire|date=février 2021}}.


Elle reçoit le prix du Quartier latin en 1993 pour son livre ''Les Poupées russes''. Dans ''[[L'Obs|Le Nouvel Observateur]]'', [[Jean-Louis Ezine]], souligne : {{Citation|Mais c’est la maîtrise à recomposer le puzzle qui étonne, le rythme exact et la couleur toujours précise des années disparues<ref>{{Article |auteur1=Jean-Louis Ezine |titre=Les Yeux cernés |périodique=Nouvel Obs |date=19 au 25 mai 1994, n°2228 |lire en ligne= |pages= }}</ref>}}.
Elle reçoit le prix du Quartier latin en 1993 pour son livre ''Les Poupées russes''. Dans ''[[L'Obs|Le Nouvel Observateur]]'', [[Jean-Louis Ezine]], souligne : {{Citation|Mais c’est la maîtrise à recomposer le puzzle qui étonne, le rythme exact et la couleur toujours précise des années disparues<ref>{{Article |auteur1=Jean-Louis Ezine |titre=Les Yeux cernés |périodique=Nouvel Obs |date=19 au 25 mai 1994, n°2228 |lire en ligne= |pages= }}</ref>}}.
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En 1999 sort ''Les Yeux cernés.'' Dans ''[[Dernières Nouvelles d'Alsace]]'', [[François Busnel]], écrit : {{Citation|On sort, bouleversé, et les larmes aux yeux, de ce livre qui doit absolument prendre place dans votre Panthéon littéraire. […] Rarement un écrivain aura su décrire si fortement le trouble de la jeunesse, cette partie de nous-même qui bégaie son admiration pour ce qu’elle n’est pas. […] Il a fallu 160 pages à Anaïs Jeanneret pour nous convaincre que l’amitié désintéressée, pure, splendide entre un homme et une femme était possible. Il ne lui faut que 30 pages, les plus violentes jamais écrites sur le sujet, pour ruiner nos illusions et démasquer l’écœurante mollesse de l’amitié<ref>{{Article |auteur1=François Busnel |titre=Les yeux cernés |périodique=Les dernières nouvelles d’Alsace |date=7 mai 1999 |lire en ligne= |pages= }}</ref>.}}
En 1999 sort ''Les Yeux cernés.'' Dans ''[[Dernières Nouvelles d'Alsace]]'', [[François Busnel]], écrit : {{Citation|On sort, bouleversé, et les larmes aux yeux, de ce livre qui doit absolument prendre place dans votre Panthéon littéraire. […] Rarement un écrivain aura su décrire si fortement le trouble de la jeunesse, cette partie de nous-même qui bégaie son admiration pour ce qu’elle n’est pas. […] Il a fallu 160 pages à Anaïs Jeanneret pour nous convaincre que l’amitié désintéressée, pure, splendide entre un homme et une femme était possible. Il ne lui faut que 30 pages, les plus violentes jamais écrites sur le sujet, pour ruiner nos illusions et démasquer l’écœurante mollesse de l’amitié<ref>{{Article |auteur1=François Busnel |titre=Les yeux cernés |périodique=Les dernières nouvelles d’Alsace |date=7 mai 1999 |lire en ligne= |pages= }}</ref>.}}


En 2002, paraît ''La Traversée du silence''. Elle reçoit le prix François Mauriac 2014 de l’Académie française<ref>{{Lien web|titre=Prix François Mauriac {{!}} Académie française|url=http://www.academie-francaise.fr/prix-francois-mauriac|site=www.academie-francaise.fr|consulté le=2019-02-06}}</ref> pour ''La Solitude des soirs d’été'' paru en 2013<ref name="Paris Match 949420">{{Lien web|langue=fr|nom1=Match|prénom1=Paris|titre=Anaïs Jeanneret, roman de traverse|url=https://www.parismatch.com/Culture/Livres/Anais-Jeanneret-roman-de-traverse-949420|site=parismatch.com|consulté le=2019-02-06}}</ref>. Dans [[Lire (revue)|Lire]], [[Alexandre Fillon]], déclare : {{Citation|L’auteur des ''Yeux cernés'' (Anne Carrière) joue très subtilement avec l’ombre et la lumière, les fêlures de ses personnages, leurs blessures. Celles qui font avancer et celles qui ne se referment jamais<ref>{{Article |auteur1=Alexandre Fillon |titre=La Solitude des soirs d'été |périodique=Lire, |date=août 2013 |lire en ligne= |pages= }}</ref>}}.
En 2002, paraît ''La Traversée du silence''. Elle reçoit le prix François Mauriac 2014 de l’Académie française<ref>{{Lien web|titre=Prix François Mauriac |url=http://www.academie-francaise.fr/prix-francois-mauriac| site=[[Académie française]] |consulté le=2019-02-06}}</ref> pour ''La Solitude des soirs d’été'' paru en 2013<ref name="Paris Match 949420">{{Lien web|langue=fr|nom1=Match|prénom1=Paris|titre=Anaïs Jeanneret, roman de traverse|url=https://www.parismatch.com/Culture/Livres/Anais-Jeanneret-roman-de-traverse-949420|site=parismatch.com|consulté le=2019-02-06}}</ref>. Dans [[Lire (revue)|Lire]], [[Alexandre Fillon]], déclare : {{Citation|L’auteur des ''Yeux cernés'' (Anne Carrière) joue très subtilement avec l’ombre et la lumière, les fêlures de ses personnages, leurs blessures. Celles qui font avancer et celles qui ne se referment jamais<ref>{{Article |auteur1=Alexandre Fillon |titre=La Solitude des soirs d'été |périodique=Lire, |date=août 2013 |lire en ligne= |pages= }}</ref>}}.


En {{date-|avril 2016}}, elle publie ''Nos vies insoupçonnées''<ref name="Paris Match 949420" />{{,}}<ref>{{Lien web|titre=Anaïs Jeanneret, un certain regard|url=http://www.lefigaro.fr/livres/2016/04/20/03005-20160420ARTFIG00301-anais-jeanneret-un-certain-regard.php|site=FIGARO|date=2016-04-20|consulté le=2019-02-06}}</ref>. [[Olivia de Lamberterie]] écrit dans le magazine ''[[Elle (magazine)|Elle]]'' : {{Citation|D’une plume délicate, plutôt que de décrire les plaies à vif, elle ausculte ces moments où la douleur s’est épuisée et où l’on peut faire sereinement le choix du bonheur<ref>{{Article |langue=français |auteur1=Olivia de Lamberterie |titre=Nos vies insoupçonnées |périodique=Elle |date=29 avril 2016 |lire en ligne= |pages= }}</ref>}}.
En {{date-|avril 2016}}, elle publie ''Nos vies insoupçonnées''<ref name="Paris Match 949420" />{{,}}<ref>{{Lien web|titre=Anaïs Jeanneret, un certain regard|url=http://www.lefigaro.fr/livres/2016/04/20/03005-20160420ARTFIG00301-anais-jeanneret-un-certain-regard.php|site=FIGARO|date=2016-04-20|consulté le=2019-02-06}}</ref>. [[Olivia de Lamberterie]] écrit dans le magazine ''[[Elle (magazine)|Elle]]'' : {{Citation|D’une plume délicate, plutôt que de décrire les plaies à vif, elle ausculte ces moments où la douleur s’est épuisée et où l’on peut faire sereinement le choix du bonheur<ref>{{Article |langue=français |auteur1=Olivia de Lamberterie |titre=Nos vies insoupçonnées |périodique=Elle |date=29 avril 2016 |lire en ligne= |pages= }}</ref>}}.
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En 1987, Anaïs Jeanneret fait la connaissance de [[Gérard Darmon]] dont elle est la compagne pendant un temps<ref>Pauline Leduc, [https://www.lexpress.fr/culture/anais-jeanneret-sort-de-l-ombre_2143478.html « Anaïs Jeanneret sort de l’ombre »], ''L’Express'', 30 janvier 2021.</ref>.
En 1987, Anaïs Jeanneret fait la connaissance de [[Gérard Darmon]] dont elle est la compagne pendant un temps<ref>Pauline Leduc, [https://www.lexpress.fr/culture/anais-jeanneret-sort-de-l-ombre_2143478.html « Anaïs Jeanneret sort de l’ombre »], ''L’Express'', 30 janvier 2021.</ref>.


En 1990, elle rencontre [[Jean Drucker]], avec qui elle a un fils en 1998 : Vincent. Ils resteront ensemble jusqu'à la mort de Jean Drucker en 2003.
En 1990, elle rencontre [[Jean Drucker]], avec qui elle a un fils en 1998 : Vincent. Ils resteront ensemble jusqu'à la mort de Jean Drucker en 2003<ref name="Libe2024" />.


Elle devient ensuite la compagne<ref>Plusieurs sources secondaires ont, par erreur, présenté Vincent Bolloré et Anaïs Jeanneret comme ayant été mariés, ce qui est formellement démenti par les mentions marginales de l'acte de naissance de Vincent Bolloré, dressé en mairie de Boulogne-Billancourt. Selon l'extrait de cet acte, les mentions rapportent seulement le mariage avec Sophie Fossorier, en date du 23 mars 1977, leur décision de résidence séparée, en date du {{1er}} octobre 2002 et, finalement, le jugement de divorce, en date du 17 novembre 2004, sans aucune évocation de la relation avec Anaïs Jeanneret.</ref> de [[Vincent Bolloré]] {{refnec|jusqu'en 2014}}<ref>{{Article |langue=français |auteur1=Pauline Leduc |titre=Anaïs Jeanneret sort de l'ombre |périodique=L'Express |date=4 février 2021 |lire en ligne= |pages=p.73 }}</ref> et collabore avec lui pour la chaîne de télévision [[Direct 8]]<ref>Emmanuelle Anizon, [http://www.telerama.fr/monde/21352-le_raz_de_maree_bollore.php Le raz de marée Vincent Bolloré], ''[[Télérama]]'', {{numéro}}3016, 6 novembre 2007</ref> ou le journal ''[[Direct Matin]]''<ref>{{Lien web|url=https://www.bfmtv.com/economie/entreprises/culture-loisirs/comment-bollore-controle-le-contenu-de-ses-medias_AN-201507300121.html|titre=Comment Bolloré "contrôle" le contenu de ses médias|auteur=Jamal Henni|date=30 juillet 2015|site=bfmtv.com}}</ref>. Le couple a résidé à la [[villa Montmorency]], dans le [[16e arrondissement de Paris|{{16e|arrondissement}} de Paris]]<ref>Cédric Pietralunga, « Vincent Bolloré - L'opportuniste », ''[[M, le magazine du Monde]]'', semaine du 19 octobre 2013, pages 65-72.</ref>.
Elle devient ensuite la compagne, sans être mariés, de [[Vincent Bolloré]] {{refnec|jusqu'en 2014}}<ref>{{Article |langue=français |auteur1=Pauline Leduc |titre=Anaïs Jeanneret sort de l'ombre |périodique=L'Express |date=4 février 2021 |lire en ligne= |pages=p.73 }}</ref> et collabore avec lui pour la chaîne de télévision [[Direct 8]]<ref>Emmanuelle Anizon, [http://www.telerama.fr/monde/21352-le_raz_de_maree_bollore.php Le raz de marée Vincent Bolloré], ''[[Télérama]]'', {{numéro}}3016, 6 novembre 2007</ref> ou le journal ''[[Direct Matin]]''<ref>{{Lien web|url=https://www.bfmtv.com/economie/entreprises/culture-loisirs/comment-bollore-controle-le-contenu-de-ses-medias_AN-201507300121.html|titre=Comment Bolloré "contrôle" le contenu de ses médias|auteur=Jamal Henni|date=30 juillet 2015|site=bfmtv.com}}</ref>. Le couple a résidé à la [[villa Montmorency]], dans le [[16e arrondissement de Paris|{{16e|arrondissement}} de Paris]]<ref name="Libe2024" />{{,}}<ref>Cédric Pietralunga, « Vincent Bolloré - L'opportuniste », ''[[M, le magazine du Monde]]'', semaine du 19 octobre 2013, pages 65-72.</ref>.


Le 12 novembre 2022, elle épouse à la mairie du {{16e}} arrondissement de [[Paris]], [[Michel Draguet]], directeur général des [[Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique]]<ref>Extrait délivré conforme à l’acte de mariage 779, Mairie du 16e arrondissement de Paris, le 12 novembre 2022. </ref>. Elle partage sa vie entre Bruxelles et Paris.
Le 12 novembre 2022, elle épouse<ref name="Libe2024" /> à la mairie du {{16e}} arrondissement de [[Paris]], [[Michel Draguet]], directeur général des [[Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique]]<ref>Extrait délivré conforme à l’acte de mariage 779, Mairie du 16e arrondissement de Paris, le 12 novembre 2022. </ref>. Elle partage sa vie entre Bruxelles et Paris<ref name="Libe2024" />.


== Filmographie ==
== Filmographie ==
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*''Les Poupées russes'', 1993, Flammarion {{ISBN|2080669885}}<ref>[http://anais-jeanneret.vefblog.net/ Anaïs Jeanneret]</ref> — Prix du Quartier latin
*''Les Poupées russes'', 1993, Flammarion {{ISBN|2080669885}}<ref>[http://anais-jeanneret.vefblog.net/ Anaïs Jeanneret]</ref> — Prix du Quartier latin
*''Les Yeux cernés'', 1999 , [[Anne Carrière]]{{ISBN|2843370817}}<ref>{{lien web|titre=Anaïs Jeanneret sur le narrateur des « Yeux cernés »|url=http://www.ina.fr/art-et-culture/litterature/video/I10088400/anais-jeanneret-sur-le-narrateur-des-yeux-cernes.fr.html|éditeur=ina.fr|consulté le=05-12-2010}}.</ref>
*''Les Yeux cernés'', 1999 , [[Anne Carrière]]{{ISBN|2843370817}}<ref>{{lien web|titre=Anaïs Jeanneret sur le narrateur des « Yeux cernés »|url=http://www.ina.fr/art-et-culture/litterature/video/I10088400/anais-jeanneret-sur-le-narrateur-des-yeux-cernes.fr.html|éditeur=ina.fr|consulté le=05-12-2010}}.</ref>
*''La Traversée du silence'', 2002, [[Albin Michel (éditeur)|Albin Michel]] {{ISBN|2226131760}}<ref>{{lien web|titre=Anaïs Jeanneret - Elle rêvait de larguer les amarres|url=http://anais-jeanneret.over-blog.com/|en ligne le=08-02-2010|consulté le=05-12-2010}}.</ref>
*''La Traversée du silence'', 2002, [[Albin Michel (éditeur)|Albin Michel]] {{ISBN|2226131760}}
*''La Solitude des soirs d'été'', [[Éditions Albin Michel|Albin Michel]], 2013 {{ISBN|2226248315}} - Médaille de bronze du [[prix François-Mauriac]] 2014 de l'[[Académie française]]<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Le prix François Mauriac|url=http://www.academie-francaise.fr/prix-francois-mauriac|site=academie-francaise.fr|consulté le=23 octobre 2015}}.</ref>
*''La Solitude des soirs d'été'', [[Éditions Albin Michel|Albin Michel]], 2013 {{ISBN|2226248315}} - Médaille de bronze du [[prix François-Mauriac]] 2014 de l'[[Académie française]]<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Le prix François Mauriac|url=http://www.academie-francaise.fr/prix-francois-mauriac|site=academie-francaise.fr|consulté le=23 octobre 2015}}.</ref>
*''Nos vies insoupçonnées'', [[Éditions Albin Michel|Albin Michel]], 2016 {{ISBN|978-2-226-32287-6}}
*''Nos vies insoupçonnées'', [[Éditions Albin Michel|Albin Michel]], 2016 {{ISBN|978-2-226-32287-6}}
*''Dans l'ombre des hommes'', [[Éditions Albin Michel|Albin Michel]], 2021{{ISBN|978-2-226-32287-6}}
*''Dans l'ombre des hommes'', [[Éditions Albin Michel|Albin Michel]], 2021{{ISBN|978-2-226-32287-6}}
*''L'Origine de l'oubli'', [[Éditions Stock|Stock]], 2024{{ISBN|978-2-234-09703-2}}<ref name="Libe2024" />


== Notes et références ==
== Notes et références ==

Version du 11 mai 2024 à 12:28

Anaïs Jeanneret
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Biographie
Naissance
Nom de naissance
Valérie Michèle Jeanneret
Surnom
Anaïs Jeanneret
Nationalité
Activités
Conjoint
Jean Drucker (jusqu'en )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Vincent Drucker (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Genre artistique
Distinction
Œuvres principales
La Solitude des soirs d'été
Nos vies insoupçonnées
Dans l'ombre des hommes

Valérie Jeanneret, dite Anaïs Jeanneret, est une actrice, mannequin, romancière et photographe française, née dans le 16e arrondissement de Paris le .

Biographie

Famille et études

Née en 1963 à Paris[1].Valérie Jeanneret est la fille d’un directeur de l'export pour la firme automobile Simca (qui meurt alors qu'elle a quatre ans)[1], et d’une mère monteuse de cinéma[1]. Elle est élève au lycée Claude-Bernard, à Paris, où elle obtient son baccalauréat littéraire.

Carrière artistique

Débuts dans le mannequinat

À l’âge de quinze ans, elle s’inscrit dans une agence de mannequin pour gagner de l’argent de poche, et prend comme nom de scène Anaïs Jeanneret.

En , Francis Giacobetti la photographie pour la rubrique la « Fille du mois » du magazine Lui[2], dont elle fera la couverture en 1985 avec des photos de Jean-Pierre Bourgeois et Burt Bunger prises deux ans auparavant.

Actrice (1983-1997)

Elle commence sa carrière de comédienne au cinéma en 1983, puis alterne longs métrages de cinéma, téléfilms et séries télévisées. Elle fait sa première apparition au cinéma, dans L'Étrange Château du docteur Lerne, aux côtés de Jacques Dufilho et sous la direction de Jean-Daniel Verhaeghe.

Elle apparaît dans une publicité pour une marque d'huile avec Patrick Bruel et Maria Pacôme en 1984[3]

En 1985, elle tourne dans le film Péril en la demeure, de Michel Deville, dans lequel elle interprète le rôle de Viviane Tombsthay, aux côtés de Nicole Garcia et Christophe Malavoy. La même année, elle fait partie de la distribution du téléfilm Les Étonnements d'un couple moderne réalisé par Pierre Boutron.

En 1986, elle tourne dans la comédie Twist again à Moscou de Jean-Marie Poiré, et la même année dans le téléfilm L'Été 36, sous la direction d’Yves Robert.

En 1991, elle joue dans la mini-série Le Gang des tractions de Josée Dayan ; l’année suivante dans L’Amour assassin d’Élisabeth Rappeneau, et dans Les Vaisseaux du cœur d’Andrew Birkin. En 1992, elle joue dans le tout premier épisode de la série policière Les Cordier, juge et flic sur TF1. L'année suivante, elle est l'une des héroïnes du feuilleton de l'été de France 2 Le Château des Oliviers avec notamment Brigitte Fossey et Jacques Perrin. De 1993 à 1995, elle tourne à quatre reprises sous la direction de Miguel Courtois, pour qui elle avait déjà tourné dans le long-métrage Preuve d'amour en 1987.

Romancière

En 1990, elle publie son premier roman[1], Le Sommeil de l’autre, préfacé par Flora Groult qui écrit : « ce livre construit avec rigueur dans un mouvement symphonique qui accorde toute leur place aux bonheurs d’écriture, est un roman romantique, dans le sens le plus lyrique du terme »[réf. nécessaire].

Elle reçoit le prix du Quartier latin en 1993 pour son livre Les Poupées russes. Dans Le Nouvel Observateur, Jean-Louis Ezine, souligne : « Mais c’est la maîtrise à recomposer le puzzle qui étonne, le rythme exact et la couleur toujours précise des années disparues[4] ».

En 1999 sort Les Yeux cernés. Dans Dernières Nouvelles d'Alsace, François Busnel, écrit : « On sort, bouleversé, et les larmes aux yeux, de ce livre qui doit absolument prendre place dans votre Panthéon littéraire. […] Rarement un écrivain aura su décrire si fortement le trouble de la jeunesse, cette partie de nous-même qui bégaie son admiration pour ce qu’elle n’est pas. […] Il a fallu 160 pages à Anaïs Jeanneret pour nous convaincre que l’amitié désintéressée, pure, splendide entre un homme et une femme était possible. Il ne lui faut que 30 pages, les plus violentes jamais écrites sur le sujet, pour ruiner nos illusions et démasquer l’écœurante mollesse de l’amitié[5]. »

En 2002, paraît La Traversée du silence. Elle reçoit le prix François Mauriac 2014 de l’Académie française[6] pour La Solitude des soirs d’été paru en 2013[7]. Dans Lire, Alexandre Fillon, déclare : « L’auteur des Yeux cernés (Anne Carrière) joue très subtilement avec l’ombre et la lumière, les fêlures de ses personnages, leurs blessures. Celles qui font avancer et celles qui ne se referment jamais[8] ».

En , elle publie Nos vies insoupçonnées[7],[9]. Olivia de Lamberterie écrit dans le magazine Elle : « D’une plume délicate, plutôt que de décrire les plaies à vif, elle ausculte ces moments où la douleur s’est épuisée et où l’on peut faire sereinement le choix du bonheur[10] ».

Photographe

Dans les années 2000, Studio Magazine lui commande en tant que photographe plusieurs séries de photos ; elle réalise alors les portraits de Gérard Darmon[11], Serge Gainsbourg, Paul Boujenah[12]... Elle publie en outre un reportage photos sur Michel Deville à l'occasion du tournage de La Lectrice[13].

Vie privée

En 1987, Anaïs Jeanneret fait la connaissance de Gérard Darmon dont elle est la compagne pendant un temps[14].

En 1990, elle rencontre Jean Drucker, avec qui elle a un fils en 1998 : Vincent. Ils resteront ensemble jusqu'à la mort de Jean Drucker en 2003[1].

Elle devient ensuite la compagne, sans être mariés, de Vincent Bolloré jusqu'en 2014[réf. nécessaire][15] et collabore avec lui pour la chaîne de télévision Direct 8[16] ou le journal Direct Matin[17]. Le couple a résidé à la villa Montmorency, dans le 16e arrondissement de Paris[1],[18].

Le 12 novembre 2022, elle épouse[1] à la mairie du 16e arrondissement de Paris, Michel Draguet, directeur général des Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique[19]. Elle partage sa vie entre Bruxelles et Paris[1].

Filmographie

Cinéma

Télévision

Publications

Notes et références

  1. a b c d e f g h et i Luc Le Vaillant, « Anaïs Jeanneret, sa vie après les morts », sur Libération,
  2. Lui no 230, mars 1983
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Annexes

Bibliographie

Liens externes