Voir la source de André-Marie Ampère

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{{Voir homonymes|Ampère (homonymie){{!}}Ampère}}
{{Infobox Biographie2
 | charte            = scientifique
 | religion          = [[Catholicisme romain]]
}}

'''André-Marie Ampère''' ([[Lyon]], {{Date de naissance|20|janvier|1775}}<ref>{{Lien web |url=http://www.ampere.cnrs.fr/unevieenimages/index.php?limite=0 |titre=Acte de baptême d'André Ampère (22 janvier 1775) |éditeur=ampere.cnrs.fr |consulté le=27 janvier 2013 }}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |auteur=Ville de Lyon |titre=Acte de baptême {{numéro|93}} du 22/01/1775 |description=extr. du registre paroissial de Saint-Nizier, cote 1GG 122, image 17 |url=http://www.fondsenligne.archives-lyon.fr/v2/ark:/18811/8bmfsfm6gr468h4m |site=[[Archives municipales de Lyon]] |date= |consulté le=2 juin 2023 |page=46r}}.</ref> – [[Marseille]], {{Date de décès|10|juin|1836}}) est un [[mathématiques|mathématicien]], [[physique|physicien]], [[chimie|chimiste]] et [[philosophie|philosophe]] [[France|français]]. Il a été membre de l'[[Académie des sciences (France)|Académie des sciences]], ainsi que professeur à l'[[École polytechnique (France)|École polytechnique]] et au [[Collège de France]].

Autodidacte, Ampère contribue au développement des mathématiques en physique. Il fait d'importantes découvertes dans le domaine de l'[[électromagnétisme]]. Il en édifie les fondements théoriques et découvre les bases de l'[[électronique (technique)|électronique]] de la matière. Il est également l'inventeur de nombreux dispositifs et appareils tels que le [[solénoïde]], le [[télégraphe électrique]] et l'[[électroaimant]].

Ampère est considéré comme le précurseur de la mathématisation de la physique, et comme l'un des derniers savants universels. Il est le créateur du vocabulaire de l'électricité (il invente les termes « ''[[Courant électrique|courant]]'' » et « ''[[Tension électrique|tension]]'' ») et son nom a été donné à l'unité internationale de l'intensité du courant électrique : l'[[ampère]]. Il fait également partie des [[Liste des 72 noms de savants inscrits sur la tour Eiffel|soixante-douze savants]] dont le nom est inscrit sur la [[tour Eiffel]].

Il est par ailleurs un brillant philosophe, auteur d’une pensée originale et complexe. [[Émile Bréhier]] a vu en lui l’« un des esprits les plus étendus de son temps, les moins asservis à la politique et aux modes philosophiques passagères »<ref>[[Émile Bréhier]], ''Histoire de la philosophie'', t. III, ''{{sp-|XIX|-|XX|s}}'' (1932), Paris, Presses universitaires de France, nouvelle édition, 1981, p.&nbsp;561.</ref>.
{{sommaire|niveau=1}}

== Biographie ==
[[Fichier:MuseeAmperePoleymieux.jpg|thumb|Maison d'enfance d'Ampère à [[Poleymieux-au-Mont-d'Or|Poleymieux]]. Elle héberge aujourd'hui le [[Musée Ampère]].]]
André-Marie Ampère est le fils de Jeanne Antoinette de Sutières-Sarcey et de Jean-Jacques Ampère, un riche négociant en soie de l'agglomération lyonnaise. Il passe son enfance et son adolescence dans la maison familiale située à [[Poleymieux-au-Mont-d'Or]]<ref>{{Lien web|titre=Poleymieux-au-Mont-d'Or, statue d'André-Marie Ampère|url=http://numelyo.bm-lyon.fr/BML:BML_01ICO001015666e38b4e4c3|site=numelyo.bm-lyon.fr|date=|consulté le=2018-01-18}}</ref>. Son père est un fervent disciple du philosophe [[Jean-Jacques Rousseau]], dont les théories en matière d'éducation sont au fondement même de l'éducation du jeune André-Marie. Ce dernier se forme librement en puisant dans la bibliothèque de son père. Son éducation repose notamment sur la lecture de ''[[Histoire naturelle (Buffon)|L'Histoire naturelle]]'' de [[Georges-Louis Leclerc de Buffon|Buffon]] et de ''[[Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers|L'Encyclopédie]]'' de [[Denis Diderot|Diderot]] et [[Jean le Rond D'Alembert|d'Alembert]]. Son premier véritable contact avec les mathématiques a lieu à l'âge de treize ans au cours de la lecture des ''Éléments de mathématiques'' de [[Dominique-François Rivard]]. Naît alors chez lui une véritable passion pour l'[[algèbre]] et les [[conique]]s. Sachant lire le latin, il s'intéresse ensuite aux travaux d'[[Leonhard Euler|Euler]] et de [[Daniel Bernoulli|Bernoulli]].

Pendant la [[Révolution française|Révolution]], le père d'André-Marie retourne à Lyon pour y exercer les fonctions de [[Justice de paix en France|juge de paix]]. Il prend fermement position contre les excès révolutionnaires qui mènent au [[Soulèvement de Lyon contre la Convention nationale|soulèvement]] et au [[siège de Lyon]]. Ayant fait arrêter le chef des Jacobins lyonnais, il est condamné à la peine capitale et guillotiné le {{Date-|25|novembre|1793}}<ref>{{Lien web |url = http://amperemusee.fr/BioAmpere/la_vie.htm | titre = Biographie d'André-Marie Ampère - Sa Vie (1775-1836) | éditeur = amperemusee.fr | consulté le = 27 janvier 2013 }}.</ref>. La nouvelle de cette exécution plonge André-Marie, jusque-là tenu dans l'ignorance des évènements politiques, dans un état de prostration intellectuelle extrêmement profond. En 1796, Ampère s'éprend de Julie Carron, dont la famille habite [[Saint-Germain-au-Mont-d'Or|Saint-Germain]], à proximité de Poleymieux. Sans véritable situation, Ampère est contraint d'attendre le {{Date-|6|août|1799}} pour épouser Julie. Un an plus tard, naît leur fils [[Jean-Jacques Ampère|Jean-Jacques]], dont le prénom est un hommage à son grand-père paternel.

Pendant les premières années de son mariage, Ampère installe chez lui un petit laboratoire et y dispense des cours privés de mathématiques, de physique et de chimie. Il fréquente également plusieurs cercles de réflexion au sein de la bourgeoisie lyonnaise, traitant de sujets variés. Il fait ainsi la connaissance de personnages éclairés tels que [[Pierre-Simon Ballanche]] ou Gilles Coupier. En 1801, il est nommé professeur de physique-chimie à l'[[École centrale (Révolution française)|école centrale]] du [[Ain (département)|département de l'Ain]], à [[Bourg-en-Bresse]]. Il publie en 1802 son premier mémoire d'importance intitulé ''Considérations sur la théorie mathématique du jeu''. Ce dernier attire l'attention de l'[[astronomie|astronome]] [[Jean-Baptiste Joseph Delambre|Delambre]], dont la recommandation lui permet d'être nommé professeur de mathématiques transcendantes au [[Collège-lycée Ampère|lycée de Lyon]]. Entre-temps, sa femme Julie, gravement malade, est restée à Lyon en compagnie de leur jeune enfant. Elle meurt en 1803 au moment même où Ampère revient dans sa ville natale.

Bouleversé par cette nouvelle épreuve, il quitte la région lyonnaise pour s'installer à Paris. Soutenu par Delambre et remarqué par le mathématicien [[Joseph-Louis Lagrange|Lagrange]], il est nommé répétiteur d'[[Analyse (mathématiques)|analyse]] à l'[[École polytechnique (France)|École polytechnique]] en 1804.

Le {{date-|1|août|1806}}, il épouse en secondes noces Jeanne-Françoise Potot avec laquelle il a une fille prénommée Albine née en 1807. Ce second mariage se termine par une séparation au cours de l'année 1807. Profondément tourmenté par sa vie sentimentale, Ampère est assailli de doutes religieux et se passionne pour la philosophie, qu'il qualifie de « seule science importante ».

À partir de 1809, Ampère est professeur d'analyse et de mécanique à l'École polytechnique jusqu'à sa démission en 1828.

Savant indéniablement génial, André-Marie Ampère était une personnalité parfois déconcertante, notamment en raison de sa légendaire distraction<ref>{{Article|langue=fr|prénom1=Michel|nom1=Dürr|titre=Les distractions d’Ampère|périodique=Bulletin de la Sabix. Société des amis de la Bibliothèque et de l’Histoire de l'École polytechnique|numéro=37|date=2004-09-01|issn=0989-3059|doi=10.4000/sabix.481|lire en ligne=https://journals.openedition.org/sabix/481#tocto1n1|consulté le=2022-02-26|pages=107–117}}</ref>. Ce trait de caractère, qui peut avoir découlé de son mode d'éducation très particulier, était célèbre parmi ses contemporains et a probablement inspiré [[Georges Colomb (auteur)|Christophe]], un des premiers auteurs de [[bande dessinée]], quand il créa le [[L'Idée fixe du savant Cosinus|savant Cosinus]]. L'une des anecdotes les plus célèbres rapportée par [[Pierre Larousse]] concernant Ampère montre ce dernier, préoccupé par un calcul mathématique, tirant une craie de sa poche et, se croyant devant un tableau noir, ébauchant  de complexes calculs mathématiques sur la carrosserie d'un [[Omnibus|Omnibus à chevaux]], qui démarra en emportant l'équation presque résolue. {{refsou|Un tel archétype du savant distrait de bande dessinée a eu une longue descendance, en particulier le [[Professeur Tournesol]] créé par [[Hergé]], dont l'inspiration fut l'inventeur et physicien suisse [[Auguste Piccard]]}}.

Il entre parallèlement à l'Académie des sciences en {{date-|novembre 1814}} dans la section de [[géométrie]]. Entre 1819 et 1820, il enseigne la philosophie à la [[Faculté des lettres de Paris|faculté des lettres]]. Il est ensuite élu à la chaire de physique du [[Collège de France]] en 1824, succédant à [[Louis Lefèvre-Gineau]].

Inspecteur général de l'Université, Ampère passe plusieurs mois par an à visiter les lycées de province. Il meurt au cours de l'une de ces tournées, en 1836, dans les locaux de l'infirmerie du [[lycée Thiers]] à Marseille, où il est inhumé dans l’indifférence.

En 1869, des amis de son fils [[Jean-Jacques Ampère|Jean-Jacques]] {{incise|historien, mort en 1864}} font ramener sa dépouille à Paris, pour l'enterrer aux côtés de ce dernier, au [[cimetière Montmartre]]. Le père et le fils reposent ainsi dans la {{30e|division}}, sous une stèle ornée de deux médaillons, œuvres du sculpteur [[Charles Gumery]]<ref>[http://www.landrucimetieres.fr/spip/spip.php?article428 Tombe d'André-Marie Ampère et de Jean-Jacques Ampère], sur le site landrucimetieres.fr, consulté le 14 juillet 2014</ref>.

== Ses découvertes majeures ==
Ampère s'est intéressé à de nombreux domaines des sciences tels que l’[[électricité]], le magnétisme, les affinités chimiques, l’histoire naturelle, la botanique ; il s'est aussi intéressé à la poésie et à la métaphysique. Ses principales découvertes concernent l'électromagnétisme et la chimie. Ampère a également abordé les mathématiques, notamment la [[théorie des probabilités]] et l'étude de l'intégration des [[Équation aux dérivées partielles|équations aux dérivées partielles]].

En 1820, à partir de l'expérience de [[Hans Christian Ørsted]]<ref>[http://www.ampere.cnrs.fr/parcourspedagogique/zoom/oersted/ Ampère et l'histoire de l'électricité], sur le site ampere.cnrs.fr</ref>, il étudie la relation entre [[magnétisme]] et électricité. Il découvre que la direction dans laquelle se déplace l'aiguille d'une [[boussole]] dépend de la direction du courant électrique qui circule à proximité et en déduit la règle dite du « bonhomme d'Ampère » : le bonhomme est couché sur le conducteur ; le courant, qui va par convention du plus vers le moins, le parcourt des pieds vers la tête ; il a les yeux dirigés vers l'aiguille aimantée. Le pôle nord de cette aiguille se déplace alors vers sa gauche. Cette règle se représente aussi par la [[règle de la main droite]] : si l'on écarte les trois premiers doigts de la main droite de sorte que le majeur indique la direction du champ magnétique et le pouce celle du mouvement, le courant circule alors dans la direction indiquée par l'index.

La loi d'Ampère la plus connue est celle de l'[[électrodynamique]]. Elle décrit les forces que deux conducteurs parallèles parcourus par des courants électriques exercent l'un sur l'autre. Si le sens du [[courant électrique|courant]] est le même dans les deux conducteurs, ceux-ci s'attirent ; si le courant se déplace dans des sens opposés, les conducteurs se repoussent. Il décrit également la relation qui existe entre la force du courant et celle du champ magnétique correspondant. Ces travaux fondent l'électrodynamique et influencent considérablement la physique du {{s-|XIX}}.

Ampère interprète le phénomène du magnétisme par la théorie du courant moléculaire, selon laquelle d'innombrables particules minuscules, chargées électriquement, seraient en mouvement dans le conducteur. Cette théorie est rejetée par les scientifiques de son époque et ne parvient à s'imposer que soixante ans plus tard avec la découverte des [[électron]]s.

Outre son travail sur l'électrodynamique, il tente d'expliquer certains phénomènes chimiques par la géométrie des molécules et émet parallèlement à [[Amedeo Avogadro|Avogadro]] l'hypothèse que le nombre de [[molécule]]s contenues dans un gaz est proportionnel à son volume. Aujourd'hui ce cas particulier de l'équation des gaz parfaits est connue comme loi d'Avogadro ou d'Avogadro-Ampère. Par ailleurs, dans la querelle sur la nature du chlore, il est l'un des premiers à plaider pour « le chlore, corps simple », contre l'idée alors répandue du « chlore, composé oxygéné de l'acide muriatique » (aujourd'hui chlorhydrique).

En mathématiques, une équation [[Équation aux dérivées partielles|aux dérivées partielles]] du second ordre, non-linéaire est connue comme [[équation de Monge-Ampère]], problème étudié d'abord par [[Gaspard Monge]] en 1784 puis par André-Marie Ampère en 1820.

Ami de [[Ballanche]] et de Gilles Coupier, personnellement soucieux de philosophie, Ampère a également publié une importante classification des sciences<ref>Merleau Ponty Jacques. « L'''Essai sur la philosophie des sciences'' d'Ampère », ''Revue d'histoire des sciences'', 1977, vol. 30 n°2, p. 113-118.</ref>.

== Distinctions ==

De son vivant déjà, Ampère est reconnu par ses pairs comme un savant de première catégorie :
* en 1808, [[Napoléon]] le nomme inspecteur général de l'Université française impériale, récemment créée ; 
* en 1814, il est élu membre de l'[[Académie des sciences (France)|Académie des sciences]] à Paris.
Il est également correspondant de plusieurs académies européennes, et entretient des relations nourries avec la plupart des savants qui lui sont contemporains.

== Hommages ==
[[File:WIKITIMBRES.FR POSTE-1936-2.png|vignette|Timbre édité en 1936 en l'honneur du centenaire de la mort d’Ampère.]]
Le nom d'André-Marie Ampère [[éponymie|a été donné]] à l'unité internationale d'intensité électrique : l'[[Ampère (unité)|ampère]] (symbole A). Ampère est le seul, avec [[Lord Kelvin]], à avoir donné son nom à l'une des sept [[unités de base du Système international]]. Son nom est également associé à un prix décerné par l'Académie des sciences française, le [[prix Ampère]] et apparaît sur la Tour Eiffel. La maison familiale située à [[Poleymieux-au-Mont-d'Or]] où le savant passa son enfance et son adolescence est aujourd'hui un musée de l'électricité qui lui est dédié, le [[Musée Ampère]]. Créée en 1930, la [[Société des Amis d'André-Marie Ampère]] gère le [[Musée Ampère]] et fait vivre sa mémoire. André-Marie Ampère a suscité de nombreux hommages nationaux et internationaux en particulier dans la célébration du centenaire et bicentenaire de ses découvertes respectivement en 1920 et 2020. Son image apparaît notamment sur un timbre postal brun de 1936 valant {{unité|75|centimes}}<ref>[http://www.wikitimbres.fr/timbres/5045/ampere-andre-marie-1775-1836-electricite-physique Voir la fiche du timbre].</ref>.

De nombreux odonymes français portent son nom comme la rue Ampère à [[Bezons]], [[Massy_(Essonne)|Massy]], [[Puteaux]], Paris ([[rue Ampère]]), [[Privas]] ou rue André-Marie-Ampère à Montpellier. De nombreux établissements scolaires portent son nom, notamment le [[Collège-lycée Ampère|lycée Ampère]] à Lyon, ainsi que des lycées à [[La Flèche]], Marseille, [[Morsang-sur-Orge]], [[Vendôme]], des collèges à [[Arles]] et [[Oyonnax]], des écoles primaires à [[Paris]], [[Grenoble]], [[Saint-Germain-en-Laye]], [[Nantes]], [[Strasbourg]], [[Oullins]], [[Lille]], [[Yzeure]], [[Saint-Étienne-du-Rouvray]], [[Caluire-et-Cuire]], etc.

Son nom est également associé à Lyon à une station de la [[Ligne A du métro de Lyon|ligne A du métro]], la station [[Ampère - Victor Hugo (métro de Lyon)|Ampère - Victor Hugo]], à un laboratoire de recherche en génie électrique, unité mixte de recherche du CNRS ou à la [[Fédération de recherche André-Marie Ampère|Fédération de Recherche André Marie Ampère]] de Lyon et Saint-Étienne.

Trois [[Liste historique des navires câbliers français|navires-câbliers]], d'abord affrétés par l'Administration des PTT, puis par France Télécom, ont porté son nom : ''{{nobr|Ampère 1}}'' de 1864 à 1924, ''{{nobr|Ampère 2}}'' de 1930 à 1944, puis ''{{nobr|Ampère 3}}'' de 1951 à 1984.

Une ville au Brésil, porte le nom « [[Ampére]] » (avec l'accent aigu), d'après la rivière homonyme qui la traverse elle même nommée en honneur à André-Marie Ampère<ref>{{article |auteur=Alfonso San Miguel |titre=La Ville d’Ampére (Paraná, Brésil) membre honoraire de la Société des Amis d’André-Marie Ampère |périodique=Bulletin de la Société des Amis d'André-Marie Ampère |volume=68 |année=2023 |mois=décembre |pages=27-30}}.</ref>.

Un [[astéroïde]], {{PM1|10183|Ampère}}, porte son nom.

== Publications ==
[[File:Ampère - Essai sur la philosophie des sciences, 1838 - 3912601 323893 1 00011.tif|thumb|''Essai sur la philosophie des sciences'', 1838.]]
[[File:Ampère, André Marie – Mémoires sur l'électrodinamique, 1885 – BEIC 11931574.jpg|thumb|''Mémoires sur l'électrodynamique'', tome II, 1885.]]

* ''Essai sur la philosophie des sciences, ou Exposition analytique d'une classification naturelle de toutes les connaissances humaines.'' 1e partie, André-Marie Ampère, Paris, 1834-1843; (''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k3806c lire dans Gallica]'')

* ''Le grand Ampère, d'après des documents inédit''s , Louis de Launay  (1860-1938), Paris : Perrin & Cie,1925. ([https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k97631132 ''lire dans Gallica''])

* ''Description d'un appareil électro-dynamique construit'', M. Ampère, Paris : Crochard, 1824, ([https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k62045n/f2.item ''lire dans Gallica)'']

* ''Mémoires sur l'électromagnétisme et l'électrodynamique'', André-Marie Ampère, Paris : Gauthier-Villars, 1921 ([https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k71127z ''lire dans Gallica''])

* ''Exposé méthodique des phénomènes électro-dynamiques et des lois de ces phénomènes'', André-Marie Ampère, Paris : Plasson, [1822] ([https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k948000 ''lire dans Gallica''])
* ''Considérations sur la théorie mathématique du jeu'', Frères Perisse, Lyon, 1802 {{ISBN|9782876473263}}
* ''Mémoire sur la théorie mathématique des phénomènes électrodynamiques uniquement déduite de l'expérience, dans lequel se trouve réunis les Mémoires que M. Ampère a communiqués à l'Académie royale des Sciences, dans les séances des 4 et {{date-|26 décembre 1820}}, {{date-|10 juin 1822}}, {{date-|22 décembre 1823}}, 12 et {{date-|21 septembre 1825}}'', dans ''Mémoires de l'Académie des sciences de l'Institut de France - Année 1823'', Gauthier-Villars, Paris, 1827, tome 6, {{p.|175-388}} [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k3221x/f363.item.zoom (''lire en ligne'')]
* ''Description d'un appareil électro-dynamique'', Bachelier, Paris, 1826 {{ISBN|9781110798247}}
* ''Sur la théorie mathématique des phénomènes électro-dynamiques, uniquement déduite de l'expérience'', Firmin Didot, Paris, 1827 {{ISBN|9782876470682}}
* ''Essai sur la philosophie des sciences, ou, Exposition analytique d'une classification naturelle de toutes les connaissances humaines'', Bachelier, Paris, 1834 {{ISBN|9781270918905}}
** {{Ouvrage|langue=fr|titre=Essai sur la philosophie des sciences|volume=1|lieu=Paris|éditeur=Bachelier|année=1838|lire en ligne=https://gutenberg.beic.it/webclient/DeliveryManager?pid=3912601}}
** {{Ouvrage|langue=fr|titre=Essai sur la philosophie des sciences|volume=2|lieu=Paris|éditeur=Bachelier|année=1843|lire en ligne=https://gutenberg.beic.it/webclient/DeliveryManager?pid=3913346&custom_att_2=simple_viewer&search_terms=DTL13&pds_handle=}}
** Tome 1, Mallet-Bachelier (Paris), 1856, Texte en ligne disponible sur [[hdl:1908/911|IRIS]]
** Tome 2, Bachelier (Paris), 1843, Texte en ligne disponible sur [[hdl:1908/912|IRIS]]
* ''Journal et correspondance'', Parigi, 1872.
** {{Ouvrage|langue=fr|titre=Journal et correspondance|lieu=Paris|éditeur=Paul Ollendorff|année=1893|lire en ligne=https://gutenberg.beic.it/webclient/DeliveryManager?pid=10944667}}
* {{Ouvrage|langue=fr|titre=Mémoires sur l'électrodynamique|volume=1|lieu=Paris|éditeur=[[Gauthier-Villars]]|année=1885|lire en ligne=https://gutenberg.beic.it/webclient/DeliveryManager?pid=11931574}}
** {{Ouvrage|langue=fr|titre=Mémoires sur l'électrodynamique|volume=2|lieu=Paris|éditeur=[[Gauthier-Villars]]|année=1887|lire en ligne=https://gutenberg.beic.it/webclient/DeliveryManager?pid=11932867}}
* {{Ouvrage|langue=fr|titre=Mémoires sur l'électromagnétisme et l'électrodynamique|lieu=Paris|éditeur=[[Gauthier-Villars]]|année=1921|lire en ligne=https://gutenberg.beic.it/webclient/DeliveryManager?pid=10977486}}

== Galerie ==
<gallery mode="packed">
Fichier:Ampere place.JPG|''[[Monument à Ampère]]'', [[place Ampère]] sur la [[Presqu'île (Lyon)|Presqu'île à Lyon]].
Fichier:Médaille André-Marie Ampère (1775-1836). Graveur Jules CHAPLAIN (1839-1909) (A).jpg|Médaille André-Marie Ampère (1775-1836). La société française des électriciens. Graveur [[Jules Chaplain]] (1839-1909). Avers.
Fichier:Médaille André-Marie Ampère (1775-1836). Graveur Jules CHAPLAIN (1839-1909) (B).jpg|Médaille André-Marie Ampère (1775-1836). La société française des électriciens. Graveur Jules Chaplain (1839-1909). Revers.
</gallery>

== Notes et références ==
{{références}}

== Annexes ==
{{Autres projets
|wikisource=André-Marie Ampère
|commons=André-Marie Ampère
}}
=== Bibliographie ===
{{...}}

* ''Philosophie des deux Ampère'', publiée par J. Barthélemy-Saint-Hilaire / Ampère, Jean-Jacques (1800-1864) et Ampère, André-Marie (1775-1836). Paris : Barthélemy-Saint-Hilaire, Jules (1805-1895). Éditeur scientifique, 1866. (''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k201290c Lire dans Gallica]'')

*Valson, Claude-Alphonse (1826-1901), ''La vie et les travaux d'André-Marie Ampère,'' Nouv. éd''.,'' Lyon : E. Vitte, 1897. ([https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2065221 ''Lire dans Gallica''])

* Poucholle, Antoine, ''Trois gloires scientifiques françaises,'' Paris : Edition de la Nouvelle revue, 1934. ''([https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9301365 Lire dans Gallica]'')

* Paul Boucherot, ''Ampère, le philosophe, l'homme'', 1936.

* Dumoulin Gustave (Madame), ''Ampère,'' Paris : Hachette, 1881.(''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2032631 Lire dans Gallica]'')

* André Warusfel, « André Marie Ampère (1775-1836) », in ''J.-P. Rioux, (dir.) Deux cents ans d'Inspection générale (1802-2002)'', Ed. Fayard, <time>2002</time>
* [[Alphonse Valson|C.-A. Valson]], « André Marie Ampère (1775-1836) », Em. Vitte (éditeur), Lyon 1885 (ré-édité 1897, 1910 et pour le centenaire de la mort d'Ampère, 1936) 
* Gérard Borvon, ''Histoire de l'électricité, de l'ambre à l'électron'', Vuibert, 2009 {{ISBN|9782711724925}}
*Michel Dürr, "AMPÈRE André " in Dominique Saint-Pierre (dir.), ''Dictionnaire historique des académiciens de Lyon 1700-2016'', Lyon : Éditions de l'Académie (4, avenue Adolphe Max, 69005 Lyon), 2017, p.35-40

=== Articles connexes ===
* [[Théorème d'Ampère]]
* [[Loi d'Avogadro-Ampère]]
* [[Ampère (unité)|Ampère]]
* [[Ampère par mètre]]
* [[Ampère par mètre carré]]
* [[Ampèremètre]]

=== Liens externes ===
* [http://www.ampere.cnrs.fr Ampère et l'histoire de l'électricité]
* [http://www.amperemusee.fr/ Musée Ampère à Poleymieux]
* [http://bibnum.education.fr/chimie/th%C3%A9orie-chimique/lettre-d%E2%80%99amp%C3%A8re-%C3%A0-berthollet Article d'Ampère de 1814 sur la forme représentative des molécules].
* [http://histoires-de-sciences.over-blog.fr/2014/08/histoire-de-l-electricite-de-l-aimant-a-l-electro-aimant.html De Thalès à Ampère. De l'aimant à l'électroaimant.]

==== Bases de données et dictionnaires ====
{{Liens}}

{{Succession/Début}}
{{Succession/Ligne|couleur1=#ffffff|couleur2=#FFECB2|couleur3=#ffffff
 | avant = [[Louis-Benjamin Francœur]]
 | nom   = Répétiteur d'analyse et mécanique I de l’École polytechnique
 | période = (1804-1809)
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}}
{{Succession/Ligne|couleur1=#ffffff|couleur2=#FFECB2|couleur3=#ffffff
 | avant = [[Sylvestre-François Lacroix]]
 | nom   = Professeur d'analyse et mécanique I de l’École polytechnique
 | période = (1809-1828)
 | après = [[Claude-Louis Mathieu]]
}}

{{Succession/Ligne|couleur1=#ffffff|couleur2=#FFECB2|couleur3=#ffffff
 | avant = [[Louis Lefèvre-Gineau]]
 | nom   = Chaire de physique générale et expérimentale du Collège de France
 | période = (1824-1836)
 | après = [[Félix Savart]]
}}
{{Succession/Fin}}

{{Portail|Lyon|électricité et électronique|physique|France au XIXe siècle|énergie}}

{{DEFAULTSORT:Ampere, Andre Marie}}
[[Catégorie:Physicien français du XIXe siècle]]
[[Catégorie:Histoire de l'électricité]]
[[Catégorie:Professeur au Collège de France]]
[[Catégorie:Professeur à l'École polytechnique]]
[[Catégorie:Membre de l'Académie des sciences (France)]]
[[Catégorie:Membre de l'Académie de Caen]]
[[Catégorie:Membre de la Société philomathique de Paris]]
[[Catégorie:Membre de la Royal Society of Edinburgh]]
[[Catégorie:Membre de l'Académie royale des sciences de Suède]]
[[Catégorie:Membre de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Lyon]]
[[Catégorie:Correspondant de l'Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique]]
[[Catégorie:Savant dont le nom est inscrit sur la tour Eiffel]]
[[Catégorie:Lyon au XIXe siècle]]
[[Catégorie:Enseignant au lycée Lalande]]
[[Catégorie:André-Marie Ampère|*]]
[[Catégorie:Éponyme d'un objet céleste]]
[[Catégorie:Éponyme d'une unité de mesure]]
[[Catégorie:Personnalité liée à l'électricité]]
[[Catégorie:Naissance en janvier 1775]]
[[Catégorie:Naissance à Lyon]]
[[Catégorie:Décès en juin 1836]]
[[Catégorie:Décès à Marseille]]
[[Catégorie:Décès à 61 ans]]
[[Catégorie:Personnalité inhumée au cimetière de Montmartre (division 30)]]